Les réseaux sociaux, nous rassemblent ou séparent ?

Les réseaux sociaux, nous rassemblent ou séparent ?

Les réseaux sociaux nous rassemblent, nous séparent ? Cette question me fait sourire… On pourrait penser que les mots “réseaux sociaux” y répondent déjà et pourtant. Parfois, quand arrive l’heure du souper, ma famille est réunie autour de la table et même si je suis là, je suis  ailleurs, je suis toujours connecté à mon « monde virtuel ». Je me coupe du monde physique et reste dans cet univers de likes et de partages. Il m’est arrivé, plusieurs fois, de faire cela.

Virtualité VS Réalité 

Je ne suis pas sûr que les réseaux sociaux nous rassemblent autant que ça : je reste en contact avec les personnes que je n’ai pas l’occasion de voir tous les jours mais qu’en est-il des personnes que je vois tous les jours ? On est over connecté à ce monde virtuel. Normal, on aime ce qu’on y trouve : humour, beauté, divertissements, informations, mode. En parlant de mode et en lien avec les réseaux sociaux, voici un article qui m’a bien fait rire : De plus en plus de personnes achètent des vêtements pour faire des photos instagram… puis les rendent. Ce monde virtuel n’est peut être pas si vrai que ça. C’est dommage.

Instagram 

Ça doit faire un an et demi que je suis sur instagram. J’ai eu beaucoup d’appréhension avant de m’inscrire sur ce réseau social. Ce monde un peu « fake », lorsqu’on montre une story au soleil, la pensée sous-jacente, c’est peut-être un peu « tu as vu ce que je fais et où je suis et où toi tu n’es pas ». J’exagère sûrement… Bref, ce côté m’a toujours déplu. 

Mon identité 

Et pourtant, il y a énormément de points positifs sur ce réseau. Contrairement à Facebook, je trouve qu’il n’y a pas de barrière. Je reste moi-même par rapport à mes followers, autrement dit, en français par les suiveurs. Je m’efforce d’être moi, de parler comme j’ai l’habitude de parler, de parler de mes convictions, de Jésus, de ma foi, de ce qui fait mon identité. C’est le minimum et puis, pourquoi te renier si tu te connais… 

Les réseaux sociaux nous rassemblent-ils ? Nous séparent-ils ?

Je trouve que les réseaux sociaux peuvent aussi nous séparer de nous-même. Un jour, par simple curiosité, j’ai voulu voir dans mes statistiques instagram. Combien de temps passais-je par jour sur ce réseau ? Je vous épargne le résultat mais, croyez-moi, j’étais choqué… Je passais autant de temps connecté sur ce réseau… Et si, en me connectant aux autres sur ce réseau, je me déconnectais de moi-même ? Est ce possible ? Je ne sais pas.

Je ne trouve pas qu’on devrait se comparer à qui que ce soit, à un quelconque standard. En réalité, la norme c’est nous qui la créons. Pour ma part, mon identité se trouve en Jésus, il a réponse à toutes mes questions. D’autre trouvent leur identité dans la danse ou dans la musique.

Auteur : André, verviers, 23 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance.

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions Individuelle et collective Destiné aux jeunes En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

« C’est todi les ptits k’on spotche »

« C’est todi les ptits k’on spotche »

C’est todi les ptits k’on spotche, c’est un proverbe wallon qu’on peut traduire par, c’est toujours les petits qu’on écrase. Ce proverbe a, longtemps, été une réalité pour Roman. Alors, malgré le risque de tomber sur un cliché, voici son histoire, un parfum de cour de récré, un témoignage sur ce qui se passe dans toutes les écoles du monde et dont tout le monde pourrait être victime.

En primaire, en secondaire, j’étais plus grand que la moyenne, maigre, des cheveux longs jusqu’aux épaules et un humour particulier. À cet âge, mon profil est ce qu’on peut considérer comme celui d’une proie, celui de quelqu’un qui sort de la norme imposée par le groupe des enfants du même âge. Lorsque l’on s’écarte du troupeau, la menace des loups devient plus grande. J’ai maintenant 21 ans, j’ai coupé mes cheveux, pris du poids, de la maturité et ma carrure s’est développée de façon à ce que les gens se découragent de me prendre pour cible. Une certaine façade qui m’est utile pour qu’on me laisse tranquille : m’adapter au groupe de personnes dans lequel je suis, aptitude durement apprise lors de mes années d’adolescence.

