Chacun son rôle

Chacun son rôle

Si je pouvais, je rencontrerais mes parents jeunes.

Car j’aimerais voir à quoi ils ressemblaient lorsqu’ils étaient encore irresponsables, sans pression du rôle de parent. J’aurais aimé les voir insouciants, inconscients, faisant des erreurs et des choses regrettables. J’aimerais les voir en tant que jeune fille, garçon, jeune homme, jeune femme et non en tant que maman et papa. Car j’ai appris, seulement, il n’y a pas longtemps, à les différencier eux, mes parents, de leur rôle de base qui est celui d’homme et de femme. Lorsque ma mère avait des problèmes, il y a encore 5 ans, j’étais incapable de penser qu’elle pouvait avoir des soucis extérieurs car pour moi elle était uniquement maman, MA maman. C’était son rôle et sa seule préoccupation devait être moi.

Maintenant, j’ai réalisé qu’elle était femme avant d’être maman et qu’elle devait profiter de sa vie, avant de se soucier de la mienne. Alors, des fois, je regrette de prendre une aussi grande place dans sa vie car j’ai l’impression de la priver et de gâcher certains moments, là où, à la place, elle pourrait profiter. Je me dis qu’en grandissant, je lui laisse de la liberté et je lui laisse vivre sa propre vie. Mais d’un côté, si je grandis, c’est qu’elle, elle vieillit et qu’elle ne pourra plus profiter comme elle aurait pu le faire, si je n’avais pas été là.

Cette situation me hante, j’ai beaucoup de doutes et de certitudes mais j’apprends à profiter et à la laisser vivre la vie qu’elle mérite.

Auteure : Carla, 23 ans, Mons

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Mouton ou différence ?, Alexandra, 18 ans, Bruxelles

« De toute façon, il y aura toujours des gens pour critiquer ce que tu es ou ton image ».

Je pense que, quoi que tu fasses ou quoi que tu es, tu te feras juger. Du coup, sois la meilleure version de toi-même mais pas pour les autres. Sois le meilleur pour toi parce qu’ils essayeront toujours de nous mettre dans des cases ou d’avoir un jugement sur nous.

Tu devrais t’en foutre de l’avis des gens sur toi, parce que, de toute façon, il y aura des gens qui vont kiffer ce que tu es et d’autres non. Crée toi-même ton entourage de personnes qui te soutiennent et pas de gens qui t’apportent de la négativité. Ces personnes-là n’ont pas confiance en eux.

Nous & les autres, Anonyme, Bruxelles

Selon moi, le vrai bonheur se trouve dans la liberté d’être soi-même et d’avoir des proches qui ne nous enferment pas dans une seule réalité. Être heureuse, c’est avoir le sentiment que nos erreurs du passé ne nous définissent pas entièrement…

Le vrai bonheur, c’est d’être entouré par des gens qui aiment et acceptent toutes les versions de nous-même. Le vrai bonheur se trouve dans l’acceptation de soi par nous-même et pas par les autres.

Peur des clowns, Anonyme, Bruxelles

J’ai toujours eu peur des clowns parce qu’ils sont effrayants. Derrière leur maquillage et leur nez rouge se cache un être démoniaque. Lorsque j’ai croisé un clown, il voulait faire des choses bizarres. Alors, petit message : si vous croisez un clown et que vous êtes accompagné, jetez la personne au clown et fuyez ! Ne reprenez jamais le chemin que vous avez fait, si vous allez au cirque et qu’il y a un spectacle de clown, ne venez pas.

Auteur/es : Alexandra, Anonymes, Bruxelles

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Messagères de guerre

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Messagères de guerre. L’histoire se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Des femmes de couleur noire deviennent des militaires pour être considérées comme l’égal des femmes blanches ainsi que des hommes. Des hommes blancs donnent des missions presque impossibles sauf pour elles ! Elles réussiront même la mission plus tôt que prévu.

C’est un film tiré d’une histoire vraie se déroulant en février 1945, où 855 femmes noires prouvent qu’elles valent autant qu’un homme blanc. Elles font partie des troupes américaines envoyées en Europe afin de distribuer le courrier bloqué des soldats. Ce film est apparu en 2024 et est réalisé par Tyler Perry. Je dirais que ce film est toujours d’actualité car il dénonce les inégalités raciales ainsi que l’injustice entre les hommes et les femmes. Ce sont des sujets encore bien d’actualité.

