Que serais-je sans toi ?
L’ouverture d’esprit. Cette valeur est importante dans ma vie. J’espère pouvoir dire que j’en suis munie. Alors, certes, c’est difficile d’être ouvert d’esprit pour tous, tout le temps. Certaines choses nous échappent et peuvent nous paraitre étranges, voire effrayantes, mais…
Je suis convaincue que chaque personne est source de savoirs et que chacun a une part de lui à nous offrir. La différence, et le partage de celle-ci, sont, selon moi, de magnifiques armes contre le mépris et les idées fausses. Se nourrir de ce que l’autre a à nous donner permet peut-être, tout simplement, de s’endormir moins bête et de se rendre compte de toutes les merveilles du monde et de ceux qui s’en occupent.
Trop de monde est fermé à la différence. L’ouverture d’esprit semble quelque peu souffrir de l’idéologie que notre société peut manifester aujourd’hui. Il suffit de regarder la montée des extrêmes, et notamment l’extrême droite dans le monde.
Souvent, trop souvent, l’autre ne sait rien. Mais imaginons un monde sans ouverture d’esprit. Puisque, par définition, la différence est la norme, chacun n’étant pas exactement son voisin, alors, plus personne n’aurait personne à qui parler, à part à son propre reflet dans le miroir. Plus personne avec qui débattre ou échanger, plus aucun moyen de se tromper ou d’en apprendre davantage, si le savoir n’est qu’en soi.
C’est donc un monde bien triste et sans aucune nuance que nous promet la fermeture d’esprit. Un monde où le soi vaut mieux que tout le monde et un monde où être soi ne servirait plus à grand monde.
Auteure : Emma, 22 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.