Choix de style, choix d’être soi

Choix de style, choix d’être soi

Choix de style, choix d’être soi

À partir de ses sept ans, Marline s’est habillée comme un garçon. Une avalanche de critiques a alors déferlé sur elle… Elle se serait bien cachée sous les vagues. Aujourd’hui,  du haut de la montagne de ses 14 ans, cette histoire lui permet de se pencher sur la difficulté de s’habiller librement. Et sur l’envie d’être, librement.

Quand j’avais 7 ans, mon style était différent de celui des autres filles. J’étais souvent habillée « comme un garçon ».  Chaque jour, quand j’allais à l’école, je recevais des critiques, des insultes… Je ne comprenais pas vraiment pourquoi, j’étais juste différente des autres filles. Les critiques ont renforcé mon caractère et ont finalement construit ce que je suis devenue aujourd’hui ! Une personne qui n’a pas le même style que tout le monde et qui, pourtant,  n’est ni bizarre, ni monstrueuse …

Cette personne s’habille comme elle veut, de la manière qui lui permet de se sentir bien. Ce n’est pas parce qu’une fille s’habille comme un garçon qu’elle est d’office lesbienne, ce n’est pas parce qu’un garçon se maquille ou met une jupe qu’il est gay… c’est plus compliqué que ça. Le style représente une personnalité, ce que l’on est. Et pourtant, une personne qui s’habille librement reçoit des critiques parce que de nos jours, c’est comme ça. Harceler la différence est devenu la norme. Mais quel est donc le but de critiquer une personne pour qu’elle change ? 

Arrêtons de vouloir changer les styles des gens, juste parce qu’ils ne sont pas comme nous.

 

Marline, 14 ans, Namur

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Pourquoi juger ?

Pourquoi juger ?

Quand une situation de harcèlement survient, c’est intolérable. Aujourd’hui, c’est Lucile qui nous en parle. Elle nous invite à nous interroger sur les jugements, sur le poids qu’ils font irrémédiablement peser sur celles et ceux qui les subissent. 

Aujourd’hui, je vais vous parler du jugement à l’adolescence. Vous allez me dire que c’est un sujet abordé des milliers de fois, que le harcèlement ce n’est pas bien,… On le sait et voilà. Mais les questions que je vous poserais plutôt c’est, comment se fait-il qu’on en soit arrivé là, pourquoi tant de personnes parlent de ces jugements entre adolescents ? Je répondrais à ces questions par d’autres questions comme : à votre avis, sur quels sujets les jeunes entre 12 et 18 ans se jugent ? Imaginez-vous les conséquences désastreuses que peuvent avoir ce genre de critiques sur une personne qui est déjà, dans une période difficile de sa vie ? Il y a toutes sortes de mauvaises façons et de mauvaises raisons de juger quelqu’un. 

Des exemples…

À la fin du primaire, certaines personnes avaient tendance à rire lorsqu’elles me voyaient en maillot à la piscine, il est vrai que j’étais plus enveloppée qu’elles, mais est-ce vraiment une raison valable pour se moquer de quelqu’un ? D’autre part, j’ai déjà entendu des remarques sur les amis que je fréquentais car ils n’étaient pas assez ceci, trop cela. Encore une fois, pourquoi les autres devraient nous dire qui l’on doit côtoyer ou non ? Mon comportement et mes points à l’école ont déjà entraîné certaines idées, totalement fausses, de moi dans l’esprit de mes camarades de classe. Parce que je travaillais énormément pour mes cours et obtenais de beaux points, certains disaient que j’étais trop « intello » pour m’amuser, pour sortir ou pour avoir le même point de vue qu’eux. 

Lorsqu’on est jugé par des personnes, qu’on ne connaît pas, qu’on a déjà vues, voire qu’on apprécie, c’est, dans tous les cas de figures, une douleur immense. On a honte, on s’en veut alors que parfois, nous n’avons rien fait. Alors, on souhaite juste que ça s’arrête, que l’histoire soit oubliée… C’est pour ça que certains ados mettent fin à leurs jours suite à du harcèlement : peut-être que déjà, ils ne se sentent déjà pas bien dans leur peau et on leur ajoute ce poids sur les épaules. 

On s’attaque à tout…

Les jugements émis peuvent être fondés sur tellement de bases. C’est ce qui fait qu’ils sont très (trop selon moi) présents dans notre société et particulièrement en cette période de développement qu’est l’adolescence. On s’attaque à tout : le physique, le comportement, les habitudes, les fréquentations, la sexualité, les photos qu’on envoie, celles qu’on poste sur les réseaux sociaux, le style vestimentaire, … Je trouve cela dommage. Bien souvent, on critique sans savoir les raisons pour lesquelles la personne fait telle ou telle chose, sans connaître véritablement la cible de nos commérages, sans faire attention aux conséquences. Un simple regard méchant, insultant ou moqueur peut faire mal, un bête mot peut blesser, même une bousculade intentionnée peut en dire long. 

