Cœur qui saigne rêve d’une relation saine

Cœur qui saigne rêve d’une relation saine

Hé, Cupidon, pourquoi m’as-tu brisé ? Pourquoi m’infliges-tu cette douleur ?

Oh, Cupidon, quel est l’objectif de cette rencontre ?
Pourquoi mon cœur et mon âme veulent s’envoler et appartenir à mon bien-aimé ?
Pourquoi ressentir toute cette affection, alors qu’on sait d’avance que l’amour est synonyme de souffrance ?

Ne sais-tu pas déjà comme mon cœur saigne, comme mon cœur a peur ?
Il est emprisonné par des chaînes de barbelés qui lui font terriblement mal.
Ces chaînes représentent ses blessures émotionnelles.

Oh, Cupidon, tu sais qu’il n’est pas prêt, alors pourquoi le faire tomber amoureux ?
Pourquoi m’infliges-tu cela ?
Je veux plus rien ressentir. Je veux l’oublier. Tout oublier.
Sauf si tu me promets une fin heureuse et remplie de bonheur.

Oh, Cupidon, donne-le-moi.
Donne-moi ce bonheur, donne-moi ces étincelles, ces papillons.
Donne-le-moi. Donne-moi l’amour.
Le vrai, le bon, le sincère.
La vie m’en a assez fait baver émotionnellement.

Oh, bien-aimé, je t’aime et je te veux, alors aime moi en retour.
Fais de moi ta reine, ta priorité. Sèche mes larmes. Prends-moi sous tes bras et avance avec moi.
Je te promets pas une vie calme, sans problèmes.
Tu sais je suis une fille assez compliquée. On se disputera certes ; je serai jalouse, possessive ; mais à côté de ça, je ferai tout pour toi. Je serai présente pour toi. Je t’aimerai comme personne ne t’aimera jamais.

Donc, je te promets une vie remplie d’incertitude mais si je la vis avec toi à mes côtés, elle paraitre déjà plus douce.
Alors, prends ma main. Avançons ensemble.
Cupidon nous a visé, c’est trop tard. Alors, pourquoi ignorer ce que tout le monde sait.
Alors, laisse-nous cette chance.
Enfin, laisse-moi cette chance. Laisse-moi t’aimer.
Je te veux avec moi.

Oh, Cupidon, entends ma détresse et réunis-nous.
Oh, Cupidon, tu as gagné, mon cœur s’est envolé vers mon bien-aimé.

Auteure : Assia, 18 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Le petit garçon qui rêvait d’être écrivain

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Il est parfois des écrits qui raconte l’écriture. C’est le cadeau que nous offre Gianni, qui nous parle de sa rencontre avec la plume, son trajet, ses espoirs…

Je vais vous raconter l’histoire d’un petit garçon rêveur. Tout commence lorsqu’il entre en école primaire. Il apprend à lire et entame ses premiers livres. Ce qui était au départ pour passer le temps est devenu une véritable passion. Moka, Jonathan Stroud, tant d’écrivains qui lui servaient de modèle. Le petit garçon n’était pas comme les autres, avec des super-héros comme modèle. C’était bien les écrivains qu’il idolâtrait, des êtres humains comme lui qui lui avaient transmis cette passion ardente pour l’écriture. Il a d’abord commencé par lire ses histoires aux maternels. Il écrivait des pages et des pages qui captivaient les jeunes enfants. Mais les ennuis ont commencé en entrant en secondaire. Dans ce monde, plus personne ne voulait écouter ses fables et ses nouvelles, se contentant de le regarder avec mépris et un soupçon de moquerie. Cela évidemment, se reflétait sur la qualité de ses récits. Ils devenaient insipides. Très rapidement, écrire était devenu un supplice.  Il arrêta.

Ce n’est qu’en troisième secondaire que le petit garçon renoua avec sa plus vieille passion. Il décida de reprendre à zéro. Le voilà 3 ans plus tard à écrire son premier roman. « Prometteur » selon certains, mais tellement symbolique pour ce jeune garçon qui ne cherche qu’à faire rêver les autres. Ce petit garçon, c’est moi.

