Rêver ? Je le fais aussi éveillée !

Rêver ? Je le fais aussi éveillée !

Qu’elle soit énervée, triste ou perdue, Emy rêve éveillée, c’est un peu étrange, un peu bizarre mais pourtant, c’est son truc !

Fermer les yeux

Rêver, mais d’une manière un peu particulière : je rêve éveillée. Certains font du vélo, de la course à pied … Eh bien moi, je rêve. Cela me permet, par exemple, de me calmer quand je suis énervée. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai commencé à le faire. J’étais très agacée et je n’en pouvais plus des reproches de mon entourage ! Que ce soit mes parents, mes professeurs ou mes amis, cela ne cessait d’augmenter ma colère. Une colère qui brulait en moi ! Je me suis donc isolée dans ma chambre et je me suis couchée dans mon lit. J’ai fermé les yeux et une idée m’est apparue … Rêver, mais consciemment ! Je l’ai fait une fois et c’est très vite devenu un « hobby. » Depuis, c’est un très bon moyen pour moi de me calmer. Je m’imagine alors des endroits calmes, où je peux me reposer, réfléchir, profiter. Je m’imagine une vie parfaite, une vie où je ne m’énerverais jamais. Vous allez me dire que cela n’existe pas, mais quand on rêve, … Tout est possible !

La plage

Mon endroit calme favori est un petit peu cliché, mais j’y trouve quand même mon bonheur : c’est une plage au sable blanc, à l’eau turquoise. Une limonade à la main, l’écume de l’eau me mouille légèrement les orteils. Derrière moi se trouve un paysage resplendissant, avec des palmiers aux couleurs à la fois vives et agréables. Le bruit apaisant des vagues s’écrasant sur le sable humide me berce jusqu’à m’endormir. Quand soudain j’ouvre les yeux, je suis en fait dans ma chambre, là où je me suis isolée pour me calmer.

Le réveil

Après ce rêve éveillé, je suis alors plus ouverte aux discussions et, je l’avoue, je m’excuse aussi plus facilement. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle je rêve : je le fais aussi pour le plaisir. À ce moment-là, je m’imagine plutôt dans des endroits cools et amusants. J’ai d’ailleurs rêvé, il n’y a pas si longtemps, d’un endroit où j’aime particulièrement aller : les parcs d’attractions. C’est un endroit qui me donne beaucoup d’adrénaline et je suis une fille qui adore ce genre de sensations. Le simple fait de m’imaginer tous ces manèges qui virevoltent me fait du bien et me fait passer un bon moment.

Rêver pour tout !

Et mes raisons de rêver éveillée ne s’arrêtent pas là ! Je rêve aussi quand je ne me sens pas bien mentalement. Surtout en ces temps d’épidémie. Je suis parfois triste car je ne peux plus inviter des amies et le fait de m’imaginer qu’elles découvrent ma maison apaise ma peine. Je me sens aussi seule donc j’imagine mes grands-parents et toute ma famille réunie dans mon salon à discuter comme si cette maladie n’existait pas. Un sourire se dessine alors sur mon visage et il me redonne espoir. L’espoir de revoir ces personnes comme avant. Cela me permet aussi de me faire sourire quand mes parents ne sont pas disponibles pour jouer avec moi car ils doivent, par exemple, préparer le repas ou faire le linge.

Endormie ? Je rêve aussi !

Bien évidemment, je rêve aussi endormie. Mais bizarrement, ces rêves-là sont influencés par ceux que je fais consciemment. Je peux, par exemple, me voir courir sur la fameuse plage de sable blanc. Je peux aussi avoir l’impression de virevolter dans les airs grâce à des attractions … C’est bizarre mais c’est aussi amusant. Beaucoup de personnes ne contrôlent pas leurs rêves, mais moi, j’y arrive un petit peu, comme si je pouvais les programmer. J’aimerais les contrôler complètement mais il y encore du travail à faire pour y arriver. Mais cela n’empêche que je fais déjà moins de cauchemars la nuit ! Bref, tout cela pour dire que rêver consciemment, c’est comme un jeu et une porte de sortie à la fois. C’est mon petit truc à moi qui fait de moi la personne que je suis. C’est un peu mon caractère, ma force, ma détermination, ma fragilité et ma personnalité. C’est grâce à cela que je suis moi-même ! Ma personnalité se résume donc à cet adjectif : très rêveuse.

