Les auteur·e·s de scan-r
Les auteur·e·s de Scan-R sont issu·e·s de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. Âgé·e·s de 12 à 30 ans, elles et ils ont décidé de participer à un atelier organisé dans une structure qu’elles et ils fréquentaient. Les articles ou témoignages écrits sont la libre expression de chacun·e que Scan-R s’efforce de respecter et de modifier le moins possible.

Pauvreté
La pauvreté est un des pires fléaux de nos riches civilisations occidentales. Ceci amène l’exclusion de la personne concernée de la vie sociale normale. Elle se retrouve face à des situations inconnues jusqu’alors auxquelles elle se voit obligée de faire face. Tomber est très facile, remonter est une autre paire de manche, je sais de quoi je parle. Conseil aux jeunes : étudiez le plus que vous pouvez, même si tel prof est chiant. Plus tard : diplôme, travail, salaire, reconnaissance sociale, vacances, la vie quoi. *ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.Auteur : David, 52 ans, Louvain-la-Neuve CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres...

Les petits avis, épisode 20
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Je voudrais Je voudrais que le temps soit composé d’une éternité dans chaque seconde. Je voudrais que les instants soient si riches, et à la fois si légers, que je me sentirais comme anesthésiée par la douceur du moment. Et à la fois portée par sa légèreté. Simplicité, authenticité, amour, fraternité. La vie. Prenons soin du temps Ce qui me manque le plus, c’est le temps. Le temps d’être avec ceux que j’aime. Le temps d’être pleinement présente, à moi, aux autres, à la vie avant qu’elle ne file. J’aimerais que l’on...

J’écris sur la migration
Aujourd’hui, j’écris. J’écris sur la migration car nous avons une activité et un témoignage à ce sujet. Et ça m’a choqué. Ça m’a choqué de voir le parcours par lequel ils doivent passer pour avoir une vie un peu meilleure. Et encore, vu comment on les traite mal dans certains pays qui sont censés les aider, je ne pense pas qu’on puisse toujours parler de meilleure vie. Ils ont le courage de quitter leurs vies et tout ce qu’ils ont construit sans savoir où ils vont ni quand ils retrouveront de la stabilité. Ils veulent simplement une meilleure vie mais ils doivent se battre pour celle-ci simplement parce qu’ils ne sont pas nés dans le « bon pays ». Alors, je pense qu’on devrait faire quelque chose pour faciliter leurs parcours ou au moins leurs arrivée. Qu’il y ait...

Monde maman
J’ai toujours eu peur de perdre ma maman. Moi, ma mère elle est toute ma vie. J’aimerais rester avec elle toute ma vie.Sans elle, mon monde n’est rien du tout ! Le conseil : j’aimerais dire à tout le monde de prendre soin de sa mère et de ses parents peu importe la difficulté, peu importe ce qui arrive dans la vie. Avertissement : faites attention à ne pas blesser nos mamans, de ne pas les abandonner car ce sont elles qui nous ont donné la vie. Sans elles, nous ne sommes rien du tout même si elles ont des défauts, accepte-la, car elle t’as toujours accepté comme tu es depuis ta naissance.Auteure : Anonyme, 17 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

Discrimination
A cause des différencesTu t’fais juger Depuis le temps ça fait qu’durerÇa fait du mal, ça fait pleurer En salle de classe, mis de côté J’vois tout le monde rigoler J’vois tous les profs se moquer Les bâtards, les meufsLes balades, les keufsCouleur ébène s’fait arrêterCouleur nuage s’fait épargner Le placard, les bleusLes massages, les 2Auteur : Adriano, 16 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Retrouvez ce récit et d'autres dans notre dossier thématique

Regarder les étoiles
Le vrai bonheur c’est d’avoir les parents et la famille. Depuis mon plus jeune âge, je vis sans parents, ma vie est pleine de douleur. Mais je n’ai jamais perdu l’espoir. Et parfois, je voyais les autres enfants avec leurs parents et je demandais à mon frère où sont nos parents et il me disait qu’ils sont dans les étoiles. Et je passe du temps à regarder les étoiles. Un moment donné, je pense que je suis folle mais bon. Ca m’a fait beaucoup de mal. Je vivrai sans eux et je sais qu’aujourd’hui j’ai du mal parfois quand je vois les enfants, les adolescents en train de crier sur leurs parents, ne pas leur donner le respect. Avec tout ce que j’ai vécu, j’aimerais vous dire mes frères et sœurs, il faut toujours être content de ce que vous avez et vous devriez aimer vos...

L’amour
Comment faire attention pour savoir aimer autour de nous ? Il y a plusieurs jeunes qui ne font pas attention à qui ils aiment et n’aiment pas. Parfois on fait de mauvais choix et on laisse tomber le bonheur de notre amour. Là ça termine mal et le cœur se brise. Mais on finit toujours par avoir du bonheur. On ne doit jamais changer pour avoir l’amour, on doit s’aimer d’abord et les autres après.Si on ne s’aime pas nous, on n’arrivera jamais à aimer les autres.Auteure : Sabra, 17 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

Derrière Wall Street
Récemment, on apprenait un scoop décoiffant : les actionnaires de Wall Street étaient des aliens. Leurs costards-cravates servaient de camouflage. Quelle fraude ! Une fois leur accoutrement de côté, il fallait les comprendre. Leurs langues. Leurs coutumes. On souhaitait même connaître leurs opinions sur nos technologies. Les réseaux sociaux n’avaient rien d’un outil pratique à leurs yeux. Pensez-vous qu’une application comme Facebook, Instagram, Twitter soit utile pour un être spatial ?! Un alien, l’ancien de la bande, prenait la parole au siège de l’Organisation des Nations Unies : « Gaspillons-nous notre temps sur les réseaux sociaux ?! Diantre. Nous voyageons à travers l’espace-temps. Les galaxies sont si nombreuses. Nous souhaitons découvrir l’univers. Notre...

Intégration après la migration
Je vais parler de l’intégration quand on arrive dans un nouveau pays. Pour moi, c’est une des parties les plus difficiles de la migration car après avoir fait un voyage difficile, la plupart du temps on a qu’une seule envie c’est d’être chez soi avec nos proches, d’être à l’aise, etc. Malheureusement, on est seul ou au moins avec une personne mais pas tout le temps et on doit encore trouver sa place, trouver où loger, etc. Puis après, on doit encore trouver un travail, apprendre la langue, faire connaissance avec des gens, connaître le territoire, etc. Donc voilà, courage à tous ceux qui migrent. Auteure : Anyssa, 17 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres récits

Injustice
Ce monde est injuste. Toujours à mettre tout le monde dans une case. Pour qu’au final tout s’efface, plus rien ne compte. Le regard des autres défonce ce monde, toujours à prendre les gens de haut. Alors qu’on est tous normaux, que tu sois noir, blanc, métisse, LGBT ou autre. Rien ne t’empêche de te battre en retour, contre cette société qui nous bousille le cerveau. Donc j’ai une question aux petits vieux qui se permettent de tout dire, qui pensent avoir raison à tout car ils sont nés avant ma génération. Pourquoi discriminer les autres alors que même vous, vous vous faites humilier ? Il me semblait bien. Maintenant vous êtes bouche bée. A écouter aussi en podcast iciAuteur : Andrea, 14 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Retrouvez ce...

Mes derniers instants
S’il ne me restait que quelques jours à vivre, je ferais en sorte de voyager avec ceux que j’aime. On partirait sur un coup de tête voir des endroits, des villes qu’on n’a encore jamais vu. Comme je n’ai plus que quelques jours à vivre, je ne pourrais pas aller bien loin mais je pourrais voir des endroits en Belgique où je n’ai jamais été ou alors j’irais dans les pays voisins comme la France, les Pays-Bas ou l’Allemagne. On voyagerait sans réel but, on voyagerait juste pour découvrir et passer du bon temps tous ensemble. On prendrait le premier hôtel venu, on ferait des activités, on irait manger n’importe quoi et encore plein d’autres choses. On vivrait simplement ces quelques jours, sans savoir ce qui se passera le lendemain. Ainsi, je mourrai en ayant vécu une...

Dad
J'ai toujours eu peur de mon père, à cause du traumatisme qu'il m'a fait subir et des abus entre les quatre murs de ma maison. Les gens me disaient "c'est bien de rentrer à la maison le week-end" ou "c'est normal".Mais s'enfuir de chez soi ou rester dehors toute la nuit uniquement parce qu'il est à la maison n'est pas normal.J'avais l'habitude de toujours me cacher avec mes frères et sœurs dans la salle de bain, tout en fermant la porte, nous nous consolions, nous étions des enfants. Le père qui était censé nous réconforter lorsque que nous étions bouleversés ou blessés était toujours en train de boire et rentrait ivre à la maison.Il était toujours absent et toujours violent, mais c'est mon père. Je n'oublierai jamais ce qu'il a fait, mais je pardonnerai.Mon père...

Juste distribution
Ce qui me révolte le plus ce sont les inégalités dans le monde. Pourquoi ? Car on les crée nous-même sans réel fondement. Nous, humains, nous sommes rentrés dans un système qui offre à une poignée de gens la possibilité de posséder des sommes astronomiques, tandis que d’autres doivent se contenter au mieux de vivre dans la « norme », au pire se battre jour après jour pour survivre. Cela me choque à quel point une personne avec un beau job, gagnant plus que bien sa vie, peut idolâtrer le fait de posséder une Porche, une Rolex, un sac Chanel. Là où des personnes n’ont même pas de quoi se nourrir, d’autres voudraient mettre des milliers d’euros dans une chose aussi banale qu’une montre. N’est-il pas vrai que la montre à 2000 euros donne la même heure que celle à 15...

