Vivre en Belgique

Vivre en Belgique

En Belgique, la terre ne nous a pas gâtés. Pareil pour le réchauffement climatique. Du coup, on se retrouve avec 10 k-ways pour un mois et une grande garde-robe parée à toute température.

Vivre en Belgique, c’est comme dans beaucoup d’autres pays. C’est faire ses devoirs, ainsi qu’étudier jusqu’à 23h, car quand un élève rentre chez lui à 17h avec des interros, des tâches ménagères, un souper à prendre et une douche à faire, ça ne prend pas que 2h. De plus, personnellement, je ne comprends pas le principe des devoirs pour une raison qu’un jour, on peut avoir 5 devoirs et 3 leçons et que le lendemain rien. Ça nous pourrit notre weekend car au lieu de se divertir et de favoriser l’échange social, on doit travailler.

Pour la retraite, on s’étonne que les gens ne soient pas contents mais certains diront que ce n’est que de la fainéantise. Mais une des vérités, au milieu de cela, est que imaginez une personne âgée qui souffre de problèmes physiques comme un problème de dos, d’audition, de vue ou autres, devoir se lever tous les jours à 6h pour partir travailler, etc.

Une autre chose à rajouter est que, de mon point de vue, le fait de travailler 8h par jour assis sur une chaise et de rentrer chez nous, où on devrait se reposer mais où on doit encore travailler 2 à 3h, c’est trop. Le système scolaire prétend que c’est pour favoriser notre mémoire et notre capacité à retenir nos cours. Mais ce qu’on ne nous dit pas c’est que pour un sommeil réparateur et une mémoire à pleine capacité, ainsi que de posséder le top de notre forme, on doit dormir 8h minimum. On finit tard et finissons par dormir entre 6 et 8h. Après, on se retrouve avec de mauvaises notes à cause du manque de sommeil pour certains jeunes. Notre cerveau ne retient pas tout ce que le système scolaire est censé nous faire retenir. Honnêtement, trouvez-vous ça normal ?

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Chloé, 13 ans, Jambes

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Avenir incontrôlé

Je rêve de l’avenir et en même temps, il me terrifie. Lorsque j’imagine mon avenir, il y a tellement de choses que j’aimerais réaliser. Je suis une personne qui vit beaucoup dans le futur et qui ne profite pas du présent. J’essaie de tout prévoir à l’avance, j’aime savoir où je vais et savoir ce qui m’attend.

Je veux tout contrôler de A à Z et suivre les étapes que je me suis fixées jusqu’au bout. Je veux à tout prix atteindre mes objectifs. Malheureusement, tout ne va pas toujours comme on le voudrait. Et ça… c’est insupportable pour moi. Je sais que c’est impossible d’absolument tout contrôler et de faire tout ce que l’on voulait comme on l’imaginait. Il y a tellement de choses qui peuvent barrer notre chemin, il peut y avoir des événements inattendus, des obstacles qui nous obligent à emprunter une autre voie que celle que l’on pensait prendre…

Quand cela m’arrive, il est très difficile pour moi de l’accepter. Cela me met dans une certaine insécurité et je suis alors envahie par la peur du lendemain. En voulant programmer mon avenir comme je le fais, j’essaie juste de me rassurer en quelques sortes. Comme je l’ai dit au début, j’aime savoir de quoi mon futur sera fait. L’inconnu et l’incertitude me terrifient.

Quand je réalise que certains de mes souhaits ne se réaliseront peut-être jamais, ça me détruit de l’intérieur. Pendant une période de ma vie, rien n’allait. Tous mes rêves et mes beaux projets s’étaient effondrés. J’étais au fond du trou à cause de ça. Je ne supportais pas l’échec, je ne supportais pas l’idée que ce que j’avais prévu ne se déroule pas comme je l’avais imaginé. À ce moment-là, j’ai eu des idées suicidaires. Je me disais que si je ne pouvais pas réaliser mes rêves alors… à quoi ça servait de vivre ?

Je sais que c’est une erreur de vivre dans le futur et que je devrais essayer de profiter de l’instant présent…mais c’est plus fort que moi. Aujourd’hui, j’essaie de créer plusieurs chemins à emprunter pour pouvoir atteindre mes différents buts. J’essaie de ne plus me refermer sur une seule idée et j’essaie d’ouvrir mes horizons. Malgré tout, je ne peux pas m’empêcher de continuer à voir les choses en grand. La différence par rapport à avant, c’est que maintenant je me dis qu’il y a de nombreuses possibilités qui existent pour pouvoir réaliser ses rêves. Ce n’est pas grave si je ne prends pas le même chemin que tout le monde.

S’il n’y a pas de chemin pour moi alors je le créerai moi-même… mais rien ne m’arrêtera.

Auteur : Anonyme, Bruxelles

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Comment tout a changé

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Ce texte, on m’a demandé de l’écrire sur un sujet dont je pourrais tirer un message mais j’ai décidé d’introduire avec ce sujet qui me tient tant à cœur, deux autres qui sont étroitement en lien avec celui-ci.

Depuis toute petite, j’ai toujours eu d’énormes problèmes de gestion de la colère (crises, disputes, perte de confiance, remise en question, …). Toutes ces choses, je les ai vécues un nombre incalculable de fois. Cela a même déjà affecté mes amis.

