Ma rue en noir et blanc … Ma vie en vert

Ma rue en noir et blanc … Ma vie en vert

Si ce n’est pas facile pour tout le monde, c’est parfois beaucoup plus compliqué encore pour certain·e·s. Medhi nous partage un bout de trottoir et un morceau de vie. Pour lui, se projeter, cela définit bien les rêves et sa façon d’aborder les situations qu’il peut rencontrer.

La famille

Ma mère ne s’occupait pas de moi et mon père était truand, fiché au grand banditisme. Il est mort d’une overdose en prison quand j’avais 7 ans. Il a fini attaché à son lit d’hôpital, en légume. Le pire, c’est qu’il est décédé le lendemain de la signature de ses papiers de libération. À partir de ce moment, je ne suis plus l’école et je suis sous la tutelle d’un juge de la jeunesse. À l’époque, j’étais un garçon avec beaucoup de colère, je détruisais tout ce que j’essayais de construire. J’ai découvert ma première drogue, à 14 ans, avec mes potes. Faut dire que j’avais commencé tôt : en troisième primaire, avec deux camarades du quartier, je fumais ma première clope.

La rue

Ma mère a fini par me mettre à la porte. À 17 ans, j’étais à la rue, sans rêve, sans objectif, seul, avec juste un sac à dos contenant quelques vêtements. Je me suis alors mis à chercher un job et c’est ce qui m’a permis de me projeter, de rêver à nouveau, de rester optimiste. Malgré la rue, je suis resté concentré sur ces objectifs. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de ne pas répéter les mêmes erreurs que mon père et que j’ai commencé à travailler dans l’HORECA. Cela m’a permis de quitter la rue, celle que j’aimais plus que tout. Honnêtement, cela m’a forgé et grâce à ces étapes, je relativise facilement. Quoiqu’il arrive, je me dis “bosse, fais-toi des tunes”, et c’est reparti. Cette phrase est la mienne, car à la rue, si tu n’es pas prêt à te démerder pour aller plus loin, tu meurs simplement de froid. J’ai eu mon premier appartement, mes potes, mes premiers voyages. Bref, une vie d’adulte à laquelle je n’étais pas forcément destiné. Le voyage m’a permis de me projeter dans une vie future. J’ai réalisé que moi qui avais tant erré dans les rues de Bruxelles, j’aimais la nature par-dessus tout.

Construire

Aujourd’hui, j’ai une vie paisible, avec mes propres rêves, mon désir de construire une maison autonome en “terre-paille”, mon envie d’y vivre avec mes plantes et de continuer à me battre.

Auteur : Medhi, 21 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

L’art : une deuxième vie

L’art : une deuxième vie

Pour Sylvia, l’art est un outil important et puissant dans la vie de tout le monde. Personnellement, depuis qu’elle est toute petite, elle aime ça ! Elle dessine, peint, photographie… Elle aime aussi écrire : elle a publié une nouvelle, écrit des poèmes et est en train d’écrire un roman. Pour elle, l’art peut être un moyen de communication, d’expression, de libération et même de dénonciation. Dans cet article, elle tente d’analyser le lien entre l’art et la maladie mentale.

À chacun·e sa vision

Quand on est devant une peinture, une photographie, quand on regarde un film ou quand on écoute de la musique, on le perçoit de manière subjective. Chacun·e de nous peut ressentir des émotions différentes devant une même peinture. De plus, quand on regarde une œuvre d’art, des souvenirs personnels peuvent ressortir. Chacun·e crée donc un lien unique et personnel avec cette œuvre d’art.

Dire sans les mots

L’art est quelque chose de subjectif qui permet aussi de nous exprimer. Par exemple, si on réalise une peinture, si on prend une photo, si on écrit un roman, cela parle de nous et exprime des caractéristiques qui nous sont propres. L’art peut aussi devenir thérapeutique quand on l’utilise pour se connaitre mieux, pour exprimer des aspects qu’on n’arrive pas à dire avec les mots. C’est se permettre aussi de lâcher prise, de laisser les émotions s’écouler. Cela peut nous permettre d’entrer en contact avec nous-mêmes, avec nos fragilités et nos besoins.