Sœurs
J’ai décidé d’écrire sur mes 2 sœurs. Au début, je m’entendais vraiment pas avec elles. Elles étaient souvent ensemble et contre moi. Vers l’âge de 14 ans, tout a changé. J’ai commencé à me rapprocher de ma grande sœur mais le contact avec la petite restait encore assez compliqué. Je parlais beaucoup avec la grande, on se racontait beaucoup de choses. Vers l’âge de 16 ans, ma petite sœur et moi commençons enfin à se rapprocher. Aujourd’hui, mes sœurs représentent énormément de choses pour moi. Rien qu’à l’idée qu’il leur arrive quelque chose j’en ai déjà les frissons. Il m’est déjà arrivé de me projeter en ma grande sœur. Je la considère même comme une deuxième maman. C’est un exemple pour moi, elle représente une force que j’ai toujours eu peur de ne pas avoir. En...

La montée de l’extrême droite me fait peur
La montée de l'extrême droite me fait peur. Ça me fait peur parce que j’ai peur de leurs idées, de leurs propos. Quand je pense à l’Histoire, l’esclavage, les colonisations, le mépris, le rejet, les abominations commises au nom de je ne sais quoi. Quand j’entends que ces gens laissent des migrants mourir en mer, qu’ils ferment leur frontière à des gens dans le besoin. Des personnes qui vivent la guerre, la famine, le réchauffement climatique, qui viennent de loin. Mais voir que quand ça arrive à l’Ukraine les portes sont grandes ouvertes. Et ça pourquoi ? Une autre couleur de peau ? Des origines ou une religion différente ? Ça me fait peur de voir l’extrême droite monter, peur de l’extrémisme, de leur vision radicale, voir les dégâts qu’ils peuvent déjà faire sans...

Horreur
Depuis très jeune, j’ai toujours été fascinée par tout ce qui faisait peur. Ça a toujours été là, et je ne sais pas pourquoi. Ça a commencé par juste des vidéos angoissantes sur YouTube. J’avais l’accès illimité donc je suis tombé sur des trucs que je n’aurais pas du voir. Les premières fois étaient involontaires, car je regardais de simples dessins animés, mais j’ai fini par trouver du gore avec les personnages que j’appréciais tant. Ça m’a empêché de dormir, oui, mais je continuais par pur amusement. J’aimais aussi les légendes d’internet et aussi les jeux d’horreur. Je m’amusais à créer mes propres personnages et histoires. Malheureusement, être tombé dessus, à un certain âge, m’a immunisé. Ce qui m’intéresse maintenant, ce sont des mystères non résolus et les...

I am
J’ai décidé de vous écrire à vous, mes grands-parents. En effet, cela fait maintenant plus de 10 ans que vous êtes partis… Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à vous. Une chanson, une odeur, un moment peuvent me rappeler les magnifiques souvenirs que j’ai avec vous. Pour la petite histoire, ma grand-mère, qu’on appelait Mounette, qui s’appelle en réalité Renée, était institutrice et directrice dans une école à Liège. Mon grand-père, Bon-papa, ou Arnold, quant à lui était curé. Curé, oui, oui. Vous avez bien entendu. Vous n’êtes pas sans savoir que, dans la religion catholique, un curé ne peut avoir de relations amoureuses et/ou charnelles avec une femme. Mais l’amour est plus fort que tout. Bon-papa a décidé d’arrêter cette fonction et a ouvert un garage, à...

Voyage de l’esprit
Lors d'un atelier d'écriture à l'Hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola, les jeunes ont dû se prêter au jeu d'écrire un texte avec des mots imposés. Voici leurs textes. Mots imposés : différence, train, inspiration, désespérance, homme, chocolat, démocratie, 3h du matin, autotune, jeunesse, brioche Enfin moi Lucie, 25 ans, Bruxelles Hier j’ai pris le train vers une direction inconnue. Je suis un homme ou plutôt une femme, enfin, je ne sais pas. Je me suis toujours sentie différente des autres… Ce jour-là, il était 3h du matin quand j’ai décidé de tout plaquer et partir loin. Je suis seule dans la rue, écouteurs aux oreilles écoutant ces vieilles musiques bourrées d’autotune. Je n’aime pas forcément ces chansons mais pour autant elles m’inspirent. En effet,...

Scolarité : problèmes et résolutions
PROBLEME 1 : les discriminations sociales Les problèmes sur la discrimination, c’est qu’on a beau vouloir changer son image sociale si les personnes sont fermées à toute idée sur vous ou sur les autres, si la personne est fermée d’esprit, on ne saura rien en tirer. PROBLEME 2 : les coutumes vestimentaires Je ne suis pas contre le fait que quelqu’un veuille s’habiller d’une certaine manière mais si nous avions un code vestimentaire, il y aurait moins de discriminations vestimentaires, comme au Japon. RESOLUTION 1 : Je trouve qui si on a peur de certaines personnes, il faudrait que leur vision d’esprit change. Je trouve que si c’est le cas, on ferait des formations, des discussions. RESOLUTION 2 : Si on avait un code vestimentaire, il y aurait peut-être moins de...

Personne n’est parfait sur cette planète
Il y aura toujours des gens pour critiquer ce que tu es ou ton image… Je suis d'accord car, malheureusement, la société est faite comme ça depuis toujours. On doit obligatoirement rentrer dans des cases quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, quoi qu'on pense, quoi qu'on porte, on recevra toujours des critiques. Personne n'est parfait sur cette planète. Nous sommes tous uniques et avons des goûts et des opinions différentes. Peut-être que quelque chose me plaît mais que ça ne plaît pas à d'autres et inversement, mais je ne suis personne pour critiquer, juger ou même me moquer. On peut donner son avis mais tout en respectant les personnes. On ne peut pas plaire à tout le monde. Le plus important, c'est de se plaire à soi-même et s'en foutre des critiques et du jugement...

A quelques jours de la fin
Lors d'une table de conversation au CLAJ Outremeuse, des adolescentes se livrent sur le papier. Elles répondent à une question concernant un avenir alternatif : "Quels seraient vos derniers désirs, s'il vous restait quelques jours avant de disparaître ?". J’aimerais visiter, Sabra J’aimerais… Visiter La Mecque.Passer du temps avec mes proches.Manger le plus que je peux.Passer du temps à regarder les étoiles.Visiter le cours de la rivière. J’aimerais dessiner, Esther J'aimerais... Finir mes 4 dessins.Manger mon plat préféré.Voyager, faire le tour du Brésil.Aider les orphelinats.Voir mon meilleur ami.Faire le meilleur plat du monde.Faire un livre sur moi.Voyager vers la Lune.Dessiner.Auteures : Sabra, Esther, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER...

Avenir tranquille
J’ai eu une scolarité plutôt tranquille dans le sens où je n’ai jamais eu de grandes difficultés pour réussir. Une fois sortie de secondaire générale, je me suis empressée d’aller à l’université pour commencer des études de logopédie. Je n’étais pas trop sûre de mon choix, je savais juste que mon entourage me voyait bien là-dedans, le métier semble correspondre à certaines de mes attentes et l’université offre un prestige qui assure une belle place dans le monde du travail semble-t-il. Faudrait-il donc que je me pose plus de questions pour me lancer ? Après 3 ans d’étude et avoir obtenu tant bien que mal mon bachelier, je peux vous assurer que oui ! La preuve : je ne ferai pas le Master pour obtenir le titre de logopède, et je ne compte pas remettre les pieds dans...

Allo allo
Aujourd’hui, la Belgique regorge d’injustices sociales. Ce que j’aimerais c’est que les riches s’enrichissent moins et que les pauvres s’appauvrissent moins. Il y a là une vraie balance à équilibrer afin que le monde tourne mieux. De plus, il serait opportun de revoir certaines politiques sociales qui sont actuellement en décalage avec les réalités de terrain. Enfin, à titre personnel, je trouve qu’il serait pertinent de mettre davantage en lumière les métiers de l’aide à la personne. Ces métiers sont durs et prenants émotionnellement et être reconnu fait partie des besoins de l’être humain. A écouter aussi en podcast iciAuteure : Cécile, 22 ans, Louvain-la-Neuve CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres...

J’étais mort
Pourquoi les ados sont aussi mal aujourd’hui ? La principale cause est le harcèlement scolaire, alors, si tu subis du harcèlement, tu es sur le bon texte ! J’ai été harcelé pendant deux années et, pour essayer de m’en sortir, j’ai dû avoir le courage d’en parler à mes parents. Ça a été très dur personnellement, je me suis senti à nu en leur parlant, ils m’ont beaucoup aidé. Nous avons tout d’abord parlé à mon éducateur, ça n’a servi à rien. On est retourné trois fois et toujours rien. Nous nous sommes tournés vers la direction et le préfet de discipline, rien non plus. Ça continue, on me frappe, puis nous sommes retournés à la direction et ma mère a menacé d’aller porter plainte contre mes harceleurs et l’école pour non-protection de mineurs en danger et, là, ils...

Parcours du combattant
Ces dernières semaines, en français, nous avons beaucoup parlé de migration et nous avons rencontré Sanaz. Cette femme aurait pu avoir une vie simple, elle a fait des études et est devenue chirurgienne, elle a une famille, des parents, des frères et des sœurs, un mari, des amis… Malheureusement, ses idées, ses opinions, son choix de vie ne plaisaient pas au gouvernement. Elle voulait aider les femmes comme elle, en voulant légaliser des opinions tout à fait personnelles, que personne ne devrait diriger. Elle a dû quitter toute sa vie sans prévenir ses proches simplement parce que la liberté d’expression n’existe pas dans son pays, comme dans beaucoup d’autres malheureusement… Ici en Belgique, elle doit tout recommencer, tous ses acquis sont du passé. Le regard des...

