Vivre à l’hôpital

Vivre à l’hôpital

En un mot, vivre à l’hôpital, ce sont des hauts et des bas.
Pour moi, il y a des côtés positifs et des négatifs. Je pense qu’il y a cela dans tout ce qui existe. L’hôpital prend soin de toi, tu es ici pour guérir. Mais ce n’est pas parce que tu es à l’hôpital que tout s’arrange et que l’on va mieux juste en marchant droit devant. au contraire, parfois, dans ce genre de moments difficiles, tu dois reparler de choses compliquées et blessantes. On y arrive pas toujours…En même temps, cela serait trop simple : « hop, fini ».

Certaines périodes, tu as des coups de mou, des difficultés, c’est trop long…

Mais le positif dans tout cela? Le positif, c’est les personnes présentes. Elles sont là pour t’aider à comprendre ce qui se passe, à te booster dans des moments de difficultés. Je ne suis pas seule face à ma maladie.

Dans un monde idéal, dans cinq ans, je serai une femme comblée et entourée de bonnes personnes. Il vaut toujours mieux être accompagné de gens envers qui nous avons confiance et qui peuvent nous tirer vers le haut lorsqu’on en a besoin.
Une « femme comblée », pour moi, c’est l’accomplissement et la réalisation de mes rêves. Je me donnerai à fond pour que plus tard, dans ma vie, je ne parle plus d’hôpital, de maladie, mais de choses qui me tiennent à cœur.

Auteure : Charline, 12 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Plume dans le goudron

Plume dans le goudron

Comment traduire l’absurdité de la vie ? Via des images ? En laissant tourner sa caméra lors d’un métro-boulot-dodo ? A travers des sons ? En enregistrant des cris de politiciens face à leurs richesses parties en fumées ? Il n’existe pas une seule réponse. Pour ma part, je me contente d’écrire. Je ne me fixe aucun but quand j’écris. D’une certaine manière, je pense que mes histoires reflètent la démesure des Hommes. L’amour fou est également un thème qui peut sonner « absurde ». Mes textes me soulagent car ils m’apportent zéro réponse…. je préfère soulever des questions. C’est bien plus intéressant de méditer sur l’absurde que d’imposer des convictions. Nous ne sommes pas des « Divinités en soldes pour Noël ».

Ecrire n’a rien d’une torture. L’écrivain choisit des mots, tel un capitaine prêt à former ses meilleurs matelots. Ecrire est un miracle. D’ailleurs, cette pratique me sauve chaque jour de chaque malheur. Ecrire, c’est comme respirer. Comment comprendre ce besoin vital ? L’écriture est une drogue non toxique. Cette révélation ne fera pas en sorte que nos sociétés soient moins délirantes. Toutefois, elle m’aiguille vers un semblant de bonheur. Spoiler alert : mes démarches demeurent égoïstes. J’écris pour moi et moi seul.

Soyons francs : il est difficile d’avoir les clés nécessaires pour illustrer les doutes, contradictions et démences des humains. Depuis la nuit des temps, des auteurs sondent l’essence des mortels. Grand bien leur fasse. Je ne connaîtrai jamais la raison pour laquelle je voue une passion à l’écriture. Et si, au final, c’était ça le plus absurde ?

