Ce qui me révolte c’est notre système politique

Ce qui me révolte c’est notre système politique

Ce qui me révolte c’est notre système politique. Ce qui me révolte c’est la façon dont le pouvoir politique est utilisé. Ce qui me révolte c’est que l’on soit gouverné par des personnes tellement éloignées de nos réalités.

Je suis fatiguée de vivre dans ce monde de sourd. Ce qui nous éloigne des autorités, des décisions, du changement, ça n’est pas un plafond de verre mais plutôt une bulle opaque dans laquelle ni lumière, ni son, ni rêve ne passent.

Ce qui me révolte c’est notre système politique, incapable de la moindre compassion, de la moindre remise en question, incapable de faire preuve d’humanité. Je suis fatiguée de ce système incohérent dans lequel la ministre de l’Enseignement n’a aucune once de pédagogie. Elle nous voit comme des enfants capricieux, immatures et irrationnels, quand nous nous battons pour plus d’égalité, de reconnaissance, mais surtout, pour plus d’humanité.

Ce qui me révolte c’est notre système politique. Celui des compromis, du politiquement correct, mais surtout, celui de l’inaction. Je suis fatiguée d’hurler pour être écoutée, fatiguée de me battre pour si peu de résultat, fatiguée ou plutôt épuisée.

Auteure : Elise, 21 ans, Marchienne-Au-Pont

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Dans un monde idéal, je serais épanouie

« Dans un monde idéal, dans cinq ans, je serais épanouie ». Pourquoi ?

Je pense que les gens de mon âge pourraient potentiellement se reconnaitre dans ce que j’ai écrit. Nous passons tous par l’adolescence, et d’ailleurs, je la vis toujours. J’ai toujours eu difficile à m’intégrer et à être écoutée et, c’est peut-être simplement une impression, mais j’ai souvent entendu des adultes me juger car je me plaignais avec un ressenti sur l’adolescence. « C’est comme ça pour tout le monde, te plaint pas ». Seulement, je ne me résume pas à ça. J’ai des expériences vécues et à vivre, j’ai constamment un sentiment de déprime et de procrastination, comme si je tournais en rond dans un espace confiné.

Je sais que c’est nouveau et difficile mais vous irez mieux, ça finira toujours par aller mieux, ça dépend juste de quand.

Auteur : Anonyme, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Je n’étais qu’une enfant et il en a profité. Nous étions proches. C’était un ami pour moi, une personne avec qui j’étais à l’école, malgré le fait qu’il était plus âgé que moi, je tenais à lui.

C’était un mardi, vers les 17h, j’étais de bonne humeur, pour une fois, étant donné que les mardis, je devais aller dormir chez ma marraine et que je n’aimais pas ça car elle arrivait souvent tard.

Cette fois-là, je n’étais pas seule.

Tu étais là, tu es resté avec moi et tu m’as accompagné aux toilettes. Je ne le savais pas encore mais ce fut une soirée longue et douloureuse pour moi. Tu t’es permis de rentrer avec moi dans cette toilette bleue, une toilette pour enfant et tu as fait ce que tu voulais de moi. J’étais petite, je ne savais pas ce qu’il se passait.
Ce n’est bien que quelques années plus tard que je compris. Je m’étais rendue compte de ce que tu avais fait, non pas une fois, mais bien 3 fois pendant mon enfance. Je suis allée t’attendre à la fin de ton cours, juste avant la récréation, et je t’ai demandé ce qui c’était passé ce jour-là et, droit dans les yeux, tu me l’a dit. Tu m’as clairement dit que tu m’avais violé, je le savais mais je voulais en être sûre, je ne pouvais pas deviner que tu en étais fier de cette manière. J’ai essayé de m’exprimer et de te dire les séquelles mentaux et physiques que ça avait engendré mais tu n’as pas voulu m’écouter.

Et puis, je ne t’ai plus jamais vu.