Parler sans parler
Cher Albert, mon ami l’alien, bonjour. Albert, on m’a demandé de te présenter ce qu’est Internet, alors voici une petite partie de la réponse. On dit que l’on peut parler à tout le monde sur Terre et au-delà. La preuve avec ce message qui t’est destiné. Le seul truc qu’on ne dit pas c’est qu’on peut parler à plus de 8 milliards de personnes sur Terre mais à force de rester sur le net, dès qu’on n’a plus de batterie, on se retrouve seul. Alors, tu vas me dire qu’il suffit de recharger la batterie sauf qu’en réalité on se rend compte que l’on ne connaît réellement personne et que les seules personnes sur qui on peut compter, on ne les a pas rencontrées. A écouter aussi en podcast iciAuteure : Mael, 17 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et...

Soleil
Le soleil, c’est un bien petit mot pour un si grand astre. Le soleil, ses rayons chaleureux, sa lumière intense et ses bienfaits sur notre âme. Il est le symbole de la vie, fait pousser les fleurs, réchauffe la maison et nous rend le sourire. Mais il n’est pas qu’une boule de feu dans le ciel, au centre de l’espace. Dans chacun de nos regards, se trouve un soleil. Dans chacun de nos sourires aussi et dans chacun de nos gestes. Être un soleil, c’est illuminer la vie de quelqu’un, du voisin, de son père, de sa sœur, de la caissière au magasin. Être un soleil, c’est un bonjour, un comment te sens-tu. C’est un silence, la main posée sur l’épaule de celui qui pleure. C’est une parole dans la grisaille de celui qui se sent seul. Et même si vous en doutez, nous sommes...

A vous les jeunes !
A vous les jeunes… croyez en vos rêves !Battez-vous pour les causes qui vous semblent justes.Révoltez-vous quand on ne vous écoute pas.Rassemblez-vous quand on ne vous écoute pas.Rassemblez vos forces pour crier d’une seule voix. Mais s’il vous plaît, respectez-vous !Oui oui vous…Comment pouvez-vous demander qu’on vous respecte alors que la première personne à ne pas le faire c’est vous ! Que vous répondiez aux pronoms elle-iel-il, peu importe, aimez qui vous êtes, écoutez votre enfant intérieur, c’est pour lui que vous vous battez ! Nourrissez-vous au quotidien de ses rêves les plus fous ! Soyez fiers ! Battez-vous ! Personne ne le fera pour vous !Auteure : Virginie, 34 ans, Wavre CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres...

Solitude surmontable ?
Aujourd'hui nous allons nous poser la question suivante : « Est-ce que la solitude provoquée par le harcèlement chez les jeunes est surmontable ? ». Oui elle l'est ! Mon vécu m'a permis de comprendre que tout est surmontable si on en a la volonté. Chaque être humain est différent mais chacun a sa valeur et si les autres ne le remarque pas tant pis. Concentrez-vous sur vos qualités par sur les défauts qu'on vous attribue pour certaines choses que vous avez potentiellement faites et qui ont été mal racontées. Vous seuls savez ce qui vous anime, ce qui vous rend heureux mais surtout ce qui vous blesse alors ne laissez pas les autres vous coller comme étiquette sur le front une chose que vous n'êtes pas. Ne laissez pas quelque chose qui vous rendait indifférent devenir...

La force de vivre en groupe
Je pense que nous ne devons pas nous sentir obligés de suivre le troupeau. Car oui, c’est indéniable, nous vivons tous dans un énorme troupeau, on peut aussi l’appeler société. Dans ce troupeau, il y a plein de moutons. Dans cette société, il y a plein de gens. Je pense qu’il est important de garder une certaine cohérence au sein de ce troupeau, c’est-à-dire de respecter la bienveillance, de s’entraider, de ne laisser personne de côté. Dans cette société, il peut être judicieux de suivre les lois. Car imaginons que tous les moutons n’en fassent qu’à leur tête, volent l’herbe du voisin, s’écartent dans tous les sens du troupeau, se mordent les uns les autres, et bien alors, le jour où un loup arriverait, les moutons se feraient tout dévorer un à un. Donc bon,...

Sans violence
Ce qui me manque le plus c’est de l’amour et de l’amitié, car pour le moment c’est compliqué chez moi. Il y a des problèmes à la maison, car j’ai décidé de vouloir ne plus me laisser faire mais ne plus se laisser faire, c’est exprimer, décider, vouloir changer sans la violence car la violence est interdite. Mais pour mon cas, cela s’est passé autrement, j’ai des problèmes de violence donc vous imaginez la suite, oui j’ai donc eu un problème de violence au sein de ma famille. Je me suis toujours dit que je ne ressemblerai pas à mon père, mais, là, j’ai l’impression que je lui ressemble de plus en plus car oui, je tiens de ses problèmes de violence. Donc si tu as un problème, des envies non autorisées par la société, pense au texte que je viens d’écrire et toi aussi...

Je milite pour la Sainte Herbe
Je milite pour que la sainte herbe soit légalisée. Je n’arrive plus à comprendre dans quel monde nous vivons.Pour moi, l’herbe est un remède pour beaucoup de maladie. Alors ça devrait être utilisé ou consommé sans être critiqué ou mal vu par le gouvernement, par la société, etc. Car c’est écrit dans la Genèse (Dieu dit : « Je vous donne toute verdure et tout végétal qui germe de fruit comme nourriture ») alors je ne vois pas la personne qui a pu interdire ou dénigrer l’usage de la Ganja. Je n’ai pas besoin de leurs médicaments merdiques, pour moi la Ganja reste le meilleur de tous les médicaments. Je ne suis pas d’accord sur le fait que le CDB soit légalisé mais pas le THC, mais pourquoi ? Dans le mouvement rastafari l’herbe reste sacrée, alors on en a besoin pour...

Insomnie Amoureuse
Le soir quand je me couche, je ne dors pas. Je fixe le plafond en ayant l’impression de regarder tes yeux. Qu’ils me suivent. J’essaie de me cacher, de fuir mais ils me rattrapent. Alors je me laisse posséder, enivrer comme si ce n’était pas déjà le cas. Je nous revois au fond de ce couloir. On se tient par la taille sans se voir, on essaie d’éclairer le chemin à la flamme de nos briquets sans voir que celle-ci s’est éteinte il y a déjà bien longtemps. Alors je tire la couverture par-dessus mon visage et referme les yeux pour finalement me laisser emporter par les bras de Morphée. J’aurais aimé que tu sois là à mes côtés, que dans tes bras je puisse me laisser porter. Mais il ne me reste que ces souvenirs de nous, tâcher par les marques indélébiles de ce qu’a fait...

C’est quoi le bonheur ?
Je pense que beaucoup de personnes ont une vision du bonheur différente. Ça peut être l'argent, le foot, la nourriture, etc. Et puis, t'as les autres, ceux qui se demandent c'est quoi, ceux qui n'ont pas encore trouvé leur bonheur, ou d'autres encore, qui sont perdus dans cette question sans réponse. Donc au final, le bonheur c'est une chose compliquée à trouver mais une fois qu'on l'a, c'est très précieux pour nous. A écouter aussi en podcast iciAuteure : Maude, 13 ans, Jambes CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

La danse de l’enfance
Je ris toujours face à l’innocence des enfants. Parfois, de joyeux lurons prouvent un fait incroyable : on peut vivre aisément joies et merveilles, tout en étant ignorants. Un enfant ne sait pas encore à quel point la réalité peut être dure, froide, voire traumatisante, tragique. Il joue dans son coin, perdu entre quelques imaginaires uniques en leur genre. Quand les petits répètent les bêtises de leurs parents, lorsqu’ils saccagent du matériel sans raison, dès qu’ils courent à toute vitesse en ne suivant aucune direction… que nous reste-t-il ? Si ce n’est un sourire pétillant, un rire improvisé, une sympathie immédiate pour ces jeunes pousses. Quel que soit l’époque, leur innocence est sacrée. A l’âge adulte, elle est tant recherchée. On ne ressent presque aucune...

Le reset de leurs vies
Ça ne doit pas être facile de devoir recommencer une vie alors qu’ils en avaient une dans leur pays. Ça me touche parce que, parmi ces personnes, il y a en a qui avaient une vie de rêve, celle dont tout le monde rêve et du jour au lendemain, ils ont tout perdu. Je n’ai pas vraiment de lien avec ça, juste des amis qui sont partis dans un autre pays. La fuite n’est pas la première solution, il faut d’abord affronter ses problèmes et puis si c’est vraiment extrême, quitter le pays. Ça peut être dur de tout laisser mais il n’est pas impossible de tout reconstruire.Auteur : Anonyme CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres récits

Les jeunes aiment voyager
Les jeunes aiment voyager à travers le monde afin d’explorer celui-ci et d’apprendre des nouveautés. Certains aiment voyager en hiver pour aller dans des pays chauds. D’autres, à l’inverse, aiment partir en hiver mais cette fois-ci pour aller dans des pays plus froids. Il y a de nombreux avantages qui s’offrent à nous lorsque l’on voyage. On peut apprendre une nouvelle langue, en savoir plus sur une culture, découvrir un mode de vie ou tout simplement changer d’air. Le monde est grand et on ne pourra pas le parcourir entièrement même si on voyage tout le temps. C’est une raison, pour moi, de pousser les gens de partir à l’aventure et de bénéficier de tous les avantages qu’un voyage peut nous offrir.Auteure : Salma, 18 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN...

Que signifie l’hypersensibilité ?
Pour beaucoup, l’hypersensibilité s’apparente à « pleurer pour un rien » ou « tout exagérer », ou encore « dûe à l’adolescence ». Et pourtant… c’est beaucoup plus que ça. Alors, certes, il arrive de pleurer. L’hypersensible pleure, rigole, s’amuse, est heureux… mais également s’énerve, ou est stressé d’une façon bien plus forte que la plupart des gens. Comme tout, ça a des effets négatifs, comme ça a des effets positifs. Il y a des moments où un rien peut nous rendre joyeux toute la journée, comme une petite attention ou un compliment sincère. Et d’autres moments où une remarque anodine nous tracassera toute la journée, nous fera pleurer ou nous énervera. Certaines personnes ont d’ailleurs des réactions déplorables face à ça. Telles que « Endurcis-toi », « Arrête...

