La parole, arme et trésor

La parole, arme et trésor

Pour Rouan, 21 ans, beaucoup de gens ont peur de communiquer, d’échanger avec d’autres et c’est un fameux problème … Comment rencontrer l’autre, créer des liens si on ne partage pas, si on ne partage rien.

D’importantes réflexions

Quand je parle de la communication, c’est le fait de ne pas avoir peur de dire ce que l’on pense. Se taire, c’est s’imposer des barrières alors qu’oser sortir de sa zone de confort peut apporter énormément de surprises. Il y a quelques années, je n’osais pas prendre la parole en public ou m’imposer dans un groupe, maintenant je m’intègre très facilement.

Un ami en amène un autre

Grâce à un ami j’ai, un jour, rencontré quatre personnes formidables ! Deux avec qui je pêche, deux avec qui je suis à l’école. Maintenant on se tape des discussions à propos de tout et n’importe quoi. J’insiste sur le fait de ne pas avoir peur d’aller vers les autres et de communiquer, ça ouvre toutes les portes de la vie. Avec une seule personne, on peut en rencontrer plusieurs autres et apprendre de nouvelles choses. Dans un couple, s’il y a un problème, il faut en parler ! Dans la famille si, un problème surgit avec l’un des membres, il faut en parler ! La parole, ça marche partout et je trouve que c’est la meilleure solution pour vaincre les problèmes.

Je parle donc je suis

Quand j’ai un problème avec mes parents, une de mes sœurs ou avec l’un·e de mes ami·e·s, je ne dis jamais rien dans le dos des autres même s’il y a eu de la méchanceté. Quand je veux quelque chose, je n’hésite pas à le faire savoir aussi. Parfois, c’est vrai, c’est très brut, mais c’est pour le bien de tout le monde et ça ne peut qu’être bénéfique sur le long terme ! Au travail, je suis cuisinier, je communique constamment avec mon chef et les collègues. C’est comme ça que le travail est beaucoup plus agréable et plus efficace grâce à la bonne humeur, la coordination et la parole avec tout le groupe auquel je suis intégré et où je me sens à l’aise socialement. Tout ça pour vous dire que dire ce qu’on pense faire ou dire doit être annoncé clairement et rapidement et peu importe à qui l’annonce est destinée. La communication est fondamentale, que ce soit en milieu professionnel ou privé.

Auteur : Rouan, 21 ans, Esneux

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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Une personne dans ma vie

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Comme pour trouver un amoureux, Justine aura eu besoin de temps pour ne plus être harcelée par ses collègues de l’école. De la solitude à un sourire magique, la jeune femme nous propose une route ensoleilée et une citation trouvée sur Pinterest « Te rencontrer était ma destinée. Devenir ton amie était mon choix. Tomber amoureuse de toi est une perte de contrôle, mais je suis heureuse que ça me soit arrivé. »

Seule

Au milieu de ma première année de secondaire, j’ai commencé à avoir des problèmes avec mes amies. Au fil du temps tout cela s’est même transformé en harcèlement. Des rumeurs de toutes les sortes circulaient à mon propos. Des personnes que je ne connaissais pas venaient me trouver pour me demander si ce qui se disait était vrai … Les choses me paraissaient insurmontables. Je faisais des migraines, des crises d’angoisses, je tombais dans les pommes … J’ai passé beaucoup de temps à l’hôpital. Je pensais ne jamais m’en sortir. Quand même l’école ne peut rien faire pour vous, comment voulez-vous à 13-14 ans vous battre seule face à tou·te·s. J’étais à bout …

Début de quelque chose

C’est à ce moment-là, qu’un garçon que je ne connaissais que de vue, m’a envoyé un petit “Salut” tout simple. Un message que n’importe qui peut envoyer pour démarrer une discussion. De là, la discussion s’est enchainée durant des heures. Après quelque jours à échanger des messages, non-stop, on s’est appelés toute une soirée. On a rigolé et parlé de tout, de rien et de n’importe quoi. Je me souviens aussi lui avoir proposé de jouer à un jeu où il fallait simplement poser des questions pour apprendre à se connaitre. On passait des heures à parler au téléphone, et peu à peu, j’arrivais à m’endormir plus facilement, les cauchemars se sont atténués. Ce garçon me permettait de me vider l’esprit, de souffler un peu, de ne plus trop prêter attention aux rumeurs. Jamais il ne m’a posé de questions ou ne m’a parlé de ce qui se disait à l’école.

