Premières pages de mon premier roman

Premières pages de mon premier roman

Pas toujours facile d’écrire, de trouver, de choisir, d’arranger, de transmettre les idées qui passent par la tête ! Vicky a pourtant trouvé une bien belle technique… Elle s’est dit qu’elle écrivait un roman.

 Je prends mon ordi et mon verre d’eau froide et m’assieds à mon bureau. J’ouvre Word, m’étire et pose les doigts sur le clavier. Mais c’est le vide. La rumeur de la page blanche, celle maudite par les écrivains, existe vraiment. Je tourne sur ma chaise de bureau et commence à laisser tomber les lettres sur le papier virtuel.

Chapitre 1

Quand le proviseur annonce que les cours sont suspendus à cause de la crise du coronavirus, tout le monde se réjouit. Je jette un regard à Suzie, Jessie et Martha qui lancent leurs feuilles de cours avec joie. Mme Patouf nous demande de nous calmer et de ranger nos affaires.

– Vous devez vider votre casier et prendre tous vos cours. On ne sait pas combien de temps durera cette suspension.
Toute l’année s’il le faut ! Comme ça, je ne verrai plus votre touf, lance Tyler. 

À cette remarque, tout le monde éclate de rire. Je me retourne vers Suzie et on lève les yeux au ciel en même temps. Mme Patouf fait de même, même si cette remarque touche à son nom de famille, elle n’y prête plus attention. 

La sonnerie nous indique que c’est la fin des cours. Dehors, dans les couloirs, ça crie et ça rigole. Je suis super contente de ne plus retourner en cours, les profs nous lâcheront enfin un peu, ils nous mettaient beaucoup trop de devoirs. Mais ça me stresse quand même car je ne veux pas rater mon année. Est-ce qu’on pourra au moins voir nos ami·es et sortir ?

– Mira, viens on y va ! Suzie me sort alors de mon tourment.
Oui, je te rejoins dehors. 

Je vide mon casier et me tourne pour mettre mes affaires dans mon sac quand je percute quelqu’un : Tyler, le rigolo de la classe, mais aussi le plus distant.

– Ça va ? me demande Tyler.
Heu… oui désolée. 

Je le contourne et range tout dans mon sac. Je rejoins les filles dehors, Suzie est sur son GSM, Jessie et Martha sont dans les bras de leur copain. Parfois, je les envie d’avoir un petit copain, ça doit être génial : quand il te tient dans ses bras, personne d’autre n’a accès à cet endroit protecteur mise à part toi, avoir son odeur sur ta peau quand tu mets son pull trop grand qui t’arrive au-dessus des genoux, …

On se dit au revoir en se promettant de se donner des nouvelles. Je fais le trajet avec Samantha. J’ai cours d’anglais avec elle. Elle est super sympa. Elle bavarde beaucoup et j’adore ça ! Je n’ai pas beaucoup l’occasion de bavarder avec les filles car elles sont souvent sur leur smartphone. Le métro s’arrête à son arrêt.

– On se donne des nouvelles ! me dit-elle en me faisant un clin d’œil.
Oui t’inquiète ! Lui réponds-je en souriant.
– …

J’ai mal au doigt d’avoir tapé sur l’ordinateur. Je prends mon verre d’eau et bois une gorgée d’eau froide. Je la sens couler dans ma gorge tellement qu’elle est glaciale. Je m’étire avant de continuer à écrire. Et mes doigts tapent à nouveau sur ce clavier.

