Mémoire vivante

Mémoire vivante

Quand nous sommes en deuil, la douleur que nous ressentons et l’indifférence des gens qui ne comprennent pas cette souffrance ne disparaissent jamais vraiment de notre esprit. Chaque douleur nous touche profondément, et parfois, la douleur dans notre poitrine devient insupportable, surtout face à l’indifférence des structures de la société. Tout ce qui nous reste de vous, ce sont des photos, des souvenirs gravés dans notre mémoire.

Il est si difficile de ne plus vous voir, que ce soit sur un banc ou à l’abri la nuit. Même durant ces nuits solitaires, vous êtes là, présents dans nos pensées pour que nous ne vous oublions pas. Il y a un vide immense laissé par votre absence, un silence pesant dans notre maison qui nous détruit peu à peu.

J’espère avoir la chance de vous retrouver un jour là-haut, lorsque, moi aussi, je quitterai ce monde.

La douleur du deuil est une expérience unique et personnelle. Bien que l’indifférence des autres puisse être douloureuse, il est essentiel de se concentrer sur notre propre processus de guérison et de chercher du soutien, là où il est disponible. Les souvenirs et les photos demeurent des liens précieux avec ceux que nous avons perdus, aidant à maintenir leur mémoire vivante tout en continuant à avancer dans la vie.

NDLR : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Willy, 58 ans, Charleroi

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Dehors, on cherche toujours la sécurité pour pouvoir dormir un peu mieux, car on n’a pas de logement où se reposer pendant la journée. On cherche aussi un squat avec une tente pour rester au chaud avec une bonne couverture.

Mais il y a ceux qui volent les uns les autres, et qui décèdent dans la rue, où la seule protection qu’on a est une tente. Il y a beaucoup d’indifférence de la part des gens qui ne comprennent pas comment on peut rester dans la rue.

Il manque aussi de dignité humaine, de respect et de politesse. Beaucoup de structures, y compris les politiques et les bourgmestres, manquent de politesse. Il y a beaucoup de jugements sur la vie des autres, ainsi que des critiques sans savoir pourquoi on vit dehors. Parfois, c’est si simple de comprendre qu’il s’agit d’une séparation, d’un divorce, ou de bien d’autres choses qui peuvent nous arriver dans la vie, comme la perte d’un enfant qui pousse les parents à abandonner tout espoir.

Pourquoi vais-je encore me battre ? Nous sommes tous des humains, et c’est nous qui choisissons comment nous voulons vivre et quel chemin prendre. Nous ne sommes pas différents de vous.

Beaucoup de gens traitent les personnes qui vivent dehors comme des déchets parce qu’elles dorment dans une entrée de gare ou d’appartement, ou sur des cartons. Tendre une main ne demande pas grand-chose à l’autre personne. Beaucoup de ceux qui vivent dans la rue se droguent ou boivent pour oublier leurs soucis, leurs détresses, leurs difficultés, leur douleur, et l’indifférence qu’ils rencontrent pour trouver un logement.

Nous ne sommes pas seuls à souffrir ; les enfants souffrent aussi lorsqu’ils n’ont pas de quoi manger pour aller à l’école ou avoir un biscuit ou de quoi boire à la récré. Beaucoup de familles se demandent chaque mois comment elles vont faire pour vivre et manger jusqu’à la fin du mois. Même s’il y a des colis alimentaires, beaucoup doivent calculer chaque mois pour savoir comment payer les factures d’électricité, d’eau et de gaz, car tout coûte plus cher, même l’achat de nourriture dans les magasins.
Pendant ce temps, les politiciens vivent beaucoup mieux que nous avec leurs salaires. Comment peuvent-ils décider de laisser le peuple payer beaucoup de taxes pour mieux remplir leurs poches, même les bourgmestres ? Qui a le droit de laisser mourir de faim le peuple sur terre ? On dirait que tout est politique ou que les bourgmestres pensent que la planète leur appartient et que nous sommes là uniquement pour payer des taxes.

L’Europe a mis les pays en difficulté, et même les gens d’Europe en souffrance.

ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Willy, 47 ans, Charleroi

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Il n’y a pas si longtemps, lorsque ma famille et moi avons déménagé en Flandre, plusieurs amis et proches nous prévenaient que les Flamands sont très racistes. Que fut ma surprise lorsque je les trouvais très sympas, voire bienveillants, même plus que certains Liégeois.