Auteure : Emy, 12 ans, Comblain-au-Point

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Changer avec le scoutisme

Changer avec le scoutisme

Depuis qu’elle a 6 ans, Pauline, dont le totem est Wallaroo – un kangourou vivant dans une région très précise d’Australie – fait partie des scouts. Pour elle, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le scoutisme apporte vraiment beaucoup de savoirs, valeurs et principes … Toutes choses qu’elle n’aurait surement jamais abordées à l’école, lors d’activités extrascolaires.

La rencontre

Je suis l’ainée d’une famille de trois et j’ai toujours été quelqu’un qui prend beaucoup de place, j’aime me faire entendre, me montrer en spectacle… À la maison, j’étais le genre d’enfant qui en organisait tout le temps. En première primaire, trois personnes arrivent dans ma classe. Elles nous présentent le scoutisme, nous expliquent ce que c’est. Hyper emballée, je rentre chez moi et, surexcitée, j’explique à mes parents que je veux absolument y aller : je vais faire des cabanes dans les bois, dormir en tente pendant une semaine avec mes copains… Mes parents, ayant tous les deux aussi fait du scoutisme pendant des années, m’y inscrivent sans hésiter.

Les baladins, les louveteaux

Commence alors mon merveilleux voyage chez les scouts ! Je fais mes deux premières années chez les baladins dans la joie et la bonne humeur, avec de supers chefs et un nouvel endroit pour rencontrer des gens et rigoler. Arrive ensuite ma première année chez les plus grands, les louveteaux ! Dans ce groupe, qu’on appelle la meute, on reste quatre années alors qu’aux baladins, ce n’était que deux. Là encore, je me fais de nouveaux amis et continue dans cette show-attitude.

”Arrête avec tes je”

Un jour, je me souviens, c’était pendant une veillée de camp, on commence à chanter et à faire des petits jeux et je commence à parler beaucoup. Un des chefs me dit « Pauline arrête avec tes je, je, je le monde ne tourne pas autour de toi ! » Sur le moment, ça fait mal. Du haut de mes 8 ans, je prends ça comme une grosse claque et je ne le prends pas hyper bien. Un peu sonnée, je me tais pour le reste de la soirée. Je reste là, la gorge serrée et je n’ose en fait plus trop parler. Le lendemain, je me souviens même avoir eu une gommette orange sur le résumé de la journée d’hier (vert : très bien, orange : bof, rouge : pas bien). Ça remue encore une fois ma frustration et je n’ose plus trop parler avec les chefs.

C’est vrai

Le camp terminé, je rentre chez moi et je me rends compte qu’en fait, c’est vrai. Je prends beaucoup de place. Alors même si la phrase était plutôt violente et manquait énormément de tact, j’ai pris conscience qu’elle était vraie et que j’avais plutôt intérêt à la prendre comme une remarque constructive. À la place de ce chef, j’aurais surement dit à cette petite fille quelque chose de plus calme. Je l’aurais déjà prise à part et je ne l’aurais pas dit devant tout le monde, même si ça m’étonnerait que les autres se soient sentis concernés. J’en aurais parlé avec elle, je lui aurais sans doute demandé comment elle se percevait… J’ai donc appris à prendre le temps d’écouter, à faire plus de place aux autres, à prendre en compte les avis et à réaliser que chacun d’eux comptait. Le scoutisme, c’est vraiment l’endroit qui m’a donné des tas d’expériences, des valeurs à suivre et à adopter. Aujourd’hui, je me rends compte que malgré tout, ce chef avait raison. Grâce à lui, j’ai évolué, je suis aujourd’hui plus apaisée.

Encore des rencontres

Chez les éclaireurs, après les louveteaux, j’ai aussi rencontré beaucoup de personnes de mon âge et tout en apprenant des idées des autres, j’ai pu échanger. J’ai fait tellement de rencontres grâce aux scouts et j’ai appris tellement de choses en écoutant davantage les autres ! Beaucoup expliquent que le scoutisme les a ouvert aux autres, beaucoup sont devenus plus sociables. Ils étaient timides et sont maintenant plus à l’aise avec les échanges. Pour moi, c’est un peu la même chose au final, le scoutisme m’a appris à prendre en compte la parole de l’autre, à équilibrer la place que je prends dans la société. De près ou de loin, le scoutisme nous apporte à tous et toutes des valeurs essentielles de la vie de tous les jours, demandez à n’importe quel scout ce qu’il a retenu de son expérience, et vous n’en tirerez certainement que du positif ! Merci les scouts <3 !

