Poursuivre ses passions

Poursuivre ses passions

Dans 5 ans, j’étudierai la médecine. En effet, je souhaite plus précisément travailler dans le milieu de la psychiatrie car, autour de moi, je vois plein de gens se plaignant des aides-soignantes actuelles, dans ce domaine-là, et j’ai un peu le besoin de prendre la relève pour apporter mon grain de sel à l’histoire.

J’ai une personne dans mon cercle proche qui, comme moi, a voulu aller en médecine mais a raté le concours de première année et, suite à ça, a perdu toute envie d’être productive.

Donc, si je devais donner un conseil, je vous dirais de ne pas craindre l’échec, c’est justement un moyen de se dépasser et d’aller encore plus loin. C’est le sportif qui prend de l’élan qui ira toujours plus loin.

Auteure : Anonyme, 14 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

LES PETITS AVIS, EPISODE 31

LES PETITS AVIS, EPISODE 31

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

Tous les mêmes de quoi ?, Paul, 16 ans, Liège

Tous les mêmes ces garçons. Je trouve cette phrase super offensante car chacun est aussi unique qu’un autre. Et si oui certains se ressemblent, ce n’est pas pour cela que nous sommes tous les mêmes. C’est surtout que cela ne veut rien dire car « Tous les mêmes ces garçons« … les mêmes de quoi ?

Cela peut tout et rien dire. Je trouve que cette phrase est absolument horrible pour certains garçons qui sont absolument uniques en leur genre et qui commencent à se prendre des stéréotypes alors qu’on sait tous que ces stéréotypes sont très très faux et très souvent généralisés à cause de ces fameuses phrases et des stéréotypes qui vont avec.

Si tu n’as pas de diplôme t’iras pas loin, Didi, 19 ans, Liège

Si t’as pas diplôme t’iras pas loin. De base, c’est mes parents qui disent ça mais souvent beaucoup de gens disent ça. Je vais d’abord passer en généralité. Je ne suis pas d’accord avec cette phrase car il y a plusieurs artistes qui font de la musique du cinéma ou autre chose qui n’ont pas de diplôme mais ils sont hyper connus. Et d’autre part, il y a des gens qui ont un style de diplôme mais qui font autre chose de leur vie et ils n’ont pas la qualification pour faire l’autre chose mais on les prend quand même. Et des fois, ceux qui n’ont pas le diplôme adapté montent plus vite que celui qui a diplôme adapté.

Maintenant, je vais prendre mon cas. Voilà, moi j’aime l’école. Mais si un jour je lâche, parce que vu mon âge adapté, oui je suis encore à l’école et je m’en fous parce que j’aime l’école, mais si un jour je quitte l’école, c’est pas grave parce que ce que j’ai envie de faire acteur, cascadeur ou humoriste. Je pourrais percer même sans diplôme. Je pourrais même monter plus vite que quelqu’un qui a un diplôme. Et, d’autre part, si j’ai mon diplôme, je pourrais percer, mais je pourrais aussi descendre plus facilement. Donc vraiment cette phrase n’a aucun sens.

Ces deux récits sont à écouter aussi en podcast ici

Auteurs : Paul, Didi

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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L’école est une chance ou une torture

L’école est une chance ou une torture

L’école est une chance, Wafaa, 13 ans, Anderlecht

Pour moi, l’école c’est une chance d’arriver au métier de nos rêves.

Comme il est marqué sur la phrase ci-dessus, l’école est une chance, nous bénéficions d’une chance extraordinaire comparé à plusieurs personnes dans différents coins du monde qui elles ne bénéficient pas de l’apprentissage. Moi, je ne prends pas l’école comme quelque chose de négatif, mais de positif. Depuis petite, je me suis toujours dit que l’école est la clef qui ouvre notre avenir. Parce que c’est grâce à l’école qu’on peut atteindre nos rêves. Car si nous ne possédons pas de bases, nous ne pourrions pas aller plus haut. Donc vive l’école !!!

L’école est une torture, Asma, 13 ans, Anderlecht

Pour moi, l’école c’est une torture parce que :

-Les notes nous donnent de la pression, stress parce que, non seulement, on nous gronde, parce qu’on a de “mauvaises notes”, mais certains nous comparent.

-On nous donne beaucoup de devoirs, évaluations, ça nous épuise.

-Le harcèlement a lieu principalement et généralement à l’école.

-Des élèves nous rabaissent ou se vantent et, par la suite, nous avons un manque de confiance.

 

Auteures : Wafaa, Asma, 13 ans, Anderlecht

Ces récits ont été produits lors d’un atelier Scan-R.

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Choisir est renoncer

Choisir est renoncer

Je te plante le décor, j’avais 14 ans, situation compliquée, situation éclatée. Lors d’une de mes nombreuses prises de confiance, je me suis rendu compte que vivre avec ma famille n’était plus possible. C’est donc à ce moment-là que j’en ai parlé avec ma maman qui travaillait au SAJ, et donc connaissait des internats. Je lui en ai parlé pas comme une demande mais plus comme une décision, décision, que j’avais prise pour moi et sans que personne ne m’y ait forcé.

Ça a été la meilleure décision de ma vie, car d’une part, j’épargnais à mes proches le jeune con et insouciant que j’étais qui leur donnait du fil à retordre. D’autre part, personnellement, on ne va pas se mentir que les débuts étaient difficiles. J’arrive dans une chambre avec 7 mecs, je ne connais personne. Je suis avec des gens qui ont l’âge de mon grand frère. Heureusement, très vite, les « anciens » viennent vers toi pour te mettre à l’aise et des liens se forment.
Pour ma part, j’ai vite rencontré 3 personnes avec qui quelque chose de très fusionnel va se créer. Et Dieu merci, j’ai la chance de les considérer comme mes meilleurs encore à l’heure actuelle, j’ai même envie de dire que ma fratrie s’est agrandie. On a traversé bon nombre d’épreuves, on a fait bon nombre de conneries mais tout cela nous a fait grandir et sans eux, je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui. Et je souhaite à tout le monde de pouvoir prendre une décision pour soi qui soit aussi bénéfique.

