Masque de pierre

Masque de pierre

Alors que tu avais disparu
J’observais les motifs de la pierre
Une sensation de déjà-vu
Le cœur tranché par le verre

Les masques sont tombés
Emportant tout sur leur passage
L’image que je m’étais forgée
Amplifiée avec l’âge
S’est envolée
Laissant les larmes couler
Pour la première fois
J’étais seule face à moi-même
Plus de bruits, plus de voix
Seulement un problème

Je ne voulais pas de cette solitude
Seule aussi face à ce bloc de pierre
Je n’éprouve plus aucune gratitude
Pour celui qui t’avait envoyé sous terre

Nous étions deux, toi et moi
Comme deux oiseaux
Mais désormais je ressentais un poids
qui me tirait au fond de l’eau

Ce jour-là, je fus moi comme je ne l’avais jamais été
Toutes mes fissures et cassures révélées
La moi que j’aurais voulu te montrer
Que jamais tu ne pourras rencontrer

Le lendemain j’ai remis le masque
Et même un nouveau casque
Comme si cela allait me protéger
Du manque que ton absence a provoqué.

Auteure : Eglantine, 19 ans, Marchienne-Au-Pont

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Soyez vous

Soyez vous

Quand est-ce que les gens sont superficiels ? Tellement de réponses à cette question. Je répondrai par une autre question : « Quand pouvons-nous être réellement nous-mêmes ? ». La société nous pousse à nous comporter de telle ou telle manière.
Dire ou faire les choses selon les normes que la société nous impose. Il est rare quand nous pouvons être réellement nous-mêmes car nous portons souvent un masque, de peur de ne pas faire ou dire ce qu’il faut.

Moi, je pense qu’il faut être capable de laisser de côté ce masque et être soi-même car de toute manière, on sera toujours jugé. Pour moi, l’important c’est de vivre selon ses propres normes, valeurs et choix parce que notre épanouissement personnel dépend uniquement de nous.

Alors arrêtons de vivre avec ce masque superficiel qui nous oblige à être tous similaire et laissons-le pour libérer le naturel qui fait de nous ce que nous sommes.

Auteure : Anonyme, 21 ans, Mons

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Je suis révoltée

Je suis révoltée

Je suis révoltée contre ce qu’il se passe en Palestine. Je suis révoltée contre les médias qui ne couvrent que partiellement cette guerre, voire génocide. Je suis révoltée car l’argent est plus important que des vies.

Je suis révoltée car, rien ne vaut le coup d’enlever des vies innocentes, peu importe le prix à y gagner. Je suis révoltée qu’on puisse venir bombarder des écoles primaires et ensuite se faire passer pour la victime. Je suis révoltée de voir que des familles entières ont été rayées du globe, de constater qu’il n’y a plus aucun survivant, plus aucun descendant.

Je suis révoltée de voir des parents chaque jour enterrer leurs enfants. Je suis révoltée de voir que les enfants sont pris pour cibles pour que de nouvelles générations ne puissent voir le jour. Je suis révoltée vu qu’à mon échelle, je fais plus que les politiciens. Je suis révoltée en voyant que les infos que je relaie sur les réseaux sociaux sont plus factuelles que celles du journal télévisé.

Je suis fatiguée de vivre dans une ère qui ne condamne pas un génocide depuis plus de 70 ans.

Auteure : Auriane, 22 ans, Marchienne-Au-Pont

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Désir sans réfléchir

Désir sans réfléchir

Scan-R propose diverses activités aux 12-30 ans. Cette fois, il n’est pas question de réfléchir ! Les jeunes définissent ce qu’ils‧elles désirent le plus, en respectant les règles d’un jeu, l’écriture automatique.

Etre heureux, Bryan, 17 ans, Liège

Vivre ma vie comme ça m’éclate, vivre, être moi-même et ne pas être piégé dans ces trucs violents que sont la monotonie, le quotidien.
Je sais pas écrire. J’attends avec impatience les guindailles pour oublier cette monotonie, sans ça, plus de sens. Ma vie n’en a pas, enfin plus, je ne sais pas quand ça a commencé mais je n’ai plus de vie, plus de sens à cette dernière, je ne sais plus qu’en faire.

J’ai tout pour être heureux. Je le suis. Le suis-je ? Je ne sais pas, être heureux que c’est désuet et inconnu, comme ressentir, comment comprendre ceci, comment l’atteindre, devons-nous l’atteindre ? Je ne sais pas, je n’en sais rien, dans un monde dénué de sens, faut-il un but au final ? Qu’est-ce qu’un but ? Je sais plus tellement quoi penser, dans les méandres du passé. J’ai l’impression de ne pas être le seul à gérer mon corps.