Au début ma colère, je la gardais pour moi mais il arriva un moment où je n’arrivais plus à la garder pour moi seule… Ce fut d’abord le coussin jeté à travers la pièce, ensuite ce furent les livres jetés les uns après les autres sur le sol. Je ne contrôlais plus. Le moment le plus dur c’est quand j’ai commencé à déverser ma colère sur mes proches, en particulier mes parents…

Je m’en suis voulue et m’en veux toujours actuellement d’avoir fait pleurer ma mère à cause de mes crises incessantes. Le seul endroit où même si la colère apparaissait je la gardais pour moi était aux scouts. À mes 11 ans au huitième jour de camp, la colère est sortie. Je m’en suis voulu d’avoir laissé sortir cette image de moi là-bas. À ce moment-là, je me suis promis que plus jamais cette haine ne ressortirait aux scouts. Mais cette promesse ne fut pas tenue…

En effet, lors de ma deuxième année guides, la colère s’évacua lors d’un grand camp également mais cette fois-là fut pire car la colère s’attaqua à une de mes meilleures amies. Les mots sortaient sans contrôle, je pleurais de rage et elle de tristesse. Depuis ce jour, plus rien n’arriva là-bas car les guides ont su voir qui j’étais réellement et elles m’acceptent comme je suis. Je pense que cela m’a apaisée. Alors mon message à faire passer est d’accepter les gens comme ils sont, de voir leurs vrais visages et de les accepter comme ça.

Cela a arrangé beaucoup de choses pour moi, pourquoi pas pour les autres ?

Auteure : Noémie, 15 ans, Liège

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Ma maman

Ma maman

Avant de mourir, j’aimerais remercier ma maman. Ma mère est la personne la plus importante pour moi. Ma mère est celle qui restait jour et nuit à côté de ce lit d’hôpital, qui me répétait que je m’en sortirai, que j’y arriverai. Je sais que sans elle à mes côtés, j’y serais pas arrivé.

Je lui suis tellement reconnaissante pour ça. Ça peut sembler logique mais elle, comme moi, étions épuisées mentalement. Pour elle aussi, ça a dû être terriblement difficile. Elle ne dormait presque pas la nuit et le jour, elle devait être là pour moi.

Elle voit directement quand je ne suis pas bien, elle fait de son mieux pour être la meilleure version d’elle-même pour moi. J’ai 16 ans et le seul endroit où je me sens totalement bien, rassurée…c’est dans ses bras.

J’aimerais avant de mourir la remercier d’avoir toujours été là pour moi.

Profitez de vos proches, rendez-vous compte de tout ce que vos parents font pour vous et remerciez-les avant que ce soit trop tard.

 

Auteure : Emilie, 15 ans, Liège

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Quelles sont les meilleures choses offertes par ma famille ?

Quelles sont les meilleures choses offertes par ma famille ?

L’éducation est la meilleure chose qui m’a été offerte par ma famille car ça m’a permis de me construire, d’avoir des opinions sur des sujets où je ne pouvais pas avoir d’opinion. Par exemple, pour moi, mon éducation est un peu enrichissante, parce que, dans mon pays d’origine, j’avais commencé à aller en maternelle jusqu’à ce que ma petite sœur soit à sa 3e année. Mon père est parti à l’aventure et nous a laissé moi, ma mère et ma petite sœur. Et après, ma mère a commencé à être endettée parce que le petit magasin que tenait mon père pour ma famille ne tenait plus. Et c’est après ça que ma mère a changé de pays. On est allé dans un pays où j’avais ma grand-mère et mon grand-père. Et c’est là-bas que j’ai commencé la primaire dans un petit village. Là-bas, les cours étaient donnés en anglais car le pays est anglophone alors que le pays où je suis né est un pays francophone. Je continuais ma scolarité jusqu’à ma 2e et c’est là que mon père nous a demandé d’aller le rejoindre là où il était.

C’est à cause de mon père que j’ai encore arrêté l’école. Et quand on a rejoint mon père, les écoles étaient francophones et ça fait maintenant 3 ans que je suis à l’école. Et j’ai eu une éducation enrichissante grâce à ma famille.

Auteur : Abdulaye, 19 ans, Liège

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De la Pologne à la Belgique

De la Pologne à la Belgique

Personnellement, je vais parler du fait que ma famille à quitter la Pologne qui est notre pays d’origine afin d’avoir une vie meilleure. En Pologne, ma famille vient de la campagne. Il n’y a donc pas de possibilité de faire un autre métier que celui d’agriculteur.

Ma maman, son frère et ses trois sœurs sont venus en Belgique il y a presque 30 ans. Ils ne parlaient ni français ni anglais. Ils ont commencé par s’arrêter chez des amis. Pendant longtemps, ils ont vécu dans un appartement avec deux chambres. Ils étaient presque 10 à vivre là-bas.

Ils ont effectué beaucoup de petits boulots pour vivre et ils ont envoyé de l’argent à leurs parents qui sont restés en Pologne. Ça a été difficile pour eux mais ils étaient ensemble, c’est ce qui leur a permis de tenir jusqu’ici.

Ils ont beau être là depuis presque 30 ans, c’est toujours difficile au niveau de la langue car ils n’ont pas obtenu d’aide. Ils font des travaux physiques car à l’époque en Pologne, ils devaient aider leurs parents et ils n’ont même pas de CESS. Ils ont tous arrêté l’école avant la fin de la secondaire et ils n’y sont plus jamais retournés.

C’est difficile mais tant qu’on sent qu’on est bien entourés, cela permet d’avancer. Ma famille a dû s’adapter à la Belgique et apprendre le français. Depuis leurs arrivés, les femmes de ma famille sont des femmes de ménage et mes oncles et cousins sont dans le monde du bâtiment.

Auteur : Anonyme

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