Auteure : Pauline, 17 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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L’Homme n’est-il qu’une brute ?

L’Homme n’est-il qu’une brute ?

Lalie est préoccupée par ce qui se passe, ou ne se passe pas dans le monde. Tracassée par l’intolérance, par le manque de compassion ou de compréhension. Elle nous propose un texte appuyé d’un terrible exemple, la catastrophe en cours des Ouïghours.

Un monde de différences

Aujourd’hui, la terre est criblée d’injustices. Que ça soit par rapport aux femmes, aux religions, à l’orientation sexuelle… La différence, pour certains, c’est anormal. Mais c’est quoi être normal ? Par définition, quelque chose qui est normal est conforme à la norme. Si quelqu’un n’est pas comme toi, peu importe le fond ou la forme, il n’est pas anormal, il est différent. Pour moi, en tant que jeune et future citoyenne responsable, il est de notre devoir de nous construire un esprit critique et d’être défenseuse de nos droits. Ce sont d’ailleurs des grands principes et valeurs que prônent le système scolaire : dans certains cours, on nous apprend à voter de manière sensée, à refuser toutes les discriminations. Se construire un esprit critique, ça ne veut pas dire médire de quelqu’un ou de ses convictions. Là est donc la différence : reconnaitre ce qui est bien ou mal et agir en conséquence ou rabaisser quelqu’un en confrontant nos idées aux siennes.

La différence, ça se cultive

Malheureusement, cette nuance n’est pas faite par tout le monde et encore moins dans tous les pays. Ce qui entraine donc des frustrations, des inégalités et parfois même du terrorisme. La différence est une richesse pour soi, pour les autres, pour la société. La différence ne devient un problème que si elle fait peur. Par exemple, lors de travaux de groupes à l’école, je trouve que le projet sera beaucoup plus original et créatif si nous avons des personnalités opposées dans le groupe. Si nous sommes tous pareils à penser la même chose, il y en aura un qui fera tout le travail et les autres seront juste d’accord. Mais il n’y aura pas d’échanges. S’il y a des gens avec des idées ou des caractères différents, il y aura des débats, des désaccords, et cela amène à une réflexion plus poussée et donc à un enrichissement.

Un exemple très concret : l’extermination d’une communauté au XXIe siècle

Récemment, j’ai vu une vidéo d’une femme ouïghour sur les réseaux sociaux. Celle-ci racontait tout ce qu’elle avait subi dans un camp de concentration pour Ouïghours en Chine. Là-bas, les femmes étaient séparées de leurs enfants ou devaient carrément avorter si elles en attendaient un. Quand ces femmes osaient parler leur propre langue, les autorités chinoises leur infligeaient de graves punitions, allant parfois jusqu’à la mort. Bien évidemment, cela n’est pas reconnu par la Chine. Pour elle, ces camps sont comme des camps de redressement. Si cela vous intéresse d’en savoir plus, je vous invite à aller voir ce témoignage. Malgré les campagnes et les manifestations, la Chine n’a rien fait pour démanteler les camps. Je pense que si plusieurs nations s’alliaient pour faire bouger les choses, on pourrait peut-être y arriver. C’est sûr que c’est plus facile de fermer les yeux et de faire comme si on n’était pas au courant. Mais si c’était notre famille, on remuerait ciel et terre pour que ça s’arrête.

Qu’est-ce que je peux y faire ?

Je vous avoue qu’à notre échelle, je ne sais pas ce qu’il est possible de faire. Mais en tout cas, rester indifférente face à cette situation, me rend malade. Parfois je me dis que même si ce monde est faux, on a quand même de la chance de ne pas avoir connu la guerre, les camps d’extermination. Parfois, cela m’inquiète et je me demande si cela ne nous arrivera pas un jour. Mais en fait, ce qu’il se passe là-bas ou ailleurs en ce moment, c’est pareil. Le gouvernement chinois tente d’éradiquer cette population, peu importe le fond ou la forme.

Ne pas suivre le mouvement

Voilà pourquoi il est important de ne pas suivre le mouvement pour tout. Il faut se construire notre propre opinion et défendre nos idées de façon pacifique de sorte que l’existence de ces camps, de sorte que l’indifférence cesse ainsi que la haine et la violence qui les accompagnent. Nous faisons des manifestations pour plein de causes, pourquoi ne pas manifester encore plus pour les Ouïghours ? Enfin, je suis certaine que si chacun y mettait un peu du sien, les personnes jugées anormales pourraient devenir, aux yeux de leurs bourreaux, différentes. Elles seraient alors acceptées car la différence est une richesse. Lorsque tout le monde comprendra cela, nous deviendrons tous bien plus riches. Alors s’il vous plait, devenez défenseur de vos droits et construisez-vous un esprit critique afin que ce genre de camps et de discriminations cessent.

