Les lois

Les lois

Les lois se multiplient au fur et à mesure que l’humanité dépérit.

Comment est-il possible de devoir, par exemple, promulguer une loi concernant un sujet aussi basique que le respect d’autrui quelle que soit sa religion, sa couleur de peau, sa situation de handicap ou autre?

Il me semble que des mesures éducatrices extra-familiales devraient être prises par le législateur. Des mesures qui permettraient d’empêcher les familles de transmettre de mauvaises valeurs, qui permettraient d’inculquer un respect et une écoute de l’autre. Je dis « empêcher » mais le mot est mal choisi, un tel système permettrait d’équilibrer les balances afin que les enfants sachent que ce qu’ils entendent chez eux n’est qu’un seul son de cloche et qu’ils ont le choix en ce qui concerne leurs valeurs.

Nombres de conflits juridiques pourraient être évités si la société était plus ouverte, plus respectueuse, plus compréhensive.

Auteure : Marie, 25 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

Qui veut la fin…

« Qui veut la fin, veut les moyens ». Pas forcément. Il faut prendre le temps de réfléchir à ce qu’on fait et ne pas foncer dans le tas, faire des conneries. Il suffit de réfléchir pour trouver une...

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ?

« L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », quelle phrase hypocrite. Je me lève tard et j'ai accompli des choses, je me lève tard mais je travaille, je me lève tard, pourtant… je ne suis pas...

Pré aire

Le pré carité, là où je fais mon beurre en discutant avec des gens de tout horizon.L’horizon de toit où l’on veut être en dessous pour le bien être. Car sans toit, dure est la vie. Apprendre à crier...

Le sel de la vie

« C’est vrai que ce que nous réalisons n’est qu’une goutte d’eau par rapport à l’océan.Mais sans cette petite goutte, il manquerait quelque chose à l’océan. » (Mère Teresa) J’ai souvent l’impression...

Vous saviez que les bateaux de police « surveillent » les migrants qui traversent la Manche ?

En vacances à la Côté d’Opale avec mes parents, on décide de faire notre première randonnée. En bord de mer, des personnes qui semblent non-européennes se trouvent sur la plage. Avec mes parents, on...

L’automne en poésie

Je suis un cahier dont les mots se posent sur les pagesJe suis le bic qui écrit les lettres de mes penséesEt moi, la main en fluiditéLe tout, un art sans mesure qui rédige à l’authentique les idées...

Les mondes parfaits

A quoi ressemblerait un monde parfait ? La question fut posée à trois adolescentes. Un monde sans…, Assia, 15 ans Un monde parfait, c’est un monde sans IPPJ, un monde où on peut être avec sa...

Equité et partage

Un monde parfait ? Quelle drôle de question… quand on est enfant, on ne se pose pas ces questions, on vit naïvement sans vraiment se rendre compte d’où on évolue. Puis, petit à petit, on prend...

Projets à venir

Voici mes projets. Rentrer chez moi. Retrouver une vie normale. Retrouver mon papa et retourner à l’école. Avoir un petit travail. Être éducatrice plus tard ou tenir un magasin de massage. Pour moi,...

Dans la rue

Les personnes de la rue, il y en a beaucoup. Beaucoup de défis : savoir comment manger, se doucher, dormir en sécurité et surtout ne pas se faire voler nos téléphones ou le très peu d’argent qu’on a...
Un système éducationnel

Un système éducationnel

Si je pouvais créer une loi ça serait insuffisant car tant de choses vont mal dans le domaine juridique, entre la protection des droits de l’homme, l’égalité et la non-discrimination, les relations salariales, la protection des animaux, et j’en passe.

Il me semble que l’ensemble des problématiques juridiques que l’on peut rencontrer cache un problème sous-jacent, non pas juridique mais social. Comment le droit pourrait-il pallier à un problème dont la cause est extérieure ?

De manière plus imagée, la société serait le problème et le droit serait la solution.

Auteure : Marie, 25 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Quelle est la différence entre vivre en Belgique et vivre au Congo ?

Quelle est la différence entre vivre en Belgique et vivre au Congo ?

Je m’appelle Dada, j’ai 39 ans. Je suis d’origine congolaise. Je vis en Belgique depuis 2017. Je suis une maman de 5 enfants. J’aime la Belgique pour sa sécurité, l’ordre, la discipline, son bon sens de l’organisation. Je m’y plais vraiment.

Je me rappelle de mon adolescence. A l’âge de 11 ans, j’étais une enfant courageuse, forte d’esprit, ambitieuse. Je pensais toujours à assister les autres. J’ai toujours été près de ma mère pour lui apporter du secours à chaque fois qu’elle avait besoin de moi.

Vivre en Belgique

Vivre en Belgique, c’est vivre la sécurité physique, financière, économique. Quant à l’éducation scolaire, elle est rigoureuse, respecte une certaine discipline. Il y a un suivi. Il n’y a pas de corruption. Vivre en Belgique, c’est vivre dans l’ordre.

