Passionné de sports !

Passionné de sports !

Certains adorent cuisiner, d’autres sont dingues de bricolages, d’autres encore sont capables de passer des heures le nez dans un bouquin ou derrière une console. Le truc de Rudolf, c’est le sport !

Le foot en héritage

Depuis le plus jeune âge, je suis un grand passionné de sport. Je pratique le football depuis que j’ai quatre ans, cette passion m’a été transmise par mon père. Je supporte d’ailleurs la même équipe que lui Anderlecht ! Malgré quelques saisons catastrophiques, j’y reste attaché. Le fait de regarder ce sport me fait ressortir une part d’excitation. Juste parler de la Coupe du monde me procure des frissons. Ce sport me permet d’évacuer et de relâcher tout le stress que nous pouvons accumuler lors d’une semaine de cours. De plus, je retrouve énormément de plaisir dans cette activité, ce qui me permet d’en ressortir joyeux et de bonne humeur. Lorsque je suis sur le terrain, je suis dans ma bulle. Parfois, il m’arrive même d’y être plus concentré que lorsque je suis en cours. Je joue au milieu de terrain, je travaille énormément pour l’équipe, c’est ce disent mes entraineurs ou bien même des supporters. Je ne fais pas les choses à moitié. Pendant un match, je suis là pour gagner et rien d’autre. À la fin de celui-ci, on se retrouve à la buvette pour analyser le match entre coéquipiers mais aussi pour se boire un petit verre.

Tennis

Il y a plus que le foot ! Depuis mes 15 ans, je joue aussi au tennis. Cette passion m’est venue grâce aux différents tournois que je pouvais regarder à la télévision. J’ai donc goûuté à ce sport et, directement, j’ai accroché. Je remarque donc que j’apprécie énormément le sport avec une balle ou un ballon. Le fait de frapper dedans me procure une envie de bien faire, de vouloir reproduire les mêmes gestes que ceux qu’on peut observer à la télévision.

Vélo

Foot, tennis et … Il faut savoir que je me suis découvert une nouvelle passion pendant ce confinement. J’ai remarqué que je prenais énormément de plaisir à faire du vélo. On peut parler de balades à vélo en famille mais aussi de randonnées entre copains, avec un objectif derrière. Ce sport m’a permis de prendre l’air, de m’accorder une petite sortie durant cette période qui n’a pas toujours été facile. J’ai pu découvrir des endroits non loin de chez moi qui sont magnifiques mais aussi explorer des endroits magnifiques non loin de chez moi : des pistes du RAVeL, la forêt où je n’avais pas mis les pieds depuis pas mal de temps …

Covid et sports

Cette période m’a permis de voir que de petits gestes pouvaient nous faire beaucoup de bien, nous procurer énormément de plaisir que ce soit pour une simple balade à vélo mais aussi dans le besoin de pouvoir garder le contact avec nos proches. Je remarque que même en cette période, je rattache ce sport, que je pratique très peu dans la vie de tous les jours, afin de garder ce contact familial qui est très important pour moi. Pour finir, le sport me rattache depuis très jeune à de très bons moments que j’ai pu passer avec des ami·e·s mais aussi avec ma famille. Cela me manque un peu en cette période, mais je relativise en espérant pouvoir retoucher à tous ces sports très rapidement.

Auteur : Rudolf, 20 ans, Dour

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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Les chevaux dans la peau

Les chevaux dans la peau

Depuis toujours ou presque, Anaïs – et c’est une histoire de famille – passe du temps avec des chevaux. Pour les dresser, les monter, … Est-ce que cette passion pourrait devenir un métier ?

