Scoutisme, une amie et une seconde famille

Scoutisme, une amie et une seconde famille

Pour Elsa les scouts sont une nouvelle famille et c’est là aussi qu’elle a rencontré sa meilleure amie ! Elle nous raconte douze de sa vie et de dimanche dans les bois !

De 6 à 8 ans, les baladins

Tout a commencé le 5 septembre 2011, quand je suis entrée dans la grande famille des scouts. Quand je suis arrivée, je ne connaissais personne. J’avais un peu peur de me retrouver toute seule. Une fille est venue vers moi et elle m’a dit “salut je m’appelle Florine tu veux jouer avec moi ?” Je n’ai pas réfléchi, je suis allée avec elle près des autres et on a commencé le jeu. J’étais soulagée, je ne le savais pas encore mais c’était le début d’une grande amitié. Tous les dimanches, j’avais hâte de retrouver mes ami·e·s, d’aller jouer dans le bois ou encore de faire des combats de catch dans la prairie !

En juillet le camp était prévu. Au départ, j’étais triste et j’avais peur de passer dix jours loin de mes parents. Je ne voulais pas y aller ! Florine est venue chez moi, elle m’a dit qu’elle voulait que j’y aille avec elle. Je ne pouvais pas la décevoir alors, je suis partie et on s’est amusé·e·s comme des dingues, on a fait des jeux dans les bois, des journées plus cool pendant lesquelles on dessinait, on faisait des grandes batailles d’eau … Bref, à la fin du camp, je ne voulais plus repartir.

De 8 à 12 ans, les louveteaux

En septembre, une nouvelle année commençait, j’avais grandi, je n’allais plus faire des bricolages, des dessins ou apprendre à faire mes lacets. Je retrouvais mes ami·e·s dans le groupe des louveteaux qu’on appelle la meute, comme des louves et des loups, on allait faire des grands jeux dans les bois. En début d’année on avait constitué les sizaines, ça allait être notre équipe pour tout le reste de l’année. Malheureusement, je n’étais pas dans la même que Florine mais ce n’était pas pour ça que nous ne serions plus amies. Je savais que les gens de ma sizaine étaient très gentils, je me sentais bien avec elles et eux, on allait gagner plein de jeux et bien s’amuser.

Au premier camp, on a découvert le rocher du conseil. C’était une sorte de rituel qu’on faisait pendant le camp pour savoir ce que les chef·fe·s pensaient de notre comportement. C’était une façon pour elles et eux de vérifier qu’on n’avait pas fait de trop grosses bêtises, qu’on n’avait pas été méchant·e avec quelqu’un·e du groupe … À partir de la deuxième année, on pouvait faire notre message au peuple libre : un petit texte où on parlait de ce qu’on voulait apporter au monde ou à la meute pour rendre le tout meilleur.

De 12 à 16 ans, les éclaireurs

Nous avons passé quatre ans chez les louveteaux, après nous sommes monté·e·s chez les éclaireurs. Moi j’avais peur d’y aller, je voulais rester aux louveteaux, mais ma maman m’a dit que c’était chouette et que ça allait bien se passer. Quoi qu’il en soit, je n ‘étais pas toute seule : Florine était encore avec moi et en plus, elle avait déménagé pour s’installer à deux rues de chez moi. On était arrivées ensemble dans la troupe, cette fois-ci ce n’était plus des sizaines mais des patrouilles. À notre premier camp, on a construit des pilotis dans lesquels on a dormi et je trouvais ça encore plus confortable que mon lit. Bien sûr, on a reçu un totem. Pour moi c’était Hyrax – ou, en français, Hyracoeida – car je suis sociable, que je sais travailler, que je suis courageuse et que je ne laisse jamais un membre du groupe seul. Après m’avoir dit toutes les caractéristiques, les chef·fe·s m’ont dit que c’était devenu un animal peu répandu et que moi aussi, j’étais unique. Florine est devenue Eurasier, un très beau chien doté d’une très grande de sagesse, cela la représente plutôt bien. En deuxième année on a passé notre promesse, c’était un peu plus important que le message au peuple libre. Moi j’avais promis de rendre le monde meilleur, de le protéger et de toujours sourire même dans les difficultés. Sans mon sourire je ne suis plus rien !

