La violence conjugale, il faut en parler !

La violence conjugale, il faut en parler !

Pour Laurine, la violence conjugale est un sujet un peu oublié par les médias et il faudrait en parler plus, beaucoup plus. Personnellement touchée par cette violence, elle nous a confié son témoignage.

Personne n’a le droit de faire subir cette violence. J’ai énormément de choses à dire à ce sujet, il me touche, il touche aussi des personnes de ma famille. C’est aussi un thème qu’on a abordé en classe et, pour moi, il est important de ne pas se taire. Il n’y a pas que les femmes qui sont touchées. Les hommes aussi peuvent en être victimes. 

Parler de ce qu’on vit n’est pas toujours facile. Je comprends toutes ces personnes qui ont peur d’en parler mais il faut le faire, même si c’est à un·e ami·e, même si c’est à une personne de votre famille. Parlez-en, cette personne saura sûrement vous aider cette personne ne vous jugera pas. Elle sait que tout cela n’est pas de votre faute et que ce que ce n’est pas facile à vivre.

Si ce n’est pas possible avec un·e ami·e, avec quelqu’un·e de la famille, il y a toujours des centres où travaillent des professionnel·les spécialisé·es au sujet de la violence conjugale. Vous pouvez sonner et expliquer votre cas, en toute confiance, ces personnes sont soumises au secret professionnel et essaieront de trouver la solution à votre problème !

D’après moi, les personnes qui font vivre cela à leur partenaire ne se rendent pas compte du point auquel elles détruisent la personne, à quel point la personne souffre et perd confiance en elle. Sans cette confiance, c’est difficile d’avancer dans la vie. Comment est-ce possible sans cela, comment peut on poursuivre sa vie après avoir vécu ces violences.

À toutes les personnes qui ont vécu, qui vivent cette situation, je vous invite à parler et à ne pas rester comme ça. Il ne faut surtout pas se renfermer sur soi-même. Il faut vous protéger le plus que possible, il faut aussi protéger vos enfants si vous en avez… Pour un enfant, voir sa maman ou son papa se faire frapper n’est pas une situation facile pour. L’enfant vit dans la peur et l’angoisse permanente. Une solution, en parler

 

Auteure : Laurine, 17 ans, Jambes

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R 

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Les réseaux sociaux, nous rassemblent ou séparent ?

Les réseaux sociaux, nous rassemblent ou séparent ?

Les réseaux sociaux nous rassemblent, nous séparent ? Cette question me fait sourire… On pourrait penser que les mots “réseaux sociaux” y répondent déjà et pourtant. Parfois, quand arrive l’heure du souper, ma famille est réunie autour de la table et même si je suis là, je suis  ailleurs, je suis toujours connecté à mon « monde virtuel ». Je me coupe du monde physique et reste dans cet univers de likes et de partages. Il m’est arrivé, plusieurs fois, de faire cela.

Virtualité VS Réalité 

Je ne suis pas sûr que les réseaux sociaux nous rassemblent autant que ça : je reste en contact avec les personnes que je n’ai pas l’occasion de voir tous les jours mais qu’en est-il des personnes que je vois tous les jours ? On est over connecté à ce monde virtuel. Normal, on aime ce qu’on y trouve : humour, beauté, divertissements, informations, mode. En parlant de mode et en lien avec les réseaux sociaux, voici un article qui m’a bien fait rire : De plus en plus de personnes achètent des vêtements pour faire des photos instagram… puis les rendent. Ce monde virtuel n’est peut être pas si vrai que ça. C’est dommage.

Instagram 

Ça doit faire un an et demi que je suis sur instagram. J’ai eu beaucoup d’appréhension avant de m’inscrire sur ce réseau social. Ce monde un peu « fake », lorsqu’on montre une story au soleil, la pensée sous-jacente, c’est peut-être un peu « tu as vu ce que je fais et où je suis et où toi tu n’es pas ». J’exagère sûrement… Bref, ce côté m’a toujours déplu. 

