Au-delà des apparences

Au-delà des apparences

Nous sommes une génération où l’instantané prime. Au plus vite tu répondras à une question, au mieux ce sera. Avec la technologie, cela ne cesse de croître, nous devons être connectés en permanence au risque de manquer une information cruciale. Mais lorsque je suis dans mon champ, je me sens tout à fait déconnectée de la réalité du travail, de la vie sociale et c’est une sensation inégalable. Je me sens libre de penser calmement, en prenant le temps de réfléchir. Dans le champ, je ne ressens pas toute cette précipitation provenant tant des réseaux sociaux que des personnes en général.

Face à l’immensité de la nature qui se profile devant moi, je me sens toute petite et j’ai le sentiment que peu importe ce qu’il se passe, je serai en sécurité dans ce champ.

Auteure : Elise, 22 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Vivre en Belgique, c’est vivre dans un pays riche qui malgré tout a sa cohorte de démunis. Mon enfance n’a pas été heureuse. Né belge, d’une maman flamande et d’un père grec, j’ai connu une précarité presque extrême. Il y a toujours plus malheureux que soi. Cependant, je n’ai pas eu les mêmes chances que d’autres. L’énergie dépensée dans la débrouille quotidienne était peut-être celle qui m’a manqué pour me construire un avenir serein comme chacun devrait pouvoir y prétendre.

La vie n’est ni juste, ni tendre. Si j’avais un seul message à délivrer aux jeunes, ce serait : « Jeunes de tous les pays, unissez-vous ! ». Plus sérieusement, je leur dirais de ne pas céder à ce système qui leur dit qu’il est important d’être meilleurs que les autres pour réussir, qu’un système qui place le profit avant l’humain ne peut être le garant d’une société digne dans laquelle chacun a les mêmes chances de s’épanouir.

*ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Nicolas, 37 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Comment je suis devenue une femme

Comment je suis devenue une femme

Quand je vois des petites filles courir et crier, si libres et fières, je pense à chaque fois à la célèbre phrase de Simone de Beauvoir: “On ne nait pas femme, on le devient”. Ces enfants ne sont pas encore des femmes, elles le seront un jour car elles vivent dans un monde qui les construira en tant que telles, et ça me brise le cœur d’imaginer toute la violence qui les attend. Car moi, comme les autres, je le suis devenue par la violence.

Premièrement, la violence physique. J’y ai échappé, mais je n’ai pas échappé à sa menace constante. «Ne sors pas seule le soir, il pourrait t’arriver quelque chose». Je l’entends presque tous les jours, souvent de femmes qui le disent par bienveillance, mais qui renforcent cette peur constante. « Donne-moi, son prénom, son nom et l’adresse du lieu de rendez-vous avant d’y aller ». Entre nous, on essaye de se protéger les unes les autres. On a entendu assez d’histoires de rendez-vous qui tournent mal. « Pourquoi tu ne l’as pas quitté ? », balancé avec mépris par un garçon quand quelqu’un lui a confié avoir été frappée par son copain.Le message est clair : Ne te fais pas agresser. C’est ta responsabilité et tu dois faire attention.

Il y a aussi la violence verbale. Les insultes. Dites par des inconnus dans la rue ; par des potes, mais ça va, c’était juste une vanne ; par des mecs qui veulent me payer un verre et qui ne supportent pas un refus ; par un ex-copain pour qui j’avais refusé de cuisiner un repas; par un prof même, qui m’a dit que si je ratais son cours je pouvais toujours devenir strip-teaseuse. Toutes ces fois, c’est parce que j’étais sortie de mon rôle. J’avais dit non, j’agissais comme si j’étais libre et tous ces hommes ont ressenti le besoin de me remettre à ma place de femme.

Quand j’étais ado, je ne me maquillais pas et je ne me coiffais jamais. On me faisait souvent la remarque, c’était banal, c’était anodin. Parfois, ça me mettait mal à l’aise, mais, malgré ça, je n’arrivais pas à me forcer à me lever plus tôt pour me faire belle. Je ne comprenais pas pourquoi, mais, maintenant, je le sais : je résistais. Je l’ai fait, jusqu’à ce qu’une pression insidieuse, une faille interne me fasse céder.

Parce qu’il y a encore un autre type de violence : une violence qui vit en soi. À un moment, on devient son propre martyriseur. On se surveille soi-même.

Ça commence avec la honte. On s’est tellement moqué de ma faiblesse physique, et on m’a tellement répété que c’est normal, les filles sont moins fortes, que j’ai, de moi-même, arrêté d’essayer de faire du sport : j’avais trop honte. On m’a tellement regardé, scruté avec lubricité que j’ai changé ma manière de m’habiller : j’avais honte de me sentir comme une proie. On finit par se contrôler soi-même, on n’a plus besoin de nous imposer des choses. Peut-être que si on regarde assez de films romantiques dans lesquels les hommes sont jaloux, on désire un homme qui nous contrôlera. Peut-être que si on nous répète assez qu’il faut être belle, et qu’un corps beau est un corps mince, alors on se contraint à des restrictions et on épuise notre énergie à essayer de perdre du poids. Peut-être que si on nous ignore assez en parlant de certains métiers, on ne réalisera même pas les possibilités que l’on a, et on continuera à être globalement moins payées, voire à travailler gratuitement en prenant toute la charge du travail domestique.