Vivre au Congo

Au Congo, il y a l’insécurité, la guerre, un manque de sécurité financière, la corruption, la dictature. L’éducation est par terre, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de bonne éducation.
Congolais, soutenons-nous main dans la main pour changer et sauver l’avenir de notre pays. A tous les ennemis du Congo : arrêtez de détruire le pays. Il va retrouver la paix, sa restauration. Le Congo est la source de vie de plusieurs pays, alors, sauvons le Congo.

*ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteure : Dada, 39 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

Qui veut la fin…

« Qui veut la fin, veut les moyens ». Pas forcément. Il faut prendre le temps de réfléchir à ce qu’on fait et ne pas foncer dans le tas, faire des conneries. Il suffit de réfléchir pour trouver une...

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ?

« L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », quelle phrase hypocrite. Je me lève tard et j'ai accompli des choses, je me lève tard mais je travaille, je me lève tard, pourtant… je ne suis pas...

Pré aire

Le pré carité, là où je fais mon beurre en discutant avec des gens de tout horizon.L’horizon de toit où l’on veut être en dessous pour le bien être. Car sans toit, dure est la vie. Apprendre à crier...

Le sel de la vie

« C’est vrai que ce que nous réalisons n’est qu’une goutte d’eau par rapport à l’océan.Mais sans cette petite goutte, il manquerait quelque chose à l’océan. » (Mère Teresa) J’ai souvent l’impression...

Vous saviez que les bateaux de police « surveillent » les migrants qui traversent la Manche ?

En vacances à la Côté d’Opale avec mes parents, on décide de faire notre première randonnée. En bord de mer, des personnes qui semblent non-européennes se trouvent sur la plage. Avec mes parents, on...

L’automne en poésie

Je suis un cahier dont les mots se posent sur les pagesJe suis le bic qui écrit les lettres de mes penséesEt moi, la main en fluiditéLe tout, un art sans mesure qui rédige à l’authentique les idées...

Les mondes parfaits

A quoi ressemblerait un monde parfait ? La question fut posée à trois adolescentes. Un monde sans…, Assia, 15 ans Un monde parfait, c’est un monde sans IPPJ, un monde où on peut être avec sa...

Equité et partage

Un monde parfait ? Quelle drôle de question… quand on est enfant, on ne se pose pas ces questions, on vit naïvement sans vraiment se rendre compte d’où on évolue. Puis, petit à petit, on prend...

Projets à venir

Voici mes projets. Rentrer chez moi. Retrouver une vie normale. Retrouver mon papa et retourner à l’école. Avoir un petit travail. Être éducatrice plus tard ou tenir un magasin de massage. Pour moi,...

Dans la rue

Les personnes de la rue, il y en a beaucoup. Beaucoup de défis : savoir comment manger, se doucher, dormir en sécurité et surtout ne pas se faire voler nos téléphones ou le très peu d’argent qu’on a...
Quelles sont les meilleures choses offertes par ma famille ?

Quelles sont les meilleures choses offertes par ma famille ?

L’éducation est la meilleure chose qui m’a été offerte par ma famille car ça m’a permis de me construire, d’avoir des opinions sur des sujets où je ne pouvais pas avoir d’opinion. Par exemple, pour moi, mon éducation est un peu enrichissante, parce que, dans mon pays d’origine, j’avais commencé à aller en maternelle jusqu’à ce que ma petite sœur soit à sa 3e année. Mon père est parti à l’aventure et nous a laissé moi, ma mère et ma petite sœur. Et après, ma mère a commencé à être endettée parce que le petit magasin que tenait mon père pour ma famille ne tenait plus. Et c’est après ça que ma mère a changé de pays. On est allé dans un pays où j’avais ma grand-mère et mon grand-père. Et c’est là-bas que j’ai commencé la primaire dans un petit village. Là-bas, les cours étaient donnés en anglais car le pays est anglophone alors que le pays où je suis né est un pays francophone. Je continuais ma scolarité jusqu’à ma 2e et c’est là que mon père nous a demandé d’aller le rejoindre là où il était.

C’est à cause de mon père que j’ai encore arrêté l’école. Et quand on a rejoint mon père, les écoles étaient francophones et ça fait maintenant 3 ans que je suis à l’école. Et j’ai eu une éducation enrichissante grâce à ma famille.

Auteur : Abdulaye, 19 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Ode à la positivité

Ode à la positivité

Et si l’on regardait le monde avec un prisme plus joyeux ? Personnellement je me suis toujours considérée comme optimiste ! Autant voir le verre à moitié rempli qu’à moitié vide.

Notre façon de voir la vie colore notre quotidien ! Je pense que ça sera nécessaire de nous éduquer à repérer tout le positif qui gravite autour de nous, au lieu de nous rabâcher sans cesse avec ce qui ne va pas. C’est vrai non ? On vit dans un monde où l’on nous demande toujours plus ! « Tu aurais pu mieux faire », « je te conseille de faire ça pour t’améliorer ». Et le pire c’est qu’on peut faire un nombre incalculable de choses remarquables, mais si, un jour, on se foire, c’est cette gaffe que les autres vont retenir.