Mon identité 

Et pourtant, il y a énormément de points positifs sur ce réseau. Contrairement à Facebook, je trouve qu’il n’y a pas de barrière. Je reste moi-même par rapport à mes followers, autrement dit, en français par les suiveurs. Je m’efforce d’être moi, de parler comme j’ai l’habitude de parler, de parler de mes convictions, de Jésus, de ma foi, de ce qui fait mon identité. C’est le minimum et puis, pourquoi te renier si tu te connais… 

Les réseaux sociaux nous rassemblent-ils ? Nous séparent-ils ?

Je trouve que les réseaux sociaux peuvent aussi nous séparer de nous-même. Un jour, par simple curiosité, j’ai voulu voir dans mes statistiques instagram. Combien de temps passais-je par jour sur ce réseau ? Je vous épargne le résultat mais, croyez-moi, j’étais choqué… Je passais autant de temps connecté sur ce réseau… Et si, en me connectant aux autres sur ce réseau, je me déconnectais de moi-même ? Est ce possible ? Je ne sais pas.

Je ne trouve pas qu’on devrait se comparer à qui que ce soit, à un quelconque standard. En réalité, la norme c’est nous qui la créons. Pour ma part, mon identité se trouve en Jésus, il a réponse à toutes mes questions. D’autre trouvent leur identité dans la danse ou dans la musique.

Auteur : André, verviers, 23 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance.

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions Individuelle et collective Destiné aux jeunes En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Envie de sortir autant que je veux

Envie de sortir autant que je veux

Avant que ce confinement ne nous enferme dans notre chez nous, avant qu’on ne parle plus que par webcams interposées, Mouna avait un projet. Il est remis à un plus tard mais quand sera ce plus tard …

Je m’appelle Mouna, j’ai 22 ans et je vais vous raconter mon histoire. Je suis dans un centre d’accueil pour femme. J’ai déjà fait 2 ans dans le centre, je vais bientôt avoir un appartement social. Avant, j’habitais avec mon ex-compagnon et j’ai vécu des violences conjugales, je suis donc venue dans ce centre. Dans le centre, il y a les chambres et les flats. Nous sommes 32 personnes en tout. Nous avons toutes une éducatrice et une assistante sociale pour nous aider. Il y a aussi une psychologue. Nous pouvons prendre rendez-vous en cas de besoin. 

En septembre 2019, j’ai commencé une formation en tant qu’éducatrice. J’avais enfin trouvé le métier que je voulais réellement faire. C’est un métier qui me plaît beaucoup.  Je voudrais travailler dans un centre avec de jeunes autistes ou ouvrir une association pour les femmes victimes de violence. Mais en février, j’ai dû arrêter pendant les stages, j’ai fait des crises d’angoisse chaque jour. Ces crises s’expliquaient par les problèmes liés à mon parcours personnel. Même si j’ai réussi tous mes examens, on ne m’a pas laissé continuer mes cours.

Après deux semaines sans rien faire, j’ai voulu trouver quelque chose à laquelle m’accrocher, un truc qui me permettrait de reprendre confiance en moi. J’ai connu le service citoyen grâce à une amie. Nous avons passé quatre jours d’intégration. J’ai connu des chouettes personnes, rencontré différentes personnalités. Nous avons fait plusieurs activités pendant le séjour comme le jeu de société le loup garou de Thiercelieux ou Secret Story, autre jeu. Nous avons fait un blason de notre promo, on a nettoyé une rivière, …

Quelques jours après, nous avons appris que nous serions confinés à cause du corona. J’étais triste de l’apprendre, je me sentais seule et je voulais enfin commencer une mission*. Je ne vois pas mes amis car tout le monde est confiné. Du coup, je m’ennuie beaucoup. Pour passer le temps, je lis des livres sur le développement personnel, cela me permet de me découvrir, cela me permet d’augmenter mon estime de moi, cela m’aide à avoir confiance en moi. 