Harcelé

Dans nos années d’école, il y a toujours plusieurs catégories de personnes : les gens sans problèmes, et qui n’en causent pas, puis les leaders et les emmerdeurs. Les deux derniers sont souvent la même personne. Dans cet environnement cruel, semblable à une jungle, pour pouvoir être un leader, il faut savoir faire ses preuves. Diverses méthodes sont possibles pour atteindre ce statut : être quelqu’un de drôle et charismatique ou écraser ce qui est plus petit que soi, et établir une forme de « règne de terreur ». Ceux qui établissent ce règne marchent sur les plus faibles pour démontrer qu’ils sont au-dessus des autres. Malheureusement, dans leur chemin, il y a les gens comme moi, jeunes, éduqués à respecter leur prochain et sans défense face à ces prédateurs. L’adolescent est cruel. À cet âge, les failles des gens sont plus évidentes à déceler et, donc, plus faciles à exploiter. Dans mon cas j’étais bien évidemment une cible facile au vu de mon physique et de mon attitude de blagueur. Ces années ont été les plus dures de ma courte de vie, j’étais captif de ce cycle proie et prédateur et je rentrais presque chaque jour chez moi en pleurant. 

Choux-fleur, Romanichel, Gitan, Jésus…

En primaire, j’étais la cible de plusieurs personnes, et surtout de deux frères qui correspondaient bien à mon descriptif de l’emmerdeur. J’ai eu les remarques incessantes sur le physique, les surnoms pénibles (Choux-fleur, Romanichel, Gitan, Jésus…). Je me souviens d’un grand nombre d’altercations avec eux. En voici quelques-unes : le plus vieux des deux frères avait réussi à me pousser à bout avec ses remarques tout au long de la journée, si bien que, par rage, je l’ai frappé au visage alors qu’on faisait la file pour rentrer en classe. Avec ma force de brindille, il n’a bien entendu pas senti grand-chose, mais mon intention était passée. Il a dû me dire quelque chose dans le style de « t’es mort ». Le cours passe arrive la récréation. En arrivant dans le préau, deux de ses amis me saisissent par les bras et me clouent contre un mur. Immobilisé, je ne pouvais rien faire d’autre que de me laisser faire. Les adultes, chargés de surveiller la surveillance n’étaient pas là. Le grand frère s’en donnait à cœur joie pour me taper dessus pendant que les deux autres me tenaient. Lorsque l’éducateur est arrivé, ils m’ont lâché et sont partis comme si de rien n’était. Bien entendu, comme on dit en anglais, « snitches get stitches » (littéralement : les cafteurs prennent des points de sutures), je ne pouvais pas en parler sous peine de représailles. Dans la réalité, ça s’est arrêté là. Pas moyen de se défendre, pas de moyen d’en parler sauf sous peine de représailles. Par la suite, alors que j’avais osé aller me plaindre au proviseur de l’époque (comparable, à mes yeux, à une loque humaine tant son impact sur les élèves était inexistant), les coupables du dernier événement s’étaient pris une demi-journée de retenue chacun et avaient fini par me laisser tranquille pour le reste de l’année.

