Je suis bizarre

Je suis bizarre

Est-ce qu’on doit forcément rentrer dans une case, porter une étiquette, rentrer dans un tiroir précis ? Est-ce qu’on ne peut pas être l’un et l’être plutôt que l’un ou l’autre ? Voici quelques-unes des questions que se et nous passe Soiga.

Bizarre ?

Personnellement, je me suis souvent dit que j’étais bizarre. Pour se dire cela, il faut se comparer aux autres. Le contraire de bizarre, c’est normal. Normal, ça veut dire quoi ? À quel moment la normalité existe-t-elle ? Rien n’est normal ou bizarre, ce ne sont que des actes humains ! Comment peut-on qualifier une personne s’il n’y a que deux critères “normal” ou “bizarre” ? De mon point de vue, il ne devrait pas y avoir deux cases mais des milliards !

Arrêtez de juger !

Quand je dis que je suis bizarre, c’est par rapport à mes réactions, je me compare aux autres, aux différents modèles de la société ou tout simplement à ce que les autres disent. C’est à ce moment-là que tu doutes et que tu demandes si c’est normal … Au bout du compte, on se dit qu’on est toujours bizarre mais est-ce qu’on ne devrait pas plutôt se dire qu’on peut être fier de nous. Qui sont les autres pour nous juger, pour commenter ? À quoi cela sert de vouloir absolument changer si c’est pour être comme tout le monde. Quand on est en dehors de la case, on nous traite, on nous harcèle, on se moque de nous. Le pire du pire c’est de juger et critiquer la personne sur son physique. Critiquer, c’est détruire petit à petit. Nous n’avons qu’une vie et elle n’est pas faite pour gâcher celles des autres.

Auteure : Soiga, 15 ans, Tournai

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R DE LA CARAVANE DES ASSISES DE LA JEUNESSE

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Alien, l’étrange étranger

Alien, l’étrange étranger

Petit détour par wikipédia pour trouver une définition du mot “Alien” : [a.ljɛn] est un terme anglais issu de l’ancien français signifiant « étranger » au sens large (ce mot a toujours ce sens, notamment en anglais américain, où un immigrant étranger par exemple peut être désigné comme alien). En français, le mot a pris aujourd’hui le sens restreint d’extraterrestre (nom et adjectif).… En gros, l’alien, c’est l’étranger. Cette petite précision apportée, découvrons le texte de Jonathan !

Dans la fiction

Il existe beaucoup de jeux vidéos, livres ou encore des films qui parlent de l’espace. Je pense que c’est parce qu’on ne sait presque rien de ce qui se passe au-dessus de nous. On ne sait pas trop bien ce qu’il se passe dans l’espace et donc, c’est plus facile de nous faire une représentation. On imagine d’autres espèces, d’autres cultures, des planètes très différentes, mais très jolies.

Des créatures de l’espace !

L’auteur Ban O’Bannon (1) montre à quel point les trous noirs peuvent être dangereux. Alors oui, l’espace peut être dangereux. Personnellement, je partage l’avis du vidéaste « Le tropeur ». L’Homme imagine les aliens comme il voit l’étranger. Bien sûr, lorsqu’on les voit dans les films, c’est différent. Le pic de popularité de l’histoire des aliens date des années 50 pendant la guerre froide et la menace de l’Union soviétique. Et donc les représentations des aliens pouvaient dépendre des réalisateurs, de leur point de vue. Par exemple, les créateurs de Superman sont immigrés et donc pour eux les aliens sont bons et justes. (2)

Les aliens sont nos amis !

On remarque que dans certains films, on représente l’alien comme une menace ; on le voit avec des tentacules, des têtes terrifiantes. L’alien dans la pop culture est passé de chose menaçante à héros, de monstre à sauveur, comme dans star trek ou gardien de la galaxie.
J’adore les films d’aliens (surtout Predator dont le premier film est sorti en 1987). Je pense qu’il faut accepter les différences de tout le monde. Et donc, si une autre espèce vit au fond de la galaxie, je pense qu’il faut apprendre à accepter les autres cultures et les autres religions.

 

 

Notes de la rédaction

 

(1) Dan O’Bannon (USA, 1946 – 2009) était un réalisateur et scénariste états-unien. C’est en 1979 qu’il accède à la gloire ! Le scénario du premier film Alien de Ridley Scott, c’est lui qu’il l’a écrit avec un ami ! S’en suivra une douzaine de films plus ou moins populaires mais souvent peuplés de créatures venues de l’espace ou de vos pires cauchemars !

(2) Frédérick Sigrist (France, 1977), raconte exactement la même chose à propos de Goldorak, c’est à écouter ici.