La violence devient symbolique, et on baisse les yeux et on a les joues rouges de honte. On devient une femme.

Tout ça est un poids énorme. Je voudrais que les petites filles restent libres pour toujours, même si, je le sais, elles pressentent sûrement déjà le poids de ces violences.  Qu’est-ce que je peux leur dire par rapport à tout ça ?

Il faut parler de ses expériences, car c’est comme ça qu’on combat la honte. Il faut se rendre compte qu’un monde différent existe, un monde libéré de ce système, un monde où le rôle de femme n’a plus de sens, pour que personne n’y soit enfermé. Ce monde est possible, et c’est à nous de le créer.

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Olivia, 20 ans, Liège

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Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

Le long chemin, Marwa, 16 ans, Bruxelles

Ce dont j’ai besoin ? J’ai besoin de temps, temps pour tout, pour jouer du violon pour moi, j’ai besoin que l’on m’écoute chanter de tristesse, j’ai envie de mettre sur la table toutes mes pensées. J’ai besoin que l’on me donne de bonnes chaussures de marche pour le long chemin angoissant de l’avenir.

Ma vie au quotidien, Anonyme, 29 ans, Bruxelles

Je me sens libre quand je vois ma vie au quotidien. J’ai eu la chance de choisir la vie que je veux mener, tant dans le domaine privé que pro. Je sais que dans le monde, tout le monde n’a pas cette possibilité, et pouvoir choisir la vie qu’on mène est pour moi une grande liberté.

Le son du violoncelle, Anonyme, 31 ans, Bruxelles

Le vrai bonheur c’est simplement de jouer car la musique est le moyen qui est le plus facile pour moi d’exprimer mes émotions aussi belles que dures et m’en libérer sans les trahir. Le son du violoncelle c’est ma propre voix.

Auteures : Marwa, Anonymes

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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L’influence des rencontres

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Les rencontres sont quelque chose que nous faisons chacun depuis notre naissance. Qu’elles soient voulues ou non. Une rencontre c’est le moment où deux ou plusieurs personnes se réunissent ensemble. Quelle que soit la nature de cette rencontre, amicale, amoureuse, professionnelle ou autre, il est certain qu’elle est unique et qu’elle va forcément engendrer des conséquences. Cela peut être des conséquences éphémères ou perpétuelles quant à leur durée ou quant à leurs effets.

Le lieu d’une rencontre peut être de nature virtuelle ou réelle. Je vais ici, plutôt me focaliser sur les rencontres réelles, plus précisément en milieu scolaire.

De la maternelle, en passant par la primaire et la secondaire pour finir au supérieur ; ce sont là les étapes d’un parcours scolaire standard. Durant chacune de ces périodes nous allons être amenés à faire des rencontres. Quelles soient positives ou négatives ces rencontres faites tout au long de notre vie vont, je le crois, changer le cours de notre existence.

Serions-nous les mêmes si nous n’avions pas rencontré cette personne que nous avons rencontré durant ces douces années de maternelles ? Peut-être, oui. Est-ce la même réponse si je remplace maternelle par secondaire ou supérieure ? Pour certains, oui alors que pour d’autres, non. En effet, c’est durant cette période où nous sommes adolescents que nos rencontres sont pour moi les plus importantes. On ne sait pas vraiment qui ont est, on se cherche un peu, à travers notre entourage, à travers les autres. Au malheur de nos parents, c’est peut-être aussi pendant cette période que nous rencontrons ces gens qui vont nous influencer. Ces personnes qui ne nous apporteront pas ce dont nous avons besoin, tout au contraire. Mais malheureusement c’est souvent trop tard quand nous nous en rendons compte.

Toutefois, je pense qu’il y a une dimension volontaire aux conséquences des rencontres que nous faisons. Nous avons le choix d’en tirer les bonnes leçons et je suis persuadée que rien n’arrive par hasard. Où est ce peut être une manière de me rassurer en essayant de relativiser certaines mauvaises rencontres que j’ai pu faire au cours de ma vie ? En tout cas j’essaye de me dire que chaque personne que je rencontre m’apporte quelque chose. Que ce soit d’un point de vue, émotionnelle, intellectuelle, matérielle etc. je pense que c’est une belle manière de penser et de vivre certaines situations, certaines rencontres afin d’évoluer. Car au fond, beaucoup de nos rencontres font de nous ce que nous sommes aujourd’hui.

Auteure : Sephora, 20 ans, Liège

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Si je pouvais créer une loi, ce serait ?

Si je pouvais créer une loi, ce serait ?

Si je pouvais créer une loi, ce serait ? Rendre le revenu universel obligatoire. Instaurer un revenu universel intégré dans un autre modèle de société.
Là où les gens choisiraient eux-mêmes leur durée de temps de travail ou d’occupation.

Là où la croissance économique ne serait plus obligatoire pour exister.

Là où le postulat de la dette, le moteur de l’économie, n’aurait plus sa place.

Là où les humains redeviendraient des hommes.

Là où la pauvreté serait une curiosité du passé.

Là où le citoyen participerait directement à la chose publique.

Là où ses occupations seraient toujours valorisées…

Là où tous ces « là » ne seraient pas des utopies ou des illusions mais bien des réalités visibles et tangibles. Là où les bonnes vibrations feraient disparaître toutes les chaînes qui nous entravent.

*ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Philippe, 56 ans, Liège

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