La scolarité en évolution

La scolarité en évolution

La sphère scolaire est la pierre angulaire qui portera la société de demain. Alors, une école à bout de souffle, c’est une société qui se meurt.

L’école en Belgique n’est peut-être pas encore dépassée mais son système s’essouffle. L’enjeu est alors de la repenser afin de rester cohérent avec les enjeux et besoins nouveaux apportés par les bouleversements culturels, sociétaux et économiques que nous vivons actuellement. Les besoins de l’étudiant ont évolué et il nous faut à présent un système qui laisse sa place à la participation et à la pédagogie active, aux identités de chacun et chacune, et aux cellules garantissant le bien-être de ceux et celles présents sur les bancs du savoir. Car les valeurs de la démocratie, de respect, d’inclusion, ne peuvent raisonner en chaque individu si nous ne transformons pas nos mots en actions.

Alors, aujourd’hui, j’envoie ce message à tout qui l’entend et le lira, et plus particulièrement à nos représentants. Préservons, travaillons et faisons évoluer nos écoles.

Auteur : Adam, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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L’école dans mon monde idéal

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Analyse

En premier lieu, posons nous la question de savoir pourquoi l’école est si mal appréciée par les jeunes ?  Il y a plein de raisons :

-> le système scolaire privilégie la compétition au lieu de la coopération. Mettre des notes d’évaluation à des jeunes est contre-productive. Si le jeune s’est donné à fond pour un test et qu’il a une mauvaise note, il va dans les 3/4 du temps se faire engueuler par ses parents et se faire juger par les profs. Des fois même, le passif de l’élève resurgit, par des moqueries, ou dans les remarques de certains profs.

-> Et les horaires, parlons-en. 8h-16h, cela ne paraît pas beaucoup pour un travailleur mais quand nous comparons notre système scolaire au pays avec un système horaire plus léger, qui privilégie l’engagement des jeunes au sein de clubs sportifs, les statistiques de réussite et de bien-être sont plus concluante.

Pistes

Je pense que notre système scolaire est obsolète. Dans l’idéal, il faudrait une école qui ne prône pas la compétition avec un système où on regarde si l’élève a compris la matière et non pas ou les cours sont simplement éliminatoire en fin d’année. Pour moi, cela éviterait par exemple les fouteurs de merde qui ne font rien de toute l’année et qui passent de justesse avec les examens de fin d’année.

Il faudrait aussi un système de demi-journée de cours. Par exemple, les cours seraient donnés le matin et l’après-midi serait consacrée au sport, à l’étude, où autres activités ludiques.

Il faudrait aussi une accessibilité au une salle de sport, un terrain, ou un local pour les différents sports ou club, afin de permettre à chacun de s’entrainer, se réunir, discuter. Pourquoi ne pas imaginer une bibliothèque constamment disponible, un suivi alimentaire dès le plus jeune âge afin de s’assurer de la bonne santé de chaque élève ?

Imaginez : un système de suivi individuel pour tous les jeunes souffrant de « troubles dys » afin de ne pas accumuler de lacune étant petit et se retrouver bloqué à l’adolescence…  Il faudrait également réussir à éviter les discriminations vestimentaires, en imaginant par exemple un « code » pour chaque saison ?

Utopique ou non ?

Auteure : Ludovick, 17 ans.

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La considération

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Le plus révoltant dans ce monde, c’est le corps professoral ou plutôt, l’inhumanité qui peut s’en dégager. J’ai le sentiment que beaucoup deviennent prof pour se distinguer, exercer un pouvoir. La notion de partage ou encore d’humanité semble totalement oubliée. On parle à des chiffres, on lit des slides, on se fou ouvertement de la gueule de certains élèves, on met en avant certains autres. On créé une compétition entre élève comme si le « m’as-tu vu » qui règne dans les couloirs n’était pas suffisant. Ils sont au pouvoir parce que c’est eux qui deviennent les maîtres de ta réussite. Certains arrivent à te faire comprendre que s’ils veulent, ils peuvent faire de ta vie un enfer. D’autres te noient dans le travail. En fait, je réalise qu’il manque cette notion d’échange. Je vous offre une partie de mon savoir, et je ne l’utilise pas comme pouvoir. Je vous tends la main au lieu de vous pousser, et j’attends vos retours. J’attends une relation vraie au lieu de vous frustrer. Je vous vois, je vous entends, je vous considère. C’est de ça dont on a besoin. La semaine passée dans mon école, on m’a dit qu’une prof marquera à tout jamais les esprit : Monia G., parce qu’elle connait mon nom, parce que jamais je n’ai eu à m’excuser d’être ce que je suis, de penser ce que je pense et de le partager. La bienveillance était tellement installée qu’on a plus peur de se tromper. C’est malheureux que l’on prenne la considération comme une denrée rare…

Auteure : Valentina, 24 ans.