Auteur : Jonathan, 17 ans, Namur

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Harcèlement, problèmes… On peut toujours s’en sortir !

Harcèlement, problèmes…
On peut toujours s’en sortir !

Au début, tout se passait bien entre Nathalie et une fille qu’on appellera Giulia. Déjà les parents étaient ami·e·s, ça aide pourtant… Hélas, les choses se sont très fortement compliquées : Nathalie a fini par se battre et elle a été renvoyée de son école… Est-ce que la nouvelle école dans laquelle elle s’est inscrite lui conviendra mieux ?

Premiers ragots

Tout a commencé en primaire, vers la 5e ou 6e année. Je m’entendais plutôt bien avec pas mal de gens. Je m’entendais surtout super bien avec une fille, qu’on appellera Giulia. Malgré toutes nos disputes, on se considérait comme des cousines : nos parents se connaissaient bien et on était souvent ensemble. Jusqu’à ce qu’elle raconte des histoires sur moi. Ces histoires ont tourné partout à l’école, dans le quartier… L’année d’après, ces ragots me suivaient encore… C’était difficile d’en parler, mais j’ai essayé de le faire un minimum avec mon éducatrice. Elle m’aidait beaucoup et était en contact avec ma famille. Peu à peu, j’ai fini par m’habituer à cette réputation et à ce qu’on racontait sur moi.

Première secondaire, première galère

Quand j’arrive en secondaire, je me retrouve à nouveau dans la même école que Giulia. Elle n’est pas venue seule, elle est arrivée avec toutes ces histoires qu’elle recommence à raconter. Conséquences, on vient me voir, on me parle de ces histoires, cela m’énerve, cela m’énerve tellement que je me suis battue et qu’en décembre, j’ai été renvoyée de l’école…

… la galère continue

Après les examens, je me suis inscrite dans une autre école, celle que fréquente Amélia, ma meilleure amie. J’ai commencé le 6 janvier 2020 et mon amie m’a beaucoup aidée. Tout se passait bien, enfin ! Puis il y a eu le confinement, et après ça, pendant les vacances d’été, j’ai rencontré un garçon (Sofiane). J’étais super heureuse, on partageait beaucoup de choses ensemble, malgré les hauts et les bas. Tout allait bien, de mieux en mieux. Jusqu’à ce que Giulia aille le voir et lui raconte encore tous les mensonges à mon sujet. Sofiane l’a crue, et il a décidé de me quitter. Je n’allais de nouveau vraiment pas bien. Mon père a même été trouver ses parents pour essayer d’arranger les choses.

… la galère continue encore 🙁

Puis Amélia, qui n’est plus ma meilleure amie à l’heure actuelle, a, elle aussi, fait tourner de fausses histoires sur moi dans cette nouvelle école où nous étions toutes les deux. Une fois de plus, ça a eu des répercussions un peu partout. Je me faisais harceler, je devais même passer les récréations dans les toilettes. Je ne partageais rien avec personne et je restais fermée sur moi-même. Et puis j’ai fait une tentative de suicide.

Hospitalisée

Je me suis retrouvée à l’hôpital pendant deux mois. Quand je suis enfin sortie, j’ai dû suivre un traitement pendant quatre mois. Au bout du 3e mois, en août, j’ai commencé à aller mieux. Je ne pensais plus à ce qui m’était arrivé et j’ai fait partir beaucoup de personnes de ma vie pour enfin être tranquille.

Rentrée 2021

Septembre, je suis de retour dans la même école. Je passe toujours mes récréations dans les toilettes et je ne parle toujours pas. Petit à petit, j’ai fini par aller de moins en moins aux cours. Quand j’y allais, c’était avec une boule au ventre et des nausées dès que je montais dans le bus. L’école a fini par s’inquiéter de mes absences et a prévenu mon père, qui ne savait pas ce qu’il se passait. Finalement, on a eu une réunion, mon père et moi, avec les éducateurs et une dame du PMS de l’école. Ils m’ont demandé d’expliquer ce que je faisais quand je n’allais pas en cours, et je leur ai raconté que je me promenais. Je suis même allée jusqu’à me rendre dans une autre école, en me faisant passer pour une autre personne.

Enfin aidée

C’est là que mon école nous a proposé le Service d’Accrochage Scolaire (1). Et ça a tout changé pour moi. J’y vais tous les jours, je travaille du mieux que je peux, je parle et je mange avec tout le monde. Tout va super bien maintenant. J’ai juste encore peur de retourner à l’école pour passer mes examens, peur de l’ambiance avec les autres. Mais à part ça, je vais beaucoup mieux et je ne pense plus au passé. J’ai grandi et appris que les gens n’ont qu’à penser ce qu’ils veulent de moi, je sais qui je suis et ce que je fais !

