Parfois, perdre c’est gagner
Je pense que s’il y a bien une chose que ces 17 ans d’existence m’ont appris, c’est de ne pas voir les choses telles qu’elles sont mais telles qu’elles peuvent être.
Je ne prétends ni être un grand penseur, ni un philosophe pourtant, et ce malgré ma jeunesse, je pense avoir des expériences à partager et les leçons que j’ai pu en tirer.
Je pense qu’inévitablement toute personne a la peur de perdre. Que ce soit la perte d’un combat, d’une personne, d’une chose. Perdre a fatalement une connotation négative.
Pourtant je crois sincèrement que la gravité d’une perte dépend uniquement de la façon dont on la perçoit. Evidemment, je n’avance en aucun cas que perdre un proche peut-être joyeux pour vous, là n’est pas la question.
Non, ce que j’essaye de transmettre c’est que nous sommes parfois tant obnubilés par la perte en elle-même que l’on peut très facilement passer à côté des choses qui peuvent nous aider à nous développer.
Pour reprendre mon exemple précédent, la tristesse ressentie à la perte d’un proche est inévitable et son impact sur notre vie le sera tout autant. Cependant, là où les choses diffèrent, c’est la façon dont on perçoit cette perte. On peut accepter et regretter les choses qu’on a manqué ou alors on peut accepter et comprendre la valeur inestimable de cette perte et chérir ce que l’on possède encore. Car tout a une fin. Le regret est quelque chose par lequel nous sommes tous passés mais je pense qu’on devrait plutôt se concentrer sur l’attachement qui nous a poussé à ressentir un tel sentiment et apprécier, pleinement, le temps qu’on a pu passer avec.
Personnellement, j’ai perdu mais j’ai aussi beaucoup gagné.
Les sentiments amers que j’ai pu ressentir se sont toujours dissipés, mais les choses que j’ai pu en apprendre, elles, sont bien restées.
Auteur : Yuken, 17 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.