Pourquoi devrait-on tous écrire nos journées, vies, émotions ?

Pourquoi devrait-on tous écrire nos journées, vies, émotions ?

Ce texte est assez effronté étant donné que je ne tiens même pas de journal moi-même. Cependant, de mon point de vue, écrire ce que l’on ressent est essentiel ; comme une sorte de thérapie. Il y a certaines choses, certains sujets que l’on n’ose pas mentionner à voix haute, ou juste, les échanger. Pour moi, il faut l’écrire. On n’a pas à être bon écrivain, mais simplement un humain lambda qui vit des expériences. De plus, cela nous permet de mieux nous comprendre et d’être une meilleure version de soi le lendemain.

Si on a peur de raconter ce que l’on vit : un peu d’encre et du papier ou juste un écran avec un clavier pourraient nous aider. De toute manière, ce n’est pas du temps perdu, juste une expérience à tester.

Auteur/e : Anonyme

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Le basket

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Pour moi le basket c’est pas juste un sport, c’est aussi une thérapie parce que ça m’aide à penser, réfléchir, trouver des solutions aux problèmes, résoudre des problèmes.

J’avais commencé à jouer au basket, avec un ami, quand j’avais 10 ou 11 ans, au Brésil. Mais quand j’ai habité en Belgique, j’ai commencé à aimer le basket. Quand j’ai un grand problème et que je n’arrive pas à le résoudre et qu’un ami m’appelle pour aller jouer au basket, j’y vais, je joue, je parie, je gagne et trouve de nouveaux amis et solutions à mes problèmes.

C’est pour ça que le basket est important pour moi.

Auteur : Yuri, 15 ans, Anderlecht

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Hippothérapie plutôt que travail avec un psy

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Ce que les psys n’ont pas su réaliser avec Antoine, la nature, les animaux et son travail avec les enfants s’en sont chargés. Il y a deux mois encore, Antoine était bourré de tocs, de stress et d’angoisses. Aujourd’hui, c’est un jeune homme qui s’épanouit grâce à son engagement au service citoyen (1).

L’hippothérapie (2) a changé ma vision de qui je suis. Aujourd’hui, mon implication dans un projet thérapeutique pour enfant a totalement changé le cours de ma vie. Dans cette aventure, c’est le cheval et surtout le contact avec lui qui m’a aidé à avancer.

Après avoir passé ces derniers mois à chercher, en vain, ce que je pouvais faire de ma vie, je me suis lancé à corps perdu dans le service citoyen. À travers la mission que l’on m’a confiée, je peux déjà vous dire, qu’après seulement deux mois, j’ai beaucoup changé et je ne suis pas déçu de m’y être engagé !

Il y a maintenant quelques semaines, j’ai rejoint les Rênes de la Vie. C’est une association située à la Hulpe. Elle travaille sur la relation entre l’enfant porteur de handicap, le poney et la nature et développe une approche thérapeutique et sociale. Le tout se déroule dans un splendide et verdoyant environnement.

L’ambiance avec les chevaux et les enfants en pleine nature m’apporte beaucoup de bien-être. J’ai d’ailleurs observé une nette amélioration de mon état d’esprit, dans mon comportement quotidien. Je me sens beaucoup plus calme, plus serein. Je pars chaque matin avec plus de joie de vivre qu’auparavant. Je m’endors chaque soir avec plus de fierté personnelle, l’impression d’avoir rendu service à la communauté, d’avoir été utile. C’est très agréable.

Je recommence à avoir de l’espoir par rapport à ce que je ferai plus tard. Un chemin de vie est en train de se dessiner grâce à ce service citoyen.

Dans le fond, ce qui me rend plus calme, sur mon lieu de mission, c’est la beauté du parc, des arbres et des lacs qui me font penser à un paysage paradisiaque où il n’y a pas de bruit en permanence et de pollution. Cette pensée utopique se renforce lorsqu’il fait, comme c’est le cas actuellement, beau et chaud, avec un ciel bleu parfaitement dégagé, sans nuage. C’est aussi l’espace immense qu’offre ici le lac de la Hulpe, qui me fait ressentir en permanence une sensation très joyeuse de liberté, de tranquillité, détachement de la société avec sa technologie, son train de vie quotidien habituel. Ensuite, la présence des chevaux contribue principalement à la sérénité dont je (re)commence à faire preuve. En effet, la base, sur mon lieu de mission, c’est de ne pas crier, ne pas courir, ne pas mettre de musique, même douce ou à faible le volume, ne pas s’exciter ou s’énerver parce que tous ces comportements « brutaux » sont susceptibles d’effrayer et/ou d’énerver les poneys, ce qui non seulement, n’est pas correct vis-à-vis des chevaux, car ils ne sont pas à considérer comme de simples animaux mais parce que ça peut aussi devenir très dangereux pour les humains, en particulier avec les enfants handicapés qui n’entendent pas ou ne sentent pas le danger. Travailler dans un milieu équestre requiert beaucoup de patience, de calme, d’écoute et de compréhension pour pouvoir être en lien, en phase avec le cheval. J’apprends beaucoup sur moi et je reprends confiance.

Comme je l’ai fait remarquer à ma tutrice, la personne qui veille sur moi pendant ce stage, c’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’à nouveau, je me lève chaque matin pour aller sur mon lieu de mission. C’est un monde totalement différent et inspirant dans lequel un véritable apprentissage et une maîtrise de soi s’imposent. Mon comportement change de jour en jour, pour mon plus grand bonheur !

(1) La Plateforme pour le Service Citoyen est une possibilité laissée aux jeunes de 18 à 25 qui se posent de grandes questions sur les activités qu’ils et elles pourraient mener, humainement ou professionnellement. Durant plusieurs mois, ils et elles participent à un stage qui les plonge dans une association d’aide aux personnes.

(2) L’hippothérapie est une manière de soigner les patient·es autrement. En plus d’un suivi médical classique, la personne est aidée par un thérapeute et un cheval… Le cheval étant, par exemple, un moyen extraordinaire pour éveiller l’ensemble des sens. 

Auteur : Antoine, Bruxelles, 20 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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