Deuxième année

Après plusieurs mois de discussion, voici venue la rentrée en seconde. Les deux premières semaines sont magiques, nous étions dans la même classe. Malheureusement j’ai dû changer de classe, il y avait une mauvaise répartition d’élèves dans d’autres.

La situation que l’on vivait était très ironique : on s’envoyait des messages sans arrêt, on s’appelait en visio, mais quand on était à l’école on ne se disait même pas bonjour tellement on était timides. Je me rappelle aussi qu’il me draguait et moi, à cause des déceptions amoureuses précédentes, je le rejetais. Je le taquinais beaucoup sur le fait qu’il paraissait être un petit intello coincé. À ce moment-là, ce n’était pas mon style de garçon.

Le temps passe

Après un changement d’école, presque trois ans de discussion, une journée à Disney et un malheur qui nous a touchés, il a franchi le pas et m’a demandé de sortir avec lui. C’était le 16 août 2018. Mon cœur s’est emballé. Je m’en souviens comme si c’était hier mes mains sont devenues moites, la chaleur m’est montée aux joues et mon estomac s’est serré. Je me souviens de la délicatesse du soleil ce jour-là et de l’odeur que le vent nous apportait. Je me souviens de ce sourire qu’il avait sur le visage, du stress dans son regard. Ayant peur que je lui dise non, mais une fois le oui prononcé, il s’est apaisé ou presque …

Ensemble

Depuis plus de deux ans, on ne se lâche pas. Comme tous les couples, on a eu des bas et des hauts. Il m’a permis de reprendre confiance en moi et de faire confiance aux autres. Ma peur de l’abandon persiste mais je sais que lui ne me laissera jamais seule. Il m’a aussi permis de rencontrer de nouvelles personnes, de me faire des ami·e·s, il m’a soutenu dans toutes mes idée folles. Nous nous sommes aussi entraidés dans nos projets respectifs. Il supporte mes changements d’humeur, prend soin de moi quand je ne suis pas bien et que j’ai un coup de mou. Il n’y a pas si longtemps, il a dit à l’un de nos amis : « quand je la vois sourire comme ça je sais que j’ai tout gagné, j’ai tellement de chance ». Cette phrase est magnifique, mais aussi tellement vraie. Quand il me sourit avec son petit sourire en coin et me regarde dans les yeux de façon intense, je sais aussi que j’ai de la chance et que j’ai tout gagné moi aussi.

Pourquoi je vous raconte ma vie ?

Pour vous montrer, vous prouver que, même quand tout va mal, il y a toujours une lueur d’espoir. Il y aura toujours quelqu’un·e qui vous tendra la main pour vous aider et vous faire sortir de vos pires cauchemars. Alors ne perdez jamais espoir. Quoi qu’il arrive restez fort·e ! Certes ce ne sera pas facile mais le jour où vous rencontrerez cette fameuse personne, que ce soit en amour ou en amitié, remerciez la ! Et inversement, quand elle sera dans le besoin il faudra être là pour elle et cela permettra aussi de créer un lien très très fort entre vous. Alors merci à cette personne dans ma vie. Et merci à celles qui ont déjà aidé d’autres dans la même situation.

Auteure : Justine, 18 ans, Bruxelles

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J’ai été harcelé

J’ai été harcelé

C’est en changeant d’orientation scolaire que David a plongé dans le harcèlement. Insulté, brimé, il s’est fait du mal et a dû être déterminé pour s’en sortir. Aujourd’hui, il n’est plus harcelé mais comment a-t-il fait pour s’en sortir ?

Ça commence très mal

Tout a commencé le 5 septembre 2019 quand, avec d’autres que je ne connaissais pas, je suis rentré en 3ème professionnelle cuisine. Dès le début, il y en a eu quatre qui commençaient à me chercher des problèmes… C’est là que tout a commencé. Au début, les harceleurs y allaient doucement. Des gros mots, des insultes, se moquer de mon poids, de ma tête et bien évidemment de ma façon d’être. Pour eux, j’étais différent et cela ne leur plaisait pas. Je ne me sentais pas bien et surtout très agressé.