Notes de la rédaction

Les services d’accrochage scolaire – souvent appelés SAS – font partie du dispositif de lutte contre le décrochage scolaire. Ils offrent une aide pédagogique adaptée, précise, précieuse et pointue aux élèves en souffrance dans le but de leur permettre, le plus souvent, de retrouver les bancs de leur école ou ceux d’une autre. Ces SAS sont présents sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Auteure : Nathalie, 13 ans, Sclessin

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Pas tip top à l’école …

Pas tip top à l’école …

Comme pour de nombreuses et nombreux autres, l’année passée a été compliquée pour Holly. De l’ombre à la lumière, son parcours nous éclaire.

Janvier 2020 : nous sommes à la rentrée des vacances d’hiver. Je me sens mal à l’idée de retourner à l’école et je ne comprends pas pourquoi je ressens ça mais je prends sur moi. Les jours passent et je me sens de plus en plus mal, j’en viens même à angoisser en arrivant à l’école. Je le garde pour moi, je n’en parle pas, même pas à mes parents alors que nous sommes très proches. Je veux d’abord comprendre pourquoi je me sens comme ça et puis je me dis qu’il y a des personnes qui ont des plus graves problèmes que moi.

Mi-février 2020 : mon état d’esprit ne s’améliore pas et je n’arrive toujours pas à définir la raison de ce stress. Je décide donc d’en parler à mon amie Marion qui a été très convaincante et m’a forcée à en parler à l’école. Avec l’aide d’une prof et de la psychologue du Centre PMS, on cherche les raisons et des solutions à mes angoisses.

Mars 2020 : nous étions censées mettre en place plusieurs des solutions, mais le confinement tombe et je dois donc rester à la maison, ce qui ne me déplait pas vraiment : je n’aurai plus à subir ni le regard, ni le jugement des autres.

Avril\Mai 2020 : ce confinement m’a permis de me remettre en question vis-à-vis de ce que j’aimerais être plus tard et ça a pu m’aider dans mon choix d’option scolaire. Je décide finalement de garder les mêmes options, même si au fond de moi, je suis convaincue de ne pas vouloir continuer dans cette option et surtout dans cette école.

Fin juin : c’est bon je sais que je passe dans l’année supérieure ! Après avoir appris ma réussite, je décide qu’il faut que je change d’école. Cette décision prise, il ne me reste plus qu’à choisir dans quelle école je vais aller.

Août 2020 : l’inscription est faite ! C’est sûr, je change d’école en septembre et je me sens nerveuse mais je me sens mieux que l’année précédente. Je me demande comment cela se passera, est-ce que je vais me faire des ami·e·s ?

Septembre 2020 : tout se passe merveilleusement bien et je me suis fait des ami·e·s dès le premier jour. Je suis dans une option que j’adore et qui me passionne : la photographie. Bonus : je n’angoisse plus à l’idée d’aller à l’école !

Voici comment j’ai vécu l’année qui vient de passer et j’aimerais faire passer un petit message à toutes les personnes qui vivent peut-être la même situation … Parlez-en ! Faites-vous confiance et surtout : faites ce que vous aimez !

 

Auteure : Holly, 16 ans, Plainevaux

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Les petits avis, épisode 15

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Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Bref ! Voici les témoignages de Daliya, Mariame, Sam et Lola.

Le mois du ramadan par Daliya, 13 ans, Schaerbeek

La famille, c’est quelque chose de très important pour moi dans la vie. Que je sois triste ou heureuse, ma famille est toujours à mes côtés et me soutient. Pendant l’année, il y a aussi des moments ou on se retrouve tous et toutes ensemble, par exemple pendant le ramadan. Pendant un mois, tou·te·s les musulman·e·s doivent jeûner, donc elles et ils ne peuvent ni manger ni boire avant le coucher du soleil. J’aime beaucoup ce moment, pendant chaque ramadan, mes tantes, mes cousins et cousines viennent à la maison pour faire à manger avec ma maman. Ma maman cuisine de bons plats comme du couscous, des tajines, de la soupe de légumes. C’est très bon. Et comme il faut faire de bonnes actions pendant le ramadan, on fait aussi des repas pour les SDF. Avec mes cousines, quand on a fini de manger, on se met au balcon pour regarder les étoiles et la lune en mangeant des trucs sucrés. Et puis mes cousin·e·s viennent pour jouer avec nous à des jeux de société, à cache-cache, à touche-touche, etc. Par contre, à l’école, il y a peu de personnes qui font le ramadan. La plupart ne sont pas musulmans, mais j’ai quelques ami·e·s qui le sont et comme moi, ils jeûnent et ça c’est chouette. On doit prier cinq fois par jour. Finalement, le ramadan c’est quand même un peu difficile mais j’aime bien, car je suis avec toute ma famille et c’est ce qui compte pour moi.

