Ouverture spirituelle

Ouverture spirituelle

Pour moi, le futur idéal est celui de l’ouverture et de la compréhension de soi.

L’introspection, la découverte de l’être que nous sommes et surtout l’acceptation font partie de nos chemins de vie. Ce processus lent est soutenu par le monde qui nous entoure et qui nous compose. La famille que l’on a créé, la nature, la musique nous accompagnent sur ce long chemin.

Les sensibilités émotionnelle et artistique me font vibrer dans cet univers déconcertant. Elles me permettent d’accéder à une certaine fréquence et subtilité de l’humanité.

L’ouverture spirituelle et au monde invisible m’apporte une autre dimension de l’existence et une autre échappée telle une fenêtre/porte supplémentaire qui s’ouvre à moi.

Bercée par la musique, l’amour, la méditation, … l’ancrage m’est alors rendu possible et c’est dans cet alignement que je me laisse alors porter par la beauté de la vie.

Femme et mère, c’est dans l’égalité et la justice que je me bats et garde espoir en l’humanité, en cette nature belle et luxuriante qui nous est offerte et que l’on doit protéger.

Auteure : Laura, 33 ans, Malmedy

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Les oiseaux, Anonyme, 16 ans, Liège

Cette image me fait penser à la migration car il y a des oiseaux, à certaines périodes de l’année, qui migrent pour trouver un climat qui leur convient mieux.

Se retrouver, Kerem, 19 ans, Liège

Les gens ne migrent pas toujours par plaisir. C’est souvent à cause des difficultés qu’ils ont dans leur pays d’origine. Lorsqu’une personne migre, elle se sent perdue comme dans un labyrinthe, elle est perdue. Avec le temps, elle grandit et se retrouve.

Perdre la tête, Anonyme, 19 ans, Liège

Moi, ma vision de la migration, c’est de trouver une vie meilleur que celle du pays d’origine. Moi, par exemple, c’était quitter la Russie à cause de la famille, quand j’étais petit, à l’âge de 7 ans. La migration des Ukrainiens en Europe, je la voie du bon côté car le gouvernement a perdu la tête. Pourquoi je la vois bien cette migration ? Bah car les résidents ukrainiens qui vivent en Ukraine ne peuvent plus quitter leur pays car ils seront jugés comme déserteurs et pour leur désertions ils sont gardés et envoyés de force sur le front et sont tués.

Tous le même sang, Anonyme, 21 ans, Liège

Dans un monde idéal, les gens devraient ne pas être dérangés par la migration car, si, un jour, ils doivent eux-mêmes migrer, ils le feront sans hésiter. Pour moi, on est tous les mêmes, on a tous le même sang, personne ne devrait être considéré comme « étrangé » ou « différent ». Ce qui me révolte, c’est la violence qu’il peut y avoir envers les personnes de certaines couleurs; comment peut-on considérer un humain de différent ?

Travail puis encore travail, Anonyme, 19 ans, Liège

Mon père est né, à l’âge de 8 ans, son père est mort. Il a du se débrouiller seul avec ma grand-mère. Ma grand-mère a vendu tout son or pour venir ici et prendre l’avion. Ma mère est venue ici en Belgique à l’âge de 8 ans, avec ses frères et sœurs. CPAS puis souffrir dans le travail, puis encore le travail. Ils ont pas eu de jeunesse juste pour que nous, les jeunes, nous vivions bien.

L’apprentissage, Tom, 18 ans, Liège

J’ai pris l’image avec les enfants à l’école. L’éducation, dans certains pays, ils n’y ont pas l’accès comme nous, en Belgique. Même dans certains pays, les femmes n’ont pas le droit à l’apprentissage. L’apprentissage, la clé de la réussite.

Oser, Alice, 13 ans, Malmedy

Pour moi, le futur idéal ? Les gens feraient attention à l’environnement, aux animaux et aux personnes. Les gens seraient plus joyeux et arrêteraient de tout le temps tout critiquer, on n’aurait pas à se comparer aux autres . Personne n’aurait peur d’oser ou d’être différent. Il n’y aurait plus de racisme ou de sexisme, on pourrait juste vivre notre vie. Tout le monde pourrait avoir des gens à qui se confier ou juste parler. L’école serait plus chouette, moins de devoirs, moins de contrôles, plus de temps libre. On ne devrait pas se soucier de l’argent.

