Rêver peut-être

Rêver peut-être

Rêver, un impossible rêve, comme le chantait Jacques Brel, est-ce que c’est possible ? Désolé, Grand Jacques, mais dans les rêves d’Emma, tout est permis, tout est possible !

Je suis un univers de possibilités qui s’ouvre à toi chaque nuit, une opportunité de t’évader du réel pour te plonger dans l’infini. Ici tout est possible, tu peux voyager dans le monde entier et même dans l’espace. Te rappelles-tu de la fois où tu étais sur une balançoire accrochée à la terre qui flottait dans l’univers ? Ton copain, assis à côté de toi, insistait pour que vous coupiez la corde qui vous gardait attachés à la Terre. Il disait qu’il n’y avait plus d’espoir. Avais-tu peur de tomber dans le vide? Je voulais te montrer qu’il était important d’accepter que certaines choses se finissent. Que de couper les fils, c’est aussi se permettre d’en tisser ensuite de nouveaux.

Je suis l’infini

Je suis une plaine de jeux où tu peux expérimenter la vie. Je suis la forêt où tu te perds et que tu finis par traverser pour découvrir un autre monde. J’emporte tes souvenirs, je les mélange et je les broie et parfois, je te rappelle que tu avais oublié. La frontière entre la vie et la mort devient floue, je te permets de retrouver ceux que tu as perdus, de leur parler et de leur dire au revoir. Je te permets également d’avoir de nouvelles expériences, d’entrer en contact avec tes désirs les plus profonds. Ici, il n’y a pas de temps, pas de nom, pas de genre, pas de limites géographiques. Les paysages se transforment, tu peux même voler, flotter, voir la vie d’en haut.

La vie, c’est aussi de la magie

Je te rappelle également que tu as des blessures, qu’il y a des choses en toi qui n’ont pas encore été soignées. Parfois,ça prend la forme d’une personne, d’une sensation, d’un cri ou d’une ombre qui te poursuit. Je sais que ce n’est pas toujours agréable mais je le fais pour ton bien. Prends-le comme un baume destiné à guérir tes plaies. Et puis peut-être que je provoquerai une révolte en toi, une envie d’agir et de t’exprimer. Je suis une dimension alternative, qui se superpose à ton quotidien pour te permettre de voir plus grand. En fait, je voudrais te rappeler la magie d’être vivant, d’habiter un corps et un esprit sur terre. Mais si tu en as marre d’exister, je serai ton refuge. Je serai toujours là pour toi si tu as besoin de magie. En dehors de l’espace-temps, tu finiras par me retrouver, dans tous les cas. Ta poussière se fondera avec les étoiles et tu comprendras qu’ici t’attendait le réel.

Auteure : Emma, 21 ans, Carlsbourg

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Rêver ? Je le fais aussi éveillée !

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Qu’elle soit énervée, triste ou perdue, Emy rêve éveillée, c’est un peu étrange, un peu bizarre mais pourtant, c’est son truc !

Fermer les yeux

Rêver, mais d’une manière un peu particulière : je rêve éveillée. Certains font du vélo, de la course à pied … Eh bien moi, je rêve. Cela me permet, par exemple, de me calmer quand je suis énervée. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai commencé à le faire. J’étais très agacée et je n’en pouvais plus des reproches de mon entourage ! Que ce soit mes parents, mes professeurs ou mes amis, cela ne cessait d’augmenter ma colère. Une colère qui brulait en moi ! Je me suis donc isolée dans ma chambre et je me suis couchée dans mon lit. J’ai fermé les yeux et une idée m’est apparue … Rêver, mais consciemment ! Je l’ai fait une fois et c’est très vite devenu un « hobby. » Depuis, c’est un très bon moyen pour moi de me calmer. Je m’imagine alors des endroits calmes, où je peux me reposer, réfléchir, profiter. Je m’imagine une vie parfaite, une vie où je ne m’énerverais jamais. Vous allez me dire que cela n’existe pas, mais quand on rêve, … Tout est possible !

La plage

Mon endroit calme favori est un petit peu cliché, mais j’y trouve quand même mon bonheur : c’est une plage au sable blanc, à l’eau turquoise. Une limonade à la main, l’écume de l’eau me mouille légèrement les orteils. Derrière moi se trouve un paysage resplendissant, avec des palmiers aux couleurs à la fois vives et agréables. Le bruit apaisant des vagues s’écrasant sur le sable humide me berce jusqu’à m’endormir. Quand soudain j’ouvre les yeux, je suis en fait dans ma chambre, là où je me suis isolée pour me calmer.

Le réveil

Après ce rêve éveillé, je suis alors plus ouverte aux discussions et, je l’avoue, je m’excuse aussi plus facilement. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle je rêve : je le fais aussi pour le plaisir. À ce moment-là, je m’imagine plutôt dans des endroits cools et amusants. J’ai d’ailleurs rêvé, il n’y a pas si longtemps, d’un endroit où j’aime particulièrement aller : les parcs d’attractions. C’est un endroit qui me donne beaucoup d’adrénaline et je suis une fille qui adore ce genre de sensations. Le simple fait de m’imaginer tous ces manèges qui virevoltent me fait du bien et me fait passer un bon moment.