Sommeil, reviens !, Elsa, 20 ans, Liège

Ce que je désire le plus, c’est simple. Le sommeil. Ce besoin qui paraît pourtant indispensable me glisse des doigts depuis longtemps déjà. Comme un jeune enfant timide qui n’oserait pas te regarder dans les yeux pour te dire « Bonjour » ou qui se cache derrière sa maman, le sommeil se cache de moi parmi l’obscurité de ma chambre. Alors, je suis là, allongée dans la pénombre, les quelques rayons de la Lune filtrant à travers les rideaux de ma chambre pour baigner d’une lumière douce mon visage fatigué, épuisé. J’aimerais faire affaire, j’aimerais trouver un moyen de récupérer ce sommeil qui m’est apparent la journée durant mais qui s’élude à moi dès l’apparition des premiers clairs de Lune.

Que dois-je dire, que dois-je lui donner ? Si même il est une entité avec laquelle il m’est possible de marchander. Alors, je reste là, allongée dans mon lit, entourée de la pénombre, je ferme les yeux puis les réouvre de frustration peu de temps après. Tout me semble injuste. Je suis tellement épuisée.

Vis ta vie, Catherine, 25 ans, Liège

Dans le rythme effréné de la vie,
je danse, entre les lignes de la société, je balance.
Vivre sa vie,
c’est comme une mélodie.
Entre les accords,
je cherche mon harmonie…

Des tonnes d’histoires à raconter, Lucie, 21 ans, Mons

Je désire frôler le bonheur, le toucher, qu’il soit tellement intense qu’il serait obligé de me secouer pour me faire réaliser qu’il est une réalité. Je désire prendre mon sac à dos sans me soucier d’où j’irai, ou de ce que je ferai, juste je partirai. Je partirai non pas pour m’éloigner des gens que j’aime mais pour m’éloigner de ce que je connais, pouvoir ouvrir mon esprit et m’égarer, car pour moi le bonheur réside dans le voyage et non la destination, dans les rencontres et la passion. Je veux juste pouvoir trouver la paix et m’élever pour que lorsque je reviendrai je puisse avoir des tonnes histoires à raconter.

Auteurs/es : Lucie, Bryan, Elsa, Catherine

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Mes sœurs, mes seules évidences

Mes sœurs, mes seules évidences

Dans ma vie, sans mes sœurs, je ne suis rien. Elles sont mes seuls repères, quand mes parents partent ou qu’ils ne s’occupent plus de nous. Les seules qui ont toujours compris ce qui allait ou n’allait pas.

Elles sont mon évidence. Les lumières de ma vie. Souvent, entre frères et sœurs, les relations ne sont pas bonnes ou même inexistantes. Ce sont les seules relations qu’il me reste. Au quotidien, elles m’apportent du réconfort et chaque jour, elles me rendent un peu plus fière d’être avec elles. Les voir évoluer me rend fière.

Un enfant unique aurait la seule chance d’être seul et sans bruit. Ma vie se résume à elles, le bruit, je m’y suis habitué, perdre mes affaires et les retrouver dans leurs chambres, aussi. Sans elles, je ne saurais pas quoi faire. Je les aime plus que tout.

Auteure : Tess, 17 ans, Verviers

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Compter sur l’humain, pas la société

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Même dans un monde aussi développé qu’aujourd’hui, la détresse psychique des personnes est en dérive totale. Le secteur de la santé mentale est en pleine crise et la politique y est malheureusement fortement liée. Ce qui a pour conséquences que l’aide est limitée et peu accessible. La santé mentale des jeunes est la plus catastrophique et dangereuse. Car les dégâts causés durant cette période de pleine construction auront des conséquences sur des vies et peut-être une génération. Des jeunes sont en souffrance et ne s’en rendent pas compte, pensent que c’est normal ou sont dans le déni, ou s’en rendent compte mais n’ont pas l’énergie de chercher de l’aide. Où aller ? On ne sait même pas, on ne nous le dit pas. Vous n’êtes pas capables de faire une démarche par vous-même et vous attendez que des personnes viennent vers vous. Et bah… vous pouvez rêver car le PMS, qui est le service de première ligne dans les écoles, qui est peut-être le seul à pouvoir remarquer votre souffrance, croûle sous les demandes des élèves en difficultés et est en manque d’effectif et ce, depuis des années.

Donc si vous êtes dans une de ces situations, je vous prie d’être patients parce que votre souffrance dérange la société. Faites des appels à l’aide régulièrement, n’ignorez pas cette souffrance sinon elle vous détruira mais aussi ne lui accordez pas de l’importance, entourez-vous de gens, bref, maintenez-vous en vie du mieux que vous pouvez. Et au bout d’un moment, vous verrez, l’humain viendra vers vous.

Et je vous en supplie durant cette longue période, ne faites pas de bêtises car croyez-moi, la vie n’a pas fini avec vous.

Auteur : Samuel, 17 ans, Verviers

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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