Université = Obligation ?

Université = Obligation ?

Depuis 2020, il y a un nombre croissant de BAC1 droit à l’université de Liège. Est-ce que cela est dû à un nombre croissant d’étudiants intéressés par le droit ? Pas du tout ! La grande majorité des bacheliers de 1ère année choisissent d’étudier le droit, ou plus généralement de faire des études par dépit, ou par obligation.  

En effet, même si les humanités poussent vers le professionnel et les Hautes Ecoles, les parents d’étudiants décrivent le passage par l’université comme « obligatoire ». Les conséquences ? De plus en plus de pression sur les rhétoriciens, qui s’interrogent donc sur leur futur, qui est pour une grande majorité, incertain. Beaucoup se sentent obligés d’aller à l’université, et dans le cas où il n’y aurait pas de faculté qui les intéressent ou dans le cas où ils ne seraient pas encore prêts à commencer des études universitaires, les futurs bacheliers se rabattent sur des facultés qui ouvrent plusieurs portes pour l’avenir : DROIT, MEDECINE et COMMERCE (HEC).  

En pratique, plus de 600 étudiants se sont inscrits en 1ère année de bachelier en droit à l’ULG, contre 250 inscrits en 2ème. Ces chiffres traduisent non seulement le dépit des étudiants à s’inscrire en droit s’ils n’ont pas d’autres pistes, mais aussi la pression de la société qui pousse les jeunes à passer par l’université. 

Ce que je pourrais conseiller aux futurs étudiants est de se renseigner ! Il existe beaucoup plus de possibilités que juste « l’université », telles que les hautes écoles, les écoles de formation, les écoles secondaires qui permettent un développement des compétences. En plus des études supérieures, il existe d’autres moyens de se découvrir et de préparer son avenir. Je pense notamment aux Erasmus ou « deuxième rhétos », au volontariat ou bénévolat ou tout simplement une année sabbatique. 

N’oubliez pas, l’université est un choix, pas un impératif.

Auteure : Clara, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Rater pour avancer

Rater pour avancer

 

Jusqu’en février 2019, Catherine, 22 ans aujourd’hui, n’avait jamais rien raté. Son parcours scolaire et universitaire était une ligne absolument droite. En février 2019, elle découvre l’échec. Plutôt que de laisser tomber, de baisser les bras et de se dire qu’elle n’arriverait jamais à rien, elle a décidé d’apprendre de cet échec.

 

0/20

Avril 2016, dernière année à l’école secondaire. Le professeur tend un 0/20 à l’élève assis à côté de moi. Déjà, les commentaires fusent : “Mais comment c’est possible ? Une interro si facile ? Si déjà ça, il ne le réussit pas, que va-t-il faire de sa vie ?” J’entends déjà ses parents le disputer le soir en rentrant : “Tu n’es bon à rien, tu dois réussir !” Réussir, voilà le maitre mot de notre société depuis quelques décennies. Tu dois réussir et surtout sans échec. Échec, ce mot glaçant qui me fait mal et que je n’aurais jamais imaginé connaitre.

Accepter l’échec

Février 2019, je suis dans mon kot à Gand et viens de recevoir un message annonçant l’arrivée des résultats. J’ouvre. Gros coup de massue, je n’ai même pas réussi la moitié de mes examens. À ce moment-là, plein de questions fusent dans ma tête : “Que dois-je faire ? Continuer à étudier à Gand ou revenir à Liège ?” Étant plutôt du style « bonne élève », voulant toujours me donner à fond dans toutes mes entreprises, je m’étais pourtant préparée au mieux à cet Erasmus(1) à Gand. « On récolte toujours le fruit de son travail », me répète-t-on souvent… alors comment est-ce possible ? Et surtout, comment accepter cela dans notre société de la performance ?
Après plusieurs mois de réflexion intense sur moi-même, j’ai fini par comprendre qu’accepter un échec n’est pas chose simple, mais est en tout cas chose très utile. Comme l’a si bien dit Nelson Mandela (2) : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Apprendre de ses échecs… Là est la clé de la réussite. Prenons un exemple simple : un enfant apprend à marcher. Au début, il est tombé plusieurs fois avant de savoir marcher. C’est parce qu’il est tombé qu’il a su marcher. C’est parce qu’il est tombé qu’il a compris qu’il devait placer ses pieds d’une manière plutôt que d’une autre. Dans la vie de tous les jours, c’est la même chose ! Qu’on ait 15, 30, 60 ans, nous sommes tous des enfants qui devons apprendre à marcher sur le chemin de la vie, malgré les obstacles. Alors, d’autres questions se posent : pourquoi considérer que c’est mal ? Trébucher ne fait-il pas partie, au fond, de la nature humaine ?

