Lettre à moi-même

Lettre à moi-même

Lorsque l’on a des rêves, des objectifs, difficile, à 23 ans, de savoir si l’on est sur le bon chemin. Et si notre nous futur nous aidait à faire les bons choix et à se poser les bonnes questions? 

Hey toi, c’est moi. Toi dans quelques années. Tu as de grands projets au sein de l’armée. Tu souhaites devenir para commando voir même intégrer les forces spéciales. J’espère que tu finiras par accomplir ce défi, cette passion qui te prend à cœur depuis des années.

N’oublie pas qui tu es. Tu te définis comme étant empathique, sans préjugé. Mais si tu rédiges ce texte, c’est à cause d’une personne qui s’exprimait avec des propos fermés sur certaines cultures et qui affirmait que s’il pensait comme cela, c’était le résultat d’un endoctrinement de l’armée. Est-ce par étroitesse d’esprit ou par endoctrinement ? C’est à toi de le découvrir.

Si je t’écris aujourd’hui, c’est pour te rappeler qui tu étais ou que tu pensais, espérais être, devenir, afin que tu tires tes propres conclusions face aux changements que tu as subi via les difficultés de tes choix professionnels.

Lors de la rédaction de ce texte, tu avais en tête les injustices sociales que tu rencontres au quotidien. Tu penses également à ne pas juger trop vite les personnes qui t’entourent. Tu prends le temps de les écouter, de te mettre à leur place, de les aides, mais tu sais aussi que tu es une personne influençable qui doit encore apprendre à se fixer des limites.

 

Auteur : Anonyme, 23 ans

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R 

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Le petit garçon qui rêvait d’être écrivain

Le petit garçon qui rêvait d’être écrivain

Il est parfois des écrits qui raconte l’écriture. C’est le cadeau que nous offre Gianni, qui nous parle de sa rencontre avec la plume, son trajet, ses espoirs…

Je vais vous raconter l’histoire d’un petit garçon rêveur. Tout commence lorsqu’il entre en école primaire. Il apprend à lire et entame ses premiers livres. Ce qui était au départ pour passer le temps est devenu une véritable passion. Moka, Jonathan Stroud, tant d’écrivains qui lui servaient de modèle. Le petit garçon n’était pas comme les autres, avec des super-héros comme modèle. C’était bien les écrivains qu’il idolâtrait, des êtres humains comme lui qui lui avaient transmis cette passion ardente pour l’écriture. Il a d’abord commencé par lire ses histoires aux maternels. Il écrivait des pages et des pages qui captivaient les jeunes enfants. Mais les ennuis ont commencé en entrant en secondaire. Dans ce monde, plus personne ne voulait écouter ses fables et ses nouvelles, se contentant de le regarder avec mépris et un soupçon de moquerie. Cela évidemment, se reflétait sur la qualité de ses récits. Ils devenaient insipides. Très rapidement, écrire était devenu un supplice.  Il arrêta.

Ce n’est qu’en troisième secondaire que le petit garçon renoua avec sa plus vieille passion. Il décida de reprendre à zéro. Le voilà 3 ans plus tard à écrire son premier roman. « Prometteur » selon certains, mais tellement symbolique pour ce jeune garçon qui ne cherche qu’à faire rêver les autres. Ce petit garçon, c’est moi.

A écouter aussi en podcast ici

 

Auteure : Gianni, 18 ans, Charleroi

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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L’anticonformisme