Écrire, ça marche

Certaines fois, l’art thérapie peut permettre aussi d’entrer en relation avec l’autre et de développer confiance en l’autre. Pendant un stage en psychologie que j’ai effectué à l’hôpital psychiatrique de Mons, j’ai conduit un groupe d’art thérapie. Plus précisément, c’était un groupe d’écriture. Lors de l’atelier, les patients devaient écrire une lettre adressée à eux-mêmes quand ils étaient enfants. Dans un deuxième temps, ils ont écrit une lettre à eux-mêmes dans le présent. Dans un troisième temps, ils ont adressé une lettre à eux-mêmes dans le futur. Dans ces lettres, ils pouvaient parler de leurs souvenirs, de leurs difficultés, de leurs espoirs. En plus, ils pouvaient écrire des phrases pour se donner du courage et du soutien. À la fin de chaque séance, chacun lisait à haute voix sa lettre. Cette activité a permis aux patients de créer des liens de confiance avec les autres, de sortir des souvenirs difficiles de leur vie, de lâcher prise.

Pablo Picasso

Beaucoup d’artistes avaient des problématiques psychologiques. Un bon exemple ? Pablo Picasso (1). Il avait des troubles bipolaires. Son art exprime des aspects liés à son état d’esprit. Pendant sa « période bleue (2) », il a réalisé des peintures sombres, tristes. À d’autres moments, son art est plus joyeux, notamment dans la période où il a réalisé « La joie de vivre » (1946). J’aime imaginer qu’à travers ses œuvres on peut voir et comprendre son âme. Sa maladie ne l’a pas empêché d’être un immense artiste. Peut-être que c’est même grâce à sa maladie qu’il en est devenu un ? Ses problématiques psychologiques, probablement, lui ont donné la possibilité de voir la réalité de manière différente, en fonction de son humeur. La déstructuration (3) qu’on trouve dans ses œuvres cubistes reflète la déstructuration de son âme et permet de voir la réalité de manière fragmentée. C’est une fragmentation qui nous permet de voir la réalité entière, de tous les points de vue. C’est comme si rien ne nous est caché, on voit même les coins les plus sombres. C’est comme Picasso qui, lui-même, a décidé de ne rien nous cacher de lui. Quand je regarde une de ses œuvres, je vois de la beauté, de l’originalité, de la fragilité, du génie. Je voudrais remercier cet artiste si génial d’avoir partagé avec nous ses visions du monde, ses états d’esprit, ses rêves, son originalité à l’aide de son art.

Réveillons le Pablo qui sommeille en nous !

Pour terminer, je voudrais réfléchir sur le fait que l’art est un outil puissant qui peut nous permettre de nous réaliser, de nous soigner, de créer d’autres réalités. Pour moi, l’art c’est quelque chose de très important et de précieux. La psychologie aussi c’est un sujet que j’aime beaucoup. Je pense que les deux peuvent s’entrecroiser pour nous permettre de mieux comprendre l’être humain.

 

 

Note de la rédaction(1 et 2) Pablo Picasso, (1881 Espagne – 1973 France) est surtout un peintre espagnol même s’il a aussi gravé, sculpté et dessiné. Artiste incroyablement prolifique, il a produit près de 50 000 œuvres de toutes les sortes. Pour se faire une idée de sa vie, de ses différentes périodes et de son œuvre en général, découvrez cette vidéo.

Auteure : Silvia, 28 ans, Bruxelles (Schaerbeek)

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Me faire confiance

Me faire confiance

Pas toujours simple de s’écouter, de se faire sa place… Quand on doute de soi un peu tout le temps, ça devient une fameuse difficulté. Anta ne se fait pas ou peu confiance et ce n’est pas facile tous les jours mais attention, ça ira mieux !

Confiance

Confiance. Petit mot qui peut totalement transformer une personne en bien ou en mal, en pire ou en mieux. J’ai peu confiance en moi et cela me conduit parfois au pire, à manquer de courage ou de détermination. Je remarque aussi que tout cela limite ma vie. La seule responsable, c’est moi, parce que je me suis fixé une limite. Par exemple, je me dis souvent : « cette chose est faite pour les autres, mais pas pour moi… ». Mais pourquoi ? Simplement par peur de ne pas réussir, par peur de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout. C’est de là que vient mon manque de courage.

