Pleurer pour rien

Pleurer pour rien

« Tu pleures pour rien »
Je l’ai si souvent entendue
Et aujourd’hui je ne pleure plus
Du moins, pas devant quelqu’un

Cette phrase est un mauvais sort
Qu’on lance à ceux qui ressentiraient trop, qui seraient trop humain
Et dite à travers et à tord
Elle forme les adultes silencieux de demain

« Tu pleures pour rien »
Cette phrase est atroce
Elle est souvent utilisée
Et pourtant son impact que peu mesuré

Et si ce n’était pas pour « rien » ?
Pleurer c’est se décharger
Pleurer c’est s’exprimer
Pleurer c’est être humain.

Auteure : Cassandra, 21 ans, Liège

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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J’ai appris à survivre

J’aimerais apprendre à vivre parce que, durant ma courte vie, j’ai appris à survivre. Cette survie qui m’a été imposée par cette personne qui m’aimait. L’amour ne fait pas toujours les choses bien, il essaie, du mieux qu’il peut et parfois il se plante. Pour moi, il s’est bien planté, cet accident de la vie m’a fait évoluer, j’ai appris à me débrouiller, à gérer mes émotions, à accepter et bien sûr à fermer ma gueule.

J’aimerais apprendre à vivre car je n’ai pas pu l’expérimenter, je commence seulement à le faire et je me rends bien compte que je suis un peu gauche. Je ne sais pas vraiment profiter de l’instant présent, je pense toujours à l’après. Je n’arrive pas à lâcher prise, que feraient les autres sans moi. J’aimerais réaliser des projets, mais comment ?

J’aimerais apprendre à vivre car je me sens perdu. Perdu dans cette vie qui m’a donné trop tôt des outils que je devrais acquérir maintenant. Perdu dans ce monde à la fois magnifique et horrible. Perdu entre mes envies, mes besoins et la réalité.

J’aimerais apprendre à vivre, enfin, j’aimerais réapprendre à vivre. Tout recommencer à zéro avec un autre départ. Avoir un nouveau jeu de cartes, de nouvelles règles et de nouveaux objectifs. Simplement pour savoir si, aujourd’hui, j’ai enfin arrêté de survivre pour commencer à vivre ou si je me mens juste à moi-même.

Auteur : Alexis, 20 ans, Mons

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Pendant ce temps…

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En 2020, tout le monde a dû porter un masque à cause d’un con qui a mangé une chauve-souris ou un pangolin de l’autre côté de la planète. Ce masque est tombé après quelques mois et quelques confinements. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que tout le monde portait un masque déjà bien avant 2020.

Je me suis donc mis à lister les miens. J’ai un masque pour l’hôpital, c’est un chirurgical. J’en ai eu de toutes les couleurs, bleu, noir, rose et licorne. J’ai eu le masque du début, celui en tissu qui était beaucoup trop grand ou tout petit. J’ai eu le masque de clown avec mon gros nez rouge, le même que, « insérer le nom de votre alcoolique préféré » a en fin de soirée. J’ai eu le masque de ski qui m’a parfois empêché d’avoir des coups de soleil. Coup de soleil qui m’a fait faire des masques après-solaires.

ndlr : Texte fictif inspiré d’une illustration dessinée par Zam Zadeh

Auteur : Alexis, 20 ans, Mons

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Savoir s’adapter

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Je suis partiellement d’accord de dire qu’être différent, c’est être spécial car il faut savoir s’adapter. La socialisation réside dans la capacité à être flexible avec les gens. Si tu ne l’es pas, c’est un travail que tu dois entreprendre. Tu ne peux pas survivre sans les autres, alors pourquoi ne pas faire d’effort pour être comme eux ?

Si vous vous retrouvez dans un groupe où une partie est énervée par votre personnalité, l’autre est exaspérée, si vous l’avez remarqué, pourquoi ne pas s’adapter ? Vous devez comprendre les gens autour de vous pour socialiser.

Auteur : Amani, 17 ans, Verviers

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Compter sur l’humain, pas la société

Compter sur l’humain, pas la société

Même dans un monde aussi développé qu’aujourd’hui, la détresse psychique des personnes est en dérive totale. Le secteur de la santé mentale est en pleine crise et la politique y est malheureusement fortement liée. Ce qui a pour conséquences que l’aide est limitée et peu accessible. La santé mentale des jeunes est la plus catastrophique et dangereuse. Car les dégâts causés durant cette période de pleine construction auront des conséquences sur des vies et peut-être une génération. Des jeunes sont en souffrance et ne s’en rendent pas compte, pensent que c’est normal ou sont dans le déni, ou s’en rendent compte mais n’ont pas l’énergie de chercher de l’aide. Où aller ? On ne sait même pas, on ne nous le dit pas. Vous n’êtes pas capables de faire une démarche par vous-même et vous attendez que des personnes viennent vers vous. Et bah… vous pouvez rêver car le PMS, qui est le service de première ligne dans les écoles, qui est peut-être le seul à pouvoir remarquer votre souffrance, croûle sous les demandes des élèves en difficultés et est en manque d’effectif et ce, depuis des années.

Donc si vous êtes dans une de ces situations, je vous prie d’être patients parce que votre souffrance dérange la société. Faites des appels à l’aide régulièrement, n’ignorez pas cette souffrance sinon elle vous détruira mais aussi ne lui accordez pas de l’importance, entourez-vous de gens, bref, maintenez-vous en vie du mieux que vous pouvez. Et au bout d’un moment, vous verrez, l’humain viendra vers vous.

Et je vous en supplie durant cette longue période, ne faites pas de bêtises car croyez-moi, la vie n’a pas fini avec vous.

Auteur : Samuel, 17 ans, Verviers

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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