Auteure : Lalie, 17 ans, Comblain-au-pont

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Les petits avis, épisode 11

Les petits avis, épisode 11

Scan-R, dès le départ, essaye de donner la parole à chacune, à chacun, à tout le monde ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un témoignage. On a donc décidé d’en rassembler plusieurs. Voici donc les témoignages de Sacha, Dylan, Héloïse et Wiliame.

Engagement, fidélité, loyauté et sincérité : les piliers d’une vraie relation par Sacha, 18 ans, Bruxelles

Je vais vous parler de quelque chose qui est très important pour moi : l’engagement ! Depuis longtemps, j’ai cette envie de m’engager à fond dans tout ce que je fais, au niveau des relations, de ce que j’entreprends. Pour moi, cet engagement doit servir à aider les autres, à être utile pour des personnes qui ont besoin de soutien. Par exemple, j’ai toujours voulu travailler dans le secteur du handicap car pour moi ces personnes ont le plus besoin d’aide et aujourd’hui c’est ce que je fais grâce au service citoyen. De plus, j’ai réussi à trouver un travail à côté qui me permet de soutenir des ONG qui aident des personnes dans le besoin. Pour revenir sur cette notion qui m’est chère, il est important de préciser comment ça fonctionne selon moi. Mon engagement doit se faire avec motivation et détermination. Étant donné que je veux aider au mieux, il est primordial de faire chaque chose à fond ! D’autres notions se rattachent à cet engagement : la fidélité, la loyauté et la sincérité. Ces trois valeurs sont liées, et l’une ne peut fonctionner sans l’autre, d’après moi, ce sont les trois bases d’une relation de confiance. Étant donné que je veux travailler avec des humains, cela va forcément m’amener à construire des relations. Je me dois d’être fidèle, loyal et sincère envers les personnes avec lesquelles je construis ces échanges. Mais avant tout, je me dois de l’être envers moi-même pour pouvoir l’être avec d’autres. De mon point de vue, cette confiance est la base d’une relation humaine stable, sans cet élément important la relation s’effondre. Donner ma confiance à quelqu’un n’est pas un problème, le principal est que ce quelqu’un ait confiance en moi.

Le racisme par Dylan, Bruxelles

Venant d’un milieu modeste et étant typé métissé, j’ai subi divers altercations malencontreuses. Ce n’est pas très facile. Surtout parce que le reste de ma famille est blanc, caucasien. Petit, à cause de cette différence de peau entre le reste de ma famille et moi, je ne savais pas m’y rattacher. Vous penserez que j’ai subi beaucoup de racisme envers la couleur noire de ma peau, mais pas que … On me critiquait juste pour ma couleur de peau différente. Je n’étais qu’un blanc pour un noir et qu’un noir pour un blanc. Dès lors, je me suis très vite adapté à cela. J’ai même commencé à en rire : ce que les autres disent n’a généralement aucun sens.

Il y a toujours des moments difficiles quand tu es typé métissé. Quand tu rentres dans un magasin, souvent le garde te regarde. Plusieurs fois, j’ai été contrôlé à la sortie. Au contraire de mes amis, je n’ai jamais rien volé. Eux, alors qu’ils avaient tout le magasin dans les poches, ne se faisaient point contrôler. Mais bon, le monde est comme ça ! Je l’ai appris quand j’étais petit. À 9 ans, je me baladais avec ma famille. Quelqu’un a alors hurlé dans la rue en me voyant : “sale macaque retourne dans ton pays !”. Ouaip, ça marque … Avec du recul, cette personne devait bien avoir un grain. Autre exemple, c’est une vieille dame à laquelle j’avais proposé mon aide. Elle avait accepté sans broncher jusqu’au moment où, levant la tête, elle a vu ma couleur et a refusé, catégoriquement, que je l’aide. J’ai compris un truc avec tout ça : la plupart des personnes sont juste craintives et ne cherchent, malheureusement, pas plus loin que le bout de leur nez.