Je suis épuisée, deux semaines sont passées. Je ne suis pas épuisée parce que je m’amuse comme une folle mais épuisée parce que je m’ennuie à mourir. Cela devient de plus en plus long, il n’y a rien à faire mise à part nos devoirs, regarder netflix, faire des petits jeux en famille mais après deux semaines on a déjà fait tout ça. Et l’ennui prend le dessus ! Ce n’est pas un ennui où on ne sait pas quoi faire et on a la flemme mais c’est comme si on avait retiré quelque chose de nous-même, qu’un bout de nous s’était envolé, qu’une partie de notre quotidien avait pris ses jambes à son coup et s’était enfui au loin ! Et ce petit riquiqui bout du quotidien, ce sont les cours. Tout le monde s’en plaint mais c’est grâce à l’école qu’on apprend. Bon dit comme ça, ça a l’air ennuyant mais on a appris à lire et maintenant je sais lire des romans que j’adore ! On a tous une mauvaise image de l’école mais c’est aussi là qu’on se fait des amis, où l’on apprend tous à se connaître,… L’école me manque.

Dorénavant, on ne voit plus personne à cause du confinement. Ce qui est encore plus horrible, c’est que je ne reçois quasiment pas de nouvelles des filles, c’est là que je me rends compte de l’utilité du GSM : montrer que personne ne pense à toi. Super ! Et pourtant, on s’était promis de s’envoyer des messages et de se donner des nouvelles. J’ai donné des nouvelles un peu tous les jours mais c’est toujours moi qui envoie le premier message, à part avec Samantha, avec qui je rigole en faisant plein d’appel vidéo. Je n’aurais pas cru parler autant avec, je me suis super fort rapprochée d’elle et c’est super cool. Mais je ne reçois rien des autres filles. C’est horrible ce sentiment que je garde en moi, un sentiment d’abandon que je n’aurais jamais cru ressentir de la part de mes amies. Rien que de penser qu’elles sont peut-être passées à autre chose, mon cœur se sert. J’ai reçu juste une fois une vingtaine de messages sur le groupe de classe parce qu’ils n’avaient pas fait une grosse rédaction en néerlandais. Alors, j’ai mis deux heures à les aider dont Suzie, Jessie et Martha. Ils ont tous eu une bonne note. Ils m’ont remercié et ça m’a fait super plaisir ! Je me sens tellement bien quand je fais plaisir aux personnes autour de moi.

Je reçois une notification en mathématique, notre prof nous demande de faire l’activité 3, mais je ne vois pas de quel chapitre il parle. J’envoie un message à la classe. Un vu, deux vu, trois vu, quatre vu,… après dix “vu” c’est lourd de voir que personne ne répond mais là quand je vois les vu de mes 3 amies, la colère prend le dessus! Mon sang bout, personne ne prend le temps de me répondre même pas Suzie, ça prend deux minutes même pas et moi je leur ai accordé deux heures la semaine passée. En plus, je ne bouffe même pas de leur temps car il n’y a rien à faire pendant le confinement ! Je regrette déjà de les avoir aidé·es pendant des heures et encore plus d’avoir été heureuse de les avoir aidé·es ! Je suis tellement sur les nerfs que si un, si une me demande quelque chose, je l’enverrais bien balader en lui disant qu’il doit travailler et se mettre en ordre parce que c’est pas avec les fesses dans le fauteuil et les yeux devant la télé qu’il va réussir son année !

Je commence à écrire un message en disant que je suis déçue d’elles quand quelqu’un m’envoie un message. C’est Tyler ! Bizarre, je n’aurais jamais cru qu’il me réponde, avec une fine explication en plus ! Comme un prof. Je le remercie. Il me demande comment ça va en privé, et la conversation commence et des heures plus tard, je me rends compte que je me suis fait un nouvel ami. Le sentiment d’abandon s’est un petit peu dissipé.

Et voilà le premier chapitre de mon tout premier livre écrit pendant cette période de confinement. Ces mots, que j ai couchés sur le papier ne sont peut-être que le début d’un futur roman palpitant ?

Auteure : Vicky, 15 ans, Genval

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Camille a 15 ans et, pendant des années et des années, elle a eu beaucoup de mal à faire le premier pas vers les autres. Est-ce que tout cela lui a permis de trouver sa bande, son clan, ses ami·es… ? Découvrons-le tout de suite !