Frappé, épisode 2

La dernière partie de la phrase précédente est fausse, c’est con hein ? À cette période, on approchait du marché de Noël. Le jour même du marché de l’école, mes parents devaient venir me chercher vers dix-huit heures en raison de l’occasion spéciale. Entre le laps de temps de la fin des cours (16h) et de l’arrivée de mes parents (18h,) le même groupe, rappelle la meute de potes. Je suis fait attaqué, traîné dans la neige et roué de coups. Dans un état de panique totale, j’essayais de me défendre comme je pouvais en tapant dans tous les sens. Au bout d’un moment j’étais parvenu à toucher quelqu’un. Malheureusement, aveuglé par la neige et la rage, j’avais frappé la cuisinière de l’école qui était venue m’aider. Je l’avais atteinte en plein visage. Après m’être excusé très rapidement, ne pensant qu’à fuir, je me suis précipité pour rentrer dans le bâtiment avec trois des emmerdeurs à mes trousses. Mon objectif : le bureau du proviseur. J’avais une longueur d’avance, donc j’allais atteindre le bureau bien avant eux pour me mettre en sécurité grâce à la protection d’un adulte.  Malheureusement, il n’est pas arrivé. À cette heure tardive, il était chez lui, aucun adulte n’était dans le bâtiment, pas un prof, personne. C’est ainsi que je me suis retrouvé devant une porte fermée, acculé par trois enfants prêts à me faire mordre la poussière parce qu’ils me considéraient comme inférieur. Pris de panique, je me suis mis à fouiller dans une armoire située à l’extérieur du bureau du proviseur, à la recherche d’un objet, d’une arme pour me défendre. À force de fouiller, je finis par trouver un tournevis avec lequel j’ai menacé les trois agresseurs. Je pense que la détermination d’en planter un s’il osait m’approcher s’était bien lue sur mon visage, si bien qu’ils finirent par reculer et partir. Je suis probablement resté là, immobile avec mon tournevis en main, aux aguets, prêt à me défendre, de peur qu’ils ne soient pas réellement partis, un piège pour que je me sente tranquille. Heureusement, j’ai pu attendre sans risque que mes parents arrivent pour dégager de cet endroit. Le harcèlement ne reçoit pas assez d’attention et peut briser mentalement ses victimes. Le corps enseignant n’est pas du tout formé à ce sujet, donc la majorité des professeurs sont soit impuissants soit indifférents. 

Que ne fait pas ma prof ? 

Avant de rentrer en classe, il fallait se mettre en rang. Assez standard comme pratique. J’étais moi-même en train d’attendre que mon prof arrive lorsqu’un membre de ma classe, une des racailles de l’école, passe à côté de moi pour se mettre dans le rang, et m’envoie gratuitement un direct dans l’estomac. Peut-être trouvait-il ça drôle ? Me voilà donc à terre, avec du mal à respirer, plié en deux. Quelle ne fut pas la réaction de ma prof lorsqu’elle m’aperçut dans cet état ? “Bon, lève-toi, hein, j’ai pas que ça à faire”. Elle n’en avait rien à foutre.

Après tout cela…

Aujourd’hui, j’essaye encore de me détacher de ce passé qui me hante, je tente de faire la paix avec mes démons, mais ce n’est pas chose facile. Le système scolaire est mal foutu. Il est inadapté aux enfants sans défense. Ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas en parler, à nos parents, nos amis ou même encore aux professeurs pour qui le bien-être de leurs élèves a de l’importance. Je pourrais encore m’étendre très longtemps sur ce sujet, mais il y certains détails que je préfère garder pour moi.

A écouter aussi en podcast ici

Auteur : Roman, 21 ans, lambermont

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance

Et d’autres récits

Nos voix dans la rue

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L'objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Les invisibles de Liège : entre souffrance et oubli

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Un corbeau dans la cour

Est-ce qu’un éducateur n’est pas une triste vision ? Après tout, quand tout va bien, on ne les voit pas. Et je parle de chaque travailleur social. Ce sont des oiseaux de mauvais augure, leur...

La pollution détruit la nature

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L'objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

LES PETITS AVIS, EPISODE 114

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Liège, en toute sécurité ?

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L'objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques à mettre en place pour...

Am’s tram gram

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Paisible ?

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Ardemment

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Liège, à ma place

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...
J’ai seulement 18 ans

J’ai seulement 18 ans

Il n’est pas toujours facile pour ma génération de prendre conscience de ce qui se joue face à l’avenir de notre planète. Jeunes et responsables c’est ce que nous devrions tous être, et pourtant…  J’ai seulement 18 ans et je pose, et je me pose, pas mal de questions…

Ne pas se taire

Les copains jettent des trucs par terre, dans les bois, … Ailleurs que dans une poubelle… Malgré l’intention de bon nombre d’entre nous, le fait d’intervenir, concrètement et réellement quand une situation comme cela se produit, ce n’est pas toujours aisé… On peut faire des remarques à l’un ou l’autre par rapport à ce comportement mais, bien souvent, cette remarque est freinée par la peur d’être ridicule aux yeux de nos copains. Pour ma part, étant plutôt blagueur de nature j’aurais plutôt tendance à utiliser une formule humoristique plutôt que « pourrais-tu jeter ton chewing-gum à la poubelle s’il-te-plaît ».

