J’ai toujours craint les clowns !

J’ai toujours craint les clowns !

Le sourire, symbole d’espoir pour certains et réponse vide pour d’autres. Le sourire, symbole du bonheur par excellence est aussi le masque à défaire le plus compliqué pour tout être humain. Se regarder dans la glace, se faire voir par les autres, rime toujours avec le visage.

A la seconde où nous voyons quelqu’un que nous connaissons et recevons l’habituel « Ça va ? », nous savons déjà la réponse et l’attitude à avoir ! Faire un petit sourire et répondre « Ça va, et toi ? » et puis continuer à errer dans ce monde. Le sourire, c’est sûrement l’expression la plus facile à faire : même pas besoin de changer notre regard, il suffit de faire ce croissant de lune au bout des lèvres. C’est comme les enfants qui apprennent directement les expressions du visage et qui associent le sourire comme le plus saint des bonheurs. Le sourire est une façade, celle qui est toujours là de prime abord. Il peut aussi changer à chaque remarque ou bien à chaque réaction non attendue.

Le clown, manipulateur suprême, ose ou plutôt justifie toute cette mascarade avec un mantra divin : je souris, parce que sourire ça fait plaisir aux autres. Il n’essaie même pas de communiquer, de nous expliquer son sourire. Toute son identité passe par là, il n’est rien d’autre que son expression. Faites une remarque à un clown, il en rigolera et essaiera de faire amuser le monde entier. Il n’y a rien de moins vrai et de plus inhumain.

Un autre composant essentiel de la niaiserie du clown est le fait qu’il est payé pour sourire, comme si c’était un besoin à acheter, quelque chose qui n’est pas naturelle. Le clown est encore plus faux que le sourire parce que le sourire peut être sincère et justifiable tandis que l’image du clown est emprisonnée avec cette expression sans nuance. Demander à quelqu’un comment était sa journée, s’il répond « Super cool », vous n’avez appris que la fraction de ses ressentis mais en creusant un petit peu vous aurez peut-être la chance d’en apprendre un peu plus. Le clown n’est rien d’autre qu’un esprit vide, avare d’argent se comportant comme un insensé qui n’a rien d’autre à communiquer que le vide d’une expression maquillée. La tromperie est double parce qu’à la fois, son expression est sans nuance et injustifiée. Il est maquillé de sorte qu’il ne puisse pas sortir de son rôle. Il n’y a rien de plus triste que deux déguisements. Le clown est la caricature de lui-même.

Auteur : JC, 19 ans, Liège

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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9h35, ça va faire 20 minutes que j’attends devant cette porte. Je n’ai pas envie d’être là, j’ai répondu à l’annonce par hasard. En plus, j’ai menti sur mon CV. Je n’ai même pas de diplôme.

Ah, ça y est, il ouvre. Il s’excuse de son retard. Je ne suis apparemment pas le seul menteur ici. Il me parle d’une réunion qui s’est éternisée, alors qu’il lui reste du chocolat sur le coin de la bouche. Bref. Je m’assoie, je ne sais pas ce que je fous là. « Quel est votre plus gros défaut ? ». Question à la con, comme si j’allais dire la vérité. Je lui sors le classique : « trop perfectionniste ». J’ai lu ça sur Internet mais je ne sais pas trop ce que ça veut dire, en vrai. « Je vois sur votre CV que vous parlez couramment le chinois ? ». Impressionnant. Oups, j’avais oublié ça.

Heureusement, je suis le roi du bluff. Fin, c’est ça ou le mec est particulièrement stupide. Le pire, c’est qu’il fait genre qu’il comprend quand je parle « chinois ». Il me dit même que mon accent est impeccable. Si seulement il savait que je venais d’inventer cette compétence.

Je pense postuler plus souvent avec des diplômes aléatoires pour occuper mes journées. C’est plutôt drôle de duper des directeurs pleins de diplômes, sans même avoir de CESS. Ah oui, en fait, je commence lundi, en tant qu’ingénieur.

ndlr : Texte fictif inspiré d’une illustration dessinée par Zam Zadeh

Auteur/e : Anonyme, Mons

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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C’est ciao !

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Une maison tremble. Des murs tremblent. Un quartier s’harmonise aux sons bruyants produits par un bourgmestre sinistre. Ses postillons fouettent mes babines. Je crois subir une triste affaire…

Comment fais-tu pour rater tout, tout tout ! Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?!

