Si sogna per sempre

Si sogna per sempre

La beauté de la vie est de ne pas avoir peur de rêver.

Ce monde est en flamme. Une guerre se déroule à quelques kilomètres. Des cimetières climatisés accueillent sportifs et nantis pour une courte période de l’année. Nos débats médiatiques baignent dans un pathos pur et dur… que reste-t-il ?

Si un jour je compose un album, mon personnage principal serait Le Rêve. J’adore la musique et le cinéma. Quelques œuvres sont si puissantes qu’elles offrent parfois cette envie de rêver. Nul ne doute sur une certaine évidence : nos ambitions diffèrent selon notre classe sociale, nos moyens d’atteindre nos objectifs. Quel est le rêve d’un loup capitaliste ? Quel est le rêve des milliardaires ? Sûrement pas celui des miséreux, des jeunes gens solidaires ou de nos lanceurs d’alerte.

Alors, au lieu de dénigrer les grands rêveurs, laissez-les ne plus avoir pieds sur Terre ! Ils sont à l’origine de plusieurs bienfaits humanitaires. Récolter 103 tonnes de déchets grâce au navire S/V KWAI dans l’océan Pacifique. Publier 1984, fiction dépassant la réalité. Amasser 127 millions de dollars au Live Aid, un évènement musical visant à lever des fonds contre la famine en Éthiopie.

Rêve est souvent synonyme d’espoir et tout le monde le sait, garder espoir augmente notre espérance de vie.

Auteur : Bruno, 25 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Je ne voudrai pas mourir avant d’avoir publié un roman. Aaah les livres, quelle longue histoire d’amour. Tels ces collectionneurs acharnés en brocante, prêts à sniffer des pochettes de vinyle, je suis passionné d’écriture.

Alors non, je ne respire pas chaque chapitre de L’Etranger d’Albert Camus. Mais il est vrai que je suis bel et bien en admiration face à un auteur d’une telle trempe. Le personnage, aussi philosophe qu’engagé, m’intéresse bien moins que ses idées sur le papier. Dans son livre, il réussit à conjuguer absurdité de l’existence et poésie intemporelle.

Bien sûr, je ne désire pas être le prochain Camus, mais juste laisser derrière moi, une œuvre si puissante qu’elle pourra révolutionner les mentalités, bouleverser à chaque époque et remettre en question les systèmes établis.

Car au final, ce que je fais de mieux se résume en quelques mots : « Ecrire toujours et encore ».

Auteur : Bruno, 25 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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De Belgique à l’Amazonie, mes chemins de traverse

De Belgique à l’Amazonie, mes chemins de traverse

Il n’y a pas de poésie, pas de beauté dans les autoroutes… ça file tout droit, ça va vite, on s’arrête rarement pour discuter avec quelqu’un·e d’autre que le vendeur ou la vendeuse du restoroute … Pour me rendre d’un point A à un point B, rien de tel que les bandes bitumées mais n’existe-t-il pas aussi, des petits chemins de traverse ?

Le déclic

Après avoir terminé un bachelier en langues et littératures modernes, je me suis rendu compte que ces études ne m’inspiraient absolument pas lorsque je songeais à mon avenir. Le déclic s’est fait lors de mon Erasmus à Madrid. Ce voyage m’a permis de prendre du recul par rapport à ce que je faisais en Belgique. J’ai commencé à réaliser qu’il y avait plein d’autres parcours possibles, il suffisait juste de sortir des sentiers battus. J’ai donc décidé de tout arrêter pendant un an afin de faire le point sur ma vie, sur ce qui m’inspirait réellement. Rien de mieux que les expériences de voyage pour nourrir ma décision ! J’ai longtemps hésité entre le domaine social et environnemental ; entre l’aide humanitaire et l’aide aux animaux. Malheureusement pour les humains, la balance a toujours penché pour le monde animal.