Je suis arrivée en Belgique, il y a 10 ans. Lorsque je parle avec quelques amies que j’ai laissé au Rwanda, elles m’expriment à quel point j’ai de la chance d’habiter en Belgique : « Tu sais qu’avec ton futur diplôme, tu pourras travailler dans plusieurs pays ? Combien te coûte les frais scolaires ? Subis des injustices parce que t’es une fille ? ».

Lorsque je les écoute me poser ces questions, je réalise quelle chance c’est d’habiter en Belgique. Oui, l’école est accessible dès la primaire et l’Etat encourage à poursuivre des études supérieures. Je ne subis pas d’injustice quant à mon sexe ! Je peux m’exprimer, manifester et mes idées seront écoutées. J’ai de la chance de me réveiller dans une maison chauffée avec mes proches. Je n’ai pas à me cacher des bombardements ou des soldats comme en Palestine.

C’est vrai qu’on a plus entendu parler du Soleil que l’on ne l’a vu. Il est vrai que les politiciens ne nous écoutent pas toujours et c’est vrai que dans certaines régions, il y a beaucoup plus de discrimination qu’ailleurs. CEPENDANT, quelle chance de vivre dans un pays où les droits humains sont respectés, où la paix règne, où l’ouverture et le multiculturalisme sont omniprésents. Sans oublier, bien sûr, une excellence dans notre enseignement supérieur.

Il est vrai qu’on a tendance à voir le verre à moitié vide mais réalisons quelle fortune on a entre nos mains et arrêtons de nous plaindre. Visitons chaque village de ce merveilleux pays et rendons-nous compte que cette bonne fortune est sous nos yeux !

Auteure : Anonyme, 20 ans, Liège

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LES PETITS AVIS, EPISODE 98

LES PETITS AVIS, EPISODE 98

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

Jalousie assumée, Anonyme, 15 ans, Verviers

Que penser des harceleurs ? Moi, je trouve que les harceleurs sont jaloux de leurs victimes. Je trouve qu’il n’y a pas de raison de souhaiter la mort d’enfants, surtout que ça se voit quand une victime ne va pas bien à cause de ça.

Savoir où est sa victime, les harceleurs doivent comprendre que c’est abusé.

Même la police, je ne comprends pas pourquoi elle ne fait rien. La victime peut aussi appeler le numéro pour les enfants qui se font harceler.

Défense, Amin, 13 ans, Verviers

Comment faire pour ne pas se faire harceler ? Inscris-toi au MMA, comme ça les harceleurs te craindront. Achète une gazeuse, comme ça ils ne t’agresseront pas en rue. Sors avec des amies de confiance, comme ça ils auront peur du groupe.

Prison ?, Nathan, 15 ans, Verviers

A quoi ressembleraient nos vies sans les réseaux sociaux ? Moi, je pense que nos vies sans réseaux sociaux nous rendraient solitaires car nous n’aurions plus accès aux réseaux. On serait comme dans une prison car nous n’aurions pas de nouvelles du monde.

Puis, je trouve que les réseaux sont aussi souvent éducatifs.

Au micro, la terre, Romane, 23 ans, Liège

Moi, munie de mon micro, je viens écouter ce que la Terre veut bien daigner me dire. Ses mots seront peut-être un peu bateau, ou niais, mais après tout, tout le monde a le droit de s’exprimer. Alors, c’est parti. Commençons.

Elle me parlera sans doute du fait qu’elle se sent parfois étouffée avec toutes les fumées qui cheminent autour d’elle. Elle évoquera peut-être le manque de verdure sur Terre et la température beaucoup trop chaude à son goût. Elle ne pourra pas passer à côté des guerres et tous les traumatismes qu’elle rencontre, à n’en pas douter, bien trop souvent.

Mais j’espère qu’elle me partagera aussi ses joies et espoirs. L’espoir de voir que le monde évolue, que les jeunes veulent faire changer les choses, veulent se battre pour elle et pour pouvoir continuer à la peupler. Elle parlera certainement des manifestations pour le climat, pour l’égalité…

Changer le monde, Oli, 49 ans Charleroi

Si j’avais un super-pouvoir, je changerais le monde car il va mal, de plus en plus mal. J’ai l’impression que l’on tombe ou sombre, où est la lumière ?