Une société étrange

Nous vivons en fait dans une société de performances où tout est calculé, anticipé. Le défi d’aujourd’hui semble donc être de déconstruire ce schéma, d’apprendre à vivre malgré cette vitesse permanente de la société. Mais comment y parvenir ? En ce qui me concerne, j’ai lu beaucoup de livres sur le développement personnel. Le rayon « psychologique » de la Fnac ayant seulement une fonction « marketing » pour beaucoup, s’avère parfois assez utile. Mais, si ces livres peuvent servir de source d’inspiration, faut-il encore appliquer tous ces enseignements concrètement? C’est un travail de tous les jours qui, je pense, n’est jamais acquis pour personne et ce, surtout qu’on ne vit pas dans une sphère professionnelle propice à ce genre de raisonnement. Instaurer des heures de sieste au sein en entreprise (3) par exemple ne semble pas encore être un sujet à débattre… C’est non.

Mon image et moi

Septembre 2020, je suis là, assise à la table de mon salon en train de rédiger cet article. Dans quelques jours, je rentre en master 1 en droit et je remercie presque la vie d’avoir eu à connaitre cet échec. Avant Gand, j’avais le profil de la fille qui a toujours son plan en tête. Je voulais, en quelque sorte, valider une liste avec des cases à remplir et j’étais persuadée que remplir ces cases m’amenait, quoi qu’il arrive, vers la réussite. Maintenant, j’ai appris à prendre du recul, à mieux réagir aux imprévus et à me recentrer sur moi-même, à faire mon petit bonhomme de chemin sans toujours prêter attention à l’image renvoyée à la société. Cette société dont la réussite est le maitre mot.

Affronter l’échec

Que voudrais-je dire à mon collègue de classe aujourd’hui ? Je voudrais lui dire que ce n’est pas grave, car le plus important est de se poser les bonnes questions, de comprendre qu’un échec peut surement être un message pour changer quelque chose en nous. Pourquoi a-t-il raté son interro de maths et qu’est-ce qu’il devrait changer pour la réussir la prochaine fois ? Voilà la bonne question. L’important est surtout, selon moi, de ne pas faire le chemin inverse. Il ne faut pas avoir peur de son échec, mais l’affronter. Pourquoi ai-je échoué lors de mon Erasmus à Gand ? Parce que j’avais peur de l’échec, tellement peur que je m’étais collée, toute seule, une pression énorme. Pression qui a causé du stress, des insomnies et au final, qui m’a fait perdre les pédales et échouer mon année. La peur de l’échec a été la cause de mon échec …

Avancer, même si on croit reculer

Alors, à vous, jeunes et peut-être moins jeunes qui lisez mon article, je voudrais vous dire de commencer à adopter la culture de l’échec, de ne pas le craindre parce qu’il permet de se surpasser. Peu importe ce qu’en pensent les autres, peu importe qu’ils vous cataloguent sans vergogne dans la case des raté·e·s, vous devez être fières ou fiers de ce que vous êtes et de ce que vous avez surmonté et surtout ne jamais arrêter d’oser malgré tout. Tel l’a écrit Victor Hugo (4), « le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre ».

(1) Erasmus – du nom d’Érasme, (Pays-Bas, +/-1466 – 1536), prêtre et philosophe et grand voyageur qui a parcouru l’Europe pour découvrir et apprendre les différentes cultures du continent – est un programme européen qui permet aux étudiant·es des écoles supérieures ou de l’université de suivre une partie de leur dernière année ailleurs, dans un autre pays, dans une autre langue. (2) Nelson Mandela (Afrique du Sud, 1918-2013), homme d’État sud-africain. Jusqu’en 1991, ce pays fonctionnait sous les principes de l’apartheid, mot sud-africain ou afrikaans, qui signifie séparation ou mise à part. On parle ici de la séparation des Noirs et des Blancs. Les Blancs se donnant tous les pouvoirs et les Noirs n’ayant que pour seul droit celui de sous soumettre. Ce régime raciste, Nelson Mandela l’a toujours combattu et cela lui a couté cher : il a passé 27 années en prison. À sa libération en 1990, l’homme lutte pour que toutes et tous, peu importe leur couleur, aient les mêmes droits. En 1993, il recevra le prix Nobel de la Paix. En 1994, il deviendra président d’Afrique du Sud. Nelson Mandela est une personnalité absolument inspirante. Voir ce documentaire pour en savoir plus. (3) Tout le monde n’est pas d’accord sur le sujet des siestes en entreprise. Selon cet article, certaines entreprises ont remarqué que cela ne fonctionnait pas, selon cet autre article, c’est intéressant mais il vaut mieux faire une sieste de 20 minutes seulement. (4) Victor Hugo (France, 1802-1885), couteau suisse de l’intelligence et de la poésie, Victor Hugo a éclairé la France et le monde de ses romans, de ses poèmes et de ses idées. Aujourd’hui, il inspire encore et toujours d’autres artistes… Deux exemples parmi de très nombreux autres, quand Disney sort le long-métrage, “Le Bossu de Notre-Dame”, c’est à partir d’un de ses romans. C’est ce même roman qui a servi de base pour la comédie musicale “Notre-Dame de Paris”… Cette courte vidéo vous éclairera sur sa vie.