L’avis des autres

Parfois, donner de l’importance aux personnes, à leurs avis, à ce qu’ils et elles pensent de nous, peut vraiment impacter notre vie. Cela m’arrive souvent. De temps en temps, j’ai envie de faire des trucs, d’entreprendre quelque chose mais penser à ce qu’en diront les autres, ça me démotive et me décourage. Conséquence, j’ai souvent tendance à tout laisser tomber. J’ai cette peur de l’échec qui me fait avoir des idées dans la tête qui ne sont pas toujours réelles. Par exemple, j’ai souvent cette impression que les gens autour de moi se moquent ou parlent derrière mon dos. Je sens que ces pensées me mettent en retrait dans un groupe, mais je n’arrive pas à m’en débarrasser.

Je n’ose pas

Parfois, je suis vraiment déçue de voir comment ma vie se déroule et je me pose cette question : « qu’est ce qui n’a pas marché ? ». Comme d’habitude, j’arrive à la même réponse : je n’ai pas confiance en moi. Le manque de confiance peut me faire échouer à tout moment parce que je me sens incapable de réaliser une chose. Par exemple à l’école, quand une question est posée, même si je connais la réponse, je n’ose pas ou je n’ai pas le courage de lever la main et de répondre parce que j’ai l’impression que je vais donner une mauvaise réponse ou que les autres vont se moquer de moi… Le pire, c’est que la plupart du temps, je remarque qu’en fait j’avais la bonne réponse, mais à ce moment-là, c’est déjà trop tard.

J’ai tellement envie…

Comme tout le monde, ce que je veux c’est me sentir libre, confiante et pouvoir faire tout ce dont j’ai encore envie et qui me vient à l’esprit. Et pour cela, je pense qu’il faut trouver une voie qui nous permettra de nous débarrasser de ce manque de confiance. Heureusement pour moi, j’ai trouvé un moyen de me débarrasser de ce manque de confiance. Même si c’est encore très lent, j’y travaille. Comme j’ai déjà entendu dire un jour : « vis ta vie et fuck les avis ! ». Eh oui, cette petite phrase peut aider à se débarrasser de ce manque de confiance. Moi ça m’aide. Il faut peut-être un peu plus se concentrer sur soi et laisser les gens dire ce qu’ils veulent sans en tenir compte. Pour faire de nouvelles découvertes, il faut aussi oser entreprendre et sortir de sa zone de confort. Cela permettra de mettre en place le courage et la détermination dont on a tous besoin. Cela permettra d’oser s’imposer et de prendre la parole.

Ça ira !

La confiance en soi peut donc impacter notre vie positivement ou négativement. Et dans ce cas, il faut juste avoir la bonne méthode pour s’en débarrasser. Par exemple, vous pouvez essayer, comme moi, de vous répéter cette petite phrase « vis ta vie et fuck les avis ». Qui sait ? Cela pourra peut-être réellement vous aider !

Auteure : Anta, 20 ans, Saint-Gilles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Boxer : prendre confiance en soi

Boxer : prendre confiance en soi

Depuis un petit temps, Ilann se cherchait un sport… L’histoire peut sembler étrange mais c’est avant sur Wikipédia qu’il a trouvé son bonheur ! On enfile son protège-dents et on monte sur le ring avec lui !

Je ne serai pas danseur

Je m’appelle Ilann, j’ai 19 ans. À 15 ans, j’ai commencé la boxe. Avant cela, je n’avais jamais pratiqué de sport en dehors de l’école. Et même là, j’étais nul et souvent choisi en dernier quand il fallait former des équipes. Depuis quelque temps, l’envie de me dépenser et l’idée de faire du sport me trottaient dans la tête. Mais comment choisir un sport quand on le déteste à l’école et qu’on n’a aucune idée de tous les sports qui existent ? En ligne, j’ai commencé par répondre à des quiz sur lesquels je suis tombé en tapant « quel sport choisir ? » ou encore « quel sport me correspond ? » sur Google. Généralement le quiz proposait différents types de danse. Sauf que je n’ai aucune coordination et que je n’avais pas envie de ça.