A écouter aussi en podcast ici

 

Auteure : Gianni, 18 ans, Charleroi

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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Dans les passinoné·e·s de foot, il y a de tout ! Il y a en a qui se tatouent le blason de leur club ou la tête de leur joueur préféré, d’autres repeignent leur voiture ou leur maison aux couleurs d’une équipe ou donnent à leur enfant le nom de la star du moment. Robin n’est pas de ceux-là, sa grande passion pour le football, c’est de découvrir les stades des grandes et petites équipes

En manque …

Voici ma drogue : les stades de football. J’ai des souvenirs vivaces de chacune des fois où je suis allé dans un stade. Vous voyez les flashbacks dans les films ? Eh bien les escapades au stade, c’est exactement ça. Ce sont mes bons flashbacks à moi. Quand j’y pense, je ressens un sentiment de nostalgie. Surtout maintenant, dans cette période à durée indéterminée qui empêche tout regroupement pour ne pas répandre un tout nouveau virus. Je suis en carence des « Tous ensemble, tous ensemble, EH ! EH ! ». Va-t-on un jour être autorisés à refaire ce genre d’activités ?

Olé, olé, olé, olééééé

Je me souviens avoir été un jour à Gelsenkirchen, en Allemagne, pour y voir un club assez populaire du pays, le Schalke 04. J’y suis allé avec mon père, car c’était son cadeau de ma part pour son anniversaire. Ce qui est marrant, c’est qu’en achetant les billets pour le match, je ne savais pas encore que cela deviendrait ma passion. J’aimais déjà bien le foot, mais sans plus. Depuis, je m’intéresse beaucoup à la culture du groundhopping : l’amour de la visite des stades. Cette culture consiste en fait à découvrir plein d’autres stades. Quand tu te rends dans un stade, tu ne vas pas uniquement dans le stade, tu te balades dans le quartier autour, dans la ville d’à côté ou encore dans le village du stade. Tu manges un snack sur le pouce. Par exemple, au Heysel, tu mangeras une fricadelle avec de bonnes frites, à Hoffenhein, ce sera un wurst brotchen avec une radler, autrement dit une espèce de hot-dog et un panaché.

Un club, c’est un village

Les clubs de foot, quand on y pense, cela représente tout simplement un quartier, un village ou même parfois une ville ! Dans tous les cas, les clubs rassemblent les gens. C’est donc une fête de rassemblement de plein de personnes différentes qui ont une même passion. Chaque stade est un lieu de milliers de rencontres. Toutes ces personnes rassemblées constituent une nouvelle culture qui est celle du club. Pour moi, chaque stade est un bouillon de culture ! Et quand je suis dans un stade, n’importe lequel, tout ce que je vois, tout ce que j’entends résonne plus fort dans ma tête, c’est un moment mémorable. Je plane.

Auteur : Robin, 19 ans, Jette

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Boxer : prendre confiance en soi

Boxer : prendre confiance en soi

Depuis un petit temps, Ilann se cherchait un sport… L’histoire peut sembler étrange mais c’est avant sur Wikipédia qu’il a trouvé son bonheur ! On enfile son protège-dents et on monte sur le ring avec lui !

Je ne serai pas danseur

Je m’appelle Ilann, j’ai 19 ans. À 15 ans, j’ai commencé la boxe. Avant cela, je n’avais jamais pratiqué de sport en dehors de l’école. Et même là, j’étais nul et souvent choisi en dernier quand il fallait former des équipes. Depuis quelque temps, l’envie de me dépenser et l’idée de faire du sport me trottaient dans la tête. Mais comment choisir un sport quand on le déteste à l’école et qu’on n’a aucune idée de tous les sports qui existent ? En ligne, j’ai commencé par répondre à des quiz sur lesquels je suis tombé en tapant « quel sport choisir ? » ou encore « quel sport me correspond ? » sur Google. Généralement le quiz proposait différents types de danse. Sauf que je n’ai aucune coordination et que je n’avais pas envie de ça.

