Et si nous étions plus solidaires

Et si nous étions plus solidaires

Je rêve d’un monde plus solidaire et avec plus d’entraide. Il y a 2,5 ans, Verviers a connu la plus grande catastrophe depuis des années. Cependant, il y a tout de même eu du positif. Des fois, l’être humain a besoin d’être mis au pied du mur pour réagir. En effet, ce sont dans ces moments de catastrophe qu’on retrouve, tous, cette idée de solidarité et d’entraide, que ce soit à l’échelle d’un quartier, d’une ville, d’un pays, d’un continent… pourquoi l’être humain a-t-il besoin de cela ?

A l’heure du numérique, de l’internet, on nous dit qu’il n’a jamais été aussi facile de communiquer… mais cela nous rend-il plus solidaire ? Je pense que l’être humain ne s’élève réellement que quand il veut le bien pour autrui au sens large (humains, animaux, terre).

A la jeunesse future, je leur dirais simplement ceci, comme disait le curé à la paroisse : « Aimez-vous les uns et les autres » et soyez attentifs aux autres ;

Auteur : Anonyme, 38 ans, Verviers

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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LES PETITS AVIS, EPISODE 63

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Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

Être généreuse quand…, Alsena, 22 ans, Ans

Je suis généreuse quand je vois une personne dans le besoin car j’ai un grand cœur. Je suis pour l’égalité de tout le monde car j’estime que chaque personne a le droit de vivre et/ou profiter correctement dans le monde. Lorsque je vois une personne dans le besoin, je me pose plein de questions et me rends compte qu’avoir un bon entourage qui t’aide et te soutient est important.

L’argent a toujours été problématique, Emilie, 11 ans, Ans

L’argent a toujours été problématique car les gens dans la misère vivent ça à cause de l’argent. Les gens qui doivent de l’argent à d’autres, c’est une situation compliquée s’ils n’ont pas les moyens. Si tu as des problèmes de ce genre-là, parles-en à quelqu’un ou à des amis et ils t’aideront. Mais s’ils sont radins désolé pour toi. A ceux qui sont riches, donnez bande de rats !

Ma recette du bonheur, Anonyme, 24 ans, Bruxelles

La musique m’inspire. Les concerts de mes artistes préférés me font sourire. La nature m’épate. Les jeux vidéo et la compétition sont des loisirs que j’adore. Mes futurs voyages n’attendent que moi.

Auteures : Alsena, Emilie, Anonyme

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Le boulot…

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Je ris toujours face à l’épuisement de la journée avec mes collègues… je suis éducatrice spécialisée avec des adolescentes dans le secteur de l’aide à la jeunesse. Nous faisons souvent de grosses journées, des nuits, des weekends… à quoi bon se plaindre de la fatigue, de subir nos journées ou des moments compliqués que nous pouvons rencontrer.

Autant en rigoler, décompresser ensemble nous qui sommes dans le même merdier. Echanger, se conseiller… « Il vaut mieux en rire qu’en pleurer » comme on dit. Dans notre métier, on rigole beaucoup même s’il nous arrive aussi de pleurer, nous aimons, nous râlons, nous rencontrons. Il est important de choisir un métier qui nous permettent de se sentir vivant. Je me sens vivre.

Auteure : Camille, 25 ans, Namur

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Mon stage m’a ouvert les yeux

Mon stage m’a ouvert les yeux

L’an dernier, j’ai réalisé un stage dans un foyer pour demandeurs d’asile pour ma 5ème secondaire et j’ai été très surprise et choquée de voir dans quelles conditions vivaient ces personnes. Le problème n’était pas le centre, il était bien équipé, les éducateurs et infirmiers étaient super gentils et bienveillants.

Ce qui m’avait choquée, c’était de voir des personnes comme moi (qui ont grandi dans leur pays, se sont instruites, sont allées à l’école, ont fait des études et ont construit leurs vies) dans un centre avec d’autres personnes qu’ils ne connaissent pas dans des toutes petites chambres, sans papier et sans la possibilité de pouvoir travailler ou de communiquer, puisque la langue n’était pas la même.

Ça m’avait vraiment brisé le cœur de voir qu’ils avaient tout perdu et qu’ils devaient encore vivre dans cet endroit lugubre en attendant d’avoir une réponse CGRA sans être sûr d’être acceptés. J’avais l’impression, à ce moment-là, que personne ne se rendait compte de toutes les difficultés qu’ils ont dû traverser pour arriver en Belgique et que c’était donc normal avec ce passif qu’ils n’arrivent pas à vivre normalement, à apprendre la langue aussi rapidement, comme la Belgique le voudrait, à trouver un job.

Ils ont vécu une série de choses effroyables. J’aimerais qu’on se rende compte de la force mentale qu’ils ont et qu’on les aide plus.

Auteur : Anonyme

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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AMO

AMO

Quand on passe la porte de l’AMO souvent, on est perdu. Souvent, les jeunes que j’ai rencontrés ici se sentent inutiles, de trop, incompris… Bref, le soleil n’est pas au rendez-vous.

Mon travail n’est pas de les contredire car ce qu’ils vivent est légitime et si je me contentais de leur expliquer une façon de penser unique (la bien-pensante, autrement dit) je ne serais pas plus légitime qu’un enfant qui insuffle de la volonté à ses poupées de chiffons.

Non, ce que je veux, ce que je pense juste, c’est de pouvoir prendre le temps de se poser, de discuter et de rêver ensemble a de meilleurs moments, de meilleures perspectives. Au fond le boulot d’un travailleur social à l’AMO, c’est la quête d’un sens, la recherche d’un chemin exploitable pour que chacun dispose des armes nécessaires pour se construire et devenir qui il a envie de devenir.

Auteur : Nico, 26 ans, Namur

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