La masse et le boss

Je suis également convaincu que l’effet de masse reste un atout si l’on veut faire évoluer les ressentis. En effet, je constate qu’au fil des années, chaque rassemblement d’adolescents comprend systématiquement un « leader ». Ce « meneur » peut, à lui seul, entraîner tout un groupe dans une spirale positive et cela sans avoir besoin de persuader qui que ce soit.  Il n’aura, de ce fait, aucun mal à faire adopter à ses proches des gestes adéquats ayant sur le long terme un effet bénéfique sur la planète.  

C’était mieux avant ?

Enfin, j’ai souvent l’impression qu’il est compliqué de se projeter dans le futur. Les adultes de demain vivent au jour le jour, uniquement dans le moment présent, sans se soucier de l’impact qu’un geste irrespectueux pourrait avoir sur notre vie future. Peut-être que les générations précédentes anticipaient plus rapidement leur parcours en se mariant ainsi qu’en ayant des enfants beaucoup plus tôt, ce qui est loin d’être notre cas… et ce qui rend malheureusement une partie de la population inconsciemment égoïste et irresponsable. « Pourquoi devrais-je me sentir concerné par l’environnement des prochaines années alors que ce qui m’importe pour le moment c’est les sorties et l’amusement ? », « Comment m’impliquer dans des démarches qui profiteront à mes enfants alors que je ne m’imagine même pas en couple ? »… toutes ces questions que je me pose et qui pourraient interpeller la plupart d’entre nous sont tout à fait naturelles et compréhensibles, mais à mon sens, elles ne doivent pas pour autant nous empêcher de penser plus loin afin que le monde de demain puisse continuer à respirer pleinement. Non, ce n’était pas mieux avant, c’était différent. J’ai déjà 18 ans et comme la plupart de mes copains, je voudrais inverser les tendances…

Auteur : William, herve, 18 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance.

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

« Je » est multiple

« Je » est multiple

J’ai toujours été intriguée par tout ce qui se rapportait aux origines au sens large du terme. Selon le dictionnaire Larousse, il a comme sens « Classe sociale, milieu, groupe, pays, dont quelqu’un est issu ». Je suis belge  d’origine éthiopienne et cela m’a toujours paru important de savoir d’où on venait, composante ineffaçable de notre identité.

Avec du recul, je me rends compte que notre identité se compose de tellement de facettes ; savoir nos origines est une chose mais ce n’est pas forcément ce qui nous reflète le plus. Le fait de ne pas avoir vécu en Ethiopie me rend étrangère à cette culture même si celle-ci m’intéresse… énormément.

L’ÉTHIOPIE

Pour vous décrire ce pays, que vous ne connaissez peut-être pas ou peu, il se situe en Afrique de l’est. Il fait presque trois fois la taille de la France et a une histoire énormément riche. C’est le seul pays d’Afrique à n’avoir jamais été colonisé ! Il a juste été occupé quelques années par l’Italie qui n’y est pas restée longtemps suite à la bataille d’Adoua qui fut remportée par les Éthiopiens. Cette victoire  limita les ambitions coloniales de l’Italie. L’Éthiopieon l’appelle aussi le berceau de l’humanité : on y a retrouvé le squelette de Lucy, “le premier homme”.  On l’associe souvent à la famine qui l’a frappée il y a plusieurs années mais ce pays reste avant tout un lieu riche de traditions, d’histoires et d’habitants fiers de leur mère patrie . 

SUR PLACE

Lors de mon premier voyage là-bas, en 2010, les gens étaient intrigués par le fait que mon frère et moi étions avec des Européens. Ils avaient du mal à comprendre le concept d’adoption. Pour certains, c’était inconcevable que des enfants de leur pays aillent grandir ailleurs, même s’il n’y a pas tant d’adoptions d’enfants éthiopiens par des habitants du pays. Ils nous « reprochaient » de ne pas parler l’amharique,  première langue du pays. Ils nous regardaient souvent avec des yeux curieux et essayaient de comprendre pourquoi nous étions partis. Parfois, ces personnes avaient un comportement désagréable avec nous. Un peu comme si elles nous en voulaient de vivre ailleurs.  

D’UNE CULTURE ?

