Que faire au premier contact ? La bienveillance

Que faire au premier contact ? La bienveillance

Si j’étais Roi, je mettrais en place une loi, ou quelque chose s’en approchant, qui prônerait la bienveillance au premier contact. Quand on rencontre une personne, quand on va vers quelqu’un que l’on ne connait pas, peu importe qui arrive face à nous, il faudrait qu’on garde une certaine bienveillance et bonté. De cette manière, on pourrait aider cette personne ou simplement donner une écoute qui ne dévalorise ou n’exclut pas la personne.

Il y a trop souvent des gens qui, avant même qu’on leur parle, sont déjà énervés, ennuyés du contact avec autrui. Je pense que si l’on change simplement l’attitude que l’on a lors du premier contact, cela apaisera de nombreuses tensions.

Auteur : Arthur, 19 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Dans ce conflit, personne ne prend le temps d’écouter l’autre pour se comprendre mutuellement, pour comprendre les points de vue et les revendications. Chacun reste sur ses positions. La violence est le seul moyen de communication…

L’écoute n’est-elle pas la base dans une relation saine ? Depuis la dissolution de l’empire Ottoman jusqu’à maintenant, les politiques font ce qu’ils croient être bon pour eux et leur peuple et, de facto, les autres en pâtissent parce qu’ils ne sont pas pris en compte. C’est chacun pour soi…

Il est quelque fois arrivé que des dirigeants se rencontrent mais ils se contentent de s’entendre et de faire passer leurs intérêts avant tout. Ecouter l’autre et trouver un VRAI terrain d’entente n’a jamais été au centre de leurs préoccupations. D’abord, les Britanniques, qui font des promesses aux uns et aux autres, en priorisant ce qu’ils peuvent en retirer. Ensuite, l’ONU, qui se permet de diviser la Palestine sans le consentement des populations locales. Enfin, les fausses tentatives de paix entre Israël et Palestine n’ont rien changé à la situation. En gros, tout le monde se bouche les oreilles et pense que ses actions sont les meilleures.

La remise en question et l’humanisation des autres, c’est sans doute trop fatiguant à faire. Les armes, c’est bien mieux !

Ce récit a été réalisé dans le cadre du projet Israël-Palestine : Pour Mieux Comprendre.

Auteur : Anonyme

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Aider les autres

Aider les autres

Depuis plusieurs années, Léa aime aider et écouter les autres. D’où lui vient cette idée, cette envie, ce besoin de tendre la main ? Après avoir pris du temps et du recul, elle a compris pourquoi elle était comme ça.>

Il m’est arrivé un truc

Par le passé, j’ai connu des périodes difficiles et je n’ai jamais été écoutée. Je devais avoir cinq ans quand des évènements sont survenus dans ma vie. Je ne souhaite pas entrer dans les détails, je ne suis pas prête à en parler comme ça. Par contre , ce que je désire, c’est partager le traumatisme que j’ai vécu lorsqu’on ne m’a pas écoutée. Le fait de ne pas avoir été entendue a laissé de nombreuses traces, craintes, doutes, méfiances et peurs. J’ai perdu toute confiance en moi. Depuis cette période, j’ai toujours l’impression de déranger, je n’ose plus parler, je ne cesse de me poser des milliers de questions : « Pourquoi j’ai dit ça ? », «Est-ce qu’on me trouve gênante ? », « Est-ce que ce que je viens de dévoiler va se retourner contre moi ? », « Est-ce que la personne s’intéresse à ce que je dis ? » , « Devrais-je arrêter de parler ? », « Est-ce que j’ai cassé l’ambiance ? ».

Je ne veux pas que ça arrive à d’autres

Avoir vécu un malêtre et une tristesse si profonde a développé mon empathie et ma compassion envers les autres et envers leur histoire. J’écoute les autres, car je sais ce que ça fait de ne pas pouvoir dire ce que l’on ressent, ce qui nous attriste et je sais aussi que tout garder pour soi n’arrange rien, ça empire juste la situation. Tout garder pour soi revient à contenir ses émotions, ses sentiments, ses ressentis, ses craintes, ses traumatismes et ses problèmes au fond de soi.

Craquer

À force d’accumuler tous ces sentiments, il arrive un jour où la goutte déborde du vase et on craque. D’une personne à l’autre, ce craquage peut prendre des formes bien diverses. Ce que je peux affirmer, c’est que quand on craque, ça pue. Au moment où on craque, on ne se contrôle plus. On ne contrôle absolument plus rien et on fait ou on pense à des choses qu’on finit par regretter : automutilation, tentative de suicide… Lorsqu’on « craque », on peut s’infliger toutes sortes de choses, comme l’automutilation, l’autodestruction, le suicide…

Vous n’êtes pas seul·e

Pour les personnes qui vivent toutes ces choses, sachez que j’y ai été aussi confrontée et je sais à quel point cela peut-être dur. N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul·e. Essayez d’en parler autour de vous. Si vous ne souhaitez pas en parler à vos proches, il y a des applications comme, par exemple, « I am sober » qui aide les personnes souffrant d’addiction. Il y a notamment un forum où vous pouvez parler en toute sécurité. Sachez aussi que je suis fière de vous et que je vous soutiens, peu importe vos faits et gestes. Ne perdez pas espoir et essayez de vous reposer un peu, prenez soin de vous, faites les choses que vous aimez, n’oubliez pas de manger et de boire de l’eau.

<3

Aujourd’hui je me sens mieux et mes craintes, interrogations et doutes sont moins récurrents, même si elles reviennent parfois. J’écoute les autres comme j’aurais voulu qu’on le fasse pour moi. Je ne veux pas qu’une personne soit aussi triste, dévastée et anéantie que j’ai pu l’être. J’apporte aux autres ce que j’aurais voulu qu’on m’apporte. Aider, écouter et soutenir me fascine plus que tout. J’aimerais en faire mon métier. Être psychologue me permettra d’être là pour les autres et contribuera à mon propre bonheur.

Auteure : Léa, 14 ans, Montigny-le-Tilleul

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R 

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