Travail avec des candidat·e·s réfugié·e·s par Héloïse, Bruxelles

Depuis peu, je travaille à la Croix-Rouge essentiellement avec des personnes ayant fui leur pays pour diverses raisons qui leur appartiennent et qu’on ne jugera pas. Enfin, qu’on ne devrait pas juger. Oui, le jugement moral est tellement humain avec son lot d’inhumanité … En même temps, on oublie trop vite les effets d’une exposition permanente à ces jugements moraux. Les personnes qu’on tente, comme on peut, de soulager quelques instants en font l’expérience non-stop. Mes collègues, toutes nationalités confondues, aussi. Moi aussi. Et purée, on en a tous marre ! Marre que le droit à la dignité, de base, est rendu impossible et inapplicable par la politique européenne. Marre d’être réduits à proposer des solutions éphémères, un hébergement pour une nuit, quelques heures au chaud, quelques repas çà et là … Marre d’en venir à dire ces « je sais » impuissants et pour certains, comme moi, à moitié honnêtes, quand on n’a pas toujours le temps et que dès lors on ferme la conversation. Oui parfois la frontière entre « Je sais » et « Ta gueule » est fine, et on s’en rend compte, et on a la boule au ventre, et on tentera de rattraper quand on aura de nouveau du temps pour … simplement parler.

L’unité pédopsychiatrique par Wiliame, 12 ans, Bruxelles

Il est 8 h du matin, une éducatrice vient nous réveiller puis quitte la chambre. Je suis toujours debout la première. Car oui, je partage ma chambre avec quelqu’une, une super colloc ! Je me lève, je lui dis bonjour, elle me répond de même et notre journée commence. Dans cette chambre. Chambre, dans laquelle je trouve mon lit assez petit, j’aurais bien aimé en avoir un plus grand, j’ai, heureusement, un grand bureau ! Il y a aussi un rideau qui sépare nos deux côtés de la chambre. Au-dessus de mon lit, il y a des petites lumières que j’ai accrochées moi-même et des mangas que j’ai posés sur mon étagère. Les murs sont blancs avec des petits motifs, sûrement pour ne pas faire trop vide … Même si j’ai déjà mes mangas, j’aurais aimé avoir une petite armoire avec plein de livres à lire à l’intérieur. Une fois bien réveillée, je m’habille, me coiffe, fais mon lit tout en discutant avec ma colloc. Puis, je pars dans le salon pour voir s’il y a déjà les plateaux où on trouve notre déjeuner. Mais la plupart du temps ils ne sont pas encore là… J’aimerais tellement me réveiller et trouver de l’eau fraîche et un bol de fruits frais sur ma table de nuit pour pouvoir en manger toute la journée ! Mais bon, le plateau déjeuner n’est toujours pas là alors je demande mon téléphone, car je sais qu’à la fin de cette journée, il me sera repris.

Ces articles ont été écrits lors de différents ateliers Scan-R

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La danse réservée aux filles ?

La danse réservée aux filles ?

Entre Mathéo et la danse, c’est une relation qui dure ! Il en est à sa sixième année de danse classique et veut apporter quelques précisions, quelques éclairages sur ce sport qui est, trop souvent, considéré comme réservé aux filles !

Plus tard, je ne pense pas devenir danseur professionnel, mais pour l’instant, la danse, je ne peux pas m’en passer. Pour la simple raison que quand je danse, mes sentiments ressortent et je ne pense plus à rien d’autre qu’à mon corps et mes mouvements. Mais avant d’aller plus loin, un petit point sur les garçons et la danse classique s’impose.

 

Un peu d’Histoire, un peu d’histoires

 

La danse classique est un sport, si si c’est un sport, qui a été répandu et énormément modifié pour ne pas dire réinventé par Louis XIV (1). En effet, à cette époque, la danse commençait à décliner. Louis XIV va donc la réintroduire dans toute la France. Il va inventer de nombreux pas, comme les cinq positions principales qui sont les bases de la danse classique, et va l’uniformiser, donner des noms aux pas afin de pouvoir les écrire. Il va même faire danser presque tous les hommes de la cour de France. D’ailleurs, dans de nombreux ballets de l’époque (qui sont toujours dansés aujourd’hui), le nombre d’hommes est aussi important que le nombre de femmes. Étonnant ? Pas tant que ça. En effet, cette danse combine prestance, souplesse et force. Comment ça force ? Eh bien oui ! Ne serait-ce que pour les sauts, le maintien et les portés. La danse classique, ce sont des sentiments, de l’esprit et du gainage (2). Beaucoup de gainage. Or un bon danseur ou une bonne danseuse a appris à ne pas montrer que c’est difficile, à ne pas bouger, à rester fixe même dans l’expression du visage. C’est pour cela que lors de ma première année de danse, j’ai surtout fait des exercices de maintien et de souplesse. Ça ne ressemblait pas à de la danse et c’est seulement plusieurs années plus tard que me suis rendu compte de l’importance de ces exercices.