Petit message

Alors, de ma part mais aussi de celle de plein d’autres jeunes, j’invite à ce qu’on réfléchisse à ce que chacun et chacune fait et dit. Pourquoi dire du négatif alors que l’on pourrait, au contraire, relever le positif ? Si quelqu’un est heureux, pourquoi le rendre mal dans sa peau ou triste en le rabaissant ? De mon point de vue, le système de conformité à un groupe, à une classe sociale ne devrait pas amener à de la discrimination, à des insultes ou à un rejet brutal. Soyons attentifs, il y a des différences entre ce qu’on est et ce que les autres pensent voir, entre ce que l’on paraît être et ce que les autres veulent croire.  

 

Auteur : Lucile, 15 ans, Stoumont

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Confiné, saison 2, épisode 2

Confiné, saison 2, épisode 2

Quand nous avons rencontré Jonas à la mi-avril, il nous a expliqué que ce confinement n’était pas une première pour lui. Il y a deux ans, il était déjà confiné. 

Cours en ligne

Je me lève, la maison est calme, j’essaie d’éviter les grasses mat’ mais il est déjà tard. Je descends dans la cuisine, allume la cafetière et ouvre mes boîtes de médicaments. Je déjeune seul en regardant par la fenêtre. Merde ! Il va être 11 heures et mon cours par vidéoconférence va commencer ! J’avale mes derniers médicaments du matin et m’installe derrière mon ordinateur. Depuis mon écran, je vois ma classe et mon professeur, c’est un semblant de vie « normale » qui n’a lieu que trois heures par semaine mais c’est déjà mieux que rien.

Soins

L’après-midi j’ai rendez-vous chez le kiné, mes seules sorties autorisées. J’enfile mon masque et mon bonnet avant de quitter la maison. Dans la rue les passants me regardent d’un air surpris, certains sont mal à l’aise. Dans la salle d’attente, avant la consultation, les autres patients me jettent des yeux curieux ou légèrement apitoyés. Dans le cabinet du kiné, je peux, enfin, retirer ce foutu masque et discuter avec quelqu’un d’autre que ma famille sans jugement, ni curiosité. Je quitte le cabinet l’esprit moins encombré et moins anxieux. Ces trois séances de remise en forme par semaine me permettent de garder un lien social, me permettent de penser à autre chose que cet isolement et cette fichue maladie.

Vie en ligne

De retour à la maison, j’appelle des amis pour jouer en ligne, on parle de tout et de rien, comme avant, ce qui me permet d’oublier un peu ce confinement dans lequel je me trouve depuis plusieurs mois.

Routine … 

Ce genre de journée se répète et créée une routine d’isolation, de stress où je dois faire attention à tout : ce que je mange, ce que je bois, ce que je touche, qui je suis autorisé à voir,…Une routine calme, parfois trop, à laquelle je n’étais pas habitué, mais mon corps a du mal à faire plus. Même si la date de fin de traitement se rapproche, mon corps lui, s’affaiblit et j’ai peur et je me réjouis, tellement, de revoir mes amis, d’aller me balader, de faire la fête, de me retrouver au milieu d’une foule, de retourner en cours,… bref, de retrouver ma vie d’avant.

Positif

Ce confinement que j’ai du faire il y a deux ans m’a permis, à l’âge de 19 ans, de vaincre un cancer des ganglions. Ce fut long et éprouvant, autant mentalement que physiquement, mais, grâce aux soins médicaux et au soutien de mon entourage, j’ai pu guérir et sortir de cette forme d’isolement qui m’a permis de réfléchir sur qui j’étais, quelles étaient mes priorités et quel impact positif j’aimerais avoir autour de moi.

Auteur : Jonas, liège, 21 ans

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Je l’ouvre

Je l’ouvre

Comme de nombreuses autres personnes. Alice s’est retrouvée bloquée dans son parcours. Depuis quelques semaines maintenant, il nous a été demandé de rester confiné à la maison. Au départ, cela lui semblait plutôt simple du moins, enfin, c’est ce qu’elle croyait…  

Ma formation se terminait officiellement le 18 mars mais le virus en a décidé autrement. Il s’est propagé à une vitesse incroyable, s’est mis à attaquer un tas de gens, pays par pays, en nous plongeant tous, peu à peu, dans un climat de peur et dans d’innombrables manies hygiéniques. L’instinct de survie a commencé à prendre le dessus sur certains, laissant place à des réactions presque animales pour un paquet de pâtes ou des rouleaux de papier toilette. On se dit bonjour de loin, dès que quelqu’un éternue, tout le monde recule, on se méfie de tout le monde, on en devient presque parano.

Tout s’arrête

J’aurais aimé pouvoir participer jusqu’au bout à ma formation, j’aimais ce que je faisais. Là-bas j’ai eu l’opportunité de manier une caméra, d’apprendre à mener une interview, d’animer une émission mais aussi de faire du montage vidéo… Le tout dans une ambiance très agréable, on travaillait toujours en groupe, l’avis de chacun était sollicité et toutes les idées étaient bonne à prendre.  Maintenant je n’ai plus grand-chose, je comptais reprendre des études en septembre mais je dois avouer que, comme pas mal de personnes, je me cherche encore. Heureusement, Il me reste du temps pour y réfléchir, beaucoup de temps.  