Avec du recul, je me demande si ce n’était pas comme admettre une faiblesse de leur pays, mettre en lumière certaines réalités comme la pauvreté. Une fois en abordant ce sujet avec un Éthiopien réfugié en Belgique. Il m’expliqua que ce n’était pas des reproches tournés vers nous mais plutôt l’inquiétude que nous perdions notre culture. On a aussi  rencontré des personnes qui étaient fières que l’on revienne dans « notre pays ».  Voilà une des premières réflexions que j’ai eues sur l’identité, sur le fait “d’appartenir” à une culture. Ce qui est difficile dans le concept d’identité, c’est d’avoir l’impression de devoir négocier avec chacune de ses différentes composantes. Régulièrement, on nous y renvoie. Selon un dictionnaire “L’identité est le fait qu’une chose, ou un être vivant est le même qu’un autre. C’est le fait de pouvoir regrouper plusieurs de ces choses ou êtres vivants sous un même concept, une même idée. » 

NOIRE EN BELGIQUE

En dehors de ce conflit identitaire par rapport à l’Éthiopie. Il y a tout l’enjeu d’être Noire en Belgique. Car même entre personnes d’origine africaine, il peut y avoir des disparités. Il y a un appellation qui m’a toujours perturbée, c’est le terme “Bounty”, mot peu élégant utilisé par certaines personnes exprimant le fait d’être noire à l’extérieur mais blanche à l’intérieur. Comme la barre de noix de coco enrobée de chocolat. Comme si on pouvait être une fausse noire. Je trouve ce terme rabaissant. D’abord, il attribue aux personnes noires certains comportements. Exemple, les Noirs ont le rythme dans la peau…  Contre exemple, les Noirs ne s’intéressent pas à la culture, ils ne vont pas dans les musées. Parler de “Bounty”, c’est aussi dénigrer une origine au profit d’une autre culture.  Ce terme m’a longtemps laissé croire qu’on était soit l’un soit l’autre et que c’était incompatible d’être une Noire sans culture africaine. Ce qui est contradictoire car Noir ne veut pas dire que l’on évolue forcément dans un milieu africain. C’est une façon vicieuse de faire passer plein de stéréotypes. Dernier exemple : l’homme noir est juste bon en sport, il ne pourrait pas préférer des activités intellectuelles, si c’est le cas c’est pour agir comme un homme blanc.  

« Je » est multiple

Je crois qu’il est important de comprendre qu’on n’est pas une identité, ni une origine mais une personne avec de multiples identités ! Et que personne, personne, ne doit nous demander de choisir entre elles … Elles sont indissociables.

Auteure : LIDIA, 20 ans, LIèGE

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance.

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

La gifle

La gifle

Pendant un an et demi, Amélia a eu une sale histoire et on ne peut pas appeler ça une histoire d’amour. Victime de celui qu’elle aimait, elle pense aujourd’hui à toutes les autres femmes qui sont deux fois prisonnières. Une première fois du virus, une seconde fois de leur gars.

Le confinement ce n’est pas chouette. On ne peut plus aller au cinéma, prendre un verre avec des copains, faire ses courses tranquillement ou seulement, bêtement, se balader en paix. Du haut de mes 20 ans, j’ai vécu un tout autre confinement qui, lui, a duré 1 an et demi. Livrée à moi-même, je tombe sous le charme d’un homme qui, au début, avait tout d’un gentleman. Il se présenta comme un héros, il m’a promis la lune et dans mon malheur… je l’ai cru.

L’oiseau était dans la cage. Interdiction de sortir, souffrances physique et mentale, surveillance constante, rabaissement et j’en passe. Aveuglée par ses moments de tendresse entre deux « personne d’autre que moi, jamais ne voudra de toi, Amélia » je ne vivais que par lui. Je restai car j’étais conditionnée, IL m’avait conditionnée. 

Certaines femmes le sont aussi, mais avant le confinement, elles avaient l’opportunité de s’aérer l’esprit. Aujourd’hui, je pense à toutes ces femmes qui, malgré elles, se retrouvent confinées avec leur bourreau. Ces femmes qui s’acharnent à éduquer leurs enfants du mieux qu’elles peuvent, qui malgré leur fatigue et la pression, s’occupent de leur maison comme des chefs et qui ne reçoivent jamais la reconnaissance qu’elles mériteraient. Je veux qu’on pense à elles car quand nous nous plaignons que le wifi bug, elle reçoivent une gifle pour une assiette mal rincée. 

A écouter aussi en podcast ici

Info en plus. Dans “Coronavirus en Belgique: les lignes d’écoute pour les victimes de violences conjugales sont saturées”, une dépêche de l’agence Belga publiée sur le site de la RTBF, on apprend que, depuis le début du confinement, le nombre d’appels passés au 0800/30.030 a doublé. Ce numéro est celui de Ecoute violence conjugale, disponible 7/24, il permet – gratuitement et dans l’anonymat – de parler de la situation. Parler, c’est un premier pas vers une solution.

