Je pense que nous ne devons pas nous sentir obligés de suivre le troupeau. Car oui, c’est indéniable, nous vivons tous dans un énorme troupeau, on peut aussi l’appeler société. Dans ce troupeau, il y a plein de moutons. Dans cette société, il y a plein de gens.

Je pense qu’il est important de garder une certaine cohérence au sein de ce troupeau, c’est-à-dire de respecter la bienveillance, de s’entraider, de ne laisser personne de côté. Dans cette société, il peut être judicieux de suivre les lois. Car imaginons que tous les moutons n’en fassent qu’à leur tête, volent l’herbe du voisin, s’écartent dans tous les sens du troupeau, se mordent les uns les autres, et bien alors, le jour où un loup arriverait, les moutons se feraient tout dévorer un à un. Donc bon, essayons de s’entraider dans ce troupeau.

Après, je pense qu’il ne faut pas tomber dans les travers de l’image que l’on peut avoir d’un troupeau. Un bon troupeau, une bonne société n’est pas composée de moutons blancs identiques, non, non, non. Cela serait une ineptie de le penser. Un beau troupeau est composé de petits et de grands moutons, de moutons blancs et de moutons tachetés. Il m’est même arrivée d’apercevoir un mouton rouge un jour ! Et j’ai déjà entraperçu un mouton avec un piercing à l’oreille ! Et ce sont ces différences qui rendent le troupeau encore plus beau ! Moi, je pense donc que dans chaque société, on se doit d’accepter les différences individuelles, tout en profitant de la force de vivre en groupe.

Auteure : Eloïse, 20 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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