Parfois, on ne se rend vraiment compte de la valeur que lorsqu’on les perd. J’avais une routine de vie ; réveil tous les matins, trajets en bus (entourée de gens peu souriants et déjà fatigués), je passais mes journées avec du monde autour de moi, c’est cette routine qui me manque, des plus brefs échanges de courtoisie aux grandes discussions et même aux amitiés qui ont fini par se lier.  

Bloquée

Aujourd’hui ma routine se limite à un seul endroit, une maison pour être exacte. Je sais que j’ai de la chance, que d’autres sont confinés dans des espaces beaucoup plus petits, que toutes ces femmes battues n’ont maintenant plus d’échappatoire et j’oublie encore beaucoup de personnes pour qui confinement rime avec cauchemar. Je sais aussi que ces personnes touchées par le virus souffrent énormément et je ne parle même pas de tous ces médecins, infirmiers et autres héros. Gardons en tête que ce confinement n’est que temporaire, qu’en étant solidaire on avance plus loin et surtout que notre force mentale est notre plus belle arme. 

Auteure : Alice, Bruxelles, 21 ans

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R 

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Mon voyage NicetoNEETyou.

Mon voyage NicetoNEETyou.

Imaginez un immense espace vide. Imaginez-moi au milieu de cet espace infini, errant sans but, sans objectif, sans rêve, dépressif.

Au loin, des silhouettes

Puis un jour, au loin j’aperçu plusieurs silhouettes. Ces silhouettes ce sont celles de l’équipe de NicetoNEETyou(1) : Loïc, Virginie, Senna et Cloé. Ce sont nos coachs, nos guides, on pourrait presque dire nos gourous. À leurs côtés, d’autres jeunes qui, comme moi, cherchent des réponses à leurs questions.

Même pas peur

Perplexe et craignant l’inconnu, j’hésitais à m’approcher. Mais, de toute façon, je n’avais plus grand chose à perdre. Soit, c’était une mauvaise expérience et dans ce cas-là, ça ne changerait rien à ma situation. Soit, c’était une superbe expérience et ça me permettrait de trouver un but. J’ai donc décidé d’y aller. Au début j’étais nerveux, mais tous étaient tous très amicaux, très accueillants, bienveillants.

Sur la route, enfin

J’ai expliqué mon parcours, mes craintes. Nos coachs nous ont dit qu’ils avaient un voyage à nous faire faire, un voyage dans lequel nous avons rencontrer des inspirateurs qui eux aussi, nous parlent de leurs parcours,  un parcours étonnement similaire aux nôtres. Ils nous ont également dit qu’au bout de ce voyage je trouverais une porte, un but. Encore une fois j’étais perplexe, mais bon autant essayer.

Trois semaines pour se découvrir

Nous avons donc entamé un voyage – intérieur – de trois semaines. Sans sortir de ma ville, j’ai pu redécouvrir qui j’étais, qui je suis. J’ai aussi visité un lieu qui m’a particulièrement marqué : le Service Citoyen(2). J’ai retenu ce lieu… D’après moi, c’était une clé, mais il me fallait encore trouver la porte. Et au bout de ces 3 semaines, je vois enfin cette porte. Encore fermée à clé, certes, mais elle est là, bien réelle : mon truc à moi c’est l’animation. Pour y arriver, je sais maintenant où trouver la clé.

Promesse tenue

Après ces semaines, les silhouettes de NicetoNEETyou se sont un peu éloignées mais elles sont toujours là pour nous guider et nous conseiller lors de nos futurs voyages. Imaginez un immense espace… avec plein de personnes qui s’entraident pour trouver un but à leur vie, qui se soutiennent l’un, l’une ou l’autre, qui sont à l’écoute, ne jugent pas et respectent chacune, chacun.

N’est-ce pas magnifique ?

Moi, je trouve que oui et je ne regrette rien, au contraire je suis même 100% partant pour recommencer si on me le demande. Voici une citation qui d’après mon coach Loïc ma représente bien : On apprend mieux quand on est heureux.

(1) NicetoNEETyou est une association qui soutient les jeunes de 18 à 30 ans durant toutes les étapes scolaires ou professionnelles de leur parcours. Elle les soutient plus particulièrement dans les moments qui mènent à décrocher du système.
(2) Les jeunes de 18 à 25 ans, qui réalisent un Service Citoyen participent, durant six mois, à un programme de qui leur permet de prendre confiance en eux, de se sentir utile, de s’engager au servide des autres tout en préciser un projet d’avenir. NicetoNEETyou et le Service Citoyen sont donc complémentaires. Le premier permettant, par exemple, de faire découvrir le second aux jeunes.

 

Auteur : tanguy, bruxelles, 21 ans

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