Vivre ensemble

Vivre ensemble

Ce que je trouve injuste dans ce monde c’est le racisme et la discrimination.

Y’a une question que je me pose souvent c’est qu’est-ce qu’on fait les gens qui sont victimes de racisme ou de dénigration. Nous sommes tous pareils, on est tous humains, alors pourquoi des gens subissent ça juste à cause de leur couleur de peau, leur religion, leur nationalité, etc. ?

Au lieu d’utiliser notre conscience à mauvais escient, en faisant des guerres, des discriminations, utilisons nos consciences à bon escient en vivant tous unis sans problème et guerre. Cessons toutes ces guerres, ces morts, ces blessés, ces discriminations et vivons tous ensemble, peut être que si on fait ça, la vie sera beaucoup plus belle.

Auteur : Yasser, 13 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Guérir

Guérir

Mon désir, c’est guérir.

Depuis petite, j’ai ce besoin de guérir, de pardonner ceux qui m’ont brisée. Je ne veux plus être touchée, je ne veux plus être détruite par mes « expériences du passé ».  Ces personnes ne peuvent plus avoir autant d’impact sur moi.

Je ne veux plus que cette personne soit la source de mon mal-être. Je veux qu’il sorte de ma vie à tout jamais et ainsi pouvoir enfin être heureuse. Ce soir, je ne parlerai pas de ce que tu m’as fait mais plutôt de l’impact sur ma vie. À cause de toi, j’ai changé, j’ai plus confiance, j’ai peur, j’ai un manque d’amour. Tu n’avais pas le droit !! Mon ignorance est malheureusement vite partie ! Et c’est de ta faute.

Mais je te remercie également ! Oui, tu m’as permise de devenir la personne que je suis actuellement. Une personne forte, souriante, qui croque la vie à pleines dents et qui se donne à fond pour être heureuse !

Auteure : Julia, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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On devrait être mieux renseigné sur l’impact des réseaux sociaux

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Selon moi, l’impact des réseaux sociaux n’est pas assez communiqué. Par exemple, TikTok dont des recherches prouvent que le réseau est une drogue qui vous rend de moins en moins heureux pour les activités autres que ce dernier. De plus, avec le succès de l’application, beaucoup d’autres réseaux ont développé un système similaire (shorts YouTube, réels Instagram,…) qui sont tout aussi nocifs.

De même, l’anonymat aussi accessible a permis à des personnes mal intentionnées de détruire certaines personnes mentalement à travers les réseaux. Ou a permis des arnaques qui ont ruiné certaines personnes. L’hypersexualisation est également un gros problème, TikTok (notamment) a encouragé la sexualisation. Et tout cela n’est pas assez communiqué.

Néanmoins, les réseaux sociaux n’apportent pas que du mal, il faut juste savoir comment les gérer, se protéger, rester méfiant, ne pas poster des choses qui peuvent être utilisées contre vous et gérer son temps passé dessus.

Auteur : Thomas, 17 ans, Tontelange

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Vivons seulement

Vivons seulement

Il n’y a pas de sens à la vie, nous ne sommes que poussières fugaces dans un monde que nous ne pouvons comprendre.

Pas de paradis, pas d’enfer, pas de commandements, ni d’interdits. Il n’y a pas de sens à notre existence mais ce n’est pas un mal, ni un bien d’ailleurs ; « c’est » seulement.

Nous avons été trainés de force dans cette aventure alors ne laissons pas, en plus, d’autres la vivre à notre place. Ne cherchons pas de sens à la vie, acceptons la comme elle est et faisons ce qui nous plaît.

Ne cherchons pas de sens à la vie, vivons seulement.

Auteur : Pierre, 20 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Comment je suis devenue une femme

Comment je suis devenue une femme

Quand je vois des petites filles courir et crier, si libres et fières, je pense à chaque fois à la célèbre phrase de Simone de Beauvoir: “On ne nait pas femme, on le devient”. Ces enfants ne sont pas encore des femmes, elles le seront un jour car elles vivent dans un monde qui les construira en tant que telles, et ça me brise le cœur d’imaginer toute la violence qui les attend. Car moi, comme les autres, je le suis devenue par la violence.

Premièrement, la violence physique. J’y ai échappé, mais je n’ai pas échappé à sa menace constante. «Ne sors pas seule le soir, il pourrait t’arriver quelque chose». Je l’entends presque tous les jours, souvent de femmes qui le disent par bienveillance, mais qui renforcent cette peur constante. « Donne-moi, son prénom, son nom et l’adresse du lieu de rendez-vous avant d’y aller ». Entre nous, on essaye de se protéger les unes les autres. On a entendu assez d’histoires de rendez-vous qui tournent mal. « Pourquoi tu ne l’as pas quitté ? », balancé avec mépris par un garçon quand quelqu’un lui a confié avoir été frappée par son copain.Le message est clair : Ne te fais pas agresser. C’est ta responsabilité et tu dois faire attention.