Une écurie chez mes grands-parents

Cette passion est, un peu, comme une évidence pour moi. Depuis toute petite, je baigne dans ce milieu. Mes grands-parents, retraité·e·s, avaient une ferme et ont toujours eu des chevaux. Aujourd’hui, pour le plaisir, elle et il continuent leur petit élevage dans leur ancienne exploitation. Petit à petit, mes grands-parents ont réduit le nombre de chevaux, cependant, ils continuent à faire naître un poulain tous les ans … C’est une coutume qu’ils ne veulent pas laisser disparaitre malgré leur âge avancé. Moi, j’ai commencé à monter à cheval vers l’âge de quatre ans. Au début, je prenais des cours dans un centre équestre puis, mon grand-père a fait construire une carrière en sable pour pouvoir prendre des cours avec nos propres chevaux. Dix ans plus tard, environ, ma grand-mère m’a appris à débourrer un jeune cheval. Débourrer, c’est, peu à peu, le dresser, lui faire accepter d’avoir une selle sur le dos. J’ai donc passé beaucoup de temps à observer ce cheval, puis avec le temps, j’ai commencé à dresser toute seule les chevaux de mon grand-père. Je savais que je pouvais compter sur lui lorsque j’avais des questions ou des difficultés. Mes grands-parents m’ont transmis cette passion. Dans quelques mois, pour mon plus grand bonheur, c’est ma jument qui devrait mettre au monde un poulain. Ils auront aussi un nouveau poulain au sein de leur écurie.

Les vacances chevalines

Pendant mon enfance, tous les étés, tous les week-ends et toutes les vacances, je les passais là-bas, pas forcément pour monter à cheval mais aussi pour aider mon grand-père à entretenir les infrastructures ou, tout simplement, pour m’occuper des chevaux. J’en garde de magnifiques souvenirs même si ce n’était pas facile tous les jours. Pendant les vacances d’hiver, par exemple, il fallait que je me lève malgré le froid pour aller nourrir les chevaux, dégeler les abreuvoirs qui n’avaient pas supporté les températures négatives … Je le faisais sans ronchonner parce que c’était pour des êtres que j’aime particulièrement : les chevaux.

Des animaux et des gens

Puis mon grand-père a décidé de prendre des chevaux en pension et là, ce fut vraiment intéressant. Cela m’a permis de rencontrer beaucoup de personnes qui partageaient la même passion que moi, j’ai appris beaucoup de ces échanges, j’ai pu élargir mes compétences équestres et entendre d’autres points de vue. Je me suis liée d’amitié avec d’autres filles du même âge avec lesquelles je faisais de nombreuses balades à cheval. J’aime l’ambiance qui règne à l’écurie, les chevaux qui hennissent, l’odeur du foin qui me permet de m’apaiser et de me ressourcer. J’ai beaucoup hésité à m’orienter vers le régiment de cavalerie de la Garde républicaine, une partie de la gendarmerie française. Après mûre réflexion, j’ai décidé de garder l’équitation comme passion. En revanche, j’aimerais pouvoir reprendre les compétitions de dressage lorsque j’aurai un peu plus de temps à y consacrer.

Auteure : Anaïs, 20 ans, Charleville-Mézières

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Foot

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Nicolas est amoureux… Sa chérie est toute ronde, pèse environ 400 grammes et a une multitude de faces, 32 pour être précis. Elle le fait vibrer, sortir, s’amuser … Sa chérie, c’est une balle de football !

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Le foot, toi mon sport préféré, celui qui me fait vibrer quand je te regarde à la télé. Toi, qui me fais aussi pleurer de joie ou de tristesse, toi qui occupes mes journées que ce soit dehors ou sur la console. Toi, qui me donnes de la joie de vivre aux moments où je pensais qu’elle n’existait presque pas. Toi, qui rappelles qu’il ne faut pas grand-chose pour en faire de grandes. Toi, qui continues à me faire partager des moments exceptionnels avec mes ami·e·s. Toi, qui réveilles mon envie de gagner à chaque fois que je te pratique ou te regarde. Toi, le foot, tu es quelque chose de tellement vaste et en même temps quelque chose de si précis pour moi !

Les grandes émotions

Quand je me rappelle les meilleurs souvenirs de mon existence, tu en fais la majeure partie. Tu es une passion que n’importe quelle personne mériterait de vivre et de ressentir comme moi.
Mes meilleurs souvenirs ? Il y a d’abord le match Belgique-Japon. J’y ai vécu toutes les émotions : la peur, l’angoisse, la stupéfaction, l’espoir, la rage de gagner, et – enfin – la joie. Il y a aussi l’été de mes 13 ans, où tu m’as fait certainement vivre les meilleures vacances d’été de toute ma vie. Je me rappelle tous les jours où on se rejoignait sur un terrain, où il n’y avait qu’un seul but et où on construisait le deuxième avec des vélos. On a même réussi à construire un goal en bois qui n’a malheureusement pas tenu, tellement il a été mis à contribution, mais ce n’était pas grave car le plus important c’est qu’il nous a permis de nous rassembler pour vivre des soirées fantastiques avec une quinzaine d’amis.