Que puis-je changer ? Si ce n’est moi ? Comment arrêter cette chute ? J’en ai marre des guerres de toutes sortes sur tous les sujets, de l’argent qui corrompt tout et tout le monde ? J’ai l’espoir que l’Humanité se reprenne en main.

Autonomie, Cassie, 27 ans, Charleroi

Si j’étais prof, j’aimerais enseigner un cours qui n’existe pas. J’aimerais pouvoir apprendre aux jeunes, l’autonomie pour qu’une fois sortis des secondaires, ils sachent comment voter, en quoi cela consiste, comment se comporter pour les relations sexuelles, savoir comment gérer les factures, organiser les prises de rendez-vous médicaux. Ce à quoi il faut penser, lorsque l’on change d’adresse…

Finalement, pouvoir savoir tous les droits qui nous sont possibles dans notre pays.

Auteurs/es : Anonyme, Amin, Nathan, Romane, Oli, Cassie

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Lorsque nous évoquons le cinéma français, nous pensons bien trop souvent aux clichés de celui-ci. Un cinéma de comédie, où les acteurs jouent aussi bien que votre oncle, après 3 verres de vins. Mais rappelons le vrai cinéma français. Celui qui incorpore tragédie et émotion, celui qui fait la bataille entre amour et haine, celui qui donne sa chance aux jeunes talents, celui qui ne vieillit pas. Le cinéma français est talentueux, est inspirant, est marquant. Il laisse sa trace en bien ou en mal, c’est à vous d’en juger après vision. Une caractéristique que l’on peut difficilement enlever au cinéma français, c’est sa complexité, son intelligence. Du génie dans l’humour comme Le Dîner de cons à la stupeur de l’imaginaire français dans Le Règne animal, le cinéma français fait des prouesses. Il touche, illustre la vie de milliers d’individus sur le grand écran. La Haine, film marquant qui montre la brutalité et les rêves échoués des jeunes de banlieue. La Boum montre l’insouciance et la jeunesse. Plus récemment, L’Amour Ouf  et le génie de Gilles Lelouche suivant le parcours tragique de deux jeunes qui tombent amoureux et puis, les drames de la vie les séparent.

Le cinéma français est riche, il est daté d’une certaine beauté qui s’explique très peu car elle est individuelle et intime. Oui, selon moi, cette intimité existe entre le spectateur et l’œuvre. C’est une intimité qui en un instant transforme notre lien en amour. Amour avec les personnages aussi complexes qu’ils soient, en amour avec les décors qui nous font voyager tout en restant dans un certain confort, en amour avec la musique qui réussit à instaurer un climat où les rires côtoient les larmes. C’est ça qui, selon moi, fait l’essence du cinéma français.
C’est un refuge, un lieu de rencontre et de mystère. Mais encore une fois, je perçois le mystère et la beauté de cet art de cette exacte manière. Effectivement, le cinéma français est l’art où l’individu et ses pensées sont maîtres !

Auteure : Binta, 21 ans, Liège

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Rimedio

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Que faire pour ne pas sombrer après avoir vécu du cyberharcèlement ?

Voici mon opinion pour ne pas se sentir triste après avoir reçu des menaces ou insultes. Si j’étais une fille harcelée, je penserais que toute cette haine reçue, via email ou via les réseaux, vient du fait que la personne, en réalité, le harcèlement, elle ne le ferait pas subir.

Elle se sent libre de t’ennuyer car, derrière un écran, nous nous sentons tous plus forts. C’est facile vu que la victime ne voit ni un visage, ni un prénom.

Dans ces cas, il suffit d’avoir du courage et de trouver une solution, comme changer de numéro de téléphone. Le cyberharcèlement, à notre époque, est très diffus, mais il ne faut pas craindre la police. Les agents feront leur possible pour entraver ce qui peut se reproduire.

J’ai été victime de cyberharcèlement. Mais je n’ai jamais eu peur.

Si le cyberharceleur décide de te faire du mal physiquement, souviens-toi que Dieu voit tout.

Auteure : Cherifa, 14 ans, Verviers

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