L’anticonformisme

Dès le plus jeune âge, j’ai été confrontée à une vie hors du commun. J’essayais de m’intégrer et de me plaire n’importe où, mais je n’y arrivais pas. Tout ce je pouvais faire c’étais comprendre les gens, les soutenir quand ils le voulaient et/ou quand ils en avaient besoin. En revanche, je n’avais personne pour me soutenir. Je n’ai malheureusement pas eu de chance au début de ma vie, entre ma naissance et mes 13 ans. Je n’avais pas de gens qui m’entouraient en se souciant de mon intérêt. Tout ça a influencé et influence encore ma vie, ma vision du monde, ma personne.
C’est là que j’introduis ce mot : l’anticonformisme.
J’ai appris ce terme il y a à peine deux mois, mais je l’avais en moi depuis longtemps. Pas seulement à cause du manque de soutien des personnes que j’ai rencontrées, mais à cause de la vie qui m’a été donnée et de la personne que que je suis devenue.
Cela fait donc 15 ans que je ne me sens pas chez moi dans mon propre corps. En tout cas je n’arrive pas à l’adapter à ce monde. Ça fait 13 ans que je ne pense qu’à m’en échapper à cause de problèmes familiaux et de harcèlement scolaire. 6 ans depuis la première fois que j’ai trouvé ma voie et notamment l’existence vaniteuse. 4 ans depuis mon premier essai de réconciliation avec le monde. 2 ou 3 ans depuis ma grosse prise de conscience. Ma vision envers beaucoup de choses a alors été construite. En tout cas, c’est à ce moment-là que ma base s’est construite.
Pendant à peu près un an après cette prise de conscience, j’ai passé mon temps à être blessée et à me réparer. Depuis cette année, j’ai trouvé un « moi » plutôt stable par rapport à mes visions de la vie. Cependant, je change et j’évolue chaque jour et j’essaie que ça reste positif. J’ai donc aujourd’hui adapté ce sentiment de n’appartenir à aucun groupe établi. Le sentiment de brouillard autour de moi apparait et disparait et réapparait à sa sauce. Ce sentiment de solitude que j’ai peu à peu accepté (enfin!)
Quand on m’a parlé de l’anticonformisme, j’ai eu comme un coup de foudre avec ce terme, parce que je le voyais à ma façon. J’ai réalisé pour la première fois que je ne devais pas forcément m’adapter à la société.
Je n’arrive pas à ressentir cette possibilité qu’un jour j’aurai un travail, ou que j’aurai fait les études pour ça, ou que j’aurai un groupe d’amis auquel appartenir, ou que je devrai supporter des gens parce qu’ils attendront de moi que je sois leur soutien émotionnel à vie. Je peux être libre.
C’est un pouvoir que tout le monde n’arrive pas à développer, j’en suis tellement triste pour eux. Parce qu’il y a des gens qui ne veulent pas avoir ces vies mais qui vont devoir y passer d’une manière ou d’une autre. Mais ils ont encore trop peur de sortir de cette bulle sociétale, ils ont trop peur de se démarquer, de choisir leur mode de vie tout simplement. Ou bien ils n’ont pas peur, mais ils n’ont pas encore eu ce « déclic » qui leur permettrait de voir la vie autrement, de se voir autrement.
Certes, je pense être anticonformiste, mais ça ne veut pas forcément dire que je n’aimerais pas vivre dans une société, au contraire. En tant qu’humaine du 21ème siècle, j’ai été formée pour ça. Même en tant qu’humaine tout simplement, j’ai besoin d’évoluer parmi des humains pour pouvoir me développer. Tout ce que j’aimerais et tout ce à quoi j’aspire, c’est de faire ce que je veux de ma vie. Que mes seules contraintes soient des situations vraiment inchangeables. Que mon avis soit respecté, que je ne me sente pas en danger en étant à l’extérieur, que je puisse voir qui je veux, que mon esprit puisse grandir et changer. Que je puisse être comprise. J’aimerais aussi que ceux qui veulent s’exprimer s’expriment. J’aimerais que la société s’ouvre et soit sécurisante.

Auteure : Mallory, 18 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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La timidité

La timidité

La timidité est en moi depuis toujours. Ça ne me dérangeait pas tant que ça quand j’étais plus jeune, au contraire. C’était plutôt un confort. Je me disais « c’est cool, personne ne vient vers moi, je suis tranquille dans mon coin, et même les profs ne me sollicitent que rarement. »
En bref, je restais dans ma zone de confort, j’y étais bien et je ne voyais pas les conséquences que ça pourrait avoir sur moi plus tard.
Depuis que je suis tout petit, je suis très discret et j’ai jamais eu de vraie amitié. Sauf en primaire, quand j’avais 7 ans. J’ai rencontré deux amis. Je ne sais pas pourquoi, c’était très spécial entre nous trois. Tout de suite, nous sommes restés tous les trois et ça a duré toutes nos primaires. Ensuite, nous avons continué en secondaires jusqu’en 3e. Et puis un évènement a bousculé mon quotidien.
Alors nous avons été séparés, mais on a gardé contact. Aujourd’hui, ils sont les seules personnes à qui je parle, à qui je me confie.
Pour en revenir à la timidité, aujourd’hui que j’ai grandi et muri, je me rends compte que ce n’était la meilleure des choses de rester dans ma zone de confort si longtemps. Ça m’a beaucoup impacté. Je reste souvent seul, j’ai du mal à prendre la parole. Je suis assez sévère avec moi-même, très exigent vis-à-vis de toutes mes actions.
A cause de ça, j’ai loupé beaucoup d’occasions, que ce soit des occasions amicales ou pour des situations plus intimes. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de regrets.
La timidité, c’est une chose sur laquelle j’ai beaucoup travaillé mais qui reste très difficile en ce moment.
Mais bon, nous ne sommes pas tous parfait et j’essaie de m’aimer comme je suis.