B comme …

Je décide donc de regarder sur Wikipédia la liste des sports existants, classés par ordre alphabétique et arrivé à la lettre « B », coup de cœur pour la boxe ! Et là je me dis que c’est ce sport que je veux essayer ! Un peu plus tard, en me baladant dans mon quartier, je découvre un club de boxe près de chez moi. Au départ, je l’avoue, j’avais peur d’y rentrer pour aller demander des infos. Heureusement, ma mère était avec moi ce jour-là. Elle a insisté, nous sommes rentrés et je demande alors des renseignements. J’apprends qu’il y a plusieurs types de boxes : la boxe anglaise, uniquement les poings, la boxe française, pieds et poings et la boxe thaïe, poings, genoux et coudes. Comme j’hésite un peu, la personne de l’accueil me conseille la boxe thaï : le coach est super sympa. Je décide de suivre son conseil.

Première séance

La semaine suivante, toujours avec ma mère, nous poussons les portes de la salle de boxe. On se retrouve avec des hommes musclés, tatoués, têtes rasées… En voyant ça, ma mère a été effrayée, moi j’ai juste été impressionné. Je me suis surtout dit que je voulais être comme ça plus tard ! Le cours d’essai se passe super bien, je fais du sport comme je n’en avais jamais fait : avec plaisir, je rigole, les gens veulent bien faire équipe avec moi, ils me considèrent comme leur égal. Et ça, malgré le fait que je sois nouveau ou que je n’ai pas beaucoup d’endurance… Je tombe amoureux de ce sport et m’y engage à raison de deux à trois fois par semaine. Je découvre un moyen de rencontrer de nouvelles personnes. Je sors de mon milieu, c’est aussi une échappatoire au stress et aux problèmes que j’ai parfois à la maison et à l’école.

Les séances se multiplient

Plus le temps passe, plus je prends les entrainements au sérieux. Je deviens de plus en plus doué. Le public change, les anciens boxeurs du club partent petit à petit et, peu à peu, je deviens la personne qui est là depuis le plus longtemps. Le coach commence à me demander de l’aider à corriger les postures des débutants, de leur montrer les exercices… Plus le temps passe, plus nous sommes nombreux et le coach décide alors de nous séparer en deux groupes : débutants et expérimentés. Pour les seconds, l’entrainement sera plus intense et nous aurons des petits combats ! J’avais peur, j’étais fatigué et surtout je ne pensais pas en être capable. Mais je prends tellement de plaisir que je ne peux pas abandonner. Je développe une hygiène de vie plus saine. Je fais du sport en plus, je mange sainement, je trouve mon rythme entre le sport et l’école. J’ai de nouveaux amis et je commence à vivre beaucoup mieux mon adolescence.

Tout change !

Grâce à la boxe, je me muscle aussi beaucoup ! Je me suis trouvé une passion et je me rends compte, petit à petit, de ce dont je suis vraiment capable. Parfois, je repense à qui j’étais avant et à quel point j’ai changé. Je me sens mieux dans mon corps et dans ma tête. Un jour, mon coach me propose de faire de la compétition. Moi qui, au début, me disais que jamais, je dis bien jamais, je ne serais capable de faire de la compétition, je me laisse finalement tenter par l’idée. Même si je suis totalement paniqué rien qu’à l’imaginer. À partir de là, je commence à faire du sport quasiment tous les jours, je fais encore plus attention à mon alimentation et je me fixe alors cet objectif de participer aux compétitions. Peu importe si je gagne le combat ou pas, je veux m’éclater et réussir à accomplir quelque chose dont je me sentais incapable quelques mois plus tôt. Et ça y est, les compétitions commencent. Je fais deux combats, je suis fier de ma technique ! J’y rencontre encore d’autres personnes aussi passionnées que moi. Je dois être plus fort que mon stress et que ma peur de combattre devant un public.

Merci la boxe !

Je réalise mon objectif et je le fais même bien. Je me rends compte à quel point j’ai progressé, que ce soit au niveau du sport et au niveau de ma confiance en moi. Après avoir réalisé cet objectif, je m’en suis aujourd’hui fixé un autre, partir en Thaïlande pour faire des combats là-bas. La boxe m’a apporté beaucoup de choses. Elle m’a fait sortir de ma zone de confort, j’ai été un peu obligé de me sociabiliser, ce qui a toujours été une grosse difficulté pour moi, mais ça m’a aussi permis de rencontrer des personnes qui sont aujourd’hui des amis proches. Je suis devenu une meilleure version de moi-même, je suis plus confiant, plus posé, moins agressif et je ne me laisse plus marcher sur les pieds. Je sais que, maintenant, je suis capable de réaliser mes rêves et mes objectifs !