Moi, je pense que ça passe par l’éducation. Apprenons à voir le positif autour de nous. Imaginez une classe de maternelle, les enfants veulent aller jouer dehors, mais il pleut. Au lieu que la maîtresse interdîsse aux enfants d’aller jouer dehors, elle pourrait les inviter à mettre leurs bottes, leurs anoraks et ainsi à aller jouer dehors. C’est marrant de voir la pluie tomber dans les flaques, ça fait des ronds ! Maintenant, imaginez une classe de primaire, où le petit Emilien se ferait punir car il parle trop en classe. Et bien, au lieu de s’énerver contre lui, pourquoi ne pas y voir une force ? Emilien n’est pas timide et il aime parler ! Super, on pourrait peut-être lui proposer de devenir délégué ! Ou bien il pourrait aider la prof à sillonner la classe pour voir quel élève à des difficultés pour réaliser l’exercice. Et puis en secondaire, si un élève dessine toujours sur ses feuilles au lieu de suivre le cours, peut-être que ce cours ne lui convient pas et qu’il se plairait mieux dans une option artistique.

Ce que je veux dire, c’est que l’on peut vite stigmatiser les gens, en se disant « c’est pas bien, ce n’est pas ce qu’il faut ». Or, il n’y a pas qu’une ligne droite à suivre, qu’une façon de voir les choses. Parfois il faut prendre un autre angle, et hop, on se rend compte que cela peut devenir une force, au lieu d’une faiblesse. C’est fou comme l’être humain peut se braquer sur des détails.

Imaginez une rue avec une benne à ordures, à la fin, mais dans laquelle chaque appui de fenêtre serait couvert par des fleurs. En fonction de la personnalité des gens, certaines personnes ne verraient que la benne et trouveraient ainsi cette rue lugubre, là où quelqu’un d’autre aurait apprécié les différentes fleurs.

Deux types de personnalités, deux visions de cette rue. Deux types de personnalité, deux visions du monde. Sauf que ce prisme sur la vie, il peut être acquis, apprenons à voir le beau au lieu de se braquer sur le moche ! Eduquons-nous les uns les autres à retenir le positif ! Une réalité est telle qu’elle, mais notre perception peut changer. Autant être heureux et percevoir de belles réalités, rendons notre monde plus beau !

Auteure : Eloïse, 20 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

Qui veut la fin…

« Qui veut la fin, veut les moyens ». Pas forcément. Il faut prendre le temps de réfléchir à ce qu’on fait et ne pas foncer dans le tas, faire des conneries. Il suffit de réfléchir pour trouver une...

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ?

« L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », quelle phrase hypocrite. Je me lève tard et j'ai accompli des choses, je me lève tard mais je travaille, je me lève tard, pourtant… je ne suis pas...

Pré aire

Le pré carité, là où je fais mon beurre en discutant avec des gens de tout horizon.L’horizon de toit où l’on veut être en dessous pour le bien être. Car sans toit, dure est la vie. Apprendre à crier...

Le sel de la vie

« C’est vrai que ce que nous réalisons n’est qu’une goutte d’eau par rapport à l’océan.Mais sans cette petite goutte, il manquerait quelque chose à l’océan. » (Mère Teresa) J’ai souvent l’impression...

Vous saviez que les bateaux de police « surveillent » les migrants qui traversent la Manche ?

En vacances à la Côté d’Opale avec mes parents, on décide de faire notre première randonnée. En bord de mer, des personnes qui semblent non-européennes se trouvent sur la plage. Avec mes parents, on...

L’automne en poésie

Je suis un cahier dont les mots se posent sur les pagesJe suis le bic qui écrit les lettres de mes penséesEt moi, la main en fluiditéLe tout, un art sans mesure qui rédige à l’authentique les idées...

Les mondes parfaits

A quoi ressemblerait un monde parfait ? La question fut posée à trois adolescentes. Un monde sans…, Assia, 15 ans Un monde parfait, c’est un monde sans IPPJ, un monde où on peut être avec sa...

Equité et partage

Un monde parfait ? Quelle drôle de question… quand on est enfant, on ne se pose pas ces questions, on vit naïvement sans vraiment se rendre compte d’où on évolue. Puis, petit à petit, on prend...

Projets à venir

Voici mes projets. Rentrer chez moi. Retrouver une vie normale. Retrouver mon papa et retourner à l’école. Avoir un petit travail. Être éducatrice plus tard ou tenir un magasin de massage. Pour moi,...

Dans la rue

Les personnes de la rue, il y en a beaucoup. Beaucoup de défis : savoir comment manger, se doucher, dormir en sécurité et surtout ne pas se faire voler nos téléphones ou le très peu d’argent qu’on a...