Bâtiments adaptés aux PMR

Bâtiments adaptés aux PMR

Si j’étais le roi de Belgique, je ferais en sorte que les bâtiments soient adaptés aux PMR.

Ma sœur ayant un gros handicap, elle devait prendre les escaliers pour aller dans sa classe, puis comme solution, l’école a mis ses cours au rez-de-chaussée. C’est seulement 1 an après que l’école a installé un ascenseur.

L’école est discriminante pour les étudiants en situation de handicap et même dans le milieu professionnel, les travailleurs ne trouvent pas de travail adapté à leur handicap. Ou les personnes ne veulent pas embaucher une personne handicapée malgré qu’elle soit compétente, qu’elle est diplômée de master. C’est à la société de s’adapter à la personne et pas l’inverse.

Auteur : Blaise, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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L’intelligence intra-personnelle : Quelle est son utilité ?

Il existe plusieurs intelligences. Mais certaines ne sont pas assez valorisées. C’est le cas de l’intelligence intra-personnelle. Savoir, c’est important. Savoir regarder à l’intérieur de soi aussi. Les émotions ont une utilité. Mais encore faut-il arriver à les reconnaître, les accepter et puis, les analyser.

La colère nous indique que notre limite a été franchie et qu’il est temps de prendre la parole pour la re-définir. Avec la communication non-violente, on peut faire des miracles et transformer notre colère en quelque chose de constructif pour nous et pour les autres.

La tristesse nous indique que nous devons faire le deuil de quelque chose. C’est-à-dire, accepter ! Accepter la fin d’une amitié, accepter un échec, accepter la mort d’un proche… il est important de se permettre d’être triste pour pouvoir passer à autre chose.

La peur nous indique qu’il y a un danger. Cette émotion est plus complexe car il n’y a que 8% de nos peurs qui sont fondées. C’est pourquoi, il est important de pouvoir l’analyser et même aller jusqu’au bout de la peur pour la comprendre. « J’ai peur de me mettre en colère ». Et si tu te mettais en colère, il se passerait quoi ? Je blesserais peut-être quelqu’un. Et si tu blesses quelqu’un ? Cette personne m’en voudrait. Et si elle t’en veut ? Elle ne m’aimerait plus. Et si elle ne t’aime plus ? Je la perdrais mais j’ai d’autres personnes qui m’apportent beaucoup plus de choses et qui comprendraient ma colère.

Ah voilà, la joie, je l’analyse moins. C’est plutôt une émotion positive qui se laisse vivre.

L’auto-analyse devrait être enseignée à l’école. Certains réflexes pourraient permettre à tout le monde de comprendre ses émotions et d’agir en fonction. Nos émotions, si elles sont bien comprises et exprimées, sont notre moteur vers la stabilité et l’épanouissement.

Croyez-en mon expérience.

Auteure : Anonyme, Namur

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On devrait être mieux renseigné sur la vie d’adulte en secondaire

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Je trouve que, en tant que jeunes et futurs adultes, nous devons être mieux éduqués sur la vie des adultes. Rentrer dans la vie d’adulte n’est déjà pas évident avec la paperasse à signer, les documents à remplir et autres, et en plus avant nous n’avons jamais été préparés pour cela.

La plupart des élèves de secondaire passent déjà plus ou moins 60h à l’école par semaine et n’ont que deux jours de week-end, ce qui veut dire qu’ils passent déjà plus de temps à l’école qu’à la maison. Donc je pense que l’école a un rôle non seulement d’éducation scolaire mais aussi d’éducation personnelle et chaque école devrait trouver une ou deux heures pour pouvoir parler de ce type de sujets à partir du 3ème degré secondaire.

Auteur : Anonyme

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L’école

L’école

L’école. Cela va faire plus de douze ans qu’elle fait partie de ma vie. L’école. Reflet de notre société où l’on apprend à vivre ensemble. L’école. Un rêve pour certains qui n’y ont pas accès, un cauchemar pour d’autres qui y mettent les pieds et ce à quoi ils pensent sept jours sur sept pendant douze ans presque.

L’école. À quoi je pense quand je rentre de l’école à 15h30 ? Je me sens seule et je m’ennuie. Et tous les jours sont pareils.

C’est à l’école que j’ai perdu ma confiance en moi, à l’école que l’on m’a mis dans une case, à l’école que je ne suis pas moi-même, derrière un visage de marbre, à l’école où je ne m’amuse pas quand les autres rigolent, à l’école où j’ai appris les injustices sociales. C’est à l’école que j’ai perdu mon enfance.

Je m’y sens seule, sans groupe, sans appartenance, invisible, sans importance.

Et ça me fait mal, tellement mal. On croit s’habituer un jour à l’indifférence totale tel un zombie, un robot qui avance sans réfléchir jusqu’à ce que tu fondes en larmes dès que quelqu’un te demande comment ça va ? Il/elle s’est intéressé à moi ? Pourquoi, qu’est-ce qu’il/elle me veut ? Va-t-il/elle me faire du mal ?