Je passe mon temps à regarder des films, à cuisiner. J’essaye d’apprendre de nouvelles recettes. Quand je me sens seule, j’en parle avec mon éducatrice du service citoyen.J’espère que ce confinement s’arrêtera rapidement : j’ai envie de revoir mes amis, de reprendre le sport et de sortir autant que je veux. 

A écouter aussi en podcast ici

Le service citoyen est un organisme qui permet aux jeunes, jusqu’à 25 ans, de découvrir une facette de la société, du monde associatif et de se découvrir pour mieux rebondir. Cliquez ici pour en savoir plus sur ce service plutôt très intéressant.

AuteurE : Mouna, 22 ans, bruxelles

Cet article a été écRit lors d’un atelier Scan-R à distance

Et d’autres récits

Dune, éveil inhabituel

Je me souviens encore du moment où j’ai découvert un univers fascinant. Les premières pages de Dune m’ont transporté sur Arrakis (planète fictive). Publié en 1965, Dune n’est pas seulement un roman...

Qu’est-ce que l’Amour ?

Alors, comment vous présenter l’œuvre que j’ai choisie ? Académiquement, L’Amour Ouf est une comédie romantique de Gilles Lellouche sortie en 2024 et adaptée d’un roman de Neville Thompson, un...

Au final, tout est éphémère

J’ai toujours eu peur du regard des gens. Dans ma famille, il n’y a que des gros moqueurs qui n’hésiteront pas à te lyncher à la moindre erreur que tu peux commettre. Ca commence comme ça, un...

Un défi de chaque jour

Nous devons regarder vers l'avenir sans être prisonniers du passé. Quelles leçons pouvons-nous tirer de nos batailles pour mieux avancer ? Malgré les blessures, les douleurs, les trahisons et les...

LES PETITS AVIS, EPISODE 104

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Le savoir du monde entier

La Nuit des Temps est un roman de René Barjavel paru en 1968. Ce classique de la science-fiction pourtant abandonné par le cinéaste Cayatte et puis rejeté par l'éditeur habituel de Barjavel, Denoël,...

Comment trouver la force d’avancer ?

Courage, mes amies et amis de la rue ! Courage face aux difficultés de dormir dehors, de rentrer dans un abri de nuit ou d'avoir un squat. Nous sommes prisonniers de la rue, et chaque douleur reste...

Au-delà des tourments

Quand Azalée retourne à Charleston régler les dernières affaires concernant le décès de sa mère, les démons de sa jeunesse resurgissent. La carapace qu’elle s'était forgée se craquelle. Tout au long...

Bonjour, l’Etat du futur

Une fois j’étais aux urgences en train d’attendre et le téléphone envahissait les mains des gens : enfants de tout âge, personnes âgées, parents, plus personne ne se parlait. De nos jours, le...

Le p’tit truc

Le film Un petit truc en plus, réalisé par Arthus, est une véritable pépite cinématographique qui mêle parfaitement l’humour, la tendresse et la réflexion sur les relations humaines. Dès la première...
J’ai seulement 18 ans

J’ai seulement 18 ans

Il n’est pas toujours facile pour ma génération de prendre conscience de ce qui se joue face à l’avenir de notre planète. Jeunes et responsables c’est ce que nous devrions tous être, et pourtant…  J’ai seulement 18 ans et je pose, et je me pose, pas mal de questions…

Ne pas se taire

Les copains jettent des trucs par terre, dans les bois, … Ailleurs que dans une poubelle… Malgré l’intention de bon nombre d’entre nous, le fait d’intervenir, concrètement et réellement quand une situation comme cela se produit, ce n’est pas toujours aisé… On peut faire des remarques à l’un ou l’autre par rapport à ce comportement mais, bien souvent, cette remarque est freinée par la peur d’être ridicule aux yeux de nos copains. Pour ma part, étant plutôt blagueur de nature j’aurais plutôt tendance à utiliser une formule humoristique plutôt que « pourrais-tu jeter ton chewing-gum à la poubelle s’il-te-plaît ».