Je suis en 4e secondaire et je suis timide, très timide. Si j’écris ce texte, c’est pour partager mon expérience. Mon idée c’est que si quelqu’un se retrouve dans la même situation, il puisse se dire qu’il n’est pas le seul et qu’il peut, peut-être, s’éclairer de ce que j’ai vécu.

Mauvais départ 

J’ai toujours eu des difficultés à me faire des amis. J’ai commencé la maternelle après mes camarades. Etant trop mal à l’aise pour faire le premier pas, je n’ai pas pu m’intégrer dans leur groupe. Je restais toujours dans mon coin. Pendant les récréations, soit je déambulais dans la cour, soit je restais assise sur le côté avec un livre. Des années plus tard, en 5e primaire, je ne sais pas exactement pour quelles raisons, j’ai eu, enfin, un déclic et je me suis fait ma première amie. J’étais en permanence avec elle. Grâce à elle, je n’étais plus seule.

On déménage 

L’année suivante, en 6e primaire, ça a été le drame : mes parents voulaient me changer d’école. J’ai espéré ne pas être prise, j’ai espéré que ce ne soit pas possible : je ne voulais pas quitter l’école où se trouvait ma première amie. Pas de chance, j’ai été prise. Au début, c’était vraiment l’horreur. Ma timidité était poussée à son plus haut niveau, je ne regardais même plus mes camarades dans les yeux. Le stress de prendre la parole en public me faisait rougir, je ressentais des frissons dans la nuque, ma voix tremblait et parfois il m’arrivait même d’entendre un bourdonnement. Petit à petit, j’ai pris confiance, je me suis ouverte aux autres et j’ai commencé à me faire des amis, avant de finalement trouver, en 3e secondaire, ma bande, là ou je me sens bien. 

Oser

En repensant à mon changement d’école, je me dis que mes parents ont eu raison de ne pas donner suite à mes réticences. Ils m’ont permis de prendre un nouveau départ, de recommencer à zéro dans une école où personne ne me connaissait. Aujourd’hui, je suis bien dans mon école. Je dois encore combattre ma timidité et j’ai un de peu mal à me détacher de mon groupe d’amies, à quitter ma “zone de confort”, mais ça va beaucoup mieux. Si je devais donner un conseil, je dirais qu’il faut oser faire le premier pas. Il faut s’ouvrir aux autres et aller vers eux, car ce ne sera pas toujours elles ou eux qui le feront. Et c’est dur, c’est difficile, je le sais pertinemment bien, mais il faut absolument combattre la timidité excessive. J’étais d’une timidité maladive et ça me bloquait complètement dans mon envie d’aller vers les autres. Ces autres ne facilitent pas toujours la tâche, mais il faudra essayer de trouver sa place parmi les autres et plus tard, en société.

Auteure : Camille, 15 ans, Waterloo

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance.

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Un confiné, in fine termine con ?

Un confiné, in fine termine con ?

Jusqu’il y a peu, Jacob avait bien du mal à se réveiller. Si, au départ, le confinement s’annonçait intéressant pour lui… La situation s’est compliquée avec les prolongations. 

Une dernière bière

Début mars, je savoure une bière trappiste dans un café avec mon ami Victor. L’occasion pour lui de me faire le récit des premières semaines dans son nouveau travail. Victor est un peu plus âgé, il a déjà commencé à travailler en février dernier. Il représente indéniablement un modèle pour moi. De mon côté, je m’apprête à rejoindre ma famille dans les Alpes deux jours plus tard. Perspective d’un plein de vitamines D. Il se trouve que j’en ressens le besoin de ces vitamines D. Étant en dernière année de master, je souhaite profiter d’une petite pause avant d’achever mon mémoire, dernière étape de mon parcours académique. Tous les éléments sont réunis pour un agréable moment. Les membres de ma famille sirotent déjà des chocolats chauds sur une terrasse ensoleillée, ne manquant pas de partager ces moments sur WhatsApp. Pour tout vous dire, j’ai même fait l’effort de comprendre le fonctionnement de la machine à laver. C’est dire comme je me languis de ces pistes de ski.