Auteur : Bruno, 24 ans, Liège

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

La Drogue

La Drogue

La drogue

– Pourquoi vous fumez monsieur ?
Ça m’aide.
– Comment ça vous aide ?
C’est ma façon de tout oublier. Je tiens à préciser : je ne suis pas accro. J’ai déjà réussi à arrêter pendant 1 an et demi. Vous allez me demander « Pourquoi avoir recommencé ? » Ce n’est pas facile de parler de ça car la situation dans laquelle j’étais m’a fait beaucoup de mal… J’ai repris la fumette après une séparation qui m’a fait énormément de mal parce que j’ai subi une trahison. Et cela m’a fait réfléchir à tout, tout le temps. Ça m’énervait et me mettait dans un bad mood.
Un jour, j’ai revu un ancien pote et il m’a proposé un joint. Je me suis dit « ça craint, j’ai arrêté », mais il y a ce côté diable qui me dit « Fume, t’es pas bien ». Sur ce point, il avait raison, donc j’ai fumé.
Au début, rien ne s’est passé et puis, d’un coup, j’ai senti que je planais, je ne pensais plus à rien… J’étais libre. Après cette sensation de liberté, je savais que c’était illégal et que ce n’était pas bien vu par la société. Mais je m’en foutais, l’essentiel était que ça me faisais du bien. C’est un sentiment, ça comble, c’est devenu une aide pour compenser certains sentiment, mais aussi certains besoins. En revanche, il y a un point négatif : ça me rend parano parce que je réfléchi blindé. Mais encore à ce jour, je me rends compte que si je n’avais pas la fumette, je ne serais plus ici…
– Vous vous êtes remis de cette rupture ?
Oui, bien sûr.
– Alors qu’est-ce que vous essayez de fuir à l’heure actuelle ?
Je m’attendais à cette question. J’ai repris il y a deux ans. En deux ans, j’ai vécu des trahisons, connu des gens qui étaient là par intérêt. Mais je les ai aimés. Il y a encore eu des ruptures, aussi. Bref, j’ai vécu quelques déceptions et j’en aurai encore, je vis avec. Comme on dit chez moi « C’est la vie ! » Il faut se relever tout le temps. Alors je me suis construit une carapace derrière une fausse image de moi, une image de mec de cité. Je joue avec cette image, mais au fond je suis un gars bien.
– Pourquoi l’image de « mec de cité » ?
Est-ce que vous avez déjà écouté du rap ? Déjà vu un clip ? Si vous écoutez bien les paroles, ils parlent de coke, beuh, shit. Après, ils n’en parlent pas tous, mais quand on dit à une personne le mot « rappeur », la plupart des gens pensent à un trafiquant, ou à quelqu’un qui consomme, un délinquant. Un gars ou une meuf qui fume, c’est mal vu. En fait, je me donne cette image parce que j’ai envie qu’on me considère comme ça. C’est une image dans laquelle je me sens bien parce qu’elle n’est pas positive. Les autres se méfient voire ont peur de moi et j’aime ça. Le monde de maintenant, c’est « Tu es gentil, on te marche dessus ». Par contre, si tu as une image de méchant, on te craint. J’ai toujours aimé ce côté rebelle car mes parents étaient strictes. Je teste l’autorité, j’adore ça. Je ne veux pas ressembler à ces jeunes qui respectent tout. L’image de mec de cité me rend différent. Et si une personne tient à moi, elle va apprendre à me connaître et elle verra que je ne suis pas le caïd qu’on pourrait croire.

Anonyme

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R

Et d’autres éclairages

La Drogue

La drogue – Pourquoi vous fumez monsieur ? Ça m'aide. – Comment ça vous aide ? C'est ma façon de tout oublier. Je tiens à préciser : je ne suis pas accro. J'ai déjà réussi à arrêter pendant 1 an et...

Quand je dis qui je suis

Quand je dis qui je suis Quand je dis qui je suis, je dis que je suis une femme, musulmane, d'origine marocaine et lesbienne. Assise devant le groupe de cet atelier, je ne regarde personne quand je...

Mon bégaiement, mon futur

Sidra est Syrienne. Il y a quelques années déjà, avec sa famille, elle est arrivée en Belgique. Elle accorde une très grande importance et le tout se passe plutôt très bien mais il y a un problème,...

Vivre avec la tristesse

Lucas a du mal à exprimer ses émotions. Il accumule beaucoup et ne s'ouvre quasiment pas à ses proches, à celles et ceux qu’il aime. Il cache, derrière de grands sourires, sa joie de vivre, son...

Les petits avis, épisode 17

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Harcèlement, problèmes…
On peut toujours s’en sortir !

Au début, tout se passait bien entre Nathalie et une fille qu’on appellera Giulia. Déjà les parents étaient ami·e·s, ça aide pourtant… Hélas, les choses se sont très fortement compliquées : Nathalie...

Une personne dans ma vie

Comme pour trouver un amoureux, Justine aura eu besoin de temps pour ne plus être harcelée par ses collègues de l’école. De la solitude à un sourire magique, la jeune femme nous propose une route...

La vie du bon côté même si …

Après une longue et foutue maladie contre laquelle elle s’est battue, la maman d’Elea est morte. Malgré tout, c’est dans ses familles que la jeune fille trouve des ressources et de la force pour...

