Et si c’était moi ?

Et si c’était moi ?

Je parle de la migration car ce sujet me touche. Celui-ci n’a aucun lien avec moi. Cependant, j’essaie de me mettre à la place des personnes qui doivent fuir leurs pays pour, la plupart du temps, des choses qui ne sont pas de leurs fautes. Ils sont simplement soumis à des règles et n’ont aucun droit de parole.

Je me dis qu’à leur place, je ne sais pas si j’arriverais à rester là-bas et si je ne ferais pas comme eux… tenter de fuir mon pays. Cela me touche également car je trouve qu’aucune personne ne mérite et aucune personne ne devrait vivre toutes ces atrocités qui les obligent à devoir quitter leur pays natal.

Si je devais transmettre un mot à tous ces gens, je leur dirais de rester forts, de ne pas baisser les bras et que quoi qu’ils fassent, c’est pour une vie probablement meilleure ailleurs. Même s’ils traversent des choses très dures, ils y parviendront, même si cela peut prendre énormément de temps.

Auteur : Anonyme, Bruxelles

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Tout s’effondre

Tout s’effondre

Le sujet de la migration est un sujet qui est évoqué à l’école mais tu l’as déjà d’office évoqué ou entendu parler dans ta vie. Certains avaient plein d’idées et d’autres ne savaient pas grand-chose à ce sujet, comme moi.

Mais ces derniers jours, j’ai regardé un film qui en parlait et qui m’a ouvert l’esprit à propos de la migration. Plein de choses m’ont interpellé. La première était le parcours qu’ils prennent pour quitter leurs pays. C’est un risque, un danger qu’ils encourent pour arriver dans un pays où ils risquent de galérer, voir être discriminé.

La deuxième, ce sont les études et le travail. Souvent, les gens qui quittent leur pays ont un rêve, des ambitions ou un travail reconnu, bien payé. Mais en arrivant dans leur nouveau pays, tout s’effondre ! Totalement tout.

 

Auteure : Anne, 18 ans, Bruxelles

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De la Pologne à la Belgique

De la Pologne à la Belgique

Personnellement, je vais parler du fait que ma famille à quitter la Pologne qui est notre pays d’origine afin d’avoir une vie meilleure. En Pologne, ma famille vient de la campagne. Il n’y a donc pas de possibilité de faire un autre métier que celui d’agriculteur.

Ma maman, son frère et ses trois sœurs sont venus en Belgique il y a presque 30 ans. Ils ne parlaient ni français ni anglais. Ils ont commencé par s’arrêter chez des amis. Pendant longtemps, ils ont vécu dans un appartement avec deux chambres. Ils étaient presque 10 à vivre là-bas.

Ils ont effectué beaucoup de petits boulots pour vivre et ils ont envoyé de l’argent à leurs parents qui sont restés en Pologne. Ça a été difficile pour eux mais ils étaient ensemble, c’est ce qui leur a permis de tenir jusqu’ici.

Ils ont beau être là depuis presque 30 ans, c’est toujours difficile au niveau de la langue car ils n’ont pas obtenu d’aide. Ils font des travaux physiques car à l’époque en Pologne, ils devaient aider leurs parents et ils n’ont même pas de CESS. Ils ont tous arrêté l’école avant la fin de la secondaire et ils n’y sont plus jamais retournés.

C’est difficile mais tant qu’on sent qu’on est bien entourés, cela permet d’avancer. Ma famille a dû s’adapter à la Belgique et apprendre le français. Depuis leurs arrivés, les femmes de ma famille sont des femmes de ménage et mes oncles et cousins sont dans le monde du bâtiment.

Auteur : Anonyme

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J’écris sur la migration

J’écris sur la migration

Aujourd’hui, j’écris. J’écris sur la migration car nous avons une activité et un témoignage à ce sujet. Et ça m’a choqué. Ça m’a choqué de voir le parcours par lequel ils doivent passer pour avoir une vie un peu meilleure. Et encore, vu comment on les traite mal dans certains pays qui sont censés les aider, je ne pense pas qu’on puisse toujours parler de meilleure vie.

Ils ont le courage de quitter leurs vies et tout ce qu’ils ont construit sans savoir où ils vont ni quand ils retrouveront de la stabilité. Ils veulent simplement une meilleure vie mais ils doivent se battre pour celle-ci simplement parce qu’ils ne sont pas nés dans le « bon pays ».

Alors, je pense qu’on devrait faire quelque chose pour faciliter leurs parcours ou au moins leurs arrivée. Qu’il y ait plus d’aide pour eux car ils le méritent. Ils méritent qu’on les aide à améliorer leurs vies.

S’ils quittent la misère, ce n’est pas pour en retrouver tout le long de leurs parcours et encore à leurs arrivée dans leur nouveau pays.

Auteure : Emelyne, 19 ans, Bruxelles

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Intégration après la migration

Intégration après la migration

Je vais parler de l’intégration quand on arrive dans un nouveau pays. Pour moi, c’est une des parties les plus difficiles de la migration car après avoir fait un voyage difficile, la plupart du temps on a qu’une seule envie c’est d’être chez soi avec nos proches, d’être à l’aise, etc.

Malheureusement, on est seul ou au moins avec une personne mais pas tout le temps et on doit encore trouver sa place, trouver où loger, etc. Puis après, on doit encore trouver un travail, apprendre la langue, faire connaissance avec des gens, connaître le territoire, etc.

Donc voilà, courage à tous ceux qui migrent.

Auteure : Anyssa, 17 ans, Liège

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