Viol par Mariame, 14 ans, Schaerbeek

Je voulais parler du viol. Quand je vois tous ces enfants se faire toucher par des adultes alors qu’ils n’ont rien demandé, ça me fend le cœur. Ils finissent par rester enfermés chez eux pour éviter de se faire violer. Une amie a été victime d’un viol et elle m’en a parlé. Elle était dans le centre de Bruxelles quand un homme l’a interpellée puis forcée à rejoindre une maison étrange où elle a été violée. À la fin, elle a pu appeler la police. Quand elle m’en a parlé, cette histoire m’a stupéfaite et choquée. Depuis, elle a peur de sortir, de se faire violer une fois de plus. Je dois dire que, moi aussi, depuis, j’ai peur. Je pense qu’il faut éduquer les garçons dès le plus jeune âge pour éviter ça. Mais il faut aussi en parler à tout le monde, dire que ça existe les histoires de viol, et faire comprendre à tout le monde qu’il faut être prudent.

J’ai cassé la voiture par Sam, 15 ans, Couillet

Je vais vous parler de ma famille, car je vis avec elle et j’aimerais vous la présenter. Mon père a 44 ans, il est boulanger. Il s’appelle Mustafa et il est Marocain. Ma mère a 40 ans, elle ne travaille pas. Elle s’appelle Emmanuelle et est Belge. J’ai deux frères : Bilal 17 ans, Younès 20 ans. Quand j’avais 11 ans, j’ai conduit la voiture de mon père. Je la conduisais vraiment bien. J’ai aimé changer les vitesses. J’aimais quand j’allais vite, le bruit du moteur. C’était kiffant de sentir le volant. Il n’y a pas longtemps, comme j’avais aimé ça quand j’étais plus jeune, j’ai conduit – tout seul – la voiture de ma mère, tout seul. C’était dans un parking et j’ai fait un accident. Je me suis fait engueuler et priver de jeux vidéo pendant quatre mois.

Argent et avenir Lola, 16 ans, Montigny-le-Tilleul

Ma maman est femme de ménage, mon papa pensionné. Je n’ai donc jamais eu beaucoup d’argent. Par exemple, quand je veux avoir de nouveaux vêtements, je dois me restreindre, regarder le prix. Cela me frustre énormément. Je sais que je ne veux plus me retrouver dans cette situation dans le futur. Pour ce futur, j’aimerais avoir beaucoup de belles et chères choses : une belle maison, une belle voiture, … J’aimerais vraiment avoir du confort et ne manquer de rien.

Pour avoir toutes ces choses, il faut de l’argent. Pour en avoir, il faut faire étudier. Tout commence par l’école. En fonction de ce qu’on veut, on se dirige vers telle ou telle orientation. Pour moi, au plus on fait des études, au plus on gagne de l’argent. Mon problème est là, depuis trois ans, je suis en situation de décrochage scolaire. Pire, cette année, j’ai complètement abandonné l’école.

Pour la suite de ma scolarité, je vais aller à l’IFA PME soit en option esthétique ou en vente. Je travaillerai donc trois jours par semaine et irai deux jours à l’école où j’apprendrai de la théorie sur mon futur métier et étudierai un peu de cours généraux. Je gagnerai ainsi de l’argent tous les mois, ce qui me permettra de commencer à me faire plaisir et de mettre des sous de côté pour mon avenir. L’argent c’est important pour moi, même si je ne vais pas faire de longues études, je compte bien tout donner pour en avoir.

Auteur·e·s : Daliya, Mariame, Sam et Lola

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Une personne dans ma vie

Une personne dans ma vie

Comme pour trouver un amoureux, Justine aura eu besoin de temps pour ne plus être harcelée par ses collègues de l’école. De la solitude à un sourire magique, la jeune femme nous propose une route ensoleilée et une citation trouvée sur Pinterest « Te rencontrer était ma destinée. Devenir ton amie était mon choix. Tomber amoureuse de toi est une perte de contrôle, mais je suis heureuse que ça me soit arrivé. »