La masse et le boss

Je suis également convaincu que l’effet de masse reste un atout si l’on veut faire évoluer les ressentis. En effet, je constate qu’au fil des années, chaque rassemblement d’adolescents comprend systématiquement un « leader ». Ce « meneur » peut, à lui seul, entraîner tout un groupe dans une spirale positive et cela sans avoir besoin de persuader qui que ce soit.  Il n’aura, de ce fait, aucun mal à faire adopter à ses proches des gestes adéquats ayant sur le long terme un effet bénéfique sur la planète.  

C’était mieux avant ?

Enfin, j’ai souvent l’impression qu’il est compliqué de se projeter dans le futur. Les adultes de demain vivent au jour le jour, uniquement dans le moment présent, sans se soucier de l’impact qu’un geste irrespectueux pourrait avoir sur notre vie future. Peut-être que les générations précédentes anticipaient plus rapidement leur parcours en se mariant ainsi qu’en ayant des enfants beaucoup plus tôt, ce qui est loin d’être notre cas… et ce qui rend malheureusement une partie de la population inconsciemment égoïste et irresponsable. « Pourquoi devrais-je me sentir concerné par l’environnement des prochaines années alors que ce qui m’importe pour le moment c’est les sorties et l’amusement ? », « Comment m’impliquer dans des démarches qui profiteront à mes enfants alors que je ne m’imagine même pas en couple ? »… toutes ces questions que je me pose et qui pourraient interpeller la plupart d’entre nous sont tout à fait naturelles et compréhensibles, mais à mon sens, elles ne doivent pas pour autant nous empêcher de penser plus loin afin que le monde de demain puisse continuer à respirer pleinement. Non, ce n’était pas mieux avant, c’était différent. J’ai déjà 18 ans et comme la plupart de mes copains, je voudrais inverser les tendances…

Auteur : William, herve, 18 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance.

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Si seulement ce n’était qu’un mauvais rêve

Si seulement ce n’était qu’un mauvais rêve

Ce devait être la fin d’une année extraordinaire pour Carla… La fin des études secondaires, avec des festivités entre potes, un parfum d’été avant l’heure. Pour la fête, on repassera. Le Covid-19 a tout mis sur pause. Ce ne sera que partie remise. 

Assise devant mon ordi, les mots ne se bousculent pas. Pourtant, il y a tant à dire, tant d’images qui envahissent nos écrans, tant, trop de chiffres. Comment en sommes-nous arrivés là ? Si vite, si brusquement ? Il y a encore un mois j’allais à l’école. Me lever, déjeuner, retrouver mes amis, apprendre, rentrer, bouger, dormir, c’était ma petite routine. Une vie tout ce qu’il y a de plus normal, lassante même certains jours. Pourtant… Si seulement je pouvais retourner au collège, fermer les yeux, faire comme si ce n’était qu’un mauvais rêve …

« Reste à la maison » Rien de plus facile. Rien de plus dur. 

Décembre 2019, un premier cas de coronavirus apparaît en Chine, à Wuhan. Ce qui ne semblait être qu’un simple virus fait, aujourd’hui, bien des ravages. Le 12 mars, l’OMS ne parle plus d’épidémie, mais de pandémie. Ce n’est plus un pays qui est touché, mais plusieurs continents. Un à un les pays se referment sur eux-mêmes, prenant une série de mesures, jugées trop laxistes par certains, trop strictes par d’autres. « Reste à la maison », « Stay home », « Tutti a casa ». Le mot d’ordre est le même, peu importe la langue. Des milliers de morts, des hôpitaux surchargés, des médecins exténués et la seule chose à faire … rester à la maison.