Auteure : Khusi, 16 ans, Bruxelles

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J’ai toujours été révoltée par l’injustice

J’ai toujours été révoltée par l’injustice

J’ai vu un bébé mort aujourd’hui. Quand une amie me voit plus tard et me demande comment je vais, je lui dirai : « Bien » et je lui sourirai. J’ai vu un bébé mort aujourd’hui, j’ai vu un bébé mort aujourd’hui, j’ai vu un bébé mort aujourd’hui.

Les mots grattent  l’arrière de mes dents  et pincent la chair derrière mes yeux, gravés sur ma langue et dans mon esprit.

« J’ai vu un bébé mort aujourd’hui ». Je devrai le dire à voix haute, de crainte que si je ne le fais pas, il soit enterré à l’intérieur de moi pour toujours.

« Quoi ? », demandera-t-elle.

« Un bébé », je dirai. Mort. Je l’ai vu pendant que je faisais pipi.

Il était tout, tout petit, et pas seulement parce qu’il était un bébé, mais parce qu’il était sur mon tout petit écran.

Il avait de tous petits doigts et de tous petits orteils, mais pas d’yeux, pas de nez.

Pas de visage du tout en réalité.

Et pas juste parce qu’il était un bébé sur mon écran, un bébé que je ne connaissais pas, juste un autre bébé sans visage, mais parce que, là où auraient dû être sa petite bouche, et son petit nez et ses petits yeux, il n’y avait que du sang.

Il ne ressemblait pas aux bébés auxquels je suis habituée.

Sa peau était couverte de poudre et de poussière, il était trop, trop immobile.

Il ne ressemblait pas aux bébés auxquels je suis habituée parce que sa mère et son père parlaient dans un langage que je ne comprends pas, parce que je ne parle pas l’arabe, mais parce que les pleurs d’un chagrin si profond ne peuvent pas m’être familiers, à moi, la fille qui a vu un bébé mort qui n’était pas le sien sur son écran, pendant qu’elle était assise sur les toilettes.

J’ai vu un bébé mort aujourd’hui. Et je me suis dit, comme c’est ridicule, que moi, franchement, hors de la douche, bien nourrie et en sécurité, sois en train de regarder des parents pleurer leur bébé mutilé, sur nos écrans, depuis ma salle de bain.

Ils méritent mieux. Ils méritent de ne pas pleurer leur bébé du tout, mais surtout pas de le pleurer avec moi, une étrangère qui ne peut pas comprendre leur douleur à travers un écran à des milliers de kilomètres, mais qui ressent une bribe infinitésimale si profondément au cœur de ses os qu’elle ne peut pas détourner le regard, qu’elle ne peut pas supporter de regarder le monde et les visages souriants qui continuent juste à tourner et tourner autour d’elle.

Malgré le fait que s’ils s’arrêtaient et regardaient, même juste un instant, ils pourraient  eux aussi voir le bébé mort, voir les parents pleurants, voir les milliers d’autres exactement comme eux et réaliser que le monde existe au-delà de leur ligne de mire.

Et que ce qui arrive à eux nous arrive à nous et ils pourraient réaliser qu’ils doivent stopper tout, et pleurer le bébé, le bébé mort, qui est juste sur l’écran mais qui est si, si réel, et pas hors de portée, si nous nous réunissions et nous levions pour exiger que cela prenne fin.

J’ai vu un bébé mort aujourd’hui, et de l’autre côté du monde, les yeux de quelqu’un d’autre en ont vu cent ou plus au cours de ces deux derniers jours seulement. Ils remplissent des camions de glace avec des bébés morts, et des jeunes pères, et des vielles femmes, pendant que des explosifs pleuvent du ciel et que les rues coulent de rivières de sang. J’ai vu un bébé mort aujourd’hui, et je suis supposée retourner à mon quotidien. Combien de bébés morts faudra-t-il, empilés à Gaza, avant que nous ne puissions enfin ne prêter attention à rien d’autre, supplier, et nous battre pour que cela s’arrête ?