Je me fais du mal

Un jour, dans ma salle de bain. Je décide que ma souffrance doit s’arrêter. Je me suis alors ouvert les bras. Je n’avais rien dit à personne, surtout pas à ma maman parce que j’avais peur du jugement et de l’incompréhension. Deux semaines plus tard, mon animatrice de la maison des jeunes, Ludivine, a vu mes bras et m’a demandé ce qui se passait. Là, je lui ai tout dit, du coup elle m’a dit de rester fort et que je devais en parler. J’ai donc décidé de le dire à une professeure spécialisée dans le harcèlement à l’école mais elle n’a pas bougé. Déjà, que cela avait été dur pour moi de faire la démarche de lui parler… Ne pas avoir été entendu, c’était encore plus dur.

Le jour où tout bascule

Ce jour-là, ma journée commence en cuisine et tout de suite, et comme d’habitude, les insultes fusent. Je ne dis rien, j’encaisse. Jusqu’au moment où l’un d’entre eux a un geste déplacé envers moi. Sur le moment je ne dis rien, mais une fois rentré chez moi, je me coupe volontairement les bras en écoutant des musiques déprimantes. Ce qui change, c’est que ma sœur a vu que j’avais les bras ouverts et que je pleurais. Elle a alors appelé ma maman. Là, enfin, ce fut le soulagement. Ma maman m’emmène à l’école et montre mes bras à la préfète qui n’avait aucune idée de ce qui se passait dans son école. Ma maman explique qu’elle va appeler la police contre non-assistance envers personne en danger et surtout pour harcèlement.

Tranquille enfin !

Je suis resté chez moi quelque temps et j’ai fait une mini dépression. Après, il a bien fallu que je revienne à l’école et même si mes harceleurs l’avaient quittée à la demande de la préfète, je ne me sentais toujours pas bien. Ma maman m’a dit que je devais être fort et que je ne devais pas avoir peur de dire ce que je pensais. Ludivine aussi m’a aidé et m’a dit que j’étais une bonne personne, que je pouvais faire des choses merveilleuses, que j’étais un petit mec de bonne vie et que j’avais plein de choses pour moi ! Elle m’a aussi dit que j’étais un artiste, que je devais garder la joie que j’avais car je donnais du bonheur autour de moi. Après tout ça, enfin, je me suis posé. Ma meilleure amie m’a aidé ainsi que ma copine et je les remercie pour tout. La chose que vous ne devez pas oublier, c’est d’en parler. C’est compliqué, je sais, mais croyez-moi ça vous fera du bien. Maintenant je parle et je ne me laisse plus faire. Je garde le sourire et tout ça, c’est derrière moi. Ça restera derrière moi.

Auteur : David, 16 ans, Liège

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Les idées reçues

Les idées reçues

À l’école, Pauline a des options qui peuvent impressionner : sciences fortes, latin et grec. Ne pensez surtout pas que c’est une caricature, une “intello” qui passe ses journées enfermée à étudier, qui ne sait pas s’amuser. Elle écrit pour nous prouver le contraire et essayer de nous démontrer que ranger des gens dans des cases en fonction de leurs options, c’est très souvent passer à côté d’une belle personnalité !

Aprioris bienvenus !

Pour commencer, on va être honnête : on a tous et toutes des aprioris. Dans ma ville, par exemple, c’est surtout envers les élèves inscrits dans les sections professionnelles. Ils seraient tous stupides ou illettrés, les qualifications cuisine auraient juste choisi la facilité pour avoir le moins de maths possible, les maths 8h/semaine seraient des torturés de la vie… Il faut se dire que même les profs ne sont pas tout blancs : une fois ma prof d’anglais m’a demandé pourquoi j’avais autant de mauvais points dans sa matière alors que passer mes journées à étudier devait surement être mon quotidien vu mes options. Alors, forcément, au bout d’un moment, ça blesse.

