Vivre en Belgique, c’est…

Vivre en Belgique, c’est…

Vivre en Belgique, c’est vivre dans un pays riche qui malgré tout a sa cohorte de démunis. Mon enfance n’a pas été heureuse. Né belge, d’une maman flamande et d’un père grec, j’ai connu une précarité presque extrême. Il y a toujours plus malheureux que soi. Cependant, je n’ai pas eu les mêmes chances que d’autres. L’énergie dépensée dans la débrouille quotidienne était peut-être celle qui m’a manqué pour me construire un avenir serein comme chacun devrait pouvoir y prétendre.

La vie n’est ni juste, ni tendre. Si j’avais un seul message à délivrer aux jeunes, ce serait : « Jeunes de tous les pays, unissez-vous ! ». Plus sérieusement, je leur dirais de ne pas céder à ce système qui leur dit qu’il est important d’être meilleurs que les autres pour réussir, qu’un système qui place le profit avant l’humain ne peut être le garant d’une société digne dans laquelle chacun a les mêmes chances de s’épanouir.

*ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Nicolas, 37 ans, Liège

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Lire

Lire

J’aimerai avoir le temps de lire plus, et sans interruption.

Lire, depuis mes 10 ans, a toujours été mon échappatoire.

J’ai toujours adoré lire même si durant plusieurs périodes de ma vie, je lisais moins.

J’ai appris de nombreuses choses en lisant. J’ai développé, je crois, mon vocabulaire et mon expression orale.

La lecture m’a aidé à me réfugier dans un monde parallèle le temps d’une demi-heure. Adieu mes soucis du quotidien, le stress ou l’anxiété. Pendant quelques minutes, je ne suis plus vraiment là, mais autre part.

Je pense aussi que la lecture pousse à la créativité. Imaginer les visages, les lieux demande beaucoup d’imagination.

En gros, si vous voulez vivre bien, lisez ! Ouvrez-vous au monde par la lecture, à défaut de voyager partout dans le monde par manque de flouze.

Auteure : Anonyme, 31 ans, Bruxelles

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Dans quel monde on vit ?

Dans quel monde on vit ?

Si je dois te raconter le monde dans lequel je vis, je suis obligé de dire qu’il est à la fois terrible et merveilleux.

D’un côté, des immigrés se noient en fuyant leur terre natale dans l’espoir de survie. De l’autre, je découvre la joie d’être tatie et d’aimer un enfant inconditionnellement.

Un jour c’est le chaos, un autre c’est émerveillant. L’humanité est ainsi faite, trouvant son origine dans cette éternelle dualité entre le bien et le mal. 
Si tu veux vivre dans ce monde, je te conseille d’ouvrir les yeux sur le côté sombre et le côté brillant de la terre car souvent, lorsque tout espoir nous quitte, il y aura toujours une personne ou un évènement qui nous rappellera qu’au final, la vie vaut la peine d’être pleinement vécue.

Auteure : Valentine, 28 ans, Hatrival

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Bien dans ses baskets

Bien dans ses baskets

Comment pourrais-je être bien
Tant que je suis retenue par ce lien ?
Je voudrais m’en défaire
Marre de ce goût amer
Se justifier, répondre, se protéger
Encaisser, répéter, esquiver
Donnez-moi une lame
Que je m’y donne un grand coup
Ce sera le dernier drame
Sans honte ni dégoût
C’est bon de rêver, et ça
Personne ne m’en empêchera
En attendant il faut faire face
Rendez-vous au tribunal des farces
Juge, substitut, prélat
Conseil, greffe, et avocats
J’ai envie de vomir
Vomir ce que j’ai dû subir
Mais saurez-vous entendre
Pourrez-vous défendre
Ce qui n’est pas défendable ?
Toujours inacceptable
Non, j’en suis sûre
Je le ferai hors de ces murs
Mes respects Madame la présidente.

*ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteure : Hélène, 32 ans, Gembloux

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Adieu défaitisme

Adieu défaitisme

« C’est trop tard de toute façon ». Cette phrase, souvent dite par la plupart de nos parents et grands-parents, me désole un peu car derrière cette phrase j’entends le découragement de faire autrement, car pourquoi faire au final.

Cette simple phrase m’amène à penser et constater la démotivation des gens à vouloir changer/modifier certains gestes de la vie quotidienne pour améliorer la qualité de la vie sur la Terre par défaut d’habitudes.

En tant que jeune adulte, j’ai le sentiment de me situer dans cette tranche d’âge décisive pour notre génération mais aussi les générations futures. J’ai conscience des nombreuses situations actuelles (difficultés financières, réchauffement climatique, inflation des prix, disparition des espèces, etc.) et que tous les impacts négatifs causés par l’Homme ne seront pas tous rattrapables MAIS j’ai cette envie de croire que si chaque citoyen/personne agit en faisant sa part même infime soit-elle, la vie sur Terre pour chaque habitant (être humain, flore) pourrait être plus belle et la Terre pourrait être respectée à son juste titre pour ce qu’elle nous offre au quotidien !

Auteure : Gwendoline, 23 ans, Liège

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Un mot à 2 sens

Un mot à 2 sens

Ma question à moi c’est : « Pour eux c’est quoi être bizarre ? ». Selon eux être bizarre c’est soit ne pas voir le monde de la même façon qu’eux, ne pas s’habiller comme eux, ne pas avoir le même accent qu’eux, ne pas avoir les mêmes manières qu’eux ; ce qui me révolte le plus dans cette phrase c’est que certaines personnes ne verront que du négatif juste parce que tu n’as pas le même mode de vie qu’eux ; personnellement ils ne te connaissent pas mais ils se permettent de te juger.

En soit, cela ne me pose aucun problème que des gens me trouvent bizarre ; je l’accepte même. Mais le problème c’est quand ils disent cela, à quoi font-ils référence ? Pour moi tout est bizarre car être bizarre selon moi c’est juste qualifier d’être différent.

Donc non ce mot ne me frustre pas c’est seulement la façon dont les gens le disent, à quoi pensent-ils en le disant ? C’est ça qui me révolte.
Si pour eux être différente veut dire être bizarre alors je ne sais plus où va le monde.

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Yvana, 15 ans, Liège

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