La musique plutôt que la parole

Pour Clothilde, la musique est un véritable moyen d'expression. Pour elle, parfois, on en dit plus en jouant quelques notes qu’en ouvrant la bouche. S’exprimer avec les mots justes est parfois...

Ma rue en noir et blanc … Ma vie en vert

Si ce n’est pas facile pour tout le monde, c’est parfois beaucoup plus compliqué encore pour certain·e·s. Medhi nous partage un bout de trottoir et un morceau de vie. Pour lui, se projeter, cela...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Quand je dis qui je suis

Quand je dis qui je suis

Quand je dis qui je suis

Quand je dis qui je suis, je dis que je suis une femme, musulmane, d’origine marocaine et lesbienne. Assise devant le groupe de cet atelier, je ne regarde personne quand je l’annonce. Non pas parce que j’ai honte, mais parce que pour moi, « lesbienne » est une information comme une autre. Je suis la dernière à me présenter et personne n’a annoncé son hétérosexualité dans le groupe.
Je sens la question du coming-out venir, alors je les devance : « Non, mes parents ne le savent pas. »
« Tes parents ne vont pas l’accepter ? » me demande la journaliste du groupe.
Je ne sais pas si c’est une question ou une affirmation. Ça m’agace. L’animateur explique le prochain exercice en me prenant pour exemple. Il dit : « Tu as avoué ton homosexualité. »
« Avouer », comme si c’était quelque chose de honteux que je devais cacher. Il va lire ces lignes et va surement vouloir s’excuser. La journaliste va me dire qu’il n’y avait aucune mauvaise intention derrière sa question.
On voudrait que je dise que je suis lesbienne et que j’ai peur, que je suis lesbienne et que j’ai honte. Désolée de décevoir, mais je suis lesbienne et je le vis très bien. Il n’y a rien de plus libérateur et de plus pur qu’être une femme et aimer les femmes. J’aime les femmes comme aucun homme ne pourra jamais le faire. Je n’ai pas de schéma à suivre, ni de rôle à avoir. J’ai la chance de pouvoir aimer les personnes les plus courageuses de cette Terre et je me sens privilégiée.
Je crois en un Dieu qui, pour beaucoup, ne veut pas de moi. Je ne suis pas d’accord, il n’y a pas qu’une seule manière d’être musulmane. Croire en Dieu m’apaise et m’apporte du réconfort chaque jour. Je ne suis pas seule, je fais partie d’une communauté et je suis entourée de gens qui m’acceptent comme moi je les accepte.
Je suis une femme, musulmane, d’origine marocaine et lesbienne, je suis chacune de ces choses et toutes à la fois. Je suis qui j’ai envie d’être et surtout, je le vis très bien.

Anonyme

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres éclairage

La Drogue

La drogue – Pourquoi vous fumez monsieur ? Ça m'aide. – Comment ça vous aide ? C'est ma façon de tout oublier. Je tiens à préciser : je ne suis pas accro. J'ai déjà réussi à arrêter pendant 1 an et...

Quand je dis qui je suis

Quand je dis qui je suis Quand je dis qui je suis, je dis que je suis une femme, musulmane, d'origine marocaine et lesbienne. Assise devant le groupe de cet atelier, je ne regarde personne quand je...

Mon bégaiement, mon futur

Sidra est Syrienne. Il y a quelques années déjà, avec sa famille, elle est arrivée en Belgique. Elle accorde une très grande importance et le tout se passe plutôt très bien mais il y a un problème,...

Vivre avec la tristesse

Lucas a du mal à exprimer ses émotions. Il accumule beaucoup et ne s'ouvre quasiment pas à ses proches, à celles et ceux qu’il aime. Il cache, derrière de grands sourires, sa joie de vivre, son...

Les petits avis, épisode 17

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Harcèlement, problèmes…
On peut toujours s’en sortir !

Au début, tout se passait bien entre Nathalie et une fille qu’on appellera Giulia. Déjà les parents étaient ami·e·s, ça aide pourtant… Hélas, les choses se sont très fortement compliquées : Nathalie...

Une personne dans ma vie

Comme pour trouver un amoureux, Justine aura eu besoin de temps pour ne plus être harcelée par ses collègues de l’école. De la solitude à un sourire magique, la jeune femme nous propose une route...