S’exprimer à travers l’art
Pour moi l’art est une manière de s’exprimer, ça peut aller d’un petit gribouillis sur le coin d’une feuille jusqu’à la statue de la liberté. Ce que j’aime dans l’art, c’est qu’il peut être exprimé dans plein de domaines différents, l’art peut être représenté par tout et tout le monde. Il suffit juste d’être créatif, prendre une feuille, un pinceau, un crayon et tout est possible. On peut faire ressentir des émotions, des sensations seulement en regardant un tableau, une sculpture. Enfin bref, l’art est, pour moi, une manière d’échapper à la réalité tout en créant.Auteure : Louise, 16 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres récits

La poésie ne doit pas périr
La poésie est un moyen d'expression rejeté en bloc par de nombreuses personnes. Pour certains, la connaître, la comprendre c'est être snob, c'est le signe d'un niveau d'éducation élevé, c'est scolaire, codifié, ennuyeux. Pour d'autres, il s'agit d'une source d'inspiration inégalable. La poésie on la rencontre très tôt, en classe où on la récite sans vraiment en comprendre le sens, dans l'unique but d'exercer sa mémoire. Plus tard on analyse son fond et sa forme, on compte ses vers et ses figures de style, on en apprend les principaux mouvements, tout cela sans jamais s'émerveiller sur la beauté de cet art. Comme les romans, la poésie raconte des histoires. Mais avec une longueur aussi limitée, le choix des mots est d'autant plus important. Les poèmes laissent aussi...

Les petits avis, épisode 19
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. La lecture, par Judith, 15 ans, Liège La lecture pour moi est un moyen de ne penser à rien. D’être autre part. Elle m’aide à faire « une pause » après l’école et le sport. Car c’est comme si on était dans un autre monde, si on a une bonne créativité, se plonger dans l’histoire est très simple. De plus, ça nous permet d’acquérir un meilleur vocabulaire. La lecture m’apaise. Quand j’étais petite, je n’aimais pas ça et puis j’ai pris goût à la lecture. Et depuis, je lis énormément. Je trouve que si on n’a pas de...

Les priorités du gouvernement
J’ai entendu énormément de choses en ce qui concerne l’immigration, des gens qui se plaignent car les migrants refusent de travailler et qu’ils attendent juste de recevoir les aides sociales, d’autres disent qu’ils n’ont rien à faire ici, etc. Mais j’ai rarement entendu des choses positives sur toutes ces personnes fuyant leurs pays pour leurs sécurités pour la plupart des cas. Toutefois, depuis le début de la guerre en Ukraine les pays de l’Union Européenne font tout leur possible pour aider les réfugiés ukrainiens qui vivent la même chose que la plupart des migrants à qui nous refusons l’asile. La situation des réfugiés ukrainiens en Belgique est bien meilleure que la situation de la plupart des citoyens de notre pays. Par exemple, ici à Liège, la plupart des...

Illégitime
Les jeux-vidéos, les animés, les réseaux sociaux, le sport…Je pensais que tout ça ne servait qu’à m’amuser mais ces derniers temps, j’ai l’impression qu’ils ne servent qu’à oublier l’école. Je dis à tout le monde que tout va bien sauf à l’école et donc finalement, rien ne va car les choses qui vont bien servent juste à étouffer l’école… car j’ai peur. J’ai peur de décevoir. J’ai peur de doubler et des moqueries. Finalement en essayant de l’étouffer, elle ne fait que grandir. Je me sens illégitime car mes problèmes n’en valent pas le coup et que je sais que des gens sont bien moins lotis que moi. Je m’enfonce, je suis en pleine chute libre. Peut-être un jour serais-je légitime à une certaine attention ?Auteur : Anonyme CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER...

La liberté
Qu’est-ce que la liberté ? Elle peut signifier tellement de choses. La liberté c’est de pouvoir faire ses propres choix, choisir sa propre voie. La liberté c’est de pouvoir être libre de s’exprimer et de penser. La liberté c’est de pouvoir marcher dans la rue sans avoir peur et se sentir en sécurité ! La liberté c’est de pouvoir croire en ses rêves et avoir les moyens pour les réaliser. La liberté c’est de pouvoir vivre sa vie comme on le souhaite et n’avoir aucun regret. On peut chacun avoir sa propre définition de la liberté mais malheureusement, cette liberté, tout le monde ne peut pas en bénéficier. La liberté devrait être un droit. Auteure : Alexandra, 22 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres...

Avons-nous vraiment besoin d’un titre ?
Le scepticisme est-il bénéfique à la société wallonne au XXIe siècle ? Qu’est-ce que le scepticisme ? C’est la remise en question, l’esprit critique. C’est le postulat qu’on ne peut être absolument sûr de la véracité d’une chose ou d’un énoncé et ce dans tous les sens. Est-ce vrai ? Peut-on faire mieux ? N’allons-nous pas trop loin ? On pourrait continuer comme ça des heures. Je résumerai donc ainsi : douter de tout systématiquement. Jamais dans la Wallonie autant de jeunes n’ont été diplômés, jamais autant de thèses n’ont été défendues. Jamais les Lumières n’ont-elles été si rayonnantes. Commençons néanmoins par les effets positifs. Douter de nous, nous a permis d’innover technologiquement. Internet, moteur à combustion et explosion, pénicilline, etc. On compte...

Destruction familiale
Je suis née dans une famille qui d’apparence peut paraître tout à fait normale et banale. J’ai une maman, un papa et j’ai une sœur qui a un an de moins que moi. Je suis née durant l’automne et on m’offrait la chance de vivre. Enfin une chance, cela dépend du point de vue de chacun. À première vue, j’étais une petite fille timide qui avait l’air de ne manquer de rien. En effet, je mangeais à ma faim, j’avais de beaux vêtements, j’avais des jouets et des cadeaux pour mon anniversaire. Oui c’est vrai, j’ai été chanceuse à ce niveau-là. Par contre, en ce qui concernait l’ambiance familiale qu’il y avait à la maison, c’était une autre histoire. Je ne sais pas ce que ça fait de vivre dans une famille saine, une famille qui s’aime et qui se respecte. J’ai toujours vécu...

L’art, une trace de nous
Quel est l’intérêt de l’art dans notre monde actuel ? C’est un fait, l’art est quelque chose de très important dans notre monde actuel. Il permet de développer la créativité des gens et de stimuler leur imagination. De plus pour prendre un exemple, le dessin permet des tas de choses telles que raconter des histoires ou encore représenter ce que l’on pense. Si nos ancêtres dessinaient déjà à la préhistoire, il y a bien une raison. En effet, malgré qu’il y ait une multitude de possibilités, des centaines de techniques à apprendre comme la perspective, les ombres,… Il n’y a qu’une seule et même base et c’est le concept de créer quelque chose, pas forcément de créer quelque chose avec ses mains mais de laisser une trace de son passage, de produire quelque chose…Auteur...

Quel futur nous apportera la science ?
Quand arrêterons-nous de faire de nouvelles trouvailles et inventions scientifiques ? C’est une question qui mérite d’être posée. Car, à mon humble avis, l’arrêt de nos exploits scientifiques est signe que l’humanité a arrêté de rêver, d’évoluer.Certaines personnes disent que nous n’arrêterons jamais et d’autres sont convaincues qu’il y a une limite qui peut être dépassée et qu’un jour nous ne pourrons plus avancer. Etant réaliste, je me penche plutôt sur la deuxième option. Je me demande alors quelle est cette fameuse limite ? Sera-t-elle le manque de ressource, la limite que nous imposent les lois de la physique ou bien encore tout simplement la bêtise humaine qui a déjà fait d’énormes dégâts ?Je me demande également surtout jusqu’où irons-nous ? Le temps de...

Le football et ses qualités
Le football nous forge un caractère de gagnant et nous forge un mental pour persévérer car on le voit même dans le milieu professionnel, beaucoup d’équipes ne baissent pas les bras et arrivent à accrocher le nul ou à même parfois aller chercher la victoire alors qu’il y a 2 ou 3 buts à remonter. Ce sport forge aussi un esprit d’équipe et de solidarité car pour réaliser des exploits footballistiques, il faut avoir confiance en ses équipiers et qu’eux aient confiance en vous car sans cela, rien n’est possible. Il forme aussi à la discipline car il faut pouvoir écouter le coach si on veut avoir de bons résultats. Si chacun n’en fait qu’à sa tête et n’écoute pas le coach qui a une vision extérieure à la situation sur le terrain (+ global), les résultats seront mauvais....

Ode à la positivité
Et si l’on regardait le monde avec un prisme plus joyeux ? Personnellement je me suis toujours considérée comme optimiste ! Autant voir le verre à moitié rempli qu’à moitié vide. Notre façon de voir la vie colore notre quotidien ! Je pense que ça sera nécessaire de nous éduquer à repérer tout le positif qui gravite autour de nous, au lieu de nous rabâcher sans cesse avec ce qui ne va pas. C’est vrai non ? On vit dans un monde où l’on nous demande toujours plus ! « Tu aurais pu mieux faire », « je te conseille de faire ça pour t’améliorer ». Et le pire c’est qu’on peut faire un nombre incalculable de choses remarquables, mais si, un jour, on se foire, c’est cette gaffe que les autres vont retenir. Moi, je pense que ça passe par l’éducation. Apprenons à voir le...