Deux semaines seulement !

Seulement, voilà, mes désirs vont rapidement s’obscurcir. Les acteurs politiques m’empêchent de partir. Je risque de moisir. Un virus de prime abord inoffensif se métamorphose en pandémie impromptue. Le couperet tombe, nous voilà confinés. Pour deux semaines. Étant de philosophie optimiste, je fais le deuil de ce voyage. Pas de virages enneigés cette année. Et puis, finalement, il est grand temps d’attaquer la fin d’année. Mon mémoire va m’occuper. J’ai des lectures à n’en pas manquer. Deux semaines passent, la famille est rapatriée, la famille est confinée. La famille étant nombreuse, les repas sont animés. Quel plaisir, d’habitude, je ne les vois que très peu. Mon mémoire avance, mes lectures avancent. J’ai rebondi. C’est certain la COVID-19 rime avec sang neuf. C’est plein de dynamisme que je me lève chaque matin. 

Le premier jour de trop

Le confinement est prolongé. C’est le moment où tout a basculé. L’entrain du jour un laisse place à un fastidieux jour vingt-deux. Le plaisir des retrouvailles familiales finit par s’estomper. Je suis toujours confiné. Je suis plutôt cantonné. Mon mémoire – naguère si séduisant à mes yeux – m’ennuie un peu. Après tout, seul mon promoteur sera lecteur. Éventuellement ma mère, mais cela relève plutôt de la chimère. Ce que raconte ma famille lors des dîners parfois m’ennuie. Je m’ennuie. Le dynamisme des premiers jours semble parti faire un tour. 

On s’enfonce

Deux semaines plus tard, je trouve difficilement la force de me lever. Le courage me manque. Le confinement semble durer. Nous avons été dupés, deux semaines sont devenues huit semaines. Je m’ennuie toujours. Chaque jour confiné entame un peu plus mon optimisme. Afin de rompre toute habitude, de chasser ces idées dépressives. Je téléphone à mon ami, Victor. Il me prodigue toujours de bons conseils. Il pourra m’aiguiller. Sauf que, lui aussi confiné, s’avère être abimé. Son emploi est fébrile. Va-t-il être remercié comme bon nombre de nos concitoyens ? Il est inquiet. Je suis inquiet pour lui. Je suis inquiet tout court. Mon avenir, notre avenir est indécis. J’ai du mal à rester optimiste. Il se pourrait qu’un confiné, in fine termine con. Il termine con en ce sens qu’il perd confiance. Son immobilisme improvisé remet en question ses acquis, ses envies. Son immobilisme improvisé remet en question l’envie d’acquis. Le confinement a ses raisons que la raison ignore. En espérant que ces quelques mots ne soient que facétie et que le confiné que je suis, lorsqu’il déconfinera, in fine ne terminera pas con.

 

Auteur : Jacob, 23 ans, Rhode-Saint-Genèse

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance. 

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Réchauffement climatique et prise de conscience

Réchauffement climatique et prise de conscience

Florian souhaite que nous soyons aussi inventifs pour tenter de trouver des solutions au réchauffement climatique que pour la Covid 19… Même s’il sait que ce n’est pas gagné, il refuse de baisser les bras.

De mon point de vue, les populations ne prennent toujours pas au sérieux les scientifiques et malgré les mesures que ceux-ci préconisent et défendent, on continue à polluer autant qu’avant. Pour cette noble cause, il ne suffit pas de remplacer les véhicules à essence ou diesel par des électriques ou des hybrides. Nous devons, à tout prix stopper, l’utilisation du plastique et ses dérivés, employer des ressources non polluantes. Prendre conscience du réchauffement climatique est une chose pertinente et dérangeante « bronzer » au soleil est une douce illusion de la triste réalité des effets de serres.