Auteure : Catherine, 22 ans, Nandrin

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Mon sauveur, c’est le confinement !

Mon sauveur, c’est le confinement !

Confinée, libérée ? Peut-être bien que oui ! La chanson de Natacha n’a pas grand-chose à voir avec celle de la Reine des neiges mais elle pourrait bien être tout aussi libératrice !

Rentrée des classes

Alors que tout le monde s’embrasse autour de moi, tout le monde est content de se retrouver, je reste dans un petit coin de la cour, je pleure. Je me sens exclue comme un petit chat dans sa cage. La sonnette retentit, ce n’est pas trop tôt ! Ma prof explique son cours mais je ne comprends rien, je veux lever mon doigt et demander de plus amples explications mais je me sens submergée par mes émotions. Cette peur me paralyse, j’ai peur de parler, ma gorge est nouée. Même si je le veux, je me trouve dans l’incapacité totale de sortir un son de ma bouche. 

Parler

Plus tard, la même année, ça se passe mieux. Je me revois en mai, tenir un discours sur l’incompétence et la corruption de plusieurs présidents devant toute une foule. Je me rappelle aussi qu’à la fin de chaque cours de français, le professeur donnait la parole à qui la voulait pour lui permettre de parler d’un sujet qu’il affectionnait. J’étais la seule à prendre la parole, à faire un discours sur l’avortement, le décrochage scolaire, les violences conjugales ou encore la maltraitance infantile … J’avais toujours quelque chose à dire ou à ajouter, j’avais toujours un avis à donner. En cette période, je n’avais pas peur de parler, je n’avais pas peur de prendre la parole. 

Arrivée en Belgique

Cette période est révolue. Désormais, je suis en Belgique et depuis, tout a changé. La première fois où j’ai ouvert ma bouche pour faire une simple lecture, j’ai entendu des rires. Mon accent fait rire, mon accent est vu comme un handicap par les autres. Alors, j’ai décidé de ne plus parler. Que puis-je bien dire qu’ils ne savent déjà ? Ma plus grande peur a été de me retrouver dans l’enseignement technique. Mes camarades m’ont fait comprendre que les élèves ne réussissant pas dans l’enseignement général passaient dans l’enseignement technique. Ce système me fait peur. Il arrive que les élèves qui sont en technique soient dénigrés, jugés et considérés comme moins “intelligents”. 

Parfois, ça va loin … Au fond de moi, par exemple, je ne veux pas parler pour ne pas être jugée inapte à suivre l’enseignement général. Quand j’avais quinze ans, j’étais persuadée qu’il suffirait que je dise une absurdité pour qu’à la fin de l’année, je sois envoyée en technique. Je n’avais jamais ressenti une telle pression auparavant.

À l’université 

Aujourd’hui,  j’ai toujours cette impression d’être jugée par rapport aux autres. J’ai le sentiment qu’au moindre faux pas, je serai classée dans la liste des gens moins “intelligents’’ ou considérée comme une personne qui n’a pas sa place à l’université ? Je sais, je crois savoir, que je ne dois pas attirer l’attention sur moi, je dois me taire et écouter si je ne veux pas être traitée d’ignorante. À travers le regard de certaines personnes, je le sens déjà. Pour certaines personnes, le fait de ne pas parler est synonyme de ne pas connaître. Conclusion qui me semble, totalement, erronée. 

Mars 2020

Heureusement pour moi, tout bascule à nouveau dans ma vie avec le fameux confinement. Très honnêtement, je l’adore. J’apprécie le fait de me lever à l’heure que je veux. Ce que j’aime aussi, c’est suivre mes cours en ligne. Tout est si calme autour de moi, il n’y a plus de chuchotements, plus de sons de paquets de chips ou de biscuits, plus de gens en face de moi qui regardent des films ou un match de football pendant que le prof peine à nous expliquer son cours. Tout est fini, oui, fini ! On a beau être six à la maison, tout le monde respecte mes heures d’étude, mes heures de cours. En ligne, je peux à présent poser mes questions librement dans un chat privé avec les profs, ils ne mettent plus des jours à répondre aux mails. Le confinement les oblige à rester connectés beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Je comprends mieux le cours, j’étudie mieux. Enfin, il n’y a plus personne pour me juger. J’ai retrouvé la paix intérieure, longtemps perdue, et le plus important, c’est que je n’ai plus peur du regard des autres. J’ai repris confiance. Le confinement m’a permis de la retrouver. À l’inverse de la plupart des gens, le confinement n’a pas volé ma liberté. Le confinement m’a donc rendu ma liberté. J’espère que tout le monde ne gardera pas que de mauvais souvenirs de ce confinement. Après cette période, j’espère que nous puissions conserver la solidarité et l’entraide actuelle.

Auteure : Natacha, 20 ans, Braine-le-Comte

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance.

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