Art & requins
Après 6 longues années d'études à l'Académie des Beaux-Arts et 2 diplômes en poche, je ne peux que constater mon état mental en fermant les portes de l'établissement derrière moi.Rancœur, sentiment de n'être nulle part, de ne rien savoir, d'être dans le mauvais. Je ne suis pas prête. Plus que tout, je ressens un dégoût profond envers l'art.L'art qui résonnait en moi sans mots précis, aujourd'hui me perfore le crâne de sa prétention et du milieu dans lequel il nait.Mais pourquoi ce sentiment est-il né en moi, à partir de quand ? Suis-je la seule dans le cas ?Si je parlais de moi, de mon expérience, je serais tenace, amère. Si je parlais des autres je serais factuelle. Alors parlons d'abord de moi. Je rentre à 18 ans dans une école qui n'est pas faite pour les gens...

La migration
La migration me touche car après avoir suivi plusieurs histoires de personnes qui racontaient leur vécu et leur changement, je me suis rendue compte de certaines choses dont je n’étais pas forcément au courant. Je comprends totalement le fait que changer de pays ou de région soit difficile. Cela signifie que notre mode de vie et la vie qu’on a fondée ne signifieront plus rien et le mental doit être présent pour arriver à passer au-dessus de ça. J’aimerais également aborder le sujet de l’intégration car en arrivant dans un endroit que tu ne connais pas forcément et dont tu ne connais pas les personnes que tu as en face de toi c’est une situation pas facile. Je prends mon exemple car je viens d’arriver dans une nouvelle classe et s’intégrer ce n‘est pas facile. Ce...

Sappho et moi
Si j’étais une œuvre d’art, je serais un poème de Sappho. Pourquoi ? Et bien simplement parce que ses poèmes reflètent une partie importante de ce que je suis. Sappho était une femme lesbienne qui écrivait sur les femmes qu’elle trouvait belles, qu’elle aimait. Je pense que je me retrouve dans ce qu’elle disait concernant la beauté des femmes et la douceur de les aimer. De plus elle était grecque et avait les mêmes croyances que moi, alors je pense que ses œuvres me correspondent bien.Auteure : Anaëlle, 16 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Retrouvez ce récit et d'autres dans notre dossier thématique

Identité(s)
Parfois ce que je désire le plus au monde c'est que la société soit plus ouverte. Il y a trop de "règles" sociales, trop d'idées préconçues qui amènent un mouvement contradictoire et renforcent les extrêmes. Pourquoi ne devrait-il n'y avoir que deux genres ? Pourquoi toutes les relations amoureuses devraient-elles être monogames, hétérosexuelles et engendrer des enfants ? Tout cela vient de théories humaines, certes basées sur la biologie, mais ne sommes-nous pas des êtres plus réfléchis ? Nous qui nous vantons d'être supérieurs en pensée alors qu'en réalité la remise en question est inexistante, ou en tous cas pas uniforme. Il y a ceux qui font tout ce qui leur a été appris par peur du changement et il y a ceux qui veulent à tout prix contrer l'ordre établi....

L’islam
L’islam a changé plusieurs aspects de ma vie. Cette religion m’a permis de me reconstruire, de me retrouver, de répondre à des questions dont je n’avais pas la réponse. L’histoire de cette religion m’a inspiré, les personnages sont enrichissants, surtout celle de notre prophète. Son comportement est un exemple pour moi. Aussi, la philosophie de cette religion m’a permis d’évoluer et de ne pas rester bloquer sur certains chapitres de ma vie. Certains moments de ma vie qui paraissaient comme des tâches d’encres sont aujourd’hui des chapitres qui m’ont endurci et qui m’inspirent dans chaque moment de ma vie. Aujourd’hui, je me sens en paix avec moi-même et je remercie toutes les personnes qui ont pu m’aider à être là où j’en suis désormais. Auteur : Mohammed, 15...

L’éco-anxiété
De nos jours, on ne peut plus nier l’existence du changement climatique. Bien que certains utilisent le prétexte des températures assez froides qu’il y a eu durant une courte période ou bien des tempêtes de neige qu’il y a eu dans certains pays pour réfuter l’existence du réchauffement climatique. C’est pourquoi je préfère utiliser le terme « changement » climatique qu’on peut moins facilement ignorer, en témoignent les nombreuses catastrophes « naturelles » qu’il y a eu au cours de ces derniers mois, voire années. Tout cela nous fait se poser la question de « Pourquoi face à la crise climatique (qu’on subit tous à différents degrés) certains font l’autruche ou refusent d’entendre la vérité et d’autres, quant à eux, sont tellement conscients qu’ils souffrent...

La différence
Je fais un peu partie du troupeau de moutons. Ce n’est pas évident d’avoir l’audace de sortir du moule. La différence est une force. Sans la différence, le monde serait bien fade.J’aimerais pouvoir vivre dans une société où l’on pourrait vivre simplement comme on le souhaite sans se soucier du regard des autres. Si on acceptait la différence, je pense que le monde se porterait déjà beaucoup mieux et cela enlèverait beaucoup de maux. Personnellement, je n’ai pas le courage de sortir du troupeau. J’aimerais bien mais ce n’est pas évident. La différence fait peur, la différence dérange et la différence isole. Personnellement, je n’ai pas forcément le courage d’affronter tout ce que la différence peut engendrer.Auteure : Alexandra, 22 ans, Bruxelles CET ARTICLE A ÉTÉ...

Harcèlement
Faut-il dénoncer le harcèlement des professeurs envers les élèves ? Que ce soit le harcèlement moral, physique, bourrage de crâne. Une jeune fille, de sa troisième primaire jusqu'à sa première secondaire, s'est faite harceler par ses professeurs. On l'empoignait, disait ses problèmes devant toute la classe et la traitait de menteuse, est-ce normal ? Un professeur harceler un élève ? Impossible. C'est souvent ce que les gens répondent. A cause de cette réponse, les enfants pensent que c'est normal. Ce genre de harcèlement est peu connu et cela arrive plus que l'on ne croie. Nous n'osons pas parler par peur que notre SOS ne soit pas entendu ou pris au sérieux. Si cela t'arrive, t'es arrivé ou arrive à un de tes proches, vous devez le crier à qui veut l'entendre. Il...

Le vrai bonheur…
Durant nos ateliers, il nous arrive de proposer aux jeunes d'écrire à propos de la notion de bonheur en leur posant cette question: "Le vrai bonheur c'est...". Voici quelques réponses... Le bonheur, par Melyna, 15 ans, Liège Le vrai bonheur, c’est être bien entouré et de ne jamais avoir peur d’être soi-même, d’être aimé et de pouvoir aimer. Il faut profiter du moment présent car on ne sait jamais de quoi est fait demain. Et surtout profiter des bonnes personnes (le fait qu’elles soient toujours là) car un jour elles pourraient s’en aller et on regretterait ce qu’on a ou n'a pas fait. Il faut savoir apprécier chaque petit moment de bonheur pour moi. Il faut le gagner, il faut le mériter. Il rend les gens heureux et tu seras heureux pour moi c’est comme ça qu’on...

Pour le moment, je ne suis personne
Bon, commençons avec ce qui me fait kiffer. En premier ? Mmh ? Ah voilà ! J’ai trouvé : la lecture, la littérature, les livres quoi. On va dire quoi comme livre ? Qu’est-ce que j’aime bien lire ? Oh ! Les biographies et surtout les autobiographies ça c’est chouette. Pourquoi ? Oui, encore une fois ça va si vite ! Donc, ce qui me fait kiffer, c’est quand il y a une dimension politique omniprésente, ça mmh… ce sera pour une prochaine fois, je ne peux même pas encore voter. Quant aux émotions, roh ça va être dur. J’ai déjà du mal à m’exprimer et à comprendre mes émotions, comment les retranscrire à l’écrit ? Bon, pas grave, je vais faire de mon mieux pour décrire ma famille. La famille c’est simple ! Maman morte, papa peu présent, sœur aimante, voilà ! Maintenant, ma...

Etre différent, c’est…
Etre différent, c’est bien. Ca t’oblige à sortir de la zone de confort que la société tente de nous imposer. Comme ça, tu es réellement aimé pour qui tu es.Après, c’est pas toujours facile car il faut se heurter aux regards des autres. Tu choisis toi-même de t’imposer des difficultés mais ce n’est pas grave car quand tu te démarques du troupeau, tu gagnes une certaine liberté. Tu peux être qui tu veux ! Une fois que tu t’es détaché du regard des autres, tu peux vivre ta vie tranquillement et moins de choses peuvent t’atteindre. Moi, je suis heureuse d’avoir fait ce choix parce que oui c’est un choix. Je me sens nettement mieux dans ma peau et j’ai une meilleure confiance en moi. Les gens me choisissent en connaissance de cause et j’ai un super entourage grâce à ça....

Abandon
Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Sont quelques questions que je me pose et dont je ne trouve pas les réponses car trop de personnes et d'actions dans ma vie m'en empêchent. Oui, dit comme ça cela pourrait paraître très stupide, je vous l'accorde, certes. Mais y penser est tout aussi impensable au début et, au fil du temps, des jours et des années qui en suivent, j'apprends à vivre avec des questions, des complexes et pleins de petits détails de ma vie et de ma personnalité que certaines personnes envient ou détestent en fonction de chacun. J'aurais aimé faire partie de ces personnes qui s'en fichent et qui vivent malgré les obstacles et les difficultés de la vie mais je n'y arrive pas et cela est tout de même la base de la plupart de mes problèmes. J'avoue...

Les petits avis, épisode 18
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Sortir ou ne pas sortir par Melvin, 23 ans, Bruxelles Les humains se regroupent effectivement dans un troupeau. Mais pour moi, même si les personnes arrivent à sortir du troupeau, elles ne resteraient pas loin de ce dernier.Car même si l’on en sort grâce à notre courage et détermination, on y reste toujours attaché à une laisse et, si l’on venait à la tirer, on nous forcerait à y retourner. Bonheur et insouciance, par Melvin, 23 ans, Bruxelles Le vrai bonheur, c’est l’insouciance. J’ai souvent eu des pensées très...