La vie du bon côté même si …

Après une longue et foutue maladie contre laquelle elle s’est battue, la maman d’Elea est morte. Malgré tout, c’est dans ses familles que la jeune fille trouve des ressources et de la force pour...

La musique plutôt que la parole

Pour Clothilde, la musique est un véritable moyen d'expression. Pour elle, parfois, on en dit plus en jouant quelques notes qu’en ouvrant la bouche. S’exprimer avec les mots justes est parfois...

Ma rue en noir et blanc … Ma vie en vert

Si ce n’est pas facile pour tout le monde, c’est parfois beaucoup plus compliqué encore pour certain·e·s. Medhi nous partage un bout de trottoir et un morceau de vie. Pour lui, se projeter, cela...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Ce corps qui est mien mais ne l’est pas

Ce corps qui est mien mais ne l’est pas

Scan-R a pour objectif de donner la parole à tous les individus, sans différence et discrimination, dans le but de sensibiliser et améliorer le vivre ensemble.

Un jour, je changerai mon corps. Je suis née fille, mais je suis et j’ai toujours été un garçon. Je n’aime pas ce corps. Ce n’est pas moi. Quand je me regarde dans un miroir, le corps que je vois n’est pas moi. Je dois porter et voir ce corps tous les jours de ma putain de vie. Je le déteste.

Pour me sentir mieux, j’ai acheté des vêtements de mec et en plus, je porte un binder pour m’aider à avoir le torse que j’ai toujours rêvé d’avoir. Tous les matins et tous les soirs, j’imagine sur moi le corps de mes rêves, celui qui me donnerait satisfaction en étant torse nu ou en maillot. Pas ce corps qui n’est pas le mien.

Ce corps me rappelle que nous ne pouvons pas toujours avoir le corps que nous voulons. Mais je ne perds pas espoir.

Auteur : Anonyme, 14 ans.

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R.

Et d’autres textes de la catégorie Raconter

Question d’identité

La vie est un drôle de jeux. Une drôle de phrase, pour une drôle de situation qui bien souvent, fait rire jaune. Du simple moment embarrassant jusqu'au « mais qu’est-ce que je fou là ? ». La vie,...

Origine du mal-être

Violentée Mon texte parle de mon mal-être. Etant petite, mon père n'était jamais à la maison, souvent dans les cafés, dans les buvettes de foot... Il rentrait, souvent ivre et violent, le plus...

Mon arrière grand-mère

J’écris pour Françoise ou Bouboune dans un langage plus familier ou encore panthère dans le monde du scoutisme. Je veux d’abord commencer par m’adresser à toi Françoise, une force à l’état pur,...

Mon combat contre l’anorexie

L'anorexie est une maladie qui touche de plus en plus de personne, aussi bien les garçons que les filles. Pour beaucoup de personne, l'anorexie est un physique, or, c'est avant tout une maladie...

Ce corps qui est mien mais ne l’est pas

Scan-R a pour objectif de donner la parole à tous les individus, sans différence et discrimination, dans le but de sensibiliser et améliorer le vivre ensemble. Un jour, je changerai mon corps. Je...

Reconstruction

Quand j’étais petite, mes parents se disputaient souvent. Un jour, ma mère est partie de la maison et est partie vivre chez mes grands-parents. Elle est partie sans rien dire, je crois qu’elle...

Le futur sans papier

Entre désillusion, solitude et espoir, Fatime nous raconte son voyage, du Maroc à la Belgique, en passant par la Roumanie, en quête d'un meilleur avenir... Je m’appelle Fatime, je suis d’origine...

Fuir la guerre

Sabreen, réfugiée palestinienne nous parle de son exil à travers son texte, rempli de résilience et d'espoir. Je m’appelle Sabreen. Je suis palestinienne. Je suis arrivé en Belgique en 2019, déjà...

Exorcisée

Exorcisée Le mot « sorcière » est encore très tabou dans mon entourage et plus globalement dans le mon arabe et nord-africain. Pourtant, avant que l'Afrique du Nord ne soit colonisée par les Arabes...

Alien, l’étrange étranger

Petit détour par wikipédia pour trouver une définition du mot “Alien” : [a.ljɛn] est un terme anglais issu de l'ancien français signifiant « étranger » au sens large (ce mot a toujours ce sens,...