Depuis 2020, il y a un nombre croissant de BAC1 droit à l’université de Liège. Est-ce que cela est dû à un nombre croissant d’étudiants intéressés par le droit ? Pas du tout ! La grande majorité des bacheliers de 1ère année choisissent d’étudier le droit, ou plus généralement de faire des études par dépit, ou par obligation.  

En effet, même si les humanités poussent vers le professionnel et les Hautes Ecoles, les parents d’étudiants décrivent le passage par l’université comme « obligatoire ». Les conséquences ? De plus en plus de pression sur les rhétoriciens, qui s’interrogent donc sur leur futur, qui est pour une grande majorité, incertain. Beaucoup se sentent obligés d’aller à l’université, et dans le cas où il n’y aurait pas de faculté qui les intéressent ou dans le cas où ils ne seraient pas encore prêts à commencer des études universitaires, les futurs bacheliers se rabattent sur des facultés qui ouvrent plusieurs portes pour l’avenir : DROIT, MEDECINE et COMMERCE (HEC).  

En pratique, plus de 600 étudiants se sont inscrits en 1ère année de bachelier en droit à l’ULG, contre 250 inscrits en 2ème. Ces chiffres traduisent non seulement le dépit des étudiants à s’inscrire en droit s’ils n’ont pas d’autres pistes, mais aussi la pression de la société qui pousse les jeunes à passer par l’université. 

Ce que je pourrais conseiller aux futurs étudiants est de se renseigner ! Il existe beaucoup plus de possibilités que juste « l’université », telles que les hautes écoles, les écoles de formation, les écoles secondaires qui permettent un développement des compétences. En plus des études supérieures, il existe d’autres moyens de se découvrir et de préparer son avenir. Je pense notamment aux Erasmus ou « deuxième rhétos », au volontariat ou bénévolat ou tout simplement une année sabbatique. 

N’oubliez pas, l’université est un choix, pas un impératif.

Auteure : Clara, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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