Les singes d’Amazonie

Pour autant, cela ne signifie pas que les deux domaines ne pouvaient pas être liés et complémentaires. Après cette année loin des syllabus et des examens, je me suis relancée dans un master en Sciences et Gestion de l’Environnement. Il s’agit de l’étude de l’environnement dans différents aspects de la société, tels que l’énergie, l’agriculture, la politique, le droit, les entreprises ou encore l’économie. Encore une fois, les voyages ont pris une place essentielle dans mes décisions. Avant même de m’inscrire dans ce master, mon objectif était de faire la deuxième année en Équateur afin d’étudier les primates en Amazonie, une idée née lors de mon année de voyage post-bachelier. Aussitôt dit aussitôt fait, après à peine un an en Belgique, j’étais déjà repartie en Équateur pour un échange de six mois. Cet échange de six mois s’est vite transformé en un an, puis en quinze mois : j’y suis restée pour faire mon stage et mon mémoire. Étant donné mon parcours, qui n’était ni spécialisé dans les sciences humaines ni dans les sciences exactes, je n’ai eu d’autre choix que de concilier ces deux disciplines dans mon mémoire qui traitait, sans surprise, de la conservation des primates en Amazonie (1). Ce qui était à la base une contrainte devint un atout, puisque j’ai finalement inclus les populations indigènes dans mes recherches, des acteurs incontournables pour le sort des singes en Équateur.

Retour à la case départ

Alors que j’étais au fond de la forêt Amazonienne et que j’arrivais à l’aboutissement de ce qui m’avait poussé à faire ces études, je me demandais toujours quel était le sens de ce que je faisais. Tous ces questionnements m’ont finalement ramenée en Belgique afin de faire le point sur ma vie et sur ce qui m’inspirait réellement. Ce n’est pas en regardant les offres d’emploi que j’ai trouvé la réponse. En effet, comment se rendre utile dans la protection animale en Belgique alors qu’on parle 4 langues sauf le néerlandais, et que les seules espèces en danger qu’on connaît vraiment sont les singes de la forêt amazonienne ? Après toutes ces années d’études, j’avais les langues, mais pas les bonnes ; un profil de chercheuse, alors que je voulais de la pratique; et des connaissances de la faune équatorienne, alors qu’il me fallait connaître la faune belge.

Le service citoyen

Afin d’arrêter de me poser des questions qui me donnaient mal de tête, j’ai décidé de me lancer dans un service citoyen. Une fois de plus, j’ai hésité entre une mission sociale ou environnementale, à quoi bon ? Une fois de plus, les animaux ont gagné. J’ai commencé ma mission au centre de soins pour la faune sauvage de Bruxelles et je m’y sens comme un poisson dans l’eau !

Morale de l’histoire

Même si ça ne saute pas aux yeux, il y a bien un fil rouge à tout cela ! Il faut voir la vie comme un labyrinthe ; ça part dans tous les sens mais petit à petit, on se rapproche de ce qui a du sens pour nous. On teste, on se prend un mur, on recommence, on change, on évolue, on apprend. Je sais que mes expériences zigzagantes m’ont servi et me serviront, mais pas forcément pour les raisons que j’aurais imaginées.

(1) L’Amazonie est une forêt de 6,7 millions de km2, autrement dit, elle est 218 fois plus grande que la Belgique et 10 fois plus grande que la France. Cette forêt s’étend sur huit pays d’Amérique du Sud (Brésil, Bolivie, Pérou, Colombie, Équateur, Venezuela, Guyana, Suriname et Guyane française). Cette immense forêt est encore et toujours menacée par différents projets : déforestation pour faire pousser d’autres plantes, construction de barrages,… C’est une menace pour les 34 millions qui la peuple et en particulier pour les trois millions d’amérindien·ne·s qui vivent dans 420 tribus différentes. Pour en savoir plus sur cette forêt et ceux et celles qui la défendent, on peut voir ce documentaire de Arte..

Auteure : Anne, 24 ans, Gembloux

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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