Auteur : Ilann, 19 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R 

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Je m’écris du futur

Je m’écris du futur

Comment prendre de la hauteur, de la distance pour s’éloigner des difficultés et tenter de percer les nombreux nuages d’un ciel inexorablement gris ? On peut se noyer dans les bouquins, les séries, les sorties, s’oublier dans des paradis parallèles ou bien, et bien mieux peut-être, imaginer une lettre envoyée du futur à la personne qu’on est aujourd’hui. C’est à ce très bel exercice que Med se livre !

La toi du futur t’écrit aujourd’hui

Je sais ô combien c’est dur ces derniers temps, que tu es en colère d’être différente et donc rejetée. La misogynie et l’homophobie seront malheureusement toujours présentes dans ta vie. Oui, ils t’ont tapé à cause de ta couleur de peau. Oui, ils t’ont jugée. Oui, les flics t’ont fouillée. Oui, des gens t’ont insultée. Alors qu’au fond, tu as toujours voulu passer inaperçue. Tu as été réduite à ne plus même t’aimer, à détester ton reflet dans le miroir. À haïr ta propre personne. Je sais que certaines portes t’ont été fermées à cause de ce que tu es. Tu t’es renfermée sur toi-même. Toi, petit bout de femme, qui ne comprend pas pourquoi les hommes doivent moins en faire. Pourquoi toi, en tant que fille, tu dois jouer à la Barbie, porter des robes roses ? Pourquoi des hommes te regardent ? Pourquoi t’embrassent-ils alors qu’ils ont l’âge de ton père ? Tu verras que le monde est cruel et, à part toi et ta vision, rien ne changera. Le monde ne changera pas pour toi.

Tu deviendras qui tu es même si ce n’est pas facile<H/3>

Je voulais aussi te parler d’un ressenti que tu as, mais auquel tu évites de penser : ton attirance pour les filles. Un jour tu te rendras compte que ce n’est pas grave. Tu ne l’as pas choisi mais tu l’accepteras. Même si ça sera compliqué pour certains proches, n’oublie jamais que c’est ta vie et pas la leur. Que tu as besoin de leur soutien et pas de leur approbation ! Je sais que tu es révoltée face au monde qui t’entoure, mais tu trouveras la paix. Tu es victime tous les jours de préjugés. Des gens qui te crachent dessus, des agressions, des insultes, tu en auras encore et encore. Mais tu arriveras à en faire une force et tu finiras même par défendre tes avis et tes droits dans des débats. Tu deviendras une féministe LGBT pour la multiculturalité. Tu en seras fière et tu te battras contre les colleurs d’étiquettes.

Libérée<H/3>

En toi, tu auras toujours cette profonde envie de rébellion. En toi, tu auras toujours cette envie que le monde voie enfin que chacun·e est à la fois unique et semblable. Certes les cases dans lesquelles ils t’ont rangée t’ont détruite au point où tu as voulu te détruire. Mais moi, je te le promets, un jour tu relèveras la tête et tu vivras comme bon te semble. Tu seras fière de qui tu es. Tu deviendras une combattante, une guerrière de la justice. Tu défendras tes communautés, et aussi toutes les minorités dont tu ne fais pas partie. Devant tout le monde, qu’il soit content ou pas, tu assumeras qui tu es. Alors oui, ta vie n’est pas rose et crois-moi, ça ne sera pas facile. Tu auras parfois envie d’en finir, mais tu vas continuer d’avancer, de persévérer et tu en sortiras plus grande, plus mature et plus forte. Tu y arriveras. Courage.

Auteur : Med, 18 ans, Wavre

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Amélie Poulain, en vrai

Amélie Poulain, en vrai

Vous connaissez le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (1) ? Un film de Jean-Pierre Jeunet de 2001 ? Ce film raconte l’histoire de la dite Amélie qui, un jour, se permettant de mettre un grain de sel dans la vie des autres, décide de rendre le monde plus beau. Le texte qui suit n’est pas d’Amélie mais de Mathilde et disons-le tout de suite,… Il y a de la poésie et du bonheur à l’intérieur. Attention, ceci n’est pas une fiction.