Ecoutez, je ne savais pas que la dame avait des problèmes de cœur…

Ce n’est pas une raison pour effrayer les passants le jour d’Halloween, surtout pas en crachant du sang frais sur la face du premier venu !

Ma mission était de redynamiser le quartier, nan ?

Tu coupes les arbres pour choper les chats et les rendre à leur propriétaire.

Je prends le problème à la racine…

Va te faire mettre Ernesto ! T’es viré. Toi et ton daltonisme. Tu n’es même pas capable de peindre une palissade dans la bonne couleur !

Je croyais bien faire. Mais finalement, comment décider de ce qui est bon, mauvais ? La vie n’est pas un musée à ciel ouvert, où tout ce qui est beau doit être affiché partout, tout le temps. Oubliez les publicités, elles ne reflètent pas la réalité. Oubliez le virtuel, rien ne vaut le réel. Le bourgmestre me rappellera. Je vais manquer au peuple, c’est sûr.

J’apporte mon grain de folie. Ces gens aiment mes erreurs. Puis, qui souhaite vraiment d’une vie normale ?

ndlr : Texte fictif inspiré d’une illustration dessinée par Zam Zadeh

Auteur : Bruno, 27 ans, Mons

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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À l’Héloïse du futur

À l’Héloïse du futur

Coucou, c’est moi. Toi du passé. C’est étrange de s’écrire à soi-même, ce le sera sans doute encore plus quand je tomberai sur cette lettre, un an après, sans m’y attendre. J’aurai peut-être même oublié son existence. En tout cas, j’espère que lorsque cela arrivera, je serai en adéquation avec la vision du monde proposée dans cette lettre. Soit, je t’écris pour partager ma conception de demain. Pour tenter de comprendre cette vision, je te rappelle juste que c’est l’Héloïse du passé qui t’envoie ce message.

Fast life, fast Héloïse

Certains de mes amis disent que j’ai une “fast life”. Je suis une personne intéressée et curieuse de tout ce qui m’entoure. Toujours occupée avec 36 000 activités, projets,… J’aime tout ça mais je commence à ressentir un manque de temps pour moi. J’ai donc pris l’habitude de procrastiner. Je repousse en disant “après”. Seulement chez moi, après signifie jamais. Sans parler de l’art que je cultive de ne pas dire ce que je pense. Je garde mes émotions et sentiments pour moi. Je ne dis jamais “je t’aime” ni que les personnes sont importantes dans ma vie. Je ne vois pas le mal avec ces habitudes. On m’a toujours dit qu’avoir de l’ambition et plein de projets, que c’était primordial. Mais à force d’avoir trop d’activités, on passe à côté de l’essentiel… Pendant ces semaines confinées, j’ai eu le temps de réfléchir et je ne souhaite plus la même vie pour toi, Héloïse du futur. 

Alors, t’as poussé sur le frein ?

Pendant le confinement, j’ai senti un changement en moi. Une évolution, voire une prise de maturité. J’ai eu le temps de remettre en question ma définition de l’essentiel et je me rends compte que je suis bien à côté de la plaque… Je consacre beaucoup d’énergie à mes projets. Trop. La mini-entreprise, le rôle d’animatrice dans une association, mes études, ma seconde rhéto l’an prochain, mon rôle au sein de l’école et j’en passe… Tous ces engagements m’empêchent de passer du temps avec les personnes qui m’entourent. En écrivant cette lettre, je veux, Héloïse, que tu reviennes aux choses simples. J’espère que tu es moins absorbée par plusieurs projets et que tu es en train de vivre pleinement ta seconde rhéto à l’étranger ! As-tu arrêté de repousser tes engagements, de t’engager dans tout pour au final trouver une excuse ? As-tu arrêté les faux plans dont tu étais une professionnelle ? 

Et tu admires le paysage, au moins ?

J’ai énormément d’autres envies pour ton avenir mais, surtout, j’espère que tu as du temps. Que tu le prends. Du temps pour toi, du temps pour ta famille, du temps pour tes amis et ensuite seulement, du temps pour les projets qui te passionnent. J’espère aussi que tu es plus communicative sur tes sentiments. As-tu dit, ne serait-ce qu’une fois, “moi aussi, je t’aime” au cours des quelques derniers mois ? À partir de maintenant, moi, Héloïse d’hier, d’aujourd’hui et de demain, je m’engage à dégager des moments pour profiter de chaque instant avec les gens que j’aime. 

 

Auteure : Héloïse,17 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R À DISTANCE.

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