Pourquoi je me sens libre quand je peux dormir autant que je veux ?

Pourquoi je me sens libre quand je peux dormir autant que je veux ?

Pourquoi je me sens libre quand je peux dormir autant que je veux ?

Car souvent, la plupart des étudiants ou adultes actifs n’ont clairement pas assez de repos. Ces derniers temps, se reposer, avoir juste le droit de dormir, d’avoir ne serait-ce qu’un peu de repos, n’est pas toujours possible à cause de nos obligations. C’est pour ça que quand je dors autant que je veux je me sens libre.

Il ne faut pas se perdre malgré le travail et la fatigue. Ne perds jamais qui tu es car la personne que tu es sera sûrement ce qui t’affectera le plus dans ta vie.

La fatigue mène à ça, il faut essayer de ne pas stresser malgré les situations difficiles, essayer de garder le sourire, maitriser sa galère, éviter de s’éloigner de soi-même, juste à cause de la banalité du quotidien et de la fatigue.

Auteur : Anonyme

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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« Hé mademoiselle ! C’est quoi ton ptit nom ? »

Il fait super bon dehors, le ciel est bleu, le soleil est de sortie… Tout ce qu’il faut pour commencer une bonne et belle journée. Une fois prête, Marine part pour l’école. Dans le métro, il fait lourd et, évidemment, le masque n’aide pas. Elle est pressée de retrouver l’air frais. Arrivée à Gare Centrale, elle marche avant d’arriver à destination, prend le rond-point et s’apprête à descendre la rue et est accueillie par un : « Toute jolie, dis- donc ».

“Ta gueule”

Ben alors, pourquoi tu t’étonnes Marine ? Il fait chaud, et tu portes une jupe. C’est de ta faute, tu le sais. Je lui lâche un « ta gueule » non contrôlé. Je les insulte souvent, mais toujours dans ma tête. Je n’aurais pas dû, certes, mais ce matin, c’était juste la fois de trop. En fait, la première fois que ça arrive, c’est déjà la fois de trop. Je descends la rue, et un peu plus bas, je tourne la tête. Ce n’est pas vrai, il me suit. Trace, Marine, trace, t’es presque à l’école. Mon souffle s’accélère. Peut-être que je me fais un film, mais on ne sait jamais jusqu’où ils sont capables d’aller. Bon, la bonne nouvelle c’est que je l’ai semé et que je suis arrivée saine et sauve. La mauvaise, c’est qu’il y a encore trop d’idiots sur Terre.

Une situation parmi de très nombreuses autres

En fait, en y repensant, j’ai échappé à quelque chose, et je ne préfère même pas imaginer quoi. Mais parmi toutes les personnes qui sont passées devant cet homme ce matin-là, ou même un autre jour, quelles autres, filles, ou garçons, n’ont justement pas pu y échapper ? Pour qui est-ce que c’est allé plus loin qu’un « tT’as de belles-jambes, toi ! » ? Ça m’effraie d’y penser. Ce genre de choses, ça m’arrive régulièrement. Pour d’autres, ça arrive pratiquement tout le temps … Ce n’est pas censé devenir une habitude ! On ne devrait pas, à chaque fois qu’on prévoit de sortir, se préparer mentalement à ce qu’on nous aborde. Ça veut dire quoi ? Que tous les matins en regardant la météo, je dois me dire « Mmh, il fait 25°, c’est génial ! Et si je crevais de chaud dans mon jeans aujourd’hui ? ».

J’ai parlé des personnes qui vivent ça certainement plus souvent que moi, mais bon, il y a aussi celles qui le vivent moins souvent. Et vous savez quoi… surprise ! Ça ne change rien ! Il suffit d’une fois pour ne plus se sentir en sécurité, pour avoir peur, pour se sentir intimidé·e ! Il faut arrêter de se dire que ces personnes ont de la chance parce que ça ne leur est arrivé qu’une fois où très peu. Ce n’est pas de la chance. Ces personnes ont vécu un malaise, ou un traumatisme et le nombre de fois où cela est arrivé ne change pas le ressenti.

Si “on” arrêtait ?

Ces situations qui mêlent non-respect, liberté, apparence, fermeture d’esprit et dégradation ont probablement été vécues par beaucoup de monde. Alors les gars, à quand une évolution ? Ça commence à faire un sacré bout de temps que ça dure ! Comme de nombreux et nombreuses autres, j’aimerais bien pouvoir vivre ma vie normalement sans me soucier de la manière dont je m’habille, sans devoir me soucier des personnes désagréables ou détraquées que je vais croiser en rue. Venez, on essaye un nouveau truc : chacun·e se mêle de sa propre personne. Ça chauffe quelqu’un·e ? Allez, hâte de se promener dans le quartier en s’échangeant uniquement un petit sourire ou un « bonjour » !

Auteure : Marine, 19 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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