Ensuite, je dirai que j’ai adoré cette œuvre. Elle est remplie d’émotion et d’amour. Elle est aussi remplie de la rage des soldats qui attendent juste l’égalité. Il nous en apprend plus sur l’histoire de la guerre ainsi que sur les conditions de vie des soldats.

Auteure : Lola, 17 ans, Liège

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Can’t hurt me

Can’t hurt me

Le livre de David Goggins Can’t hurt me est un mélange de biographie et de développement personnel dans lequel l’auteur se met à nu. Il nous raconte ses expériences personnelles et les leçons de vie à en tirer. Goggins est un ancien Navy SEAL et marathonien et il nous raconte son vécu depuis son enfance (marquée par la violence, le racisme et la pauvreté) pour finalement devenir l’un des hommes les plus endurants avec un mental d’acier.

En quoi j’ai aimé l’œuvre ? Tout d’abord l’auteur s’est mis à nu devant son lecteur, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde. Il nous parle des responsabilités personnelles, du fait d’assumer qui on est et de l’importance de se cracher la vérité en face. Il y a la règle des 40%. Elle consiste à vous dire que lorsque vous êtes à bout, vous n’êtes en réalité qu’à 40% de votre potentiel. Il y a également le fait d’affronter ses peurs (je pense qu’il n’y a pas besoin de plus détailler ce point). Il y a aussi la discipline mentale et l’éthique du travail. A travers des défis physiques extrêmes, il montre que l’esprit peut surpasser le corps et qu’aucun talent ne peut dépasser le travail acharné et la persévérance.

Je conseillerais ce livre à toutes et à tous car il n’y a pas d’âge pour se dépasser. Comme le dirais Goggins : « Stay hard ».

Auteur : Rofiq, 16 ans, Liège

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Pourquoi j’ai peur de ne pas être suffisant pour la personne que j’aime ?

Pourquoi j’ai peur de ne pas être suffisant pour la personne que j’aime ?

Je crois que tout a commencé avec mon premier amour, la première personne que j’ai aimée et choisi d’aimer. Au début, elle était « parfaite » mais seulement à mes yeux et en effet, je suis tombé amoureux. C’est pire que les effets de drogues être amoureux, des études montre que c’est comme les effets de la cocaïne. La personne se met en deuxième place et fait des choses qu’elle n’aurait jamais fait de sa vie. Cette personne me faisait douter de moi tous les jours et à tout instant.

Après 2 ans en essayant avec cette fille, j’ai ouvert les yeux car j’en ai eu marre de me faire manipuler. Elle voulait seulement mon attention, elle disait qu’elle m’aimait pour que je ne parte pas et comme ça elle me gardait auprès d’elle. Ces 2 années ont laissé des blessures irréversibles et je crois que tout ce temps que j’ai passé à douter de moi-même a fait en sorte d’avoir cette peur et cette peur continue. J’ai réussi à aimer d’autres personnes mais ça a toujours fini de la même manière. J’ai essayé de changer pour plaire mais je me suis rendu compte que ce n’était pas la bonne solution.

Il faut toujours être positif et ne surtout pas avoir peur de dire : « Je t’aime ». Tu risquerais de passer à côté de belles choses !

Auteure : Anonyme, 18 ans, Bruxelles

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L’humour de Pratchett

L’humour de Pratchett

La série Discworld de Terry Pratchett nous plonge dans un monde fantastique et, comme le nom l’indique, plat. Derrière des histoires de trolls, de nains, d’elfes et d’autres, ainsi qu’une narration hilarante, Pratchett fait des parallèles avec la réalité et explore des thèmes comme l’avancée technologique, la désinformation ou la discrimination. L’auteur a plutôt des idées progressives, mais, malheureusement, sa tendance à employer l’humour partout ne sert pas toujours ses objectifs, d’après moi.