Rêver pour tout !

Et mes raisons de rêver éveillée ne s’arrêtent pas là ! Je rêve aussi quand je ne me sens pas bien mentalement. Surtout en ces temps d’épidémie. Je suis parfois triste car je ne peux plus inviter des amies et le fait de m’imaginer qu’elles découvrent ma maison apaise ma peine. Je me sens aussi seule donc j’imagine mes grands-parents et toute ma famille réunie dans mon salon à discuter comme si cette maladie n’existait pas. Un sourire se dessine alors sur mon visage et il me redonne espoir. L’espoir de revoir ces personnes comme avant. Cela me permet aussi de me faire sourire quand mes parents ne sont pas disponibles pour jouer avec moi car ils doivent, par exemple, préparer le repas ou faire le linge.

Endormie ? Je rêve aussi !

Bien évidemment, je rêve aussi endormie. Mais bizarrement, ces rêves-là sont influencés par ceux que je fais consciemment. Je peux, par exemple, me voir courir sur la fameuse plage de sable blanc. Je peux aussi avoir l’impression de virevolter dans les airs grâce à des attractions … C’est bizarre mais c’est aussi amusant. Beaucoup de personnes ne contrôlent pas leurs rêves, mais moi, j’y arrive un petit peu, comme si je pouvais les programmer. J’aimerais les contrôler complètement mais il y encore du travail à faire pour y arriver. Mais cela n’empêche que je fais déjà moins de cauchemars la nuit ! Bref, tout cela pour dire que rêver consciemment, c’est comme un jeu et une porte de sortie à la fois. C’est mon petit truc à moi qui fait de moi la personne que je suis. C’est un peu mon caractère, ma force, ma détermination, ma fragilité et ma personnalité. C’est grâce à cela que je suis moi-même ! Ma personnalité se résume donc à cet adjectif : très rêveuse.

Auteure : Emy, 12 ans, Comblain-au-Point

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Premières pages de mon premier roman

Premières pages de mon premier roman

Pas toujours facile d’écrire, de trouver, de choisir, d’arranger, de transmettre les idées qui passent par la tête ! Vicky a pourtant trouvé une bien belle technique… Elle s’est dit qu’elle écrivait un roman.

 Je prends mon ordi et mon verre d’eau froide et m’assieds à mon bureau. J’ouvre Word, m’étire et pose les doigts sur le clavier. Mais c’est le vide. La rumeur de la page blanche, celle maudite par les écrivains, existe vraiment. Je tourne sur ma chaise de bureau et commence à laisser tomber les lettres sur le papier virtuel.

Chapitre 1

Quand le proviseur annonce que les cours sont suspendus à cause de la crise du coronavirus, tout le monde se réjouit. Je jette un regard à Suzie, Jessie et Martha qui lancent leurs feuilles de cours avec joie. Mme Patouf nous demande de nous calmer et de ranger nos affaires.

– Vous devez vider votre casier et prendre tous vos cours. On ne sait pas combien de temps durera cette suspension.
Toute l’année s’il le faut ! Comme ça, je ne verrai plus votre touf, lance Tyler. 

À cette remarque, tout le monde éclate de rire. Je me retourne vers Suzie et on lève les yeux au ciel en même temps. Mme Patouf fait de même, même si cette remarque touche à son nom de famille, elle n’y prête plus attention. 

La sonnerie nous indique que c’est la fin des cours. Dehors, dans les couloirs, ça crie et ça rigole. Je suis super contente de ne plus retourner en cours, les profs nous lâcheront enfin un peu, ils nous mettaient beaucoup trop de devoirs. Mais ça me stresse quand même car je ne veux pas rater mon année. Est-ce qu’on pourra au moins voir nos ami·es et sortir ?

– Mira, viens on y va ! Suzie me sort alors de mon tourment.
Oui, je te rejoins dehors. 

Je vide mon casier et me tourne pour mettre mes affaires dans mon sac quand je percute quelqu’un : Tyler, le rigolo de la classe, mais aussi le plus distant.

– Ça va ? me demande Tyler.
Heu… oui désolée. 

Je le contourne et range tout dans mon sac. Je rejoins les filles dehors, Suzie est sur son GSM, Jessie et Martha sont dans les bras de leur copain. Parfois, je les envie d’avoir un petit copain, ça doit être génial : quand il te tient dans ses bras, personne d’autre n’a accès à cet endroit protecteur mise à part toi, avoir son odeur sur ta peau quand tu mets son pull trop grand qui t’arrive au-dessus des genoux, …

On se dit au revoir en se promettant de se donner des nouvelles. Je fais le trajet avec Samantha. J’ai cours d’anglais avec elle. Elle est super sympa. Elle bavarde beaucoup et j’adore ça ! Je n’ai pas beaucoup l’occasion de bavarder avec les filles car elles sont souvent sur leur smartphone. Le métro s’arrête à son arrêt.