Stupidités bienvenues aussi …

Au cours de ma scolarité, j’ai entendu toutes sortes de choses aussi fausses les unes que les autres. Par exemple, le fait que je doive étudier une quinzaine de mots de vocabulaire par jour, que lors de chaque début de cours je doive réciter une phrase latine pour rentrer en classe ou bien même que je doive connaitre mon tableau des éléments entièrement par cœur. Bon, vu comme ça, je comprends pourquoi mes options déplaisent autant aux gens. La vérité, c’est que la réalité est tellement différente et méconnue. Être en sciences fortes, c’est réaliser des expériences folles et comprendre le monde qui nous entoure. Être en latin, ce sont des voyages splendides aux quatre coins de l’Europe pour découvrir notre passé. Et enfin être en grec, c’est créer des liens forts en n’étant qu’un petit groupe de six, mais aussi avoir l’occasion de jouer à la nouvelle version d’Assassin’s Creed en classe pour observer les reproductions des temples et des paysages d’époque. Après tout ça, si vous n’êtes pas encore convaincu·e·s, ça peut se comprendre. Il reste le souci de l’étude et c’est vrai que moi aussi, j’avais eu un énorme moment d’hésitation. Je suis obligée de vous dire la vérité : oui, il y a une demande de travail constante. Mais, regardez-moi, je ne suis pas morte pour autant.

Ouvrons-nous l’esprit !

C’est normal d’avoir peur d’être totalement surchargé·e de boulot, mais je pense que dans ce cas-ci, ça a été un atout. J’ai pu trouver ma propre méthode de travail quotidienne qui prend en compte l’école, les amis et la famille. Et croyez-moi ou non, mais je n’ai jamais refusé une fête ou une sortie à cause de mes options, loin de là. Alors en conclusion, essayons tous de s’ouvrir un peu plus l’esprit chaque jour : à la place de blâmer les options un peu plus originales que les autres, cherchons à comprendre pourquoi certaines personnes les aiment autant.

Auteure : Pauline, 16 ans, Visé

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La vie du bon côté même si …

La vie du bon côté même si …

Après une longue et foutue maladie contre laquelle elle s’est battue, la maman d’Elea est morte. Malgré tout, c’est dans ses familles que la jeune fille trouve des ressources et de la force pour aller plus loin. Attention, elle compte aller bien plus encore !

Cocon

Perdre sa maman à 13 ans n’est pas un fait anodin. C’est forcément dur, mais ça l’est beaucoup moins quand on est cinq et qu’on se tire vers le haut. Personne ne peut être triste lorsqu’on est tous rassemblé·e·s. La force du groupe, c’est que cela fait comme un petit cocon qui se forme autour de nous et qui protège un peu. Lorsque quelque chose nous arrive et que la joie de vivre se fait moins forte, ce petit cocon fait du bien.

« La vie du bon côté »

Ma maman comptait beaucoup pour moi et rien ne peut la remplacer. Au fur et à mesure que les années passaient avec cette foutue maladie, elle reprenait, petit à petit, du poil de la bête et elle se battait comme une maman girafe qui veut protéger son petit girafon. Eh oui en effet, ça non plus, elle n’a pas eu la chance de le connaitre. Mon totem scout ainsi que mon beau quali sont en partie à son effigie : « La vie du bon côté »… J’espère qu’elle trouve ça bien !

Mes familles

Bon continuons. Je grandis, et même trop vite à mon gout. Après son décès, avec tou·te·s mes frères et sœurs, nous nous sommes soutenu·e·s et entraidé·e·s pour franchir cette étape compliquée. Dans ma vie, j’ai de la chance, j’ai deux familles. Ma famille de sang ainsi que ma famille de cœur. Ma famille de cœur, ce sont les scouts. Ces deux familles m’ont aidée à franchir cette étape. J’ai appris que rien ne m’était dû et que tout ce que je possédais, aussi bien matériel que mental, n’était probablement qu’un passage dans ma vie et qu’un jour tout s’en irait. Mais ça nous fait grandir et évoluer.

Le mal pas si mal ?