 

Apprende lentement

 

En danse classique, tout se fait petit à petit. On va nous apprendre un pas simple, puis on va ajouter une petite difficulté pour arriver finalement à un geste extrêmement technique comme une pirouette. C’est pour cela qu’il faut du temps et beaucoup de travail pour avoir un beau geste, propre et net. Et puis la danse classique peut prendre de nombreuses formes différentes, et peut aussi être mélangée à du jazz, du hip-hop… Il y a des ballets modernes comme ceux de Maurice Béjart (2) qui allient danse classique et moderne. De plus, pratiquer la danse classique peut être utile dans de nombreux sports tels que le foot pour le jeu de jambes, le frisbee pour le lancer en revers où l’on exécute un pas bien connu en danse classique, la boxe toujours pour le jeu de jambes, le basket pour sauter et bien d’autres… Cela peut aussi être une aide dans le domaine du théâtre, pour la tenue sur scène. Personnellement, je fais du théâtre et cela m’a beaucoup aidé. Mais aussi et surtout, c’est une aide dans le chant. Moi qui prends des cours de chant lyrique, je sais que la position dans laquelle je dois être quand je chante doit être la même que quand je danse. Savoir cela a été un avantage considérable pour moi parce que cette position en chant lyrique est primordiale.

 

Où sont les hommes ?

 

Très peu d’hommes font de la danse classique, et beaucoup réagissent étrangement quand j’annonce que je pratique ce sport. Et je sais de quoi je parle. Heureusement, pour ma part, ma famille m’a toujours soutenu, la plupart de mes amis ont trouvé ça bien et m’ont défendu face à certaines réflexions ou comportements. Je suis dans un petit conservatoire où il n’y a pas beaucoup de garçons, les classes de danse sont donc mixtes. Et même si je suis en minorité dans ma classe de danse, les filles sont très sympas et on s’entend bien. De plus, comme nous ne sommes pas beaucoup d’hommes dans mon conservatoire, nous sommes un peu chouchoutés. Nous avons les meilleurs rôles et les meilleures loges. Même si je sais que certaines personnes voient encore la danse classique comme un sport uniquement pour les filles, d’autres ont un esprit plus ouvert et critiquent même ce genre de comportements machistes. Les mentalités commencent à changer. Et il est temps !

 

Fille ou gars, on ne danse pas la même chose

 

D’autres préjugés que j’ai déjà entendus concernent aussi la tenue. Mais j’aimerais préciser quelque chose : aucun homme ne met de tutu et ne s’habille en rose ! Nous portons un simple t-shirt blanc et des collants noirs (comme les collants de foot ou de course). On ne leur demande pas de faire comme les filles, ce sont des façons de danser très différentes. Et même si le but de la danse classique, que ce soit pour les hommes ou les femmes, c’est d’apporter de la prestance, on demande aux femmes d’avoir de la grâce, chose qui n’est pas demandée aux hommes qui, eux, auront un rôle plus imposant dans les ballets. Alors, si tu as envie de t’évader en te musclant et en gagnant de la prestance, si tu aimes le rythme et la musique, lance-toi. Fais comme moi. Prends des cours, fais-toi des amis et plein de magnifiques souvenirs. Et deviens toi aussi un danseur étoile !

 

 

Notes de la rédaction

(1) Louis XIV, (France 1638-1715) dit aussi Le Roi Soleil, a régné sur la France pendant 72 ans. Pendant son règne, un des plus longs à ce jour, il souhaite faire de la France le premier pays d’Europe dans tous les domaines : commercial, politique et donc artistique … Cet article vous permettra d’en savoir plus.(2) Le gainage est un exercice musculaire qui permet de renforcer les muscles abdominaux et ceux des fesses.(3) Maurice Béjart (France 1927 – Suisse 2007) est un chorégraphe franco-suisse qui a, durant une vingtaine d’années, travaillé en Belgique. Une de ses chorégraphies les plus célèbres est celle du Sacre du printemps.

Auteur : Mathéo, 14ans, Havelange

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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