– On se donne des nouvelles ! me dit-elle en me faisant un clin d’œil.
Oui t’inquiète ! Lui réponds-je en souriant.
– …

J’ai mal au doigt d’avoir tapé sur l’ordinateur. Je prends mon verre d’eau et bois une gorgée d’eau froide. Je la sens couler dans ma gorge tellement qu’elle est glaciale. Je m’étire avant de continuer à écrire. Et mes doigts tapent à nouveau sur ce clavier.

Je suis épuisée, deux semaines sont passées. Je ne suis pas épuisée parce que je m’amuse comme une folle mais épuisée parce que je m’ennuie à mourir. Cela devient de plus en plus long, il n’y a rien à faire mise à part nos devoirs, regarder netflix, faire des petits jeux en famille mais après deux semaines on a déjà fait tout ça. Et l’ennui prend le dessus ! Ce n’est pas un ennui où on ne sait pas quoi faire et on a la flemme mais c’est comme si on avait retiré quelque chose de nous-même, qu’un bout de nous s’était envolé, qu’une partie de notre quotidien avait pris ses jambes à son coup et s’était enfui au loin ! Et ce petit riquiqui bout du quotidien, ce sont les cours. Tout le monde s’en plaint mais c’est grâce à l’école qu’on apprend. Bon dit comme ça, ça a l’air ennuyant mais on a appris à lire et maintenant je sais lire des romans que j’adore ! On a tous une mauvaise image de l’école mais c’est aussi là qu’on se fait des amis, où l’on apprend tous à se connaître,… L’école me manque.

Dorénavant, on ne voit plus personne à cause du confinement. Ce qui est encore plus horrible, c’est que je ne reçois quasiment pas de nouvelles des filles, c’est là que je me rends compte de l’utilité du GSM : montrer que personne ne pense à toi. Super ! Et pourtant, on s’était promis de s’envoyer des messages et de se donner des nouvelles. J’ai donné des nouvelles un peu tous les jours mais c’est toujours moi qui envoie le premier message, à part avec Samantha, avec qui je rigole en faisant plein d’appel vidéo. Je n’aurais pas cru parler autant avec, je me suis super fort rapprochée d’elle et c’est super cool. Mais je ne reçois rien des autres filles. C’est horrible ce sentiment que je garde en moi, un sentiment d’abandon que je n’aurais jamais cru ressentir de la part de mes amies. Rien que de penser qu’elles sont peut-être passées à autre chose, mon cœur se sert. J’ai reçu juste une fois une vingtaine de messages sur le groupe de classe parce qu’ils n’avaient pas fait une grosse rédaction en néerlandais. Alors, j’ai mis deux heures à les aider dont Suzie, Jessie et Martha. Ils ont tous eu une bonne note. Ils m’ont remercié et ça m’a fait super plaisir ! Je me sens tellement bien quand je fais plaisir aux personnes autour de moi.

Je reçois une notification en mathématique, notre prof nous demande de faire l’activité 3, mais je ne vois pas de quel chapitre il parle. J’envoie un message à la classe. Un vu, deux vu, trois vu, quatre vu,… après dix “vu” c’est lourd de voir que personne ne répond mais là quand je vois les vu de mes 3 amies, la colère prend le dessus! Mon sang bout, personne ne prend le temps de me répondre même pas Suzie, ça prend deux minutes même pas et moi je leur ai accordé deux heures la semaine passée. En plus, je ne bouffe même pas de leur temps car il n’y a rien à faire pendant le confinement ! Je regrette déjà de les avoir aidé·es pendant des heures et encore plus d’avoir été heureuse de les avoir aidé·es ! Je suis tellement sur les nerfs que si un, si une me demande quelque chose, je l’enverrais bien balader en lui disant qu’il doit travailler et se mettre en ordre parce que c’est pas avec les fesses dans le fauteuil et les yeux devant la télé qu’il va réussir son année !

Je commence à écrire un message en disant que je suis déçue d’elles quand quelqu’un m’envoie un message. C’est Tyler ! Bizarre, je n’aurais jamais cru qu’il me réponde, avec une fine explication en plus ! Comme un prof. Je le remercie. Il me demande comment ça va en privé, et la conversation commence et des heures plus tard, je me rends compte que je me suis fait un nouvel ami. Le sentiment d’abandon s’est un petit peu dissipé.

Et voilà le premier chapitre de mon tout premier livre écrit pendant cette période de confinement. Ces mots, que j ai couchés sur le papier ne sont peut-être que le début d’un futur roman palpitant ?

Auteure : Vicky, 15 ans, Genval

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