On se sent impuissant … or ce n’est pas le moment de se laisser abattre ! Il faut rester positif. L’entraide commence à se ressentir de plus en plus, cette union invisible entre les terriens, cette solidarité entre les peuples, même si ce n’est que par un message sur la toile, marque les  soutiens. Oui, la seule chose dont on a besoin c’est de coopérer, de se soutenir et ce n’est pas de se rejeter la faute. Le covid 19 est un ennemi commun. Et puis, qu’on se le dise, rester à la maison n’est pas si terrible et c’est une adolescente qui le dit.

Qui n’a jamais rêvé de rester dans son fauteuil toute la journée ? Maintenant que nous en avons la possibilité, nous partons faire des joggings. Le week-end même où le confinement a été annoncé, je suis partie courir, je ne crois pas que je l’aie fait pour désobéir ou quoi que ce soit, mais plutôt parce que je ne savais pas quoi faire. Mes repères s’envolaient et j’avais besoin de me vider la tête. On peut peut-être appeler ça le déni, je ne sais pas. Je crois juste que personne n’était préparé à cela et qu’il nous a fallu comme un temps d’adaptation.

Le futur attendra

Certains disent que le Coronavirus nous servira de leçon. Moi je crois que ce n’est pas le moment de penser au futur. Je ne dis pas qu’on doit arrêter de vivre, de penser à cause de ce qu’il se passe mais autant se concentrer sur le présent pour que notre futur soit le plus serein possible. Le covid laissera des traces et j’espère que nous saurons en sortir plus forts, plus unis et que nous modifierons certains aspects de notre vie. Les villes respirent, j’habite dans le centre et cela fait bien longtemps que je n’avais plus entendu les oiseaux chanter. C’est peut-être l’électrochoc qu’il nous fallait, même si je crois qu’aucune mort ne justifie cela et le covid 19 a été, et est toujours un bien triste assassin.

On a l’impression de tourner en rond au début alors que le confinement nous permet de faire tout ce à quoi nous n’accordions que trop peu de temps avant. C’est un retour aux sources. Il y a énormément de belles initiatives qui voient le jour sur Internet mais aussi beaucoup de bêtises qui tentent de nous faire passer le temps. J’ai supprimé Instagram, c’est tout à fait personnel et ça n’engage que moi mais j’ai l’impression de retrouver goût aux choses simples. Je lis, je dessine, je me fais rétamer au scrabble par ma maman, je suis à deux doigts d’avoir mon grand écart. J’essaie de m’occuper, je me dis que je suis chanceuse malgré tout. 

Certes, cette année devait être la plus belle : notre rhéto, la dernière… depuis le temps qu’on l’attendait ! Au final, voyage annulé, bal en suspens, mes amis me manquent, les sorties aussi, les fous rires, les embrassades, les regards, les contacts. Mais oui, je suis chanceuse car j’aurai la chance de les retrouver après cette crise. Je suis chanceuse d’avoir un toit au-dessus de ma tête, je suis chanceuse de ne pas être seule durant le confinement, je suis chanceuse d’être en bonne santé et pour cela je reste à la maison.

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Carla, liège, 17 ans

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance.

Et d’autres récits

Dune, éveil inhabituel

Je me souviens encore du moment où j’ai découvert un univers fascinant. Les premières pages de Dune m’ont transporté sur Arrakis (planète fictive). Publié en 1965, Dune n’est pas seulement un roman...

Qu’est-ce que l’Amour ?

Alors, comment vous présenter l’œuvre que j’ai choisie ? Académiquement, L’Amour Ouf est une comédie romantique de Gilles Lellouche sortie en 2024 et adaptée d’un roman de Neville Thompson, un...

Au final, tout est éphémère

J’ai toujours eu peur du regard des gens. Dans ma famille, il n’y a que des gros moqueurs qui n’hésiteront pas à te lyncher à la moindre erreur que tu peux commettre. Ca commence comme ça, un...