En quoi l’art a sauvé ma vie ?
Majorité à peine dépassée, je sentis le besoin de trouver ma place et ma manière de lutter efficacement contre ce monde pourri.Ma ville regorge de trésors abandonnés, je capte assez vite le nombre élevé de lieux vides et m’en étonne chaque jour un peu plus vu le nombre croissant sans cesse de personnes à la rue. C’est alors que je commence à faire des listes reprenant les adresses des bâtiments et autres renseignements possibles.Puis un jour avec un ami, c’était décidé, nous avons ouvert notre première baraque et nous nous y installons. Afin de justifier notre occupation des lieux, nous avons réfléchi à un projet artistique rassemblant plusieurs personnes. C’est-à-dire repeindre la maison entièrement, sols et plafonds compris. Puis à terme de l’occupation,...

Chaotique
La rencontre assemble, elle rend friable toutes les limites, explore, connecte, elle est internet, endort dans un tissu de bonheur, borde, nappe d’insouciance ses saveurs qui se rencontrent. La rencontre assemble, rend friable toutes les limites, réclame l’attention en ce sens elle demeure une enfant du présent. Elle explore, connecte, assemble. Elle pause ses pieds sur un tapis d’émotion. Une boussole seule pour s’aiguiller, elle troque le nord par un sentiment démagnétisé. Elle est une aide à l’instinct. Un alpiniste pause ses skis sur un tapis blanc, vierge, qui a tout à dire, sous un manteau qui nappe, borde et endort les émotions bigarrées. Elle appelle l’insouciance. Si la rencontre demeure une enfant du présent, il est inévitable de penser qu’elle est la...

Accepter le fait d’évoluer
Chère Eloïse, je t’écris cette lettre en étant à l’université ! Et oui, le temps a bien passé depuis l’époque où tu jouais dans la cours de récréation à un, deux trois, soleil ou même depuis tes premières années en secondaire. Pourtant sache qu’actuellement, à tes 20 ans, tu as toujours la même candeur qu’à l’époque ! Et j’espère que tu sauras encore la garder pendant des années et des années. Car voir le monde avec un regard d’enfant reste et restera toujours, je l’espère, une partie de bonheur pour toi. « Waw que c’est beau le rayon du soleil sur cet arbre aux feuilles oranges », « que j’aime mes amies, j’adore me sentir moi-même avec elles », « je suis heureuse dans ma famille », tu vois, Eloïse, ce genre de pensées que tu as eues depuis petite ? Et bien, tu...

Le sens de la vie
Depuis petite, j'ai toujours suivi ce qu'on me disait de faire. Aller aux cours, rentrer à la maison, étudier, faire mes devoirs, me rendre à mes activités extra-scolaires. Tout s'enchaîne tellement bien quand on suit machinalement ce que la société veut que l'on fasse. Pourtant je sens, depuis toujours, une sorte d'ombre planer au-dessus de moi. J'ai pris du temps à comprendre ce que signifiait cette ombre qui pesait sur moi. Car honnêtement, je l'ai souvent ignorée car elle me faisait peur. Peur de ne pas comprendre ce qui ne me permettait pas de profiter pleinement de ma vie. Et puis un jour, j'ai compris. La vie n'a pas de sens. Tout ce qui tourbillonne autour de nous n'existe pas vraiment. Les lois, la politique, les codes sociaux ont été créés de toutes...

Le choix de regarder des K-dramas et pas autre chose
Les K-dramas se passent en Corée du Sud d’aujourd’hui. Certains acteurs ne sont pas qu’acteurs, ils peuvent être idols (chanteurs). Je trouve que les scénarios sont bien écrits. Dans un K-drama, il peut y avoir plusieurs styles comme l’action, avec un peu de romance, etc.Dans la culture asiatique, ils sont pudiques et c’est ce qu’ils montrent, dans les K-dramas, contrairement à certaines séries où il n’y a pas forcément ce côté de pudeur. Lorsqu’on regarde une série K-drama, il n’y a qu’en VOST, donc on peut facilement comprendre car il y a souvent les mêmes mots ou expressions qui reviennent. Grâce aux séries K-drama, je peux reconnaître dans la vie de tous les jours si une personne asiatique est coréenne ou non. En général, les séries ont plusieurs saisons. Dans...

Mon école idéale
Rama et Morgan ont 16 ans. Un âge où on remet souvent en question ce qu'on nous impose. Lors d'un atelier d'écriture à Liège, elles écrivent à cœur ouvert au sujet de leur école idéale. 3 problèmes, Morgan Les 3 problèmes : le harcèlement, les horaires, le style vestimentaire. Pour le harcèlement, je ne sais pas si c'est possible de faire quelque chose à ce sujet, car il y a de petits malins et de petits malins mal éduqués qui embêtent les autres. Pour moi, la solution serait de virer les gens qui harcèlent. Pour les horaires, je pense que nous devons mettre en place un horaire de 8h à 13h afin que nous puissions faire nos devoirs après les cours, je pense qu’après les cours on nous en demande beaucoup. Nous n'avons pas beaucoup de temps libre. La tenue...

La société, une évolution constante
Autrefois, la société que l’on connait aujourd’hui n’était pas ce qu’elle paraît actuellement. L’image que l’on se faisait d’un homme et d’une femme était toute autre, l’homme, selon ce dont on pensait à ce moment, était fort, brave, courageux, loyal et ne pleurait jamais. La sensibilité à cette époque était mal vue et chaque individu était catégorisé comme faible lorsqu’il témoignait d’un peu trop de sensibilité et de sentiments ; tout comme l’homme aujourd’hui, les femmes aussi ont été victimes de ce point de vue archaïque de la société et en ont beaucoup souffert durant des siècles, il est triste de constater encore des résidus de cette vision archaïque de la société. Cependant grâce à certaines personnes dans le monde les choses changent et nous l’espérons,...

Une trace de moi
Avant de mourir, j’aimerais laisser une trace de moi dans ce monde…Pourquoi ? Parce que j’ai peur de disparaître pour toujours. Je ne veux pas être simplement une vie qui passe et qui disparaît aussi facilement qu’elle est arrivée. Je veux qu’on se souvienne de moi. Je veux continuer de vivre à travers les souvenirs que j’aurais laissés derrière moi. Cela peut paraître absurde car notre vie n’est rien lorsque l’on voit notre univers. En réalité, notre vie est insignifiante face à tout qui nous entoure et encore au-delà. Cette envie que je ressens de laisser une trace de moi est peut-être juste de l’égo mais ça compte pour moi. Peu importe à quel point c’est absurde. J’ai besoin de reconnaissance, j’ai besoin de laisser une bonne image de moi, je veux être...

AMO
Quand on passe la porte de l’AMO souvent, on est perdu. Souvent, les jeunes que j’ai rencontrés ici se sentent inutiles, de trop, incompris… Bref, le soleil n’est pas au rendez-vous. Mon travail n’est pas de les contredire car ce qu’ils vivent est légitime et si je me contentais de leur expliquer une façon de penser unique (la bien-pensante, autrement dit) je ne serais pas plus légitime qu’un enfant qui insuffle de la volonté à ses poupées de chiffons. Non, ce que je veux, ce que je pense juste, c’est de pouvoir prendre le temps de se poser, de discuter et de rêver ensemble a de meilleurs moments, de meilleures perspectives. Au fond le boulot d’un travailleur social à l’AMO, c’est la quête d’un sens, la recherche d’un chemin exploitable pour que chacun dispose des...

Equilibre
Si j’étais riche, je prendrais un mi-temps. Pour moi, cette phrase sonne comme une évidence. Pourtant, je suis sûr que certains diraient de totalement arrêter de travailler puisque je suis riche. Mais de mon point de vue, j’aimerais garder un pied dans la réalité ainsi que de garder un objectif, une quête personnelle. Le travail que je fais m’apporte deux choses (principalement): de l’argent mais surtout une satisfaction personnelle d’avoir accompli quelque chose. À mon échelle, j’ai tenté de rendre le monde meilleur, d’avoir fait avancer les choses ou au contraire, m’être battu pour conserver ce qui avait été gagné par le passé. Donc si j’étais riche, une partie de mon travail pourrait laisser place à plus de temps pour réaliser des projets personnels me...

Si j’étais un animal je serais un singe
Si j’étais un animal je serais un singe. Un joli petit singe qui aime faire des cabrioles d’arbres en arbres. Rien de plus chouette que de se sentir vivre en sautant de branches en branches jusqu’à monter tout en haut de la cime des arbres et avoir ensuite une vue imprenable sur toute la forêt. Qu’est-ce-que c’est beau la nature, tout de même ! Et puis, être un singe, c’est sympa, car on vit en groupe et j’adore partager des moments avec les autres. En plus, ensemble, on est plus fort. Donc oui, si j’étais un animal je serais un singe. Je trouverais le juste milieu entre mon indépendance et ma vie collective. Et puis, j’aime bien faire rire les autres. Donc je serais un peu le singe des singes. Celui qui fait rire en se mettant une peau de banane sur la tête en...

Une question de temps
On nous demande beaucoup dans cette vie. Faire des études, avoir un bon travail, gagner de l’argent, avoir des amis, sortir de chez soi, être ouvert aux nouvelles rencontres, être toujours souriant, être heureux et plein d’autres choses. Nous sommes dans une société où l’on nous demande de faire toujours plus. Mais sans en faire trop car il ne faudrait pas faire un burn-out. Il faut être productif, avoir des projets et les réaliser. Et pourquoi n’aurait-on pas le droit de faire des pauses ? Prendre le temps de profiter de la vie comme bon nous semble. Et si j’ai envie de rester 3 jours dans mon lit à regarder le plafond, je fais ce que je veux. Personne n’a le droit de me dire quoi faire avec ma vie. Et pourtant on a des obligations. Voilà ce qui me révolte dans...

