La précarité c’est vivre l’exclusion au quotidien, c’est avoir peur du lendemain.
Seul au monde, oublié par le système. L’argent a toujours été omniprésent et signe de statut social. L’argent est une source d’énergie, une condition de l’existence humaine, un moyen d’oppression acquis par le travail.

Le travail que tu choisis ou qui te choisit selon ton expérience. L’expérience que tu possèdes grâce aux études ou par des rencontres.

Des rencontres qui multiplient les opportunités. Les opportunités que tu saisis par curiosité.

Au nom du courage, tu tentes d’avancer. Avancer sans reculer. Même si parfois tu peux être emporté par les démons du Passé. Le Passé qui a créé ton histoire.
L’Histoire que tu veux réinventer. Vivre sans compter. Voici une ébauche du scénario parfait. Mais la vie est imparfaite, il suffit d’une fois pour couler, toucher le fond et ne plus se relever. La vie peut être passionnante ou vue comme un poison.
Tout est question d’équilibre. Le dilemme de la hiérarchisation et la lutte contre le pouvoir. De chemins empruntés parfois prédestinés. La chute peut être mortelle, une addiction, une maladie, la dépression. Ne plus savoir qui tu es. Mais lorsque tu gravis les échelons, l’argent peut aussi être un poison emporté par l’orgueil et la désillusion.
Au final, je pense que la plus grande richesse est celle du genre humain. Car il suffit d’un regard, un sourire, d’une main tendue, d’un pas de plus pour sauver un instant les conditions inhumaines servies par la précarité.

Auteure : Soha, 23 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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