Faire sa part

Faire sa part

« C’est trop tard de toute façon ». Cette phrase souvent dite par la plupart de nos parents et de nos grands-parents me désole un peu car derrière cette phrase j’entends le découragement de faire autrement. Car pourquoi faire au final…

Cette simple phrase m’amène à penser et à constater la démotivation de certaines personnes de vouloir changer/ modifier certains gestes de la vie quotidienne pour améliorer la qualité de vie sur la terre par défaut d’habitudes.

En tant que jeune adulte, j’ai le sentiment de me situer dans cette tranche d’âge décisive pour notre (avenir) génération mais aussi les générations futures. J’ai conscience des nombreuses situations actuelles (difficultés financières, réchauffement climatique, inflation des prix, disparitions d’espèces, …) et que tous les impacts négatifs causés par l’Homme ne seront pas tous rattrapables MAIS j’ai cette volonté / envie de croire que si chaque citoyen agit en faisant sa part même infime soit-elle la vie sur terre pour chaque habitant (être humain, faune, flore) ne pourrait être que plus belle et respectée à juste titre pour ce qu’elle nous offre au quotidien. La sobriété heureuse* est à la portée de tous et me semble être une notion à garder dans sa mémoire au quotidien. Je suis également convaincue que la solidarité nous permettra d’avoir un impact encore plus positif car c’est unis TOUS ENSEMBLE que nous y parviendrons.

Selon Pierre Rabhi, c’est une posture délibérée pour protester contre la société de surconsommation. Contre l’idéologie du toujours-plus illimité, fondée sur une boulimie consommatrice, Rabhi propose une « modeste prospérité » basée sur l’autolimitation et la régularité de nos besoins »

→ La méthode BISOU pourrait t’aider dans ton quotidien pour mieux consommer.

→ L’artisanat, le local, le circuit court, GAC, consommer de manière éco-responsable = Avenir pour notre futur.

→ Se rassembler ensemble pour agir, partager ses valeurs, ses idées : évènements, marchés locaux/ du terroir, actions sur le terrain, etc.

Auteure : Gwendoline, 23 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Je me sens libre quand je suis en contact avec la nature…

Pourquoi fais-je le lien entre la liberté et la nature ? Car la nature, c’est la vie.

Lorsque vous vous baladez, par exemple, en forêt, au sein d’une réserve naturelle ou tout autre espace naturel, et que vous prenez le temps d’observer ce qui vous entoure, vous découvrez l’existence de la vie sous toutes ses formes. A cet instant, vous prenez conscience que vous Êtres humains n’êtes pas les seuls êtres vivants sur la Terre. Vous vous rendez compte, si vous prenez le temps de visualiser mentalement la planète Terre, que vous êtes un petit point parmi tant d’autres au sein de l’écosystème. Cette prise de conscience m’a permis de me rendre compte que l’Homme a pris beaucoup trop de place sur Terre, oubliant qu’il est nécessaire et important de cohabiter avec les autres vivants. Grâce à une personne qui m’est très chère, depuis huit ans maintenant, j’ai commencé à découvrir et à apprendre sur les autres espèces vivantes qu’il s’agissent de la faune ou de la flore. Être en contact avec la nature m’a donc donné envie et me donne toujours envie d’ailleurs de vouloir la respecter et la protéger.

Comment ?

J’estime qu’il y a mille et une manière de faire en fonction de ses possibilités et de ses envies. J’apprécie beaucoup la légende du colibri, écrite par Pierre Rabhi, pour illustrer mes pensées :

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour le jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements lui dit : « Colibri ?! Tu n’es pas fou ?? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?? ». Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part ! Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le décidons ? »

Depuis que j’ai découvert cette légende, celle-ci m’inspire beaucoup dans mon quotidien et me permet de guider mes actions quotidiennes vers mes valeurs, mes objectifs notamment celui de faire ma part à mon échelle pour le bien-être de tout l’écosystème. Elle me donne la conviction que le fait que je trie mes déchets, que je préconise le plus possible le zéro déchet, le local, le circuit court et les produits respectueux de l’environnement est mon devoir en tant que citoyenne. Elle me donne également le courage de toujours améliorer ma manière de consommer et de poursuivre mes démarches. Le plus important, grâce à elle, grâce à ce petit colibri, c’est que je garde l’espoir que si chaque personne fait sa part à son échelle, que la planète Terre et les autres êtres vivants sur la Terre nous remercierons d’avoir conscience que chaque élément présent sur Terre a son rôle et sa part à jouer au sein de l’écosystème. La légende de Pierre Rabhi m’amène également à me dire « Et si… » à travers mon quotidien, notre quotidien ? Et si… nous nous unissons ensemble, nous serons certainement plus puissants pour faire bouger les choses, modifier une partie de notre mode de vie actuelle afin qu’il coordonne enfin avec l’écosystème de la Terre.

Vous avez peut-être l’impression, en me lisant, que lorsque je parle dans mon précédent paragraphe de responsabilité, et dans mon titre de liberté, cela s’oppose… certes, il s’agit de deux termes bien distincts et différents mais je me sens libre dans mes actions quotidiennes car il s’agit de mes choix, de mes envies et de mes convictions. Je suis donc libre d’agir de cette manière. Libre de choisir mon mode de vie quotidien, mes ambitions pour donner du sens à ma vie, atteindre ce que je souhaite réaliser, défendre, protéger.