Seule

Au milieu de ma première année de secondaire, j’ai commencé à avoir des problèmes avec mes amies. Au fil du temps tout cela s’est même transformé en harcèlement. Des rumeurs de toutes les sortes circulaient à mon propos. Des personnes que je ne connaissais pas venaient me trouver pour me demander si ce qui se disait était vrai … Les choses me paraissaient insurmontables. Je faisais des migraines, des crises d’angoisses, je tombais dans les pommes … J’ai passé beaucoup de temps à l’hôpital. Je pensais ne jamais m’en sortir. Quand même l’école ne peut rien faire pour vous, comment voulez-vous à 13-14 ans vous battre seule face à tou·te·s. J’étais à bout …

Début de quelque chose

C’est à ce moment-là, qu’un garçon que je ne connaissais que de vue, m’a envoyé un petit “Salut” tout simple. Un message que n’importe qui peut envoyer pour démarrer une discussion. De là, la discussion s’est enchainée durant des heures. Après quelque jours à échanger des messages, non-stop, on s’est appelés toute une soirée. On a rigolé et parlé de tout, de rien et de n’importe quoi. Je me souviens aussi lui avoir proposé de jouer à un jeu où il fallait simplement poser des questions pour apprendre à se connaitre. On passait des heures à parler au téléphone, et peu à peu, j’arrivais à m’endormir plus facilement, les cauchemars se sont atténués. Ce garçon me permettait de me vider l’esprit, de souffler un peu, de ne plus trop prêter attention aux rumeurs. Jamais il ne m’a posé de questions ou ne m’a parlé de ce qui se disait à l’école.

Deuxième année

Après plusieurs mois de discussion, voici venue la rentrée en seconde. Les deux premières semaines sont magiques, nous étions dans la même classe. Malheureusement j’ai dû changer de classe, il y avait une mauvaise répartition d’élèves dans d’autres.

La situation que l’on vivait était très ironique : on s’envoyait des messages sans arrêt, on s’appelait en visio, mais quand on était à l’école on ne se disait même pas bonjour tellement on était timides. Je me rappelle aussi qu’il me draguait et moi, à cause des déceptions amoureuses précédentes, je le rejetais. Je le taquinais beaucoup sur le fait qu’il paraissait être un petit intello coincé. À ce moment-là, ce n’était pas mon style de garçon.

Le temps passe

Après un changement d’école, presque trois ans de discussion, une journée à Disney et un malheur qui nous a touchés, il a franchi le pas et m’a demandé de sortir avec lui. C’était le 16 août 2018. Mon cœur s’est emballé. Je m’en souviens comme si c’était hier mes mains sont devenues moites, la chaleur m’est montée aux joues et mon estomac s’est serré. Je me souviens de la délicatesse du soleil ce jour-là et de l’odeur que le vent nous apportait. Je me souviens de ce sourire qu’il avait sur le visage, du stress dans son regard. Ayant peur que je lui dise non, mais une fois le oui prononcé, il s’est apaisé ou presque …

Ensemble

Depuis plus de deux ans, on ne se lâche pas. Comme tous les couples, on a eu des bas et des hauts. Il m’a permis de reprendre confiance en moi et de faire confiance aux autres. Ma peur de l’abandon persiste mais je sais que lui ne me laissera jamais seule. Il m’a aussi permis de rencontrer de nouvelles personnes, de me faire des ami·e·s, il m’a soutenu dans toutes mes idée folles. Nous nous sommes aussi entraidés dans nos projets respectifs. Il supporte mes changements d’humeur, prend soin de moi quand je ne suis pas bien et que j’ai un coup de mou. Il n’y a pas si longtemps, il a dit à l’un de nos amis : « quand je la vois sourire comme ça je sais que j’ai tout gagné, j’ai tellement de chance ». Cette phrase est magnifique, mais aussi tellement vraie. Quand il me sourit avec son petit sourire en coin et me regarde dans les yeux de façon intense, je sais aussi que j’ai de la chance et que j’ai tout gagné moi aussi.

Pourquoi je vous raconte ma vie ?

Pour vous montrer, vous prouver que, même quand tout va mal, il y a toujours une lueur d’espoir. Il y aura toujours quelqu’un·e qui vous tendra la main pour vous aider et vous faire sortir de vos pires cauchemars. Alors ne perdez jamais espoir. Quoi qu’il arrive restez fort·e ! Certes ce ne sera pas facile mais le jour où vous rencontrerez cette fameuse personne, que ce soit en amour ou en amitié, remerciez la ! Et inversement, quand elle sera dans le besoin il faudra être là pour elle et cela permettra aussi de créer un lien très très fort entre vous. Alors merci à cette personne dans ma vie. Et merci à celles qui ont déjà aidé d’autres dans la même situation.

Auteure : Justine, 18 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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