Un défi de chaque jour

Nous devons regarder vers l'avenir sans être prisonniers du passé. Quelles leçons pouvons-nous tirer de nos batailles pour mieux avancer ? Malgré les blessures, les douleurs, les trahisons et les...

LES PETITS AVIS, EPISODE 104

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Le savoir du monde entier

La Nuit des Temps est un roman de René Barjavel paru en 1968. Ce classique de la science-fiction pourtant abandonné par le cinéaste Cayatte et puis rejeté par l'éditeur habituel de Barjavel, Denoël,...

Comment trouver la force d’avancer ?

Courage, mes amies et amis de la rue ! Courage face aux difficultés de dormir dehors, de rentrer dans un abri de nuit ou d'avoir un squat. Nous sommes prisonniers de la rue, et chaque douleur reste...

Au-delà des tourments

Quand Azalée retourne à Charleston régler les dernières affaires concernant le décès de sa mère, les démons de sa jeunesse resurgissent. La carapace qu’elle s'était forgée se craquelle. Tout au long...

Bonjour, l’Etat du futur

Une fois j’étais aux urgences en train d’attendre et le téléphone envahissait les mains des gens : enfants de tout âge, personnes âgées, parents, plus personne ne se parlait. De nos jours, le...

Le p’tit truc

Le film Un petit truc en plus, réalisé par Arthus, est une véritable pépite cinématographique qui mêle parfaitement l’humour, la tendresse et la réflexion sur les relations humaines. Dès la première...
Je relativise …

Je relativise …

Mazen a une énorme, une colossale, une gigantesque envie d’apprendre … Pour le moment hélas, un peu comme tout le monde, ce qu’il apprend ce n’est ni comment on prépare un Macaron à la rose, pomelos et litchis ni la recette du boeuf stroganoff… Ce qu’il apprend le plus, c’est la patience ! 

Je passe le plus clair de mon temps à faire du sport et j’aspire à ce que la situation revienne à la normale. J’aimerais commencer la formation en cuisine que j’ai décidé d’entreprendre, j’aimerais aussi que mes cours du soir en coaching sportif commencent. Malheureusement, même si les envies et projets ne manquent ça ne sera pas dans l’immédiat… 

Personnellement, je relativise vis-à-vis de la situation actuelle. J’essaye de prendre de la distance par rapport aux médias, à la télévision, aux informations relatives au coronavirus. Comme beaucoup, je pense, je me pose des questions à propos de la probable crise économique qui va suivre. Je pense à toutes ces personnes qui travaillent à leur compte et souffrent de cette situation dramatique. Qu’est-ce que le gouvernement compte faire pour palier à la catastrophe économique qui pointe, peu à peu, le bout de son nez ? En France, le gouvernement prétend que des solutions seront mises en place pour sortir le peuple français de cette galère après le covid 19… Lesquelles ?!… Grande question… En Belgique, il y a des idées, des propositions ou des décisions précises maiq quel sera le concret ?! Seul l’avenir nous le dira… 

Pour conclure, peut-être est-ce le signe qu’il est temps de repenser nos échanges économiques avec la Chine, avec tous les autres. Beaucoup de produits comme le miel que l’on retrouve dans nos magasins viennent de Chine et n’est qu’un assemblage de glucose et de fructose, autrement c’est de la chimie*. De plus, il faudra aussi revaloriser les entreprises locales plutôt que de délocaliser…  Enfin, cette situation peut être un véritable électrochoc donné aux politiciens pour qu’ils se rendent compte que le secteur médical n’a pas à subir de sévères restrictions budgétaires.

* Voir cette vidéo sur Christophe Brusset, auteur de « vous êtes fou d’avaler ça » pour en savoir plus

Auteur : Mazen, Woluwe-Saint-Lambert, 23 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance.

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R