Pourquoi me sens-je libre aussi lorsque je suis en contact avec la nature ? Car elle me véhicule du bien-être et une connexion avec moi-même. Elle me permet de me reconnecter aux éléments naturels. Elle m’amène à prendre le temps, à m’évader et à profiter des merveilles qui nous entourent. Je suis convaincue que la nature a des propriétés très bénéfiques pour nous en tant qu’être Humain. Alors qu’attendez-vous pour enfiler vos chaussures et aller prendre conscience de sa richesse ?

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Gwendoline, 23 ans, Liège

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Auteure : Gwendoline, 23 ans, Liège

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Un tour dans les bois

Un tour dans les bois

Plus jeune il m’arrivait régulièrement de partir de chez moi en fin d’après-midi. L’ambiance constante de mon domicile était étouffante et j’avais un besoin viscéral d’aller dehors. Je prenais le chemin qui partait de chez moi et me dirigeait vers la forêt à quelques minutes de là. Par chance je vivais dans un village au fond d’une vallée où il y avait peu d’habitants et également beaucoup de forêt.

J’y passe environ 3h, je marche, chante, danse, sieste (de manière professionnelle), m’imagine des mondes, me baigne en été, car pas loin il y avait également une mini cascade qui continue en rivière. C’était mon petit paradis, ça me permettait d’être moi et de lâcher prise. La nature me rendait mon âme d’enfant et me faisait prendre conscience que le monde était vaste et précieux.

Je trouve important de s’informer sur ce qui compose et peuple les forêts. C’est important que nous prenions conscience que les forêts sont ce qui fait que nous respirons, et leur faune les entretient. Si nous les détruisons pour notre propre « besoin de consommation », elles disparaitront et nous aussi…

Alors s’il vous plaît prenez soin de votre environnement, protégez-le, faites ce qu’il fait pour vous sans rien demander en retour.

Auteure : Lou, 29 ans, Bruxelles

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L’éco-anxiété

L’éco-anxiété

De nos jours, on ne peut plus nier l’existence du changement climatique. Bien que certains utilisent le prétexte des températures assez froides qu’il y a eu durant une courte période ou bien des tempêtes de neige qu’il y a eu dans certains pays pour réfuter l’existence du réchauffement climatique. C’est pourquoi je préfère utiliser le terme « changement » climatique qu’on peut moins facilement ignorer, en témoignent les nombreuses catastrophes « naturelles » qu’il y a eu au cours de ces derniers mois, voire années.

Tout cela nous fait se poser la question de « Pourquoi face à la crise climatique (qu’on subit tous à différents degrés) certains font l’autruche ou refusent d’entendre la vérité et d’autres, quant à eux, sont tellement conscients qu’ils souffrent d’éco-anxiété ? ».

Comment peut-on être insensibles à tous les problèmes que ça engendre et que ça risque d’engendrer dans un futur plus proche que ce que l’on pense?
Pourtant, combien de fois n’avons-nous pas entendu cette phrase : « Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme… ». Que faut-il de plus que des rapports hautement détaillés des scientifiques, de nombreux reportages et documentaires, des manifestations, des chansons sur le sujet pour qu’enfin bougent les choses ? Ce sujet est tellement vaste et il est en lien avec tellement d’autres sujets qu’on pourrait écrire dessus sur des dizaines de pages.

Pourquoi ce sujet divise-t-il autant ?

D’une part, nous avons ceux qui soulagent en quelque sorte leur conscience en se disant « De toute façon, c’est trop tard » et qui se réconfortent dans la phrase connue « On n’a qu’une seule vie ». En pensant de cette façon, le changement climatique passe au second plan. A quoi bon ? « Moi je veux profiter de la vie ». Peu importe ce que ça a comme conséquences et répercussions. Tant que moi je suis heureux et que je croque la vie à pleines dents, c’est tout ce qui compte. C’est une pensée assez égoïste. On utilise (trop) tout ce que la Terre a à nous offrir et on ne pense pas aux suivants (tous les habitants de cette planète).
Certains vont même jusqu’à dire que quand la Terre sera devenue invivable, on n’aura qu’à aller sur Mars…
Tout cela est donc très désolant pour toute une partie de la population (et heureusement !) qui ne pense pas comme ça.

D’autre part, il y a ceux pour qui le climat est très anxiogène et qui peuvent être alors activistes et essayent de faire changer les choses.
Mais cela reste très difficile de rester optimiste avec toutes ces nouvelles qu’on entend chaque jour. Lorsqu’on voit qu’on a fait un pas en avant car une loi a enfin été acceptée, le lendemain, on apprend qu’on autorise de tout détruire pour créer un nouveau site de forage pour le pétrole. On a parfois l’impression d’avancer à reculons. Ce qui amène à réfléchir et fait que de plus en plus de jeunes ne veulent pas avoir d’enfants si c’est pour les accueillir dans un monde pareil.

Mais heureusement, il existe des personnes inspirantes et motivantes qui donnent envie de s’engager et de faire bouger les choses. Il faut s’orienter vers ce type de personnes. L’effet de groupe peut aussi être une sorte de booster ainsi que le fait d’être dans l’action et se sentir utile.
Car le sentiment très fort dans le climat actuel est celui d’impuissance et cela peut apporter, au moins pour un bref instant, un peu d’espoir. Il y a des gens bien sur cette Terre. Beaucoup de questions restent néanmoins en suspens…

Auteure : Anonyme, 25 ans, Liège

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