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Système scolaire, vecteur de stress

Système scolaire, vecteur de stress

Lors d’un atelier organisé en partenariat avec Service Citoyen, Scan-R a rencontré Corentin. Dès les premiers échanges, les premiers exercices, on sent chez Corentin une soif de militantisme et d’espoir pour faire bouger une société figée sur elle-même. Aperçu : 

A l’heure où élèves et enseignants se demandent quand finira l’état de crise infligé par le COVID-19, où il devient difficile de suivre continuellement les nouvelles mesures prises par le gouvernement, la question de la santé mentale semble être, plus que jamais, au centre des débats. Cette même santé mentale qui était trop peu souvent questionnée dans le quotidien des acteurs de l’enseignement devient cruciale. Faut-il uniquement se contenter de limiter les dégâts pour les mois à venir ? Ou doit-on interroger le système pédagogique en lui-même ?

Comment en était-on arrivé à un tel point de rupture pour les élèves et les professeurs ? C’est la première question à laquelle nous devons faire face si nous espérons trouver des pistes de solution pour les années à venir. Il faut remonter le temps et revenir à la période « pré-covid » quand école rimait avec stabilité et règles clairement établies.

En tant qu’ancien élève ayant tout juste terminé ses secondaires, je dois avouer avoir été frappé par la place que prenait le stress dans le quotidien des jeunes. Une pression continue qui semble peser de tout son poids sur les épaules des étudiants tout comme sur celles des enseignants les encadrant. Il y a continuellement une échéance importante à venir qu’elle prenne la forme d’un projet à rendre ou d’une évaluation à passer. Qu’est ce qui explique que les matières scolaires provoquent un tel stress chez les élèves ? Pourquoi voit-on une interrogation « ratée » comme une fatalité ? Pour apporter des réponses à ces questions, il faut prendre du recul, sortir du système scolaire pour analyser les idées toutes faites véhiculées par la société. Nous avons tendance à survaloriser la réussite et à dénigrer l’échec. La défaite est vue comme une fin en soi et non comme une étape vers un résultat positif.
Lorsque l’élève ayant des difficultés depuis des années en mathématiques reçoit sa feuille d’interrogation avec un simple 8/20 écrit en rouge, quel message lui renvoie-t-on ?
Il va considérer que les efforts qu’il a mis en œuvre pour arriver à ce résultat ne valaient pas la peine. Le problème étant que si cette situation est appelée à se répéter, le jeune va perdre confiance en lui et laisser tomber. Il ressentira donc soit un profond stress soit un découragement total à l’annonce de la prochaine évaluation. Il est crucial de mettre davantage en lumière les efforts fournis par les élèves. Il faut que chaque étudiant comprenne l’origine de ses fautes. Dans ce cadre, l’existence de remédiations est primordiale afin que le jeune associe son erreur non à un manque de travail ou de capacité mais à un manque de compréhension. Enfin, l’entraide entre les élèves permet à chacun d’échanger sur ses difficultés, de s’inspirer des méthodes de ses pairs et de reprendre confiance pour se sentir utile et compétent.

Il ne faut pas non plus être utopiste. Comment les enseignants peuvent-ils être au courant du cas de chacun ? La première étape serait, sans doute, de réduire la charge de travail des professeurs pour qu’ils puissent renforcer leur relation, base de l’apprentissage, avec les jeunes.

En parlant de charge de travail, il serait totalement contre-productif de l’aborder sans évoquer les programmes scolaires. Ces quotas de savoir à transmettre aux élèves mettent l’équipe pédagogique dans une position délicate. Véritable dilemme entre s’assurer de la bonne compréhension de chacun ou aborder tous les points du programme, il est vecteur de stress pour les enseignants. Ce même stress se répercute sur les jeunes que cela prenne la forme d’un rythme soutenu ou simplement dans la façon de donner cours. Nous devons apprendre à favoriser la qualité à la quantité.