Respecter notre planète, sensibiliser le monde c’est bien mais il faut les moyens. Les politiques appliquées ne manquent-elles pas de réalisme, d’envergure, de créativité ? Les hommes sont inventifs pendant les grandes crises, preuve en est avec ce que nous vivons à l’heure actuelle avec le Covid-19.

Je pense que l’humanité est capable de relever ce défi, responsabiliser et surtout changer, rien n’est trop tard. Grâce au confinement, on constate une forte dépollution de l’air ces derniers jours. L’air des grandes villes n’a jamais été aussi respirable et apporte des conséquences non négligeables sur la santé des individus. N’est-elle pas bien notre planète bleue !

Auteur : Florian, 17 ans, soumagne

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Journal d’une confinée en déconfinement

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Est-ce vrai ? Est-ce vraiment en train d’arriver ? Je croyais que cette situation n’arrivait que dans les films. Je me souviens de ce film sorti en 2016, La Cinquième Vague (1). J’étais allée le voir au cinéma et je me souviens de ce sentiment de malaise qui m’avait envahi dans la salle. Je me disais: « Et si cela nous arriverait ? ». Je ne m’attendais pas à ce que, quatre ans plus tard, on nous annonce une pandémie mondiale. C’est arrivé tellement vite, le temps est une donnée tellement étrange, il est rapide mais lent en même temps.

Une gripette !

Je me souviens, quand on a commencé à en parler. J’étais la première à crier au complot et à minimiser le phénomène. Serait-ce la peur de voir la vérité en face ? L’humain est un animal social, social certes mais aussi étrange. Début mars, je vivais encore ma vie de jeune adulte. Je travaillais, allais à des concerts et buvais ces verres en terrasse qui nous manquent tant. Puis vient l’annonce du confinement en France. J’étais avec mes colocataires, on regardait l’allocution du président français Emmanuel Macron. Ce fut un choc, on ne réalisait pas. Comme des êtres pourvus d’intelligence, nous sommes sorti dans le Carré (2). Le lendemain, tout s’est enchaîné, le papier toilette est devenu une denrée de luxe et les gens devenaient fous. J’ai dû arrêter de travailler et je me suis confinée, seule, dans mon appartement.

Je veux être utile

Les premiers jours furent simples, puis le temps passa et le moral se dégrada. Un mardi, j’ai eu une proposition bénévolat dans une maison de repos. J’ai sauté sur l’occasion pour me rendre utile. Ai-je eu peur ? Bizarrement non. Je n’ai vu aucune horreur. J’ai eu de la chance de tomber dans un établissement qui n’était pas submergé. Je mesure ma chance. J’ai dû arrêter à cause de crise d’asthme mais je suis heureuse d’avoir pu aider un minimum. Quand je rentrais du travail, je voyais des personnes dont les neurones ne s’étaient pas connectés. Ces gens qui applaudissent à 20h mais qui sortent dès qu’ils le peuvent. J’ai même dû réprimander ma propre mère. Plus d’une fois, elle est sortie pour  prendre l’apéro. Ces gens ont-ils une conscience ? J’ai été la première à dire que le virus n’était pas grave mais j’ai aussi très vite compris les réels enjeux de cette crise sanitaire.

Rêver quand même

Quand je m’ennuie, je me motive à préparer mon avenir même si tout est flou et que je ne sais pas quand je pourrais bouger. Ça me donne de l’espoir, et plus maintenant que jamais auparavant, l’espoir fait vivre. Beaucoup de personnes pensent que la terre nous envoi un message. C’est certainement vrai. Mais pensez-vous réellement que nos habitudes vont changer ? C’est une chimère de croire que assez de gens vont se réveiller pour changer le monde alors que même en confinement on tient toujours à nos habitudes consuméristes. La terre ne fait pas de pause. 