Footbaleur depuis toujours

Depuis le primaire, toutes les récrés t’ont été entièrement consacrées, on faisait chanter le cuir ! Je me rappelle que je trouvais les récrés super longues quand aucun copain ne ramenait un ballon de chez lui. Tu étais tellement omniprésent qu’on a passé deux ans à jouer avec toi sur un terrain de basket. À chaque fois que j’avais de nouvelles chaussures, j’essayais de résister pour ne pas les abimer, mais toujours, tu les faisais craquer beaucoup trop facilement. Aujourd’hui encore, tu es l’une des principales passions dans ma vie et tu le resteras encore longtemps. J’espère que tu pourras amener aux autres ce que tu m’as apporté. À voir tes qualités, je n’en doute absolument pas. Toi, mon foot. Toi, ma passion. Toi, mon passetemps. Toi, ma raison de vivre… Sache que je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai.

Auteur : Nicolas, 18 ans, Banneux

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L’abandon m’a amené le soleil

L’abandon m’a amené le soleil

Shelsy a une histoire compliquée, une histoire brutale qui commence mal. Pourtant, au fil du temps, au fil des rencontres, grâce à sa famille, à ses ami·e·s, à son chéri, elle s’en sort très bien aujourd’hui.

Un toit

Depuis mon plus jeune âge, l’abandon est la chose qui m’a le plus détruite. Je n’ai que 16 ans et c’est pourtant la chose qui a été la plus présente dans ma vie. Le premier abandon est celui de mon père. Il parait anodin, pourtant c’est celui qui, aujourd’hui encore, est le plus difficile à vivre. C’est cet abandon qui a tracé le chemin sur lequel je suis. À son départ, je n’avais que deux ans et avoir mes parents réunis dans une même pièce n’est qu’un vague souvenir. Après son départ, la seule chose qu’il nous restait, c’était un toit. Nous n’avions plus de meubles, plus aucun objet de la vie quotidienne. Seul souvenir précis qui me reste de cette époque, c’est celui de ma mère et moi mangeant sur le sol et elle qui me faisait rire pour préserver ma jeune innocence. Nous vivions seules, nous n’avions presque plus rien et ma mère travaillait beaucoup pour nous sortir de là. C’est pour cela que ce sont mes grands-parents qui m’ont, en grande partie, élevée.

Daddy et maman

J’étais chez eux durant la semaine et le weekend aussi car ma mère avait besoin de sortir. À ce moment-là, elle était encore jeune et, suite à ses sorties, un homme est rentré dans nos vies. Celui qui, aujourd’hui, n’est pas seulement devenu un beau-père et a pris la place d’un véritable père. Cet homme que je surnomme Daddy est là depuis le début, il m’a aidée à devenir ce que je suis aujourd’hui. Il a rempli mon enfance de bons souvenirs, de beaucoup de bonheurs. Il m’a aussi apporté une famille, une vraie famille. Il était là quand tout le monde nous a tourné le dos à ma mère et moi. Ma mère… La femme que je trouve la plus forte au monde. Ma mère souhaitait simplement mon bonheur. Elle ne voulait pas que, comme elle, je subisse les coups d’un homme. Les coups qu’elle sentait s’écraser sur son corps à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche, et ça, déjà bien avant ma naissance. Elle ne voulait pas que je subisse ça ! Mon Daddy est entré dans ma vie avec ses deux enfants qui sont aujourd’hui comme mes propres frère et sœur. Ils sont d’ailleurs bien plus importants que d’autres membres de ma famille qui sont pourtant du même sang que moi.