J’ai vu un bébé mort aujourd’hui, et c’était le moins que je puisse faire que de ne pas détourner les yeux.

D’être témoin d’une douleur indescriptible. Je ne connaitrai jamais son nom, mais je le pleurerai tout de même.

J’ai vu un bébé mort de Gaza aujourd’hui.

Si vous le voyez aussi, voudriez-vous battre pour que ça s’arrête ?

Auteure : Marie, 22 ans, Bruxelles

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J’ai besoin d’aller aux toilettes

J’ai besoin d’aller aux toilettes

Oui, les femmes et les hommes ont des réalités biologiques différentes. Cela ne veut pas dire que c’est inégal. Juste c’est comme ça, y a rien à faire. Par contre, la société fait de ces différences un handicap… Surtout quand il s’agit de pipi !

SVP QUOI DES TOILETTES PUBLIQUES GRATUITES DECENTES ! A Liège, après le tram et la ligne 4, ce sont nos chères amies toilettes qui sont en voie de disparition (à voir si elles ont déjà existé un jour). Je dois faire pipi 6 fois par heure, comment je fais ? Sortir devient parfois un vrai casse-tête : « Non, je ne peux pas trop boire parce que si je reste longtemps dehors cela en est fini pour ma vessie », « Mais oui, si je vais là, je pourrais peut-être aller dans mon ancienne école sup’ pour squatter le pot. Génial ! ». Ou bien, il y aussi l’option de payer entre 0,5 euros et 1 euros dans des restos ou autres galeries marchandes. C’est quand même cher payer pour de l’eau dans l’eau…

Merci pour nous, les femmes, ne pouvant pas faire nos besoins dans un pissoir, au risque de vite finir dans une situation gênante, de prévoir ici et là des trônes pour nos jolies derrières.

Auteure : Anonyme, 26 ans, Bruxelles

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Ce qui me révolte, c’est que les discriminations font de plus en plus partie du quotidien de chaque personne.

Les personnes qui forment aujourd’hui des messages haineux ou qui, dans la vie de tous les jours, se permettent de faire des commentaires sur les autres vont sûrement éduquer leurs enfants avec les valeurs qu’ils défendent. Je trouve ça bien dommage, car le harcèlement et le cyberharcèlement vont augmenter en chiffres. Mais au final, comment pouvons-nous changer les pensées de ces personnes si même la justice ne fait rien ? De nos jours, la justice s’acharne sur des pauvres sans papiers qui travaillent au noir plutôt que sur des personnes au comportement plus que déplacé ? Les politiciens, eux, se présentent comme des hommes parfaits aux élections, mais une fois qu’il est temps d’agir, tout le monde est à la pause-café bizarrement. Dans les pays démocrates, il serait possible d’instaurer des lois contre ce type de harcèlement. Certes, il faudrait y travailler difficilement, mais cela serait possible d’après mon point de vue.

Depuis quelque temps, je suis l’histoire de Gérard Depardieu, car je trouve cela honteux. Ça me révolte qu’on défende un homme pareil, enfin si on peut appeler cela un homme. Dire d’une petite qu’elle se donne du plaisir en montant à cheval et de traiter les cavalières de « grosse salope », c’est vrai que nous ne devrions pas être choqués. Non seulement, il prône l’équitation comme une action qui donnerait du plaisir aux femmes, ce qui décrédibilise ce sport et peut donner aux cavalières un sentiment de honte. Mais, il ruine également la vie de cette petite-fille, en énonçant de tels propos à son égard. N’a-t-il pas honte, ayant lui-même des enfants. Et que dire de cette fameuse pétition pour le défendre qui, pour moi, n’a aucun sens. Effectivement, allons-y défendons les personnes aux propos sexistes, le monde se portera sûrement mieux. Quelle blague !

Et bien, quelle belle génération dans laquelle nous vivons. Cela fait peur et, de mon point de vue, cela ne va qu’empirer.

Auteur : Anonyme, Liège

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