Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.
Ma voie, par Ayah, 17 ans, Liège
Ne pas trouver ma vraie voie professionnelle me fait peur car ça me fera perdre des années et ne me motivera pas à me lever chaque matin pour aller travailler ou étudier. Alors certes, il existe la réorientation mais j’ai quand même peur de ne pas être épanouie dans mon métier plus tard.
Je pense que c’est important car c’est une voie qui va nous suivre jusqu’à nos 67 ans et donc est ce que la ‘moi dans 30 ans’ regrettera les choix que je fais maintenant à mes 17 ans ?
Si j’était riche, Anonyme
Si j’étais riche, j’aiderais mes proches et les nécessiteux car mes proches ont toujours été là pour moi quand j’étais au plus bas et ils méritent donc d’être là à mon pic.
Il y a beaucoup de famine dans le monde et j’essayerai donc au maximum d’y remédier en faisant des dons de denrées alimentaires. Il faut jamais oublier d’où l’on vient et toujours aider les autres.
La Belgique est une sécurité, Anonyme
Vivre en Belgique, c’est une sécurité car en Belgique on a beaucoup d’aide sur le plan médical et financier. Je me sens concerné par cela car ayant subi beaucoup de soins médicaux, sans la Belgique, je n’aurais pas su m’offrir ces soins.
Nous avons aussi des aides alimentaires comme les restos du cœur… En conclusion, je trouve que, malgré tout ce qu’on dit, la Belgique est un pays qui nous aide au quotidien.
La crise étudiante, Anonyme
L’école m’a aidé à stresser de plus en plus parce que si on fait le compte : un étudiant se lève à 6 h pour arriver et travailler à 8 h jusque 17 h. On rentre chez nous vers 18 h / 18 h 30. On doit encore en plus étudier, faire nos devoirs, lire, on mange puis on va dormir.
Sachant qu’on a une vie à côté qu’on aimerait vivre (+ la douche) donc on va dormir peut-être vers 00 h et on doit être opérationnel le lendemain. Puis arrivent les vacances et, là, on nous bombarde de travail comme si on n’avait pas de vie à côté.
Le stress c’est le quotidien de chaque étudiant, c’est pas étonnant qu’il y ait de plus en plus de burn-out et de dépression à notre âge.
Sens de l’écoute, par Maria, 17 ans, Liège
Ce qu’on adore chez moi, c’est mon sens de l’écoute. En effet, mon entourage n’hésite pas à se confier à moi quand ils en ressentent le besoin, ils me font confiance. Ils savent que je n’émettrais aucun jugement quel que soit le sujet.
Même si parfois je n’ai pas de conseils concrets à donner, on me remercie toujours pour mon écoute. J’essaie de mon côté de les aider à se sentir mieux et de les encourager à remonter la pente.
C’est en grande partie ce qui me pousse à m’orienter vers la faculté de psychologie l’année prochaine.
Sur le feu, par Bruno, 26 ans, Louvain-La-Neuve
Ce qui me révolte le plus, ce sont ces moralisateurs qui prennent un malin plaisir à dicter la voie à suivre. Nous ne sommes pas leurs chats. J’insiste. Nous n’avons pas 9 vies. La vie, c’est ici et maintenant. Alors, s’il faut gaspiller son énergie à écouter une personne se sachant et se prétendant dans le Camp du Bien, autant s’avouer vaincu.
A notre époque, où la plupart s’exprime sans s’écouter, suivre son instinct n’aura jamais été aussi salvateur.