Auteure : Amélia, 20 ans, namur

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance.

Et d’autres récits

Nos voix dans la rue

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L'objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Les invisibles de Liège : entre souffrance et oubli

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Un corbeau dans la cour

Est-ce qu’un éducateur n’est pas une triste vision ? Après tout, quand tout va bien, on ne les voit pas. Et je parle de chaque travailleur social. Ce sont des oiseaux de mauvais augure, leur...

La pollution détruit la nature

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L'objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

LES PETITS AVIS, EPISODE 114

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Liège, en toute sécurité ?

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L'objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques à mettre en place pour...

Am’s tram gram

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Paisible ?

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Ardemment

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...

Liège, à ma place

En juin 2025, la Ville de Liège a mandaté Scan-R pour organiser plusieurs ateliers avec des jeunes Liégeois·es. L’objectif ? Récolter leur avis sur les actions et politiques mises et à mettre en...
Les jeux vidéos et moi

Les jeux vidéos et moi

Ahmed a 19 ans. Il nous parle de ce que les jeux vidéos ont changé sa vie. En apportant son témoignage, il souhaite faire comprendre les possibilités qui se cachent derrière les jeux vidéos. 

Depuis 5 ans déjà, je suis un joueur compétiteur(1) de Super Smash Bros(2), sous le pseudo de Yiazmat Goth(3). Les débuts étaient durs : je n’avais pas un bon niveau et je ne connaissais personne mais, les débuts sont toujours comme ça ! Les premiers tournois m’ont permis de me défouler pendant les mauvaises périodes et, petit à petit, j’ai pu rencontrer et connaître de plus en plus de monde en Belgique. Certains sont devenus des proches et m’ont beaucoup aidé et poussé vers l’avant, car après tout, derrière chaque joueur une personnalité unique se cache. Petit bonus ça m’aidait financièrement… Avec le temps, je commençais à gagner.

 J’ai pu accomplir énormément de choses grâce à ce domaine vidéo-ludique, et ça m’a apporté plein de dimensions importantes. Je suis devenu plus indépendant : grâce aux tournois, quand j’en ai les moyens, je me déplace en France, aux Pays-Bas. J’ai dû apprendre à m’organiser. Le plus important pour moi, ça m’a surtout permis de combattre, un peu, mon anxiété sociale. Je côtoie plein de personnalités différentes et évidemment je m’attache à certaines de ces personnes.

Faut croire que, même à la maison, les jeux m’aident énormément, ils m’aident à oublier l’environnement dans lequel je vis au quotidien. Cela me fait parler avec mes potes de jeux énormément, nous parlons plus des choses tierces et personnelles que des jeux en eux-même et ça permets évidemment de garder des contacts sociaux même quand on est à la maison.

Assez récemment, j’ai cru être devenu accro aux jeux vidéo puis je me suis rendu compte, lors d’une activité où je n’ai pas pu toucher à la console, qu’en fait non, qu’en fait même si je touche aux jeux de façon quotidienne, je le fais car ça me fait du bien. Pendant cette activité les jeux m’ont manqués, mais pas tant que ça à vrai dire, et ça m’a permis de savoir que je n’étais pas accro et que ce n’est qu’un simple loisir qui me permet de garder mes contact sociaux et d’en avoir plus encore.

J’espère que mon parcours dans ce domaine vous plaira et vous donnera envie d’être plus curieux et ouverts à ce sujet.

(1) Comme dans d’autres disciplines, un joueur compétiteur, c’est un joueur qui participe à des tournois qui permettent de gagner de l’argent.
(2).
Super Smash Bros est un de Nintendo. Depuis 1999, le jeu de combat met en scène les différents personnages de la firme japonaise. Au joueur donc de se glisser sous la casquette et derrière la moustache du célèbre Mario, de se transformer en Pikachu.
(3). D’après le site Liquipedia.net, Ahmed ou Yiazmat Goth est considéré comme le meilleur joueur de Belgique et des meilleurs joueurs – en double – au niveau européen.  

Auteur : Ahmed, alias Yiazmat Goth, bruxelles, 19 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier, virtuel, de Scan-R.

Et d’autres histoires

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R