Arrivée plus tôt que prévu

Nous sommes le 23 avril 1998, il est 6h30, il fait actuellement 16 degrés et le soleil brille. La brise est légère. Dans l’air flotte un agréable parfum de lila et de rosée du matin. Au café du coin, les volets sont encore fermés, ils ne s’ouvriront que dans une heure. C’est sur les tables bancales de ce café là que les habitués prendront café et croissants. Au même moment, la brise fait voltiger les cheveux d’Adilia T. Elle vient de sortir de chez elle pour mettre au monde sa fille, Mathilde. Trop pressée de découvrir la vie, il semble bien que l’enfant n’a pas pu attendre le 4 août, date initialement prévue pour son arrivée parmi nous. À la radio, le groupe de rock américain Aerosmith passe en boucle avec son morceau “I don’t want to miss a thing”. Quelques heures plus tard, naît Mathilde B., 940 grammes pour 30 cm. Soyons lucide, parlons vrai… C’est un petit peu peu. Avec ce désir prématuré de voir la vie, Mathilde a un fort retard de croissance. Les médecins la pensent beaucoup plus fragile que les autres enfants. Ses parents, très inquiets de sa taille, de son poids, de son tout, l’emmènent régulièrement faire des examens médicaux. Ce qui entrainent de nombreuses absences scolaires qui font que Mathilde est plus isolée que les autres enfants. Elles et ils ne la connaissent pas bien et se moquent régulièrement de sa petite taille. Ces moqueries l’enferment dans son monde. Habituée à être seule, elle règne sur son univers. Elle y invente tout, quelles histoires avec quelles héroïnes, quels héros, la couleur des choses, de la fin et du début. Personne ne lui fait obstacle dans son monde.

Une naine géante ?

Avec le temps, les moqueries se font de plus en plus fortes et cette mise à l’écart lui permet de développer, à fond, son style vestimentaire et ses idées bien à elle. Quoi qu’il en soit, elle est déjà mise à l’écart, un peu plus ou un peu moins,… peu importe. Les gens la comparent souvent à des nains, mais pour elle, les nains sont des créatures mythiques remplies de puissance et de magie. Elle ne comprend pas pourquoi les autres enfants la comparent à eux. Dans son monde, les nains sont les héros de ses histoires. Heureusement, certains élèves ont commencé à réellement s’intéresser à elle et ont été attiré·e·s par sa créativité, son indépendance.

Ce n’est pas si mal

Le 23 avril 2016, Mathilde fête ses 18 ans. Son imagination et sa créativité la mènent vers des études d’illustration. Sa taille est toujours en dessous de celles des autres, mais elle s’en moque. Maintenant, elle décide de se marrer quand elle entend des moqueries et blagues nulles à son égard. Être plus petite que tout le monde a de nombreux avantages. Elle en profite pour trouver des chaussures moins chères au rayon enfant, elle est la seule à pouvoir se glisser dans certains passages. Ses petites mains débloquent n’importe quelles situations trop complexes pour les grosses patounes indélicates. Dans une foule, elle se glisse entre les gens sans difficulté jusqu’au devant de la scène, les épaules de ses amis la portent avec aisance. Nous sommes le 5 mars 2021, Mathilde est légère et le soleil lui remplit le cœur joie. En cette belle journée, elle repense à cette différence qui l’a si souvent complexée et à toutes ces fois où on lui a demandé sa carte d’identité à l’entrée des bars. Aujourd’hui, tout cela la fait sourire. Il est 14h54, Mathilde finit ces quelques lignes en concluant qu’être petite,… ce n’est pas si mal.

Notes de la rédaction

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est une comédie romantique. À l’écran, on retrouve l’actrice Audrey Tautou (France, 1976) dans le rôle d’Amélie, Mathieu Kassovitz (France, 1967), Jamel Debbouze (France, 1975). Le film est a été nominé dans et récompensé par de nombreux prix. Il a été un des plus grands succès commercial du cinéma français dans le monde et il est aussi très connu pour sa musique signée Yann Tiersen (France, 1970). Découvrez la bande annonce du film.

Auteur : Mathilde, 22 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R