Il y a aussi la violence verbale. Les insultes. Dites par des inconnus dans la rue ; par des potes, mais ça va, c’était juste une vanne ; par des mecs qui veulent me payer un verre et qui ne supportent pas un refus ; par un ex-copain pour qui j’avais refusé de cuisiner un repas; par un prof même, qui m’a dit que si je ratais son cours je pouvais toujours devenir strip-teaseuse. Toutes ces fois, c’est parce que j’étais sortie de mon rôle. J’avais dit non, j’agissais comme si j’étais libre et tous ces hommes ont ressenti le besoin de me remettre à ma place de femme.

Quand j’étais ado, je ne me maquillais pas et je ne me coiffais jamais. On me faisait souvent la remarque, c’était banal, c’était anodin. Parfois, ça me mettait mal à l’aise, mais, malgré ça, je n’arrivais pas à me forcer à me lever plus tôt pour me faire belle. Je ne comprenais pas pourquoi, mais, maintenant, je le sais : je résistais. Je l’ai fait, jusqu’à ce qu’une pression insidieuse, une faille interne me fasse céder.

Parce qu’il y a encore un autre type de violence : une violence qui vit en soi. À un moment, on devient son propre martyriseur. On se surveille soi-même.

Ça commence avec la honte. On s’est tellement moqué de ma faiblesse physique, et on m’a tellement répété que c’est normal, les filles sont moins fortes, que j’ai, de moi-même, arrêté d’essayer de faire du sport : j’avais trop honte. On m’a tellement regardé, scruté avec lubricité que j’ai changé ma manière de m’habiller : j’avais honte de me sentir comme une proie. On finit par se contrôler soi-même, on n’a plus besoin de nous imposer des choses. Peut-être que si on regarde assez de films romantiques dans lesquels les hommes sont jaloux, on désire un homme qui nous contrôlera. Peut-être que si on nous répète assez qu’il faut être belle, et qu’un corps beau est un corps mince, alors on se contraint à des restrictions et on épuise notre énergie à essayer de perdre du poids. Peut-être que si on nous ignore assez en parlant de certains métiers, on ne réalisera même pas les possibilités que l’on a, et on continuera à être globalement moins payées, voire à travailler gratuitement en prenant toute la charge du travail domestique.

La violence devient symbolique, et on baisse les yeux et on a les joues rouges de honte. On devient une femme.

Tout ça est un poids énorme. Je voudrais que les petites filles restent libres pour toujours, même si, je le sais, elles pressentent sûrement déjà le poids de ces violences.  Qu’est-ce que je peux leur dire par rapport à tout ça ?

Il faut parler de ses expériences, car c’est comme ça qu’on combat la honte. Il faut se rendre compte qu’un monde différent existe, un monde libéré de ce système, un monde où le rôle de femme n’a plus de sens, pour que personne n’y soit enfermé. Ce monde est possible, et c’est à nous de le créer.

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Olivia, 20 ans, Liège

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Université = Obligation ?

Université = Obligation ?

Depuis 2020, il y a un nombre croissant de BAC1 droit à l’université de Liège. Est-ce que cela est dû à un nombre croissant d’étudiants intéressés par le droit ? Pas du tout ! La grande majorité des bacheliers de 1ère année choisissent d’étudier le droit, ou plus généralement de faire des études par dépit, ou par obligation.  

En effet, même si les humanités poussent vers le professionnel et les Hautes Ecoles, les parents d’étudiants décrivent le passage par l’université comme « obligatoire ». Les conséquences ? De plus en plus de pression sur les rhétoriciens, qui s’interrogent donc sur leur futur, qui est pour une grande majorité, incertain. Beaucoup se sentent obligés d’aller à l’université, et dans le cas où il n’y aurait pas de faculté qui les intéressent ou dans le cas où ils ne seraient pas encore prêts à commencer des études universitaires, les futurs bacheliers se rabattent sur des facultés qui ouvrent plusieurs portes pour l’avenir : DROIT, MEDECINE et COMMERCE (HEC).  

En pratique, plus de 600 étudiants se sont inscrits en 1ère année de bachelier en droit à l’ULG, contre 250 inscrits en 2ème. Ces chiffres traduisent non seulement le dépit des étudiants à s’inscrire en droit s’ils n’ont pas d’autres pistes, mais aussi la pression de la société qui pousse les jeunes à passer par l’université. 

Ce que je pourrais conseiller aux futurs étudiants est de se renseigner ! Il existe beaucoup plus de possibilités que juste « l’université », telles que les hautes écoles, les écoles de formation, les écoles secondaires qui permettent un développement des compétences. En plus des études supérieures, il existe d’autres moyens de se découvrir et de préparer son avenir. Je pense notamment aux Erasmus ou « deuxième rhétos », au volontariat ou bénévolat ou tout simplement une année sabbatique. 

N’oubliez pas, l’université est un choix, pas un impératif.

Auteure : Clara, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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