Et maintenant

On l’a vu, dès le confinement terminé, les magasins ont réouverts leurs portes et nos habitudes ont repris le dessus. Mais comment va réellement se passer l’Après ? Maggie de Block sera toujours au gouvernement ? Emmanuel Macron se sera-t-il fait pardonner par les gilets jaunes ? Saurons-nous gérer la crise ? Les étudiants vont-ils s’en sortir ? J’ai envie de vous dire: « qui vivra, verra ».

 

(1) Le film La Cinquième Vague raconte l’histoire de diverses invasions extraterrestres. Leur but ? S’approprier la planète. Comment ? En cinq vagues différentes. La première détruit toutes les sources électriques, la seconde, un gigantesque tremblement de terre… La troisième, une épidémie mondiale… La bande-annonce est à découvrir ici.

(2) Le Carré est le quartier festif et piétonnier de Liège. On y trouve de très nombreux bars et snacks, fréquentés par les étudiant·es, les touristes, les Liégeois·es.

Auteure : Charlotte, Liège, 19 ans

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance. 

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Le confinement, pour ouvrir les yeux de l’humanité ?

Le confinement, pour ouvrir les yeux de l’humanité ?

Que vas-tu faire de notre planète ? Regarde dehors. Observe. Observe ce ciel bleu, ces étoiles par milliers. Écoute. Écoute les oiseaux chanter, le cris de tes enfants, leurs rires.

Mes petits bonheurs 

L’ambiance de famille est difficile chez toi ? Est-elle positive ? Chez moi, il y a des hauts, des bas. Des moments où j’ai envie de fuir ma famille pour avoir un instant rien qu’à moi. Évidemment, il y a des soirs où j’ai envie d’être auprès d’elle. Te rends-tu compte que la situation du confinement est bénéfique : je prends, pour une fois dans ma vie, le temps de me poser des questions sur ma façon de vivre. Je me demande ce qui me plaît réellement et surtout qu’est ce qui dans ma vie, celle d’avant le confinement, ne vaut clairement plus la peine que je m’attarde dessus. Je me suis rapprochée de ma mère et de ma sœur, on passe littéralement des heures à feuilleter les magazines de cuisines pour arracher et classer les recettes intéressantes dans notre nouvelle farde de cuisine. 

Pour résumer, le confinement m’a permis de renforcer mes liens avec mes proches. J’ai fais le tri tant bien dans mes activités extra-scolaire que dans mes contacts. D’ailleurs, ça m’a aussi permis de trouver ma voix dans les études. Je vais à pied au magasin bio près de chez moi, je savoure ces brefs moments sociaux avec les personnes m’entourant. C’est bien simple, je crois qu’une fois le confinement officiellement fini pour de bon on ne va pas faire une mais bien deux fêtes des voisins par an !

Il fera beau demain !

Et toi ? Toi dans tout ça ? Ne trouves-tu pas que ce confinement a du bon ? N’as-tu pas plus de temps pour toi, ta famille et tes passions ? D’accord on vit plus simplement qu’avant, mais au final, n’est-ce pas ça la vie ? La vie ne se résume-t-elle pas à plus que de simples heures de boulot ? Toi et moi, doit-on réellement vivre pour travailler ? Ceci est un conseil, tu en fait ce que tu veux mais, ce n’est pas parce que l’on sort du confinement qu’il faut pour autant reprendre sa vie d’avant. Regarde l’impact sur la pollution, la déforestation, la famille,… Nous sommes tous responsables de nos actes alors donnons une valeur à nos actes dont nous serons fiers par la suite. N’oublie pas ce qui est réellement important pour toi, n’oublie pas tes envies et tes besoins mais fais-le de façon à ce que l’on vive d’une meilleure façon. 

Penses-y parce que de toute façon, si on ne le fait pas, la planète s’en chargera. 

Auteure : Aurélie, Wavre, 22 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance. 

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