Auteur : Enes, 17 ans, Bruxelles

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La pression scolaire

La pression scolaire

Dans quelle mesure la pression scolaire peut-elle nous atteindre en tant qu’adolescent ?
En ce qui me concerne, elle a chamboulé ma vie. J’aurais même pu dire qu’elle l’a ruinée, mais aujourd’hui je vois ça comme une leçon.
La pression scolaire vient de tous les côtés : les parents, les amis, les professeurs et soi-même. On s’oppresse mutuellement sans s’en rendre compte et sans être mal intentionné.
Aujourd’hui, la majorité des gens pense que la réussite scolaire débauche forcément sur la réussite de la vie. Peut-être que c’est le cas, peut-être pas… Ça dépend de chacun. Chaque être humain a sa propre vision du monde, pourtant on nous réduit à des cerveaux sur pattes. La pression peut parfois être tellement forte qu’elle nous conduit à devenir la pire version de nous-mêmes. C’est le cas pour beaucoup de gens, dont moi.
La pression scolaire peut parfois permettre aux plus ambitieux d’avancer plus loin, plus facilement. C’est peut-être une bonne chose pour eux, comme un boost.
Mais parfois, la pression scolaire nous donne envie de tout abandonner, parce qu’on pense qu’on n’y arrivera jamais. Les adolescents sont des êtres à part entière qui apprennent à se construire en fonction de ce qu’ils ont vécu.
Je pense que certains professeurs devraient approfondir leur pédagogie et leur manière d’encourager les élèves. Leur faire comprendre que même si le système de leur école n’est pas adapté pour tout le monde, ceux qui connaissent plus de difficultés pourront toujours s’en sortir.
L’enseignement scolaire ouvre beaucoup de portes, mais à l’heure actuelle il existe d’autres manières, d’autres alternatives pour nous ouvrir des portes sur l’avenir.
Je pense aussi que les enfants devraient apprendre à parler de leurs sentiments dès le plus jeune âge, ce qui permettrait de faciliter leur route pour plus tard. Un suivi psychologique pour faire le point sur ce que les jeunes ressentent pendant leur parcours scolaire, par exemple. Et ainsi avoir les outils pour booster les élèves de la bonne manière.

Pour ma part, je pense que j’ai déjà beaucoup appris mais pas assez pour savoir passer au-dessus de la pression. Je crois même que ça me suivra toute ma vie…

Si je pouvais donner un conseil à la plus jeune fille que j’étais il y a 5 ans, j’aimerais lui dire qu’elle a les capacités et rien ne l’oblige à choisir une voie dans laquelle elle est mal à l’aise. J’aimerais lui dire qu’elle est sa propre alliée et qu’elle peut se rassurer tout seule. Elle a le droit d’en parler si elle ne va pas bien.

La lettre que je m’écrirais :
Rien n’est insurmontable, tu vas passer par des moments très durs mais tu vas dépasser tout ça avec un peu de courage et de volonté. La volonté, c’est le plus dur à trouver une fois qu’elle a disparu, mais tu es forte. Tu n’est pas plus faible que les autres. Tu as juste ta propre manière d’affronter la vie, et ton propre rythme pour résoudre tes problèmes. Je ne peux pas dire que le plus dur est passé parce qu’il y aura toujours plus dur. Au fur et à mesure, tu vas acquérir les armes pour vaincre tes angoisses et tu y arriveras.
Tu n’es pas obligée de suivre le même chemin que tes amis. Et ne change jamais ta façon d’être pour quelqu’un d’autre.

Auteur : Chaïma, 18 ans, Bruxelles

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