Un des thèmes les plus explorés dans Discworld sont les préjugés et les stéréotypes. Dans cet univers, il existe beaucoup de tensions entre les nains et les trolls, les uns pensant que les autres sont sans cervelle et les autres pensant que les uns sont meurtriers. Pratchett s’est clairement basé sur les conflits humains et je trouve qu’il a bien maîtrisé son sujet. L’assassinat d’un nain démagogue sert d’un prétexte à ses camarades pour déclarer la guerre aux trolls. Chaque camp a modifié l’histoire au fil des générations pour démoniser l’autre camp.
Fidèle à la complexité de la plupart des conflits humains, Pratchett a crée une situation à l’origine de l’hostilité dans laquelle ni les nains ni les trolls n’avaient totalement tort. Il souligne l’inutilité de ces conflits, d’abord avec Cuddy et Detritus, un nain et un troll, qui rejettent leurs préjugés après avoir travaillé ensemble et, ensuite, avec la révélation que l’hostilité à l’origine était fondée sur un énorme malentendu. L’humour qu’il emploie aide ses lecteurs à digérer ses thèmes sans être insensible.

Cependant, Pratchett semble parfois plus concentré sur la subversion de nos attentes que les problèmes que certains groupes marginalisés connaissent. Par exemple, dans le roman Men at Arms, Angua, une femme loup-garou, se fait recruter par les protagonistes (ils sont des policiers). Le commandant, qui est le personnage principal, ne l’apprécie pas. À un moment, il ignore son hypothèse, malgré le fait qu’elle a raison. Pratchett joue avec le fait que ‘femme’ et ‘loup-garou’ commencent par la même lettre en anglais et nous fait penser que le commandant est sexiste, car il n’est pas supposé connaître la lycanthropie d’Angua. Finalement, dans un tournant qui se veut comique, on apprend que le commandant savait qu’il avait engagé une louve-garou. C’était cela qui l’embêtait dans sa nouvelle recrue, et non son genre. Il me semble que Pratchett voulait nous provoquer en disant : « Vous avez vraiment cru que j’ai créé un protagoniste sexiste ? ». Je trouve insensible de rappeler l’expérience que certaines femmes dans son audience ont probablement connue juste pour nous surprendre.

À une autre reprise, dans Jingo, Pratchett montre clairement qu’un de ses protagonistes, Fred, est raciste. Alors qu’il doit s’infiltrer parmi un peuple dont le style de vie est inspiré des musulmans et des arabes dans certaines parties du monde, Fred exagère tous les stéréotypes qu’il connaît de ce peuple. Pratchett se moque de lui : ceux que Fred doit tromper savent immédiatement qu’il est un espion, mais prétendent ne rien savoir pour le ridiculiser. Un autre personnage, souvent vu comme bête, fait même remarquer que les préjugés de Fred sont insensés. Malheureusement, Fred ne retrouve pas la raison sur ce sujet-là dans l’histoire, et continue à être protagoniste. Heureusement, il n’est pas écrit comme un personnage que l’on doit aimer. Cependant, il est insensible, d’après moi, de souligner son problème avec de l’humour, mais de ne rien changer dans le personnage. Lire son point de vue continuera à être désagréable pour certaines personnes victimes de racisme.

L’humour et la satire sont clairement des éléments fondamentaux dans l’écriture de la série Discworld. La plupart du temps, Terry Pratchett aborde des thèmes lourds et communique des messages d’actualité sans perdre son humour. Cependant, si j’apprécie ce style, je trouve que l’on ne peut rire de tout. Rien ne nous empêche de rire des combats des groupes marginalisés, mais le faire leur ajoute des difficultés. Je suis perplexe face à certains choix de l’auteur, car il a prouvé qu’il pouvait traiter d’un sujet sans risquer d’être insensible, notamment dans Feet of Clay, où il met en scène, sans humour particulier, une naine qui affirme sa féminité dans une société monogenre où les activités traditionnellement masculines dominent.
Toutefois, malgré l’humour parfois foireux, je pense que les vétérans de fantaisie pourraient apprécier cette série qui offre des moqueries de tropes familiers insensés, des nouvelles perspectives sur des créatures typiques du genre et des commentaires pertinents sur des sujets d’importance. Je trouve juste que les lecteurs doivent être avertis de l’humour potentiellement insensible de la série avant de la lire.

Auteur/e : Anonyme, Liège

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