Du soleil et de l’ombre

Malheureusement du noir est quand même présent dans ce joli tableau. Mes deux parents travaillaient beaucoup et le premier enfant de leur union allait bientôt arriver… Et c’est donc encore une fois mes grands-parents qui se sont occupés de moi. Leur maison est le lieu où j’ai passé la plus grande partie de mon enfance. C’est un des seuls souvenirs que j’aimerais garder. J’ai eu la chance d’avoir le soutien et l’amour de mes grands-parents qui sont, pour moi, les personnes les plus importantes à ce jour. D’autres personnes qui vivent la même situation que moi n’ont pas toujours la chance d’avoir ce genre de personnes à leurs côtés. Vers mes six ans, mon père biologique a refait surface, mais les souvenirs sont brefs. Je me souviens juste des coups que me portait sa compagne alors que je n’étais qu’une enfant. J’ai compris par la suite qu’il était revenu parce qu’il s’opposait au mariage de ma mère et Daddy, qu’il ne voulait pas notre bonheur, qu’il ne voulait pas qu’on se reconstruise sans lui.

Cassée

L’abandon est la chose qui m’a le plus détruite. Cela m’a fait perdre toute confiance en moi. Je pensais que c’était de ma faute si on m’avait abandonnée, que c’était parce que j’avais fait quelque chose de mal. Je pensais même que tout ce qui s’était passé avait une seule et même cause : ma naissance. J’étais tellement mal que j’avais mal au ventre quand je rentrais chez moi. J’avais peur de croiser le regard de ma mère. Parfois, elle me regardait tellement mal que je ressentais toute la haine qu’elle avait pour lui. Elle le dénigrait tous les jours pour m’empêcher de l’aimer sans comprendre que j’avais tout simplement besoin de son réconfort. J’avais seulement besoin qu’elle me dise qu’on était mieux sans lui et qu’on avait juste besoin de mon beau-père pour être heureuses, ensemble.

Malade

À force d’être confrontée à cette haine, j’en ai développé une par rapport à moi-même et envers mon physique. C’est là que les mauvaises pensées m’ont traversé l’esprit et que les lames d’une paire de ciseaux ont – pour la première fois – touché et ouvert la peau de ma cuisse. Au fur et à mesure, les cicatrices étaient plus nombreuses sur mon corps. Cette douleur n’étant pas assez forte pour moi, le dégout de mon corps s’est ajouté et l’envie de ressembler à ces filles que l’on voit partout sur les réseaux était puissante. Eh oui, vous l’avez compris, je me suis réfugiée dans l’anorexie. J’ai commencé à vomir tout ce que je mangeais, mais cela n’a pas duré longtemps… Très vite ma forme physique a commencé à s’affaiblir. Comme je suis de nature très sportive, ma prof de sport et ma grand-mère s’en sont alors rendu compte. Suite à cela, elles m’ont aidée à reprendre gout à la vie. Mes ami·e·s m’ont aussi aidée à retrouver le sourire.

Je me relève

L’année de mes 14 ans est celle qui m’a le plus marquée, mais aussi la plus endurcie. C’était la période des garçons et du changement vers un corps de femme. Je venais de perdre une personne très chère à mes yeux et beaucoup de personnes ont profité de ma tristesse et de ma vulnérabilité. Il y avait un garçon, un peu plus vieux que moi, qui a essayé d’abuser de moi physiquement et mentalement. J’en ai eu marre. J’étais au bord du gouffre. Ne sachant plus quoi faire, mais ne voulant pas être un pantin toute ma vie, je me suis dit que j’étais la seule personne sur qui compter. Même si je n’étais pas toute seule, si je croyais en moi, la plus longue partie du chemin allait être accomplie. C’est à ce moment précis que j’ai commencé à muscler le mental, et même mon corps. Le sport était devenu comme une drogue, c’était ma seule échappatoire. Ma famille n’était pas beaucoup présente, mais mes ami·e·s sont devenu·e·s comme une seconde famille pour moi.