Je suis triste, en colère, dégoutée, j’ai envie de hurler à la face du monde mon désespoir, ma révolte face à toutes nos propres horreurs, malheurs et mon angoisse de rester seule, oh si seule…

Mais je me tais. Tout le monde est hypocrite, de toute façon, à l’école. Autant garder son visage de marbre et ravaler la boule coincée au fond de sa gorge pour passer inaperçue, protégée des jugements et exploser à la maison.

Aaah l’école.

À une époque, j’aimais l’école. J’étais curieuse, j’aimais apprendre et découvrir ce qu’on m’enseignait, jouer avec tout le monde à « touche-touche ». Et puis les divisions ont commencé. Les groupes se sont fermés. Je mourais d’envie de jouer avec les garçons au lieu d’écouter les bêtes bavardages inutiles des filles. Mais je n’osais pas. J’étais choquée par le réchauffement climatique, la migration et surtout l’inaction des hommes, j’étais révoltée d’avoir des règles abondantes au point de me vider de toute énergie alors que si j’étais un garçon, je n’aurais pas eu ce problème de santé. Je me disais alors qu’il fallait que j’étudie super bien afin d’avoir plus de chance et de poids en tant que femme de faire changer et améliorer le monde.

À l’école, mon ambition s’est traduite par le fait d’être la Léonie Gratin de la classe et de me faire rejeter par celles que je croyais être mes meilleures amies. Je me disais que c’était de ma faute.

J’ai perdu toute confiance en moi et en les autres au point de me renfermer sur moi-même. Insignifiante et sans amis, allant de groupe en groupe, essayant de trouver ma place et peut-être quelqu’un qui me comprendrait.

En secondaire, ce n’était pas mieux.

Je ne disais pas grand-chose qui les intéressait, telles que les séries Netflix ou qui était le plus populaire sur les réseaux sociaux. Alors ils ne m’introduisaient pas dans leurs conversations. Ou alors, j’étais leur bouche-trou.

Ils ont surtout vite compris que j’avais des bons points mais jamais je ne me suis laissée faire. Je ne voulais pas me soumettre, il ne manquerait plus que ça !

Ils m’ont donc laissée tranquille, seule…

La compétition, être le meilleur, les groupes, les étiquettes, je suis passée au-dessus de ça, sur le côté, moi-même.

On est tous les mêmes, au fond sans distinction. Tout dépend de notre éducation, vécu, valeurs et la façon dont on réagit face à la réalité de la loi du plus fort dans la jungle des cours et de la récréation.

En conclusion, à la fin de la dernière année scolaire, je suis restée moi-même et digne jusqu’au bout et plus forte. J’aurais pu faire plus d’efforts pour qu’on fasse attention à moi et m’intégrer mais je me suis échappée autrement, par la danse et le théâtre pour exprimer ma sensibilité. Sans le soutien de ma famille aussi, je ne sais pas non plus comment j’aurais supporté « l’école ».

Le plus important n’est pas forcément d’appartenir à un groupe mais de rester unique et être apprécié pour ce qu’on est vraiment.

Un conseil ? Faites ce que vous aimez, peu importe l’influence et les obligations sociales. C’est votre vie, pas celle des autres.

Auteure : Léa, 17 ans

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L’école est une chance ou une torture

L’école est une chance ou une torture

L’école est une chance, Wafaa, 13 ans, Anderlecht

Pour moi, l’école c’est une chance d’arriver au métier de nos rêves.

Comme il est marqué sur la phrase ci-dessus, l’école est une chance, nous bénéficions d’une chance extraordinaire comparé à plusieurs personnes dans différents coins du monde qui elles ne bénéficient pas de l’apprentissage. Moi, je ne prends pas l’école comme quelque chose de négatif, mais de positif. Depuis petite, je me suis toujours dit que l’école est la clef qui ouvre notre avenir. Parce que c’est grâce à l’école qu’on peut atteindre nos rêves. Car si nous ne possédons pas de bases, nous ne pourrions pas aller plus haut. Donc vive l’école !!!

L’école est une torture, Asma, 13 ans, Anderlecht

Pour moi, l’école c’est une torture parce que :

-Les notes nous donnent de la pression, stress parce que, non seulement, on nous gronde, parce qu’on a de “mauvaises notes”, mais certains nous comparent.

-On nous donne beaucoup de devoirs, évaluations, ça nous épuise.

-Le harcèlement a lieu principalement et généralement à l’école.

-Des élèves nous rabaissent ou se vantent et, par la suite, nous avons un manque de confiance.

 

Auteures : Wafaa, Asma, 13 ans, Anderlecht

Ces récits ont été produits lors d’un atelier Scan-R.

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