B comme …

Je décide donc de regarder sur Wikipédia la liste des sports existants, classés par ordre alphabétique et arrivé à la lettre « B », coup de cœur pour la boxe ! Et là je me dis que c’est ce sport que je veux essayer ! Un peu plus tard, en me baladant dans mon quartier, je découvre un club de boxe près de chez moi. Au départ, je l’avoue, j’avais peur d’y rentrer pour aller demander des infos. Heureusement, ma mère était avec moi ce jour-là. Elle a insisté, nous sommes rentrés et je demande alors des renseignements. J’apprends qu’il y a plusieurs types de boxes : la boxe anglaise, uniquement les poings, la boxe française, pieds et poings et la boxe thaïe, poings, genoux et coudes. Comme j’hésite un peu, la personne de l’accueil me conseille la boxe thaï : le coach est super sympa. Je décide de suivre son conseil.

Première séance

La semaine suivante, toujours avec ma mère, nous poussons les portes de la salle de boxe. On se retrouve avec des hommes musclés, tatoués, têtes rasées… En voyant ça, ma mère a été effrayée, moi j’ai juste été impressionné. Je me suis surtout dit que je voulais être comme ça plus tard ! Le cours d’essai se passe super bien, je fais du sport comme je n’en avais jamais fait : avec plaisir, je rigole, les gens veulent bien faire équipe avec moi, ils me considèrent comme leur égal. Et ça, malgré le fait que je sois nouveau ou que je n’ai pas beaucoup d’endurance… Je tombe amoureux de ce sport et m’y engage à raison de deux à trois fois par semaine. Je découvre un moyen de rencontrer de nouvelles personnes. Je sors de mon milieu, c’est aussi une échappatoire au stress et aux problèmes que j’ai parfois à la maison et à l’école.

Les séances se multiplient

Plus le temps passe, plus je prends les entrainements au sérieux. Je deviens de plus en plus doué. Le public change, les anciens boxeurs du club partent petit à petit et, peu à peu, je deviens la personne qui est là depuis le plus longtemps. Le coach commence à me demander de l’aider à corriger les postures des débutants, de leur montrer les exercices… Plus le temps passe, plus nous sommes nombreux et le coach décide alors de nous séparer en deux groupes : débutants et expérimentés. Pour les seconds, l’entrainement sera plus intense et nous aurons des petits combats ! J’avais peur, j’étais fatigué et surtout je ne pensais pas en être capable. Mais je prends tellement de plaisir que je ne peux pas abandonner. Je développe une hygiène de vie plus saine. Je fais du sport en plus, je mange sainement, je trouve mon rythme entre le sport et l’école. J’ai de nouveaux amis et je commence à vivre beaucoup mieux mon adolescence.

Tout change !

Grâce à la boxe, je me muscle aussi beaucoup ! Je me suis trouvé une passion et je me rends compte, petit à petit, de ce dont je suis vraiment capable. Parfois, je repense à qui j’étais avant et à quel point j’ai changé. Je me sens mieux dans mon corps et dans ma tête. Un jour, mon coach me propose de faire de la compétition. Moi qui, au début, me disais que jamais, je dis bien jamais, je ne serais capable de faire de la compétition, je me laisse finalement tenter par l’idée. Même si je suis totalement paniqué rien qu’à l’imaginer. À partir de là, je commence à faire du sport quasiment tous les jours, je fais encore plus attention à mon alimentation et je me fixe alors cet objectif de participer aux compétitions. Peu importe si je gagne le combat ou pas, je veux m’éclater et réussir à accomplir quelque chose dont je me sentais incapable quelques mois plus tôt. Et ça y est, les compétitions commencent. Je fais deux combats, je suis fier de ma technique ! J’y rencontre encore d’autres personnes aussi passionnées que moi. Je dois être plus fort que mon stress et que ma peur de combattre devant un public.

Merci la boxe !