Auteur : Anonyme, 23 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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On parle de la migration

On parle de la migration

Durant les animations réalisées sur le thème de la Migration dans les écoles secondaires, et suite au témoignage de Sanaz, une jeune femme qui a migré en Belgique, suite au régime dictatorial de son pays d’origine, nous avons demandé aux élèves ce qui les avait touché et les messages qu’ils souhaiteraient faire passer aux jeunes et aux migrant.e.s qui liront leurs écrits…

On parle de la migration, Anonyme, Bruxelles

C’est un sujet à partager car si nous contribuons tous à les aider, nous pourrons changer leur vie. Ça me touche car je m’identifie. Je suis une personne immigrée dont les parents ont vécu la même chose, c’est pourquoi je suis touché par le sujet.

Mon message est que le parcours sera long et fatigant pour une personne immigrée mais si nous l’aidons, sa vie changera pour le meilleur. Nous créerons un monde meilleur. En conclusion, c’est un mal pour un bien. Ces parcours difficiles créent des personnes fortes.

La solitude et l’inconnu, Anonyme, Bruxelles

Arrivé dans un pays inconnu seul est difficile, on ne réalise pas jusqu’à être arrivé dans le pays de l’hôte. On recommence tout de A à Z avec des nouvelles règles. On est un peu dans le flou quand on est entouré de gens qui parlent pas la même langue et nous on est là au milieu, on se sent mis à l’écart.

Je suis moi-même une immigrée, ne perdez jamais espoir. Au jour d’aujourd’hui, je me sens comme les autres.

C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais, par Inès, 20 ans, Bruxelles 

Ce qui me touche énormément dans cette situation est la difficulté rencontrée par les jeunes enfants qui sont dans l’obligation de suivre leurs parents. Ils n’ont rien demandé et pourtant, ils doivent malheureusement subir les injustices de ce monde. C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais. L’enfant devra vivre toute sa vie avec ça, il aura une étiquette sur le front pour toujours.

Je parle ici de mon papa, qui est arrivé si jeune dans ce pays nommé “Belgique”. Aujourd‘hui, il est heureux de pouvoir montrer le beau pays dans lequel il vivait à ses enfants.

Difficultés d’un migrant, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler du chemin des migrants jusqu’en Europe et également sur le fait que les études ne sont pas reconnues en Europe.

Par rapport aux études, cela m’a étonné. Je ne trouve pas normal que des personnes qui ont un diplôme en médecine, dans leur pays, ne puissent pas exercer ce métier en Europe et doivent refaire ces études, en français, alors que c’est long et que ce n’est pas leur langue maternelle.

Par rapport à leurs parcours jusqu’en Europe, c’est un long voyage. Les personnes ressentent énormément de stress et peuvent se faire arnaquer par les passeurs. Les personnes parcourent déjà des difficultés et les passeurs les arnaquent, je trouve ça égoïste.

Je leur souhaite énormément de courage et de soutien.

Tout recommencer, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler de la migration. Je voudrais en parler car après avoir entendu un témoignage, j’ai été choqué par le manque de considération envers les migrants. Sans parler du fait qu’ils payent des milliers d’euros pour quitter leur pays.

Ils doivent reconstruire une nouvelle vie, des études. La migrante en question avait fait 6 ans d’études en Iran en tant qu’assistante chirurgienne. Arrivée en Belgique, son diplôme n’était pas reconnu et elle doit donc recommencer ces études.

Pour conclure, la Terre appartient à tout le monde et aucune personne n’a le droit de s’approprier un territoire !

Je vous comprends et je suis conscience de la difficulté, Océane, 18 ans, Bruxelles

Ce qui me touche, suite au témoignage entendu, est le fait que certains droits et libertés ne sont pas présents. Oui j’étais au courant de cela mais je ne savais pas que cela était omniprésent dans certains pays, le fait que certains droits de base telle que la liberté d’expression n’est pas présente dans certains pays et que le fait de se révolter pour obtenir ce droit peut amener à la mort me choque.

Après cela, le fait de quitter son pays pour un nouveau monde qui nous est inconnu est une grande décision qui n’est pas sans conséquence car c’est une aventure individuelle qui peut être compliquée, suite à l’incompréhension et la présence de préjugés dans la société ou encore la peur. Avoir peur est normal, selon moi, mais avoir peur de l’individu, de l’inconnu (personne) n’est pas normal car l’inconnu est sensé aider l’autre, qu’il y ait un lien ou non avec lui-même.

Ensuite, le fait de fuir d’un pays, pour un autre, est compliqué suite au “problème” de la langue. L’incompréhension d’une langue crée la difficulté d’aide mais, cependant, l’aide et l’apprentissage sont toujours disponibles. Le changement et le nouveau départ peuvent faire peur mais j’y crois, je crois en vous, vous pouvez le faire, croyez en vous et vos capacités. Et le monde qui vous entoure est présent pour vous, utilisez-le malgré la peur qui vous envahit et vous avez toutes les clés pour y arriver. Je n’ai peut-être pas vécu cela mais je vous comprends et suis consciente de la difficulté.

Auteur·e·s : Océane, Inès, Anonymes

Ces petits avis ont été écrits lors de différents ateliers Scan-R

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