De 16 à 18 ans, les pionniers

Cette année Florine et moi sommes arrivées chez les pionniers, dernière section avant que nous devenions cheffes ! On se prépare à animer et on va rendre service à des associations. Avec le covid, c’est un peu plus compliqué, à part Florine, je n’ai pas pu voir les autres pios. Maintenant, ça fait neuf ans qu’on est meilleures amies et on n’arrive plus à se séparer. Souvent, on va courir ou se promener toutes les deux, on se raconte nos vies, on se confie sur nos craintes par rapport au camp qui se fera peut-être … Moi, je suis sûre qu’on va y arriver ! Après tout, j’ai toujours Florine à mes côtés et c’est le principal.

Bref, …

Des baladins aux pionniers, le scoutisme est une deuxième famille ! Je ne peux plus m’en passer. Quand je me lève le dimanche, je suis heureuse et rien ne peut me rendre triste parce que je sais que je vais passer un super après-midi avec mes copains. Pour cette année, c’est l’engagement qui est au programme, à la place du message au peuple libre. Et je voudrais m’engager à rester comme je suis, toujours sourire, donner ma bonne humeur, rester une vraie scoute dans la vie de tous les jours et … rendre notre monde meilleur !

Auteure : Elsa, 16 ans, Morialmé

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Confiné, … Un an après

Confiné, … Un an après

Le 26 février, Luca a participé à un atelier Scan-R avec la Maison des Jeunes de Banneux. Entre le moment de l’atelier et la publication de l’article, un bon mois s’est écoulé. Durant ce mois, le 24 mars dernier, a été annoncé un nouveau confinement mais cela ne change rien à la pertinence de son texte, la pandémie est encore et toujours d’actualité. Ce moment qui commence – légèrement à durer, c’est aussi le moment où des droits élémentaires s’opposent : le droit à la liberté de mouvement individuelle contre le droit à la santé de toutes et tous.

Il y a un an

Le confinement a apporté énormément de négativité dans nos vies, énormément de tristesse. Rappelez-vous, tout a commencé il y a un peu plus d’un an, le 13 mars 2020. Au début, c’était drôle, mais à partir d’un mois, cela a commencé à être lassant de rester chez soi, de voir constamment les mêmes personnes. Nous ne savions même pas quand cette pandémie allait diminuer d’intensité ou même s’arrêter. Après trois, quatre mois de confinement forcé nous avons enfin pu revenir à l’école, bien sûr cela avait un prix, celui du masque permanent et quotidien, celui du gel hydroalcoolique. Tout cela n’était pas du tout facile. Moi, le masque, j’ai du mal à le supporter, dès que j’ai une occasion de le baisser, je le fais. Ensuite, comme si ce n’était pas assez, les mesures sanitaires se sont renforcées et nous avons été obligé·e·s d’aller à l’école en hybride. C’est-à-dire que le temps passé à l’école était divisé par deux. Une moitié à l’école en « présentiel » et l’autre moitié à la maison en visioconférence. Pour ma part, l’hybride, je trouve ça très compliqué. C’est difficile de réussir à jongler entre les visioconférences et les devoirs, exercices, leçons… Il y a aussi de plus en plus d’élèves en décrochage scolaire.

Mon point de vue sur le confinement

Pour moi le confinement s’est quand même bien passé, je l’ai assez bien vécu. Mais j’ai conscience qu’il y a énormément de familles où ce n’est pas le cas : mal-logement, malnutrition, plus de quoi payer le loyer, violences familiales… Plus on avance dans cette pandémie, moins les droits de l’humain se font respecter. Par exemple, le couvre-feu et la fermeture des frontières sont une entrave à la liberté de circulation. Pareil pour l’obligation de marcher dans un sens bien précis dans la rue. Ce sont toutes des entraves à notre liberté. Ce qui veut dire que notre régime politique qui se dit démocrate tourne petit à petit vers une dictature. Il y a aussi une grosse injustice envers la Culture (les maisons des jeunes, les cinémas, les théâtres, les concerts, les opéras…) ainsi que l’HORECA (hôtels, bars, cafés, restaurants…). Par exemple, à Liège, la médiacité peut ouvrir, mais les autres structures que je viens de citer ne pourront pas ouvrir d’ici plusieurs mois. Tout ça pour dire que notre société est en train de changer considérablement et de manière très négative. Il va falloir réadapter nos comportements pour revenir dans une vraie démocratie.

Dans quelques années …

Je pense que nous porterons encore le masque pendant longtemps. Peut-être avec un peu plus de liberté, peut-être qu’on ne devra plus le porter lorsque nous marchons en rue, mais uniquement dans les magasins. Je pense, et j’espère par-dessus tout que nous allons redevenir LIBRES et revivre dans un vrai pays démocrate. J’espère aussi, par-dessus tout, que les droits de