Auteurs : Kerem, Tom, Anonymes

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Mon stage m’a ouvert les yeux

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L’an dernier, j’ai réalisé un stage dans un foyer pour demandeurs d’asile pour ma 5ème secondaire et j’ai été très surprise et choquée de voir dans quelles conditions vivaient ces personnes. Le problème n’était pas le centre, il était bien équipé, les éducateurs et infirmiers étaient super gentils et bienveillants.

Ce qui m’avait choquée, c’était de voir des personnes comme moi (qui ont grandi dans leur pays, se sont instruites, sont allées à l’école, ont fait des études et ont construit leurs vies) dans un centre avec d’autres personnes qu’ils ne connaissent pas dans des toutes petites chambres, sans papier et sans la possibilité de pouvoir travailler ou de communiquer, puisque la langue n’était pas la même.

Ça m’avait vraiment brisé le cœur de voir qu’ils avaient tout perdu et qu’ils devaient encore vivre dans cet endroit lugubre en attendant d’avoir une réponse CGRA sans être sûr d’être acceptés. J’avais l’impression, à ce moment-là, que personne ne se rendait compte de toutes les difficultés qu’ils ont dû traverser pour arriver en Belgique et que c’était donc normal avec ce passif qu’ils n’arrivent pas à vivre normalement, à apprendre la langue aussi rapidement, comme la Belgique le voudrait, à trouver un job.

Ils ont vécu une série de choses effroyables. J’aimerais qu’on se rende compte de la force mentale qu’ils ont et qu’on les aide plus.

Auteur : Anonyme

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Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

J’écris sur la migration

J’écris sur la migration

Aujourd’hui, j’écris. J’écris sur la migration car nous avons une activité et un témoignage à ce sujet. Et ça m’a choqué. Ça m’a choqué de voir le parcours par lequel ils doivent passer pour avoir une vie un peu meilleure. Et encore, vu comment on les traite mal dans certains pays qui sont censés les aider, je ne pense pas qu’on puisse toujours parler de meilleure vie.

Ils ont le courage de quitter leurs vies et tout ce qu’ils ont construit sans savoir où ils vont ni quand ils retrouveront de la stabilité. Ils veulent simplement une meilleure vie mais ils doivent se battre pour celle-ci simplement parce qu’ils ne sont pas nés dans le « bon pays ».

Alors, je pense qu’on devrait faire quelque chose pour faciliter leurs parcours ou au moins leurs arrivée. Qu’il y ait plus d’aide pour eux car ils le méritent. Ils méritent qu’on les aide à améliorer leurs vies.

S’ils quittent la misère, ce n’est pas pour en retrouver tout le long de leurs parcours et encore à leurs arrivée dans leur nouveau pays.

Auteure : Emelyne, 19 ans, Bruxelles

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Il n’y a pas d’âge pour se rendre compte de sa transidentité

Il n’y a pas d’âge pour se rendre compte de sa transidentité

Je suis transgenre. Je ne me sens pas à l’aise dans le corps dans lequel je suis né. Je m’en suis rendu compte quand j’avais 11 ans. On me dit souvent que je ne suis pas un vrai transgenre car je ne me suis pas toujours senti comme un garçon. Mais il n’y a pas d’âge pour se rendre compte de sa transidentité, et on dit souvent que faire partie de la communauté LGBTQIA+ est un est effet de mode ou une phase. On se cherche juste, que ce soit dans le genre, la sexualité ou le romantisme.

En tant que garçon transgenre, ça m’arrive d’aimer les choses féminines. Ça m’arrive de porter des robes ou des jupes, de ne pas mettre de maquillage, même si ça me donne énormément de dysphorie. Mais, il n’y a rien de grave à ça. Comme le fait que certaines personnes transgenres ne veuillent pas faire certaines opérations à leur parties intimes, ou iels ne veulent pas faire de transition, tout simplement. C’est à eux de choisir. C’est leur corps.

Pour finir, j’ai un conseil à donner à toutes les personnes qui font partie de la communauté LGBTQIA+ : n’ayez jamais honte de qui vous êtes, de votre questionnement de genre, sexualité ou romantisme. N’ayez pas honte des étapes de transition que vous voulez ou ne voulez pas faire. Soyez juste qui vous êtes.

Et bonne chance à toutes les personnes qui vont faire leur coming out. Ainsi qu’aux personnes qui vont réaliser des étapes de transition (ou pas).

A écouter aussi en podcast ici

Auteur : Andréa, 13 ans, Liège

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