Dys
L'école est difficile pour les dyslexiques ? Cela dépend du point de vue. Le plus dur c'est de l'assumer. Nous, les dyslexiques, sommes très nombreux dans le monde. Les dys ont des différences mais certaines personnes confondent différences et handicaps. Nous sommes plus lents dans le travail à fournir et devons faire plus d'effort qu'un élève sans dys. Souvent, nous subissons du harcèlement. Personnellement, en première primaire, j'étais tellement lent que ma prof m'avait surnommé « l'escargot », une étiquette qui est restée plusieurs années. Ça a toujours des conséquences sur mon caractère. Heureusement, arrivé à Liège 1, j'ai eu accès à des aménagements. J'ai compris que les gens savent que je suis dyslexique, ils ne jugent plus et je n'ai plus rien à craindre....

Avez-vous déjà jouer à un jeu vidéo ?
Certains jeux vidéo sont violents, parfois atroces. D’autres peuvent rendre fou. Et d’autres encore, font voyager. Ceux-là sont précieux. La beauté d’un monde nouveau, des histoires bouleversantes et des personnages attachants. Certains mondes rendent notre Terre hideuse. D’autres ne font que l’imiter. Les jeux vidéo offrent à tout un chacun des havres de paix où les oiseaux figés dans le temps chantent la beauté de leur monde. Ils nous apprennent des leçons que l’école oublie, ils permettent de rendre possible n’importe quel rêve de manière éphémère…ou pas. Avez-vous déjà essayé de vous plonger dans l’un de ces univers magiques ? De partir à l’aventure avec vos amis à dos de dragon ? Ou même de vous essayer à quelques frissons dans un vieux manoir ? Certains jeux...

Le vrai bonheur, c’est de vivre sans regret
Aujourd’hui, j’ai déjà 22 ans et je n’ai encore rien réalisé de ce que je souhaitais dans ma vie. Beaucoup me diront que je suis encore jeune et que j’ai le temps. Mais c’est faux. Je n’ai pas le temps. La vie est si courte et on passe notre vie à travailler, travailler et encore travailler. Le temps, je l’aurai quand je serai pensionnée mais à ce moment-là, il sera trop tard. Je n’aurai plus la même santé qu’aujourd’hui. J’aimerais pouvoir être libre et réaliser mes rêves. J’aimerais pouvoir passer du temps avec les gens que j’aime, pouvoir voyager et découvrir le monde. J’aimerais pouvoir trouver un sens à ma vie, pouvoir profiter au maximum et atteindre mes objectifs. J’ai peur de vieillir et de mourir. Je voudrais, lorsque mon tour viendra de quitter le monde,...

L’épreuve de l’authenticité
Aujourd’hui, est-il difficile d’être quelqu’un d’authentique ? A l’heure où les personnes ont tendance à tout codifier, à exposer leur vie pour un rien, à s’exprimer sans retenue, être authentique, c’est presque une épreuve. Comme si on ne savait plus se détacher de l’éducation de nos parents, de la voie à suivre, celle dictée par les écoles, politiciens ou autres moralisateurs de pacotille. Chacun a sa définition de l’authenticité. Tant mieux. Je ne veux obliger personne à respecter un consensus sur le « comment qu’on doit se comporter ». Vous m’avez pris pour qui ? Je laisse l’art de convaincre aux Grand Illuminés de nos sociétés. Par contre, je peux énoncer ce qui, à mon humble avis, implique d’être authentique. Attachez votre ceinture. C’est parti !...

Comprendre que la vie est éphémère
D’une certaine façon, on peut trouver une « beauté » à la vie car malgré sa fatalité, on ne sait quand elle va s’achever. La vie est donc de ce fait à profiter car on ne sait quand elle va se terminer. Mais d’un autre côté, c’est quelque chose de très concret sur papier mais très imagé en vrai. Je dois avancer que malgré que j’admette cette inévitabilité, je ne peux pas me résoudre à toujours vivre à « 100% ». Pas parce que je ne veux pas mais car j’en suis incapable. C’est donc, paradoxalement, seulement lorsqu’on sait que nos jours sont comptés qu’on se met à faire les choses qu’on n'aurait jamais osé faire. Je pense que si on devait faire face à une telle situation, toute personne chercherait à obtenir cette possibilité, pas forcément l’atteindre mais du moins...

Le scoutisme, une école de la vie
Le scoutisme est-il réellement une école de la vie pour les ados en Belgique en 2023 ? Je dirais oui, mais pas que pour les ados, c’est également le cas pour les enfants dès 6 ans (au baladin) et pour les jeunes adultes animateurs. Aller chez les scouts, c’est vivre plein d’expériences enrichissantes, que ce soit le samedi aux réunions ou en été durant les camps. On apprend à vivre en groupe avec des personnes très diversifiées que ce soit par l’âge, l’origine, la culture,… C’est un lieu de rencontre. Le scoutisme nous sort de notre zone de confort en nous apprenant la débrouillardise, l’autonomie, le dépassement de soi, la confiance en soi et aux autres. On apprend à se découvrir et à découvrir le monde qui nous entoure. Je trouve le scoutisme ou les mouvements de...

L’autodestruction
La folie humaine, c’est l’autodestruction parce que les humains sont en train d’épuiser les ressources de la Terre et ils vont finir par la rendre invivable, ce qui va causer l’extinction de l’humanité. C’est un peu radical mais si on ne bouge pas pour changer les choses, avec le temps, c’est ce qu’il risque d’arriver. Le pire, je pense, c’est qu’on en a bien conscience mais qu’on ne fait pas assez d’effort ou de sacrifice pour sauver le Terre. Quelqu’un de très sage m’a dit un jour : « Si tu as peur du prix de l’effort, pense à la facture des regrets ! »Auteur : Anonyme, 17 ans, Louvain-la-Neuve CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

Le problème des habits à l’école
Pour moi, un des plus gros problèmes à l’école, c’est l’inégalité entre les façons de s’habiller. Une personne qui s’habille « masculin » a moins de règles par rapport à la façon dont il/elle s’habille alors que les gens qui s’habillent d’une manière « féminine » sont extrêmement discriminés. Et ceux qui s’habillent différemment sont énormément rabaissés et je trouve ça injuste que tout le monde ne puisse pas s’habiller comme il le veut. Je trouve aussi grave que les filles (parce que j’ai plus d’exemples avec) doivent s’habiller différemment parce que « ça excite les garçons ». Après, je ne pense pas non plus que les mecs sont des animaux et qu’avec un bout d’épaule ou de genou, ils te sautent dessus et puis même si quelques-uns étaient comme ça, ils savent se...

Accepter la dépression : ce n’est pas une ennemie
Ne pas aller bien, ce n’est pas une honte. La vie est faite de haut et de bas, parfois plus de haut, parfois plus de bas. C’est important d’accepter la dépression lorsqu’on ne se sent pas bien, c’est normal et c’est propre à l’humain. Nous sommes dans une société où le bonheur est la clé, la réponse à tout et se détacher de ça est une épreuve difficile. La dépression touche énormément de gens (jeunes comme âgés) et elle est souvent synonyme de faiblesse, et vivre au quotidien avec elle n'est pas une partie de plaisir. Mais ne la voyez pas comme l’ennemie ! Pourquoi ? Elle fait de notre vie un enfer, nous pousse à nous isoler de toute interaction sociale, elle nous donne des envies suicidaires, elle nous prive d’une envie de vivre, de rêver ! C’est vrai mais sans...

Je ne crois pas en l’amour
L’amour…c’est un sentiment que beaucoup convoitent. L’amour est vu comme le plus beau sentiment du monde. Beaucoup de personnes rêvent d’aimer et d’être aimé. Ils rêvent d’être en couple, d’avoir une relation parfaite, de construire un avenir avec quelqu’un qu’ils aiment… Tout ça peut donner envie dit comme ça mais moi, ça ne m’emballe pas. L’amour, je n’y crois pas et ça me fait peur. Je suis terrifiée à l’idée de m’ouvrir à quelqu’un. Déjà premièrement, parce que je n’ai pas confiance en moi. Comment est-ce que quelqu’un pourrait m’aimer alors que je suis incapable de m’aimer moi-même ? C’est inconcevable pour moi. Comment est-ce possible de me choisir moi alors qu’il y a tant de filles plus jolies et intéressantes que moi ? Je ne pense pas être assez bien. Si je...

Explosion
Si j’étais une œuvre d’art, je serais une œuvre de Jackson Pollock. Pour ceux qui ne connaissent pas, Jackson Pollock est un peintre issu du mouvement expressionniste abstrait. Pour vulgariser, c’est un mec qui lance de la peinture sur des toiles de grande envergure. Ça peut paraître bête et vide de sens aux yeux de certains mais lorsque je faisais mes études en art, entre David et autre Mona-Lisa tant adorés du grand public, c’est l’œuvre de Pollock qui a résonné le plus en moi. À travers ces jets de peintures, ces traces de violence se dessinant au sein d’un chaos sans nom, je parvenais à y lire l’expression la plus brute des sentiments de quelqu’un de vrai. Et lors de mon adolescence, j’en avais grand besoin. J’ai orienté mon sujet de fin d’études sur le thème...

Une vie sans art
Verrai-je ma vie sans art ? La réponse est non. Comme l’a dit Wittgenstein « l’art est une langue sans mots ». Je soutiens cette idée car l’art, que ce soit la musique, la peinture, la danse permet de s’exprimer, dire ce qu’on ressent sans forcément utiliser la parole. L’art permet aux gens de s’échapper de la vie réelle, le temps d’un instant. Personnellement, pendant le confinement, ne voyant que ma mère et ma rue déserte, j’ai décidé de reprendre le dessin et cela m’a sauvé de ma solitude quotidienne avec ma mère.Auteure : Eli, 14 ans, Herstal CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres récits
J’en ai marre
Moi je voudrais plus de justice. Ouais, ça me saoule de voir des gens dans la rue qui trimbalent leur matelas et d’avoir peur de croiser leur regard. Ouais, j’en ai marre d’avoir peur de ces personnes alors qu’en réalité je trouve qu’elles méritent plus, car on mérite tous plus. On est égaux et pourtant on ne se parle pas, on ne se regarde même pas. Moi j’aime la vie, mais je sais que ce n’est pas le cas pour tout le monde, des gens sont tristes, des gens sont très tristes et on ne peut rien y faire. J’en ai marre que la vie soit morose, de toutes ces questions existentielles et que la politique, ce soit de la merde. J’en ai marre que tout le monde se plaigne tout le temps et qu’on ne profite même pas du temps présent. Moi je veux vivre, je veux jouir ! A écouter...

