Les amitiés toxiques, une situation trop récurrente

Les amitiés toxiques, une situation trop récurrente

Les amitiés toxiques, c’est une situation qui arrive bien plus souvent qu’on le pense. Mais, le problème, c’est que les personnes qui sont victimes de ce genre de relations ne s’en rendent pas tout de suite compte.

Pour commencer, il faut savoir ce que c’est la différence entre une amitié toxique et une amitié saine. Une amitié saine, c’est quand toutes les personnes de cette amitié se sentent 100% à l’aise. Il n’y est pas censé avoir un mal-être qui devient plus imposant que les moments de joie. Il ne doit pas y avoir de jugement les uns envers les autres qui nous empêchent certaines choses. Si c’est le cas, c’est probablement une amitié toxique.

Quand vous êtes dans ce genre de relation malsaine, vous avez une peur constante du jugement de la part de l’autre et vous n’êtes pas à l’aise, vous vous sentez souvent rabaissés. Si vous avez l’impression que vous n’êtes pas sur le même piédestal, c’est très sûrement une amitié toxique. La personne toxique va vous juger sans cesse, elle va tout faire pour que vous soyez humiliés devant d’autres personnes. Elle va juger tous vos faits et gestes. À partir d’un certain moment, vous ne vous sentez plus en confiance en compagnie de cette personne. Alors pour éviter des situations où la personne pourrait vous juger, vous instaurez comme un filtre dans votre manière d’être. Vous vous empêchez certaines choses par peur d’être jugés. Tout ce qui pourrait être mal vu par l’autre personne vous ne le faites pas même si vous en avez l’envie. Dans une « amitié » comme celle-ci, vous n’êtes pas vous-même. Vous évitez de montrer vos faiblesses parce que cela peut se retourner contre vous. En compagnie d’autres personnes, la personne toxique va vous humilier.
En clair, dès que vous ne vous sentez pas à l’aise, que vous n’êtes pas vous-même à 100% et que vous vous empêchez certaines choses, vous êtes sûrement victime d’une amitié toxique.

Maintenant comment faire pour s’en sortir ? Parce que oui, il est primordial de se débarrasser de ce genre de personne pour votre bien-être. Dans les faits, ce n’est pas si dur, mais par contre dans la pratique, c’est autre chose. En fait, il faut juste s’en aller et ne plus rester avec cette personne. Mais, le problème, c’est que cette personne ne se rend pas toujours compte qu’elle est toxique et néfaste à quelqu’un d’autre. Alors, elle va peut-être continuer à vous suivre. Dans ce genre de moment, cela devient encore plus difficile de se débarrasser de cette personne. Parce qu’on a l’impression qu’elle tient à nous et l’on ne veut pas lui faire du mal. Je pense que la meilleure chose à faire c’est de lui dire ce que vous pensez d’elle et que vous ne voulez plus la côtoyer pour votre bien-être, que pour une fois, vous avez décidé d’enfin penser à vous.

Auteure : Alice, 15 ans, Ottignies

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Vivre sans survivre

J’aimerais réapprendre à vivre. Pour moi, la différence entre vivre et survivre dans ce contexte est que vivre tu le fais avec plaisir, tu te lèves chaque matin avec envie de commencer une nouvelle journée. Tandis que quand on survit, on se bat contre nous-même, pour arriver à sortir de ce lit, car on ne trouve plus de raison à la vie.

J’aimerais retrouver une raison de me lever le matin et commencer une nouvelle journée. J’aimerais être capable de vouloir continuer d’exister et ne pas vouloir disparaître à chaque instant. Me dire que la vie vaut la peine d’être vécue. Me dire qu’il y a trop de bonnes choses que je raterais si j’arrêtais de survivre. J’aimerais pouvoir enfin dire « j’ai survécu et aujourd’hui je vis vraiment. Je suis une survivante et tout ça c’est derrière moi ». On dit souvent que notre pire ennemi c’est soi-même, je n’ai connu de phrase aussi vraie, je n’ai vécu de phrase aussi vraie.

Vivre, on le fait étant enfant mais, parfois, on perd cela en cours de route et on se met à se battre contre soi-même pour survivre. L’être humain n’est pas que bon, il est aussi très mauvais, par moment, mais le pire est quand cette part de « ténèbres » se déverse contre sa propre personne. Se vouloir du mal, c’est survivre.

Auteure : Marie, 17 ans, Jodoigne

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Pourquoi m’as-tu mise au monde, maman ?

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J’ai besoin de douceur… hélas, je suis seule dans le noir enfermée chez moi. Je suis effrayée du monde extérieur. Personne ne sait à quel point je suis mal. J’ai pleuré tellement de fois en suppliant que cette douleur s’arrête ; à un point où je me demande pourquoi m’a-t-on donné la vie, si je suis destinée à souffrir de la sorte.

Mon existence n’a aucun sens, ma famille ne m’aime pas ; les enfants à l’école m’ont toujours rejetée et rabaissée, à cause de qui j’étais et de mon apparence physique. Moi, tout ce que je désirais c’était d’être appréciée par les autres. À force, je finis par prendre conscience qu’en réalité, ils avaient tous raison. Depuis le début, je me suis voilée la face.

Si tu m’as fait endurer toute cette haine, en amplifiant mon mal-être, pourquoi m’as-tu mise au monde, Maman ?

