L’hypersensibilité : un superpouvoir invisible !

L’hypersensibilité : un superpouvoir invisible !

Je suis de ces personnes avec une sensibilité accrue, vos joies et vos peines deviennent alors les miennes et vos cris, eux, m’oppressent. J’extériorise, par les larmes, tout ce que je vis, alors non, mes pleurs ne sont pas nécessairement la conséquence de mes peines, au contraire, dans un éclat de bonheur, les larmes ne peuvent s’empêcher de rouler sur ma joue, ce qui a le don de suspendre le temps.

Comme s’il était nécessaire que ce trop-plein en moi s’évacue, comme si une seule personne ne pouvait en accueillir autant. Sachez que ce qui vous frôle me percute, ce qui vous stresse me paralyse. Il existe en ce monde des personnes avec la capacité hors-norme de ressentir, une capacité à se laisser submerger par ce qui doit l’être, même si je finis parfois noyée. C’est pour ces infimes moments que je vis, pour ses quelques secondes qui me font monter les larmes aux yeux, pour un regard qui flâne, pour une voix qui apaise, un câlin qu’on aime éterniser ou pour un « je t’aime » prononcé en premier.

La vulnérabilité est une force et non une faille, c’est la possibilité de se montrer au monde tels que nous sommes, sans artifice. Une authenticité brute qui étonne, qui surprend, qui n’a aucun répit. Au lieu de se tourner vers ses versants négatifs, concentrons-nous sur l’extraordinaire de ce pouvoir, car au final, il n’y a jamais d’ombre sans véritable lumière.

Auteure : Lucie, 21 ans, Mons

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Et si l’on regardait le monde avec un prisme plus joyeux ? Personnellement je me suis toujours considérée comme optimiste ! Autant voir le verre à moitié rempli qu’à moitié vide.

Notre façon de voir la vie colore notre quotidien ! Je pense que ça sera nécessaire de nous éduquer à repérer tout le positif qui gravite autour de nous, au lieu de nous rabâcher sans cesse avec ce qui ne va pas. C’est vrai non ? On vit dans un monde où l’on nous demande toujours plus ! « Tu aurais pu mieux faire », « je te conseille de faire ça pour t’améliorer ». Et le pire c’est qu’on peut faire un nombre incalculable de choses remarquables, mais si, un jour, on se foire, c’est cette gaffe que les autres vont retenir.

Moi, je pense que ça passe par l’éducation. Apprenons à voir le positif autour de nous. Imaginez une classe de maternelle, les enfants veulent aller jouer dehors, mais il pleut. Au lieu que la maîtresse interdîsse aux enfants d’aller jouer dehors, elle pourrait les inviter à mettre leurs bottes, leurs anoraks et ainsi à aller jouer dehors. C’est marrant de voir la pluie tomber dans les flaques, ça fait des ronds ! Maintenant, imaginez une classe de primaire, où le petit Emilien se ferait punir car il parle trop en classe. Et bien, au lieu de s’énerver contre lui, pourquoi ne pas y voir une force ? Emilien n’est pas timide et il aime parler ! Super, on pourrait peut-être lui proposer de devenir délégué ! Ou bien il pourrait aider la prof à sillonner la classe pour voir quel élève à des difficultés pour réaliser l’exercice. Et puis en secondaire, si un élève dessine toujours sur ses feuilles au lieu de suivre le cours, peut-être que ce cours ne lui convient pas et qu’il se plairait mieux dans une option artistique.

Ce que je veux dire, c’est que l’on peut vite stigmatiser les gens, en se disant « c’est pas bien, ce n’est pas ce qu’il faut ». Or, il n’y a pas qu’une ligne droite à suivre, qu’une façon de voir les choses. Parfois il faut prendre un autre angle, et hop, on se rend compte que cela peut devenir une force, au lieu d’une faiblesse. C’est fou comme l’être humain peut se braquer sur des détails.

Imaginez une rue avec une benne à ordures, à la fin, mais dans laquelle chaque appui de fenêtre serait couvert par des fleurs. En fonction de la personnalité des gens, certaines personnes ne verraient que la benne et trouveraient ainsi cette rue lugubre, là où quelqu’un d’autre aurait apprécié les différentes fleurs.

Deux types de personnalités, deux visions de cette rue. Deux types de personnalité, deux visions du monde. Sauf que ce prisme sur la vie, il peut être acquis, apprenons à voir le beau au lieu de se braquer sur le moche ! Eduquons-nous les uns les autres à retenir le positif ! Une réalité est telle qu’elle, mais notre perception peut changer. Autant être heureux et percevoir de belles réalités, rendons notre monde plus beau !

Auteure : Eloïse, 20 ans, Liège

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