Reflet de l’artiste
Pour moi, l’art est le reflet de l’artiste, l’imagination est liée à ses émotions et aux événements de sa vie. Et je pense qu’avec cette réflexion là, on peut essayer de comprendre nos œuvres. Une sorte de thérapie solitaire et moins cher. Certaines personnes disent que l’ignorance est la clé du bonheur mais, malheureusement, on ne le choisit pas. On l’est ou on ne l’est pas. On peut choisir d’y remédier mais on ne peut pas choisir de le devenir. Alors, si on ne l’est pas, autant exploiter ses connaissances, les transmettre ou les comprendre à travers l’art. Mieux comprendre le monde, les gens qui nous entourent mais aussi soi-même peut certes être déprimant, prendre conscience de l’antipathie de l’humanité et de ses propres traumatismes. Mais pas seulement, avec...

La lecture : un privilège
La lecture est trop sous-côtée; quand on parle de celle-ci, beaucoup se réfèrent aux livres que l’école nous donne comme travaux. Mais la lecture est tout autre, il suffit juste de se renseigner pour trouver le sujet qui nous intéresse vraiment. Certaines personnes se permettent de critiquer la lecture, voire même de juger les lecteurs car avec le temps « lire un livre = intello » est devenu une généralité. Le privilège est celui-ci, en lisant, nous pouvons nous évader de ce monde cruel et sans pitié dans un tout autre monde, le nôtre.Auteure : Sofia, 14 ans, Herstal CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

L’importance de la musique
J’aime écouter de la musique parce que ça me fait ressentir beaucoup de choses. Tout d’abord, la musique nous accompagne depuis que nous sommes tout petits, elle grandit avec nous. Pour ma part, mon papy est chanteur donc j’ai grandi avec sa musique à travers ses concerts, ses répétitions, ses enregistrements dans son studio,… J’ai aussi commencé la danse à 3 ans, depuis ce jour, je peux considérer que la danse est ma passion. Ensuite, j’écoute de la musique dans n’importe quelle situation, quand je suis triste, heureuse, en colère,… Ça m’accompagne quand je suis seule, ça me permet de rester dans ma bulle et de me recentrer sur moi-même. Je suis une fille assez introvertie, quand je suis mal, je me renferme sur moi-même et je reste seule sans parler à personne et...

Témoignage d’une adoptée
Devons-nous nous sentir redevables envers nos parents adoptifs ? Je m'appelle Sylvie (prénom d'emprunt). Enfin plutôt Chan. Sylvie est le prénom que mes parents adoptifs m'ont attribué lors de mon adoption pour me permettre de mieux m'intégrer dans la société occidentale. Je suis d'origine chinoise, je viens d'une grande ville nommée Souzhou au Sud de la Chine. J'aurais été retrouvée seule dans un marché comme de nombreux bébés.En 2004, la politique de l'enfant unique sévissait encore. À cette époque et encore peut-être aujourd'hui, les parents chinois préfèrent abandonner les filles que les garçons. Lorsqu'ils grandissent les garçons restent avec leur famille biologique tandis que la fille part avec une dot dans sa belle-famille. On ne sait pas si la raison de mon...

La peur de la mort
J’ai toujours eu peur de la mort car c’est quelque chose qu’on ne peut pas éviter. Tôt ou tard, on y sera confronté. Ce qui me fait peur, c’est que la mort peut arriver à tout moment, on ne peut pas l’anticiper donc on ne peut pas vraiment s’y préparer. De plus, elle est partout. Chaque jour, des personnes meurent que ce soit de vieillesse, d’un accident ou même d’une maladie. Pour finir, je pense que ça ne sert à rien d’avoir peur de la mort mais on y pense quand même car elle est partout, autour de nous. Auteure : Axelle, 13 ans, Herstal CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres récits

La peur du regard
J’ai toujours eu peur de me montrer tel que je suis. Cette phrase m’inspire car la peur rime avec vérité et je trouve que dans ce bas monde, mentir et se cacher est une seconde nature. La vérité sort de la bouche des enfants car on ne leur a pas inculqué les préjugés et les standards de la société humaine. Les personnes ont de plus en plus de mal à exprimer leurs sentiments car la société les opprime par la peur avec le regard des autres. En plus, se cacher n’apporte que solitude et tristesse donc montrez-vous comme vous êtes. Bisous la mif, ciao ! Auteure : Eli, 14 ans, Herstal CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres récits

Les passions…pas si insignifiantes qu’elles le paraissent
Imaginez-vous avec un masque à partir de 6 ans que vous ne pouvez et ne pourriez sans doute jamais enlever. Juste parce que vos parents et vos « amis » ne vous acceptent pas, parce qu’ils n’acceptent pas vos choix. Alors vous mettez un masque qui voile votre vraie personnalité et vos choix… Juste pour ne pas être abandonné et seul, parce que vous ne parvenez pas à vivre dans la solitude. Mais sans même vous en rendre compte, les gens que vous pensiez être vos amis se moque de vous et pendant quatre ans. Malgré de multiples signes (vous êtes considéré comme un virus, vous êtes mis à l’écart,…) vous ne remarquez rien… Donc en plus de porter un masque pour être comme les gens, vous voudrez porter un bandeau qui vous rend aveugle. Puis, du haut de vos 9 ans, le bandeau...

L’humanité
Si je savais tout dessiner, je deviendrais dessinatrice pour gagner de l’argent et pouvoir aider des associations dans le besoin. Ma maman dit que j’ai toujours eu cette capacité/volonté à vouloir aider les gens à tout prix. Et c’est vrai que j’aime pouvoir aider, être à l’écoute, soutenir ou que les gens sachent qu’ils peuvent compter sur moi. Quand il y a une dispute ou tout simplement quelqu’un qui ne va pas bien, que ce soit ma meilleure amie ou une autre personne, je veux l’aider. Je vois de plus en plus de jeunes qui rabaissent les autres, qui les embêtent… Ça me rend triste. Et les gens qui sont à la rue, qui dorment dehors. Sur les réseaux, il y a de plus en plus de personnes qui font des vidéos pour voir la réaction des gens. Par exemple, j’ai vu un...

30min – 10h25
La vie ne s’arrête pas, le temps file et ne nous attend pas. Le plus souvent, je cours derrière, j’essaye désespérément de le rattraper. Même parfois, de le devancer. Mais je m’épuise. Petit à petit mon cœur lâche, mes jambes fatiguent et mon corps refuse d’avancer. Mais il n’y a pas que ça. De temps en temps, il vient sans prévenir, il nous tombe dessus. Ou je devrais plutôt dire, il nous effleure. Ces moments hors du temps où l’horloge s’arrête de tourner. C’est cette nuit où vous vous êtes parlés jusqu’à l’aube, perchés sur un toit, regardant les étoiles. Ou encore cette fois-là, ce matin léger, où blottie dans ses bras, doigts entrelacés, je me suis autorisée à oublier ce temps qui file entre nos mains. C’est cette musique, où pendant 3 minutes 54 secondes...

Quand je suis seul
Ceci n’est pas un message d’espoir, c’est même plutôt l’inverse, c’est presque un appel à l’aide… Quand je suis seul avec moi-même et que je suis en phase basse, je me sens très mal. J’ai plusieurs troubles, peut-être incurables, qui m’empêchent d’avancer, de me sentir bien ou d’être productif. Je me mets à détester mon corps, mes faiblesses, mes troubles, mon cerveau cassé. Je me mets à pleurer, à ruminer chaque petite chose que j’ai pu dire ou faire, chaque pensée intrusive. Je me mets aussi à détester ce monde dans lequel je vis, lui qui est si injuste. Surtout avec les personnes comme moi. Auteur : Anonyme, Namur CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

Pouvoir rêver
La beauté de la vie, c’est de pouvoir rêver. Rêver, c’est pour moi avoir la possibilité de partir ne serait-ce que quelques heures dans un monde meilleur, c’est avoir la possibilité de fuir ses problèmes. Parfois, on peut réaliser ses rêves et d’autres fois, on doit se contenter de poursuivre cet idéal. C’est pouvoir échapper à sa réalité, c’est pouvoir se concentrer sur quelque chose de joyeux, qui nous donne du baume au cœur. Je trouve que c’est ça aussi qui fait la beauté des rêves. Auteur : Anonyme, Namur CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

Manque de confiance en soi
Je n’ai jamais eu confiance en moi et je ne m’aime pas. C’est un peu dur dit comme ça mais c’est ce que je ressens. J’ai peur de décevoir et de ne pas être à la hauteur. Le regard des autres compte pour moi alors que je devrais simplement vivre ma vie comme je l’entends et sans me tracasser…Mais ce n’est pas évident. J’ai beaucoup de rêves mais je crois que mon plus grand rêve, ce serait que ma mère soit fière de moi. Ça peut paraître un peu niais mais ça compte pour moi. Ne pas avoir confiance en soi, c’est plus difficile qu’on ne le croit au quotidien. Je vis sans arrêt dans l’angoisse, j’ai peur pour des choses qui paraissent si futiles pour certains. J’ai l’impression de n’être jamais assez bien. On a beau me faire des compliments, cette petite voix dans ma...