Auteur : Anonyme

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Abysse

Abysse

Ma vie est ordinaire
Chaque jour se ressemble,
Chaque soir, je perds mes nerfs
Et je pleure jusqu’à ce que mes yeux tremblent.

Je n’ai plus aucune motivation en rien
Je ne veux plus me lever
Cela ne me sert plus à rien
Puisque ça ne fait que me désespérer à l’arrivée

J’ai beau sourire à mes amis
Et leur mentir comme je respire,
Je ne vais que dans le pire.
Sans savoir comment je m’y suis mis

J’ai l’impression d’être coincée dans les abysses,
Au plus profond de ma détresse, ma déprime
J’ai beau chercher un moyen de m’en sortir,

Espérant, attendant juste que tout se finisse
Via ce qui pourrait être le sentiment ultime
Mais j’ai beau essayer de courir,

L’abysse me traîne et me noie
Ne sachant plus quoi faire de moi
Tout ce qui me reste, c’est ma peine
Je ne ressens plus aucune émotion saine

Tout ce que je ressens, c’est le vide immense
De ce doux et sombre abysse
Aurais-je un jour une infime chance ?
Pour que cette misérable vie qu’est la mienne se finisse ?

Chaque jour se ressemble
Je me laisse mourir au fil du temps
Chaque soir, je tremble
Dans le froid mortel de l’océan.

Auteure : Victoria, 21 ans, Liège

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Destruction familiale

Destruction familiale

Je suis née dans une famille qui d’apparence peut paraître tout à fait normale et banale. J’ai une maman, un papa et j’ai une sœur qui a un an de moins que moi. Je suis née durant l’automne et on m’offrait la chance de vivre. Enfin une chance, cela dépend du point de vue de chacun.

À première vue, j’étais une petite fille timide qui avait l’air de ne manquer de rien. En effet, je mangeais à ma faim, j’avais de beaux vêtements, j’avais des jouets et des cadeaux pour mon anniversaire. Oui c’est vrai, j’ai été chanceuse à ce niveau-là. Par contre, en ce qui concernait l’ambiance familiale qu’il y avait à la maison, c’était une autre histoire.

Je ne sais pas ce que ça fait de vivre dans une famille saine, une famille qui s’aime et qui se respecte. J’ai toujours vécu dans les cris. Il n’y avait pas une journée où il n’y avait pas de tension. J’étais toujours sur mes gardes et je me demandais bien ce qu’il allait se passer cette fois-ci. Je ressentais toujours du stress, de la peur, de la tristesse… Je voyais tous les jours mes parents se disputer. Ils s’insultaient de tous les noms, ils se faisaient des menaces, ils hurlaient et parfois, des choses se cassaient.

Les tensions qu’il y avait entre mes parents étaient déjà pénibles à vivre. Malheureusement, les tensions finirent aussi par se retourner contre ma sœur et moi.

Je n’ai jamais connu une sortie en famille normale. Que ce soit une sortie au cinéma, dans un parc d’attraction, dans un magasin, un restaurant ou autre…à chaque fois, ça tournait mal. Toujours, sans exception. Je n’ai aucun souvenir d’un moment heureux que j’aurais pu passer avec eux. Rien, il n’y a vraiment rien.

Grosse vache, connasse, idiote, incapable, tu me fais honte, va te jeter par la fenêtre, casse-toi, ferme-la, arrête de faire ta comédie, je regrette de t’avoir donné la vie, tu n’arriveras jamais à rien, regarde comment les autres sont mieux que toi…tout ça, ce sont des mots et des phrases qui font partie de mon quotidien. Et ce, depuis 22 ans.

En côtoyant des gens et en grandissant, j’ai fini par comprendre que ce n’était pas normal ce que je vivais. Pendant longtemps, je pensais qu’on était une famille comme toutes les autres et que c’était normal de vivre ainsi. Ce n’était pas que j’étais naïve, c’était juste parce que je n’avais connu que ça toute ma vie.

Si je devais parler à la petite fille que j’étais à l’époque, je lui dirais ceci :

Tu ne dois jamais perdre espoir. Oui, ça va être très dur mais tu ne dois jamais baisser les bras. Car tout ça, ce n’est qu’une période de ta vie. Tu peux avoir un avenir meilleur si tu te bats pour ce que tu veux. Tu ne vivras pas pour toujours dans cette maison remplie de cris. Tu peux construire ton propre foyer, tu pourras profiter du silence et être en paix avec toi-même. Tu auras clairement des séquelles à l’avenir qui resteront en grandissant, certaines s’effaceront et d’autres seront indélébiles. Mais cela ne t’empêchera pas de vivre et de connaître des jours heureux, autour de personnes qui t’apporteront du bonheur, ce bonheur que tu désires tant. Tu vas rencontrer des personnes incroyables qui compteront énormément pour toi et tu compteras aussi pour elles. Il y aura beaucoup d’obstacles que tu devras franchir et il t’arrivera parfois de toucher le fond… mais tu auras toujours la force de te relever car l’espoir, tu y crois et tu y croiras toujours.

Sans l’espoir, il n’y a pas la vie.

Alors si toi aussi qui me lis, tu as vécu des choses similaires…n’arrête jamais de croire à un avenir meilleur. Il y a toujours de l’espoir. Tant que tu y croiras, tu y arriveras.

J’en suis persuadée.

 

Auteur : Anonyme

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