Au fond, tout se termine un jour, et pas forcément au moment que l’on souhaiterait. J’ai remarqué que toutes les histoires ne se terminaient pas forcément comme dans les films de princesses où le prince charmant fait son entrée et tout est résolu. Si cela se passait ainsi, on aurait tendance à dire que c’est bien mieux. Mais moi je dis que non, car si tout se terminait à chaque fois merveilleusement bien, nous aurions d’énormes faiblesses lorsqu’une nouvelle bouleversante arriverait. Et puis la souffrance, je trouve que c’est beau car plus on souffre, plus on se rend compte de la valeur des choses qui nous entourent. Et c’est après avoir souffert encore et encore que l’on commence à découvrir que le monde est beau. Le monde est beau avec ses imperfections. Je regarde par la fenêtre de ma chambre et je vois le soleil briller, la chaleur me réchauffe le visage et j’ai la sensation que les oiseaux posés sur l’arbre qui commence à fleurir au printemps arrivant sont libres de voler comme bon leur semble. D’autres sont au sol et trifouillent la terre pour espérer trouver un petit ver pour se nourrir. Tout est beau dans la vie, la mort est belle. Un repos éternel pour l’âme, la liberté complète. Enfin c’est ce que je crois. Je sens encore cette douce odeur qui me caresse les narines comme quand elle cuisinait ses succulents pancakes.

Partager sans s’arrêter

D’autres choses peuvent rendre nos vies plus belles, le monde plus beau. Une chose qui me semble primordiale pour œuvrer pour une vie plus belle, c’est de s’entourer de belles personnes qui, au fil du temps, deviendront des ami·e·s. On a des personnes avec qui on peut partir dans des folies. Certes ces folies n’ont probablement aucun sens, mais pendant quelques instants, cela permet le repos de l’âme. S’entourer de belles personnes, c’est également apporter du bonheur à d’autres personnes et lorsque ce bonheur est partagé, il est multiplié. Car si on entre dans une pièce et que l’on donne 20€ à la première personne que l’on croise, jamais nous ne récupèrerons ces 20€. Mais si on entre dans une pièce et qu’on offre soit du bonheur, soit du savoir, on ne perdra en aucun cas ce que l’on a offert à cette personne. Surtout, lorsqu’on offre du bonheur ou un savoir, on est fière de soi, fière d’avoir offert notre savoir aux autres. Donc en répandant notre savoir, on créera de plus en plus de gens qui peuvent aussi à leur tour partager ce savoir. Et si ça se trouve, un jour, ce savoir aura fait le tour du monde et il nous reviendra et on se dira : « Waouh j’ai partagé ce savoir avec une personne il y a 40 ans et maintenant il me revient ».

On avance ensemble

Je veux changer l’esprit des gens pessimistes, les rendre optimistes. Vivre c’est ce qu’il y a de plus beau non ? Alors on va partager cette joie de vivre jusqu’à en mourir et s’il y a quelque chose après, on continuera de la partager là-bas. Vivre : la plus belle chose de l’univers. J’ai comme conviction de transmettre la joie et le bonheur pour que tout le monde entier soit HEUREUX. Lors de mon enfance, je me suis toujours posé la question du pourquoi il y avait un X à heureux, un X à joyeux et un T à rayonnant. Eh bien maintenant j’ai ma réponse car ces petites lettres qu’on pourrait croire inutiles servent à quelque chose. Elles servent à démontrer qu’on a besoin du groupe pour être joyeux, heureux, rayonnant. C’est grâce à mes amis, à toutes les personnes qui m’entourent. Qu’elles soient pessimistes ou optimistes, elles m’apportent sans vraiment le savoir la joie de vivre et ma paix intérieure. Quand je suis seule, je ne suis pas la personne que je suis réellement. Car le groupe c’est ma personnalité, car sans mon entourage, plus rien ne m’anime. Donc avec le groupe, je me sens comme une warrior qui doit faire le clown pour rendre les autres heureux. Je dois partager toutes les informations que j’ai apprises durant la journée pour que les autres connaissent tous ce que je sais. Car le groupe, c’est ma force pour avancer tous les jours.

Auteure : Elea (Girafon), 15 ans, Aiseau-Presles

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A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
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Destiné aux jeunes
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