Ensuite, si nous parlons de la question du rythme scolaire, il est impossible de ne pas aborder l’importance des moments de pause. Nous avons tendance à l’oublier mais il reste difficile pour bon nombre de jeunes de rester concentrés pendant plusieurs heures. C’est dans ce cadre qu’il faut mettre en place davantage de pauses dans le quotidien des élèves comme des professeurs. Il est évident qu’une journée entière passée à l’école suivie de plusieurs heures à la maison pour travailler ou étudier des matières scolaires est vecteur de fatigue mais également de stress.

Pour conclure, nous devons voir la crise sanitaire comme une véritable opportunité de remettre en question les systèmes qui nous entourent dont le système scolaire. Transformons cette pandémie en un moteur pour le changement de demain. Commençons par redonner du sens à l’échec, à inverser la tendance pour privilégier la qualité à la quantité et ayons courage de briser le rythme infernal dans lequel nous sommes enfermés bien trop souvent. Ne voyons pas cette remise en cause comme un projet uniquement porté par les étudiants mais également par les enseignants car le bien-être mental est crucial pour l’apprentissage comme pour la transmission de savoirs !

A écouter aussi en podcast ici

Auteur : Corentin, 18 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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La pression scolaire

La pression scolaire

Dans quelle mesure la pression scolaire peut-elle nous atteindre en tant qu’adolescent ?
En ce qui me concerne, elle a chamboulé ma vie. J’aurais même pu dire qu’elle l’a ruinée, mais aujourd’hui je vois ça comme une leçon.
La pression scolaire vient de tous les côtés : les parents, les amis, les professeurs et soi-même. On s’oppresse mutuellement sans s’en rendre compte et sans être mal intentionné.
Aujourd’hui, la majorité des gens pense que la réussite scolaire débauche forcément sur la réussite de la vie. Peut-être que c’est le cas, peut-être pas… Ça dépend de chacun. Chaque être humain a sa propre vision du monde, pourtant on nous réduit à des cerveaux sur pattes. La pression peut parfois être tellement forte qu’elle nous conduit à devenir la pire version de nous-mêmes. C’est le cas pour beaucoup de gens, dont moi.
La pression scolaire peut parfois permettre aux plus ambitieux d’avancer plus loin, plus facilement. C’est peut-être une bonne chose pour eux, comme un boost.
Mais parfois, la pression scolaire nous donne envie de tout abandonner, parce qu’on pense qu’on n’y arrivera jamais. Les adolescents sont des êtres à part entière qui apprennent à se construire en fonction de ce qu’ils ont vécu.
Je pense que certains professeurs devraient approfondir leur pédagogie et leur manière d’encourager les élèves. Leur faire comprendre que même si le système de leur école n’est pas adapté pour tout le monde, ceux qui connaissent plus de difficultés pourront toujours s’en sortir.
L’enseignement scolaire ouvre beaucoup de portes, mais à l’heure actuelle il existe d’autres manières, d’autres alternatives pour nous ouvrir des portes sur l’avenir.
Je pense aussi que les enfants devraient apprendre à parler de leurs sentiments dès le plus jeune âge, ce qui permettrait de faciliter leur route pour plus tard. Un suivi psychologique pour faire le point sur ce que les jeunes ressentent pendant leur parcours scolaire, par exemple. Et ainsi avoir les outils pour booster les élèves de la bonne manière.

Pour ma part, je pense que j’ai déjà beaucoup appris mais pas assez pour savoir passer au-dessus de la pression. Je crois même que ça me suivra toute ma vie…

Si je pouvais donner un conseil à la plus jeune fille que j’étais il y a 5 ans, j’aimerais lui dire qu’elle a les capacités et rien ne l’oblige à choisir une voie dans laquelle elle est mal à l’aise. J’aimerais lui dire qu’elle est sa propre alliée et qu’elle peut se rassurer tout seule. Elle a le droit d’en parler si elle ne va pas bien.

La lettre que je m’écrirais :
Rien n’est insurmontable, tu vas passer par des moments très durs mais tu vas dépasser tout ça avec un peu de courage et de volonté. La volonté, c’est le plus dur à trouver une fois qu’elle a disparu, mais tu es forte. Tu n’est pas plus faible que les autres. Tu as juste ta propre manière d’affronter la vie, et ton propre rythme pour résoudre tes problèmes. Je ne peux pas dire que le plus dur est passé parce qu’il y aura toujours plus dur. Au fur et à mesure, tu vas acquérir les armes pour vaincre tes angoisses et tu y arriveras.
Tu n’es pas obligée de suivre le même chemin que tes amis. Et ne change jamais ta façon d’être pour quelqu’un d’autre.

Auteur : Chaïma, 18 ans, Bruxelles

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