Je réalise mon objectif et je le fais même bien. Je me rends compte à quel point j’ai progressé, que ce soit au niveau du sport et au niveau de ma confiance en moi. Après avoir réalisé cet objectif, je m’en suis aujourd’hui fixé un autre, partir en Thaïlande pour faire des combats là-bas. La boxe m’a apporté beaucoup de choses. Elle m’a fait sortir de ma zone de confort, j’ai été un peu obligé de me sociabiliser, ce qui a toujours été une grosse difficulté pour moi, mais ça m’a aussi permis de rencontrer des personnes qui sont aujourd’hui des amis proches. Je suis devenu une meilleure version de moi-même, je suis plus confiant, plus posé, moins agressif et je ne me laisse plus marcher sur les pieds. Je sais que, maintenant, je suis capable de réaliser mes rêves et mes objectifs !

Auteur : Ilann, 19 ans, Bruxelles

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Passionné de sports !

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Certains adorent cuisiner, d’autres sont dingues de bricolages, d’autres encore sont capables de passer des heures le nez dans un bouquin ou derrière une console. Le truc de Rudolf, c’est le sport !

Le foot en héritage

Depuis le plus jeune âge, je suis un grand passionné de sport. Je pratique le football depuis que j’ai quatre ans, cette passion m’a été transmise par mon père. Je supporte d’ailleurs la même équipe que lui Anderlecht ! Malgré quelques saisons catastrophiques, j’y reste attaché. Le fait de regarder ce sport me fait ressortir une part d’excitation. Juste parler de la Coupe du monde me procure des frissons. Ce sport me permet d’évacuer et de relâcher tout le stress que nous pouvons accumuler lors d’une semaine de cours. De plus, je retrouve énormément de plaisir dans cette activité, ce qui me permet d’en ressortir joyeux et de bonne humeur. Lorsque je suis sur le terrain, je suis dans ma bulle. Parfois, il m’arrive même d’y être plus concentré que lorsque je suis en cours. Je joue au milieu de terrain, je travaille énormément pour l’équipe, c’est ce disent mes entraineurs ou bien même des supporters. Je ne fais pas les choses à moitié. Pendant un match, je suis là pour gagner et rien d’autre. À la fin de celui-ci, on se retrouve à la buvette pour analyser le match entre coéquipiers mais aussi pour se boire un petit verre.

Tennis

Il y a plus que le foot ! Depuis mes 15 ans, je joue aussi au tennis. Cette passion m’est venue grâce aux différents tournois que je pouvais regarder à la télévision. J’ai donc goûuté à ce sport et, directement, j’ai accroché. Je remarque donc que j’apprécie énormément le sport avec une balle ou un ballon. Le fait de frapper dedans me procure une envie de bien faire, de vouloir reproduire les mêmes gestes que ceux qu’on peut observer à la télévision.

Vélo

Foot, tennis et … Il faut savoir que je me suis découvert une nouvelle passion pendant ce confinement. J’ai remarqué que je prenais énormément de plaisir à faire du vélo. On peut parler de balades à vélo en famille mais aussi de randonnées entre copains, avec un objectif derrière. Ce sport m’a permis de prendre l’air, de m’accorder une petite sortie durant cette période qui n’a pas toujours été facile. J’ai pu découvrir des endroits non loin de chez moi qui sont magnifiques mais aussi explorer des endroits magnifiques non loin de chez moi : des pistes du RAVeL, la forêt où je n’avais pas mis les pieds depuis pas mal de temps …

Covid et sports

Cette période m’a permis de voir que de petits gestes pouvaient nous faire beaucoup de bien, nous procurer énormément de plaisir que ce soit pour une simple balade à vélo mais aussi dans le besoin de pouvoir garder le contact avec nos proches. Je remarque que même en cette période, je rattache ce sport, que je pratique très peu dans la vie de tous les jours, afin de garder ce contact familial qui est très important pour moi. Pour finir, le sport me rattache depuis très jeune à de très bons moments que j’ai pu passer avec des ami·e·s mais aussi avec ma famille. Cela me manque un peu en cette période, mais je relativise en espérant pouvoir retoucher à tous ces sports très rapidement.

Auteur : Rudolf, 20 ans, Dour

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