Je vais bien

Aujourd’hui, je suis très heureuse ; de jour en jour, mes relations familiales vont de mieux en mieux et mes relations amicales sont plus solides que jamais. Pour mon plus grand bonheur, cela fait bientôt un an que je suis en couple avec une personne qui me donne le sourire chaque jour, même quand je ne suis pas dans un bon mood. C’est pour ça que je remercie ma famille, mes ami·e·s et mon copain. Sans elles, sans eux, sans lui, je ne m’en serais jamais sortie, mais surtout je me remercie moi-même d’avoir voulu m’en sortir ! À partir d’aujourd’hui, je me promets de toujours vivre pour moi. Le seul conseil que j’ai à donner aux personnes dans ma situation, c’est que même si le monde parait parfois cruel, il y a des gens sur qui vous pouvez compter. Demander de l’aide est difficile, mais c’est le premier pas à faire. Il ne faut jamais douter de vous. Connaissez vos valeurs et vos principes et ne laissez personne les remettre en question ou vous faire douter de vous.

Auteure : Shelsy, 16 ans, Louveigné

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Paraitre n’est pas être

Paraitre n’est pas être

Sacha ne va pas très bien, pour être vrai et dire les choses avec ses mots. Elle ne va pas bien. Pourquoi ? Parce qu’elle ne se reconnait pas dans le monde tel qu’il semble fonctionner aujourd’hui.

Suis-je la seule ?

Je me sens seule et au fond de moi, je sais que je ne suis pas la seule à me sentir seule. Comment évoluer dans un monde où tout n’est que pression sociale ? Ne jamais montrer ses émotions, toujours sourire, être attentionnée, patiente, ne pas penser à soi pour ne pas paraitre égoïste. Nous traversons une période où les rapports entre les gens n’ont jamais été aussi froids. Plus de sorties et plus de nouvelles connaissances. Nous restons sans évoluer, cloisonné·e·s dans nos bulles sociales. Nous sommes contraint·e·s de nous éloigner des autres. Comment bien le vivre ? Comment évacuer notre malêtre ? Ah non, j’oubliais ! Nous devons bien paraitre aux yeux des autres, ne pas montrer que cela nous affecte. De plus, nous sommes submergé·e·s de mauvaises nouvelles et plus rien ne nous parait positif. L’école, les relations d’amitié ou d’amour, notre société qui ne daigne pas nous aider. Cette pression sociétale qui nous pousse à être les plus intelligent·e·s, les plus beaux ou les plus belles, les plus parfait·e·s ne peut pas nous rendre heureuses ou heureux.

Je ne suis pas un profil instagram

Nous sommes jeunes et l’avenir n’est qu’un large océan d’incertitudes. Alors je vais vous le dire : non je ne vais pas bien. Comment pourrais-je l’être ? Qui peut réellement affirmer que tout va bien ? Nous vivons dans une époque où tout n’est que superficiel, où tout se compte au nombre d’abonné·e·s, de relations et où tout est basé sur l’image. Notre génération n’a jamais été aussi seule et nous vivons à une époque où tout n’est que réseaux sociaux, vie parfaite et sans accroc. Parfois, j’ai l’impression que je gêne, que je n’ai pas ma place, j’ai l’impression d’être transparente. Plus je parle, plus je me montre, plus je parle de ma vie, plus j’avance et plus mes envies sont incertaines. J’ai 17 ans et je ne sais toujours pas ce que la vie va m’offrir. J’ai peur de l’avenir, de ne pas être capable de surmonter les épreuves. J’ai peur du jugement des autres.

Oser ?

J’aimerais tant pouvoir m’ouvrir à mon entourage, mais je ne sais même pas qui est “mon vrai moi”, si la personne que je suis – aujourd’hui – me définit vraiment. Il m’aura fallu cinq ans pour m’ouvrir à une personne qui ne sait pas encore tout de moi parce que j’avoue que je ne me sens pas encore capable de tout lui dire… Toutes les hontes que je traverse, je les garde pour moi. J’ai peur de gêner ou de ne pas être comprise. S’il y a bien un truc que j’ai compris au cours du laps de temps que la vie m’a donné, c’est que je ne rentre pas dans les cases, que ce soit de l’intelligence ou de la beauté. J’aimerais me démarquer, ne serait-ce qu’un peu, mais pour l’instant je ne resterai qu’une ombre. J’ai l’impression de demander trop et tout le temps aux autres, je manque de patience pour des choses futiles. D’ autre part, je n’aime pas être seule. Être entourée de personnes me permet de déstresser, je cesse de penser à ce qui me ronge.

Se libérer

J’essaye de me défaire des choses qui me font du mal mais ce n’est pas une tâche facile. J’ai récemment quitté un groupe qui me faisait plus de mal que de bien. J’avais envie d’être appréciée, alors je me suis montrée géniale et stylée, tout ça pour avoir de la reconnaissance, mais ce n’était pas moi. Je tiens là un discours bien triste et déprimant, mais je ne vais plus le cacher derrière des rires, comme à mon habitude. Serait-ce un appel à l’aide ? Je ne sais pas mais l’avenir me le dira.

Auteure : Sacha, 17 ans, Neupré

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Média d’expressions
Individuelle et collective
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Lueur d’espoir

Lueur d’espoir

Même si les beaux jours s’annoncent, c’est parfois compliqué de percer le marasme et de trouver la lumière. Chez Wafae pourtant, brille une petite mais indéfectible lueur d’espoir qui flingue tous les brouillards !

C’est compliqué

En tant que jeune Bruxelloise, je m’informe assez régulièrement de l’actualité de notre belle capitale et j’accorde beaucoup d’importance au domaine social. Dans ce secteur, il est vrai que les nouvelles n’ont pas été très rassurantes… Épidémie, mesures sanitaires difficiles, violences policières, racisme, délinquance, précarité sociale, dépression chez les jeunes et les personnes âgées, harcèlement de rue, féminicides et bien d’autres thèmes encore plus durs les uns que les autres, ont été abordés dans les médias ces derniers mois.

Je fais quoi moi ?

La situation sanitaire que nous avons traversée – et traversons – a, réellement, mis en lumière les réalités difficiles de beaucoup de Bruxellois·e·s. Des réalités souvent peu abordées, négligées, voire, parfois, considérées comme socialement « taboues » ou inacceptables. En tant que jeune évoluant dans ce semblant de chaos social, je me suis posée les questions suivantes : comment tout ça a-t-il bien pu démarrer ? Comment arriverons-nous à rétablir un climat social serein ? Que puis-je faire en tant que jeune femme à l’identité multiculturelle ? Quel rôle pourrais-je jouer ? Et surtout comment pourrais-je rester optimiste pour l’avenir de la jeunesse et de la société ?

Une lueur

La situation sanitaire que nous traversons est une rude épreuve et plus encore pour les personnes déjà socialement défavorisées. Avec un peu de recul aujourd’hui, je réalise que ce qui m’a permis de résister dans ces moments difficiles, c’était, en réalité, une lueur d’espoir qui brillait dans mon for intérieur… Cette lueur, c’est peut-être celle qui a poussé de nombreux citoyens, dès le début du confinement, à créer rapidement des chaines de solidarité dans tous les coins de la ville. Jeunes et moins jeunes de tous horizons se sont associés pour proposer une aide aux Bruxellois en difficulté. De nombreux citoyens ont également ressenti le réel besoin et l’envie de se soutenir au mieux, face à certaines violences et injustices sociales. Ce qui a provoqué un foisonnement d’actions virtuelles, de mouvements et hashtags sur divers réseaux sociaux.

Rêver et construire ensemble

Cet espoir de pouvoir, toutes et tous ensemble, reprendre une vie sociale presque épanouie s’est révélé être notre plus grande force et certaines actions ont pu donner de véritables leçons d’humanité ! Cette expérience sociale nous a permis de faire jaillir cette belle capacité de résilience qu’est la nôtre et qui permet de continuer à espérer un avenir meilleur, même quand nos besoins les plus élémentaires sont mis à mal. Je rêve d’une société sereine où tou·te·s les citoyen·ne·s pourront voir leurs droits garantis. Une société où la justice serait davantage établie et où la multiculturalité sera considérée comme une véritable plus-value et non une tare. Comme le dit le proverbe, « l’espoir fait vivre ! » Et c’est dans l’attente de cet avenir social rêvé que je tenterai au mieux d’agir à mon échelle pour cultiver cette humanité parfois perdue. Mais aussi pour lutter contre toutes les formes de violence et préserver le vivre ensemble qui fait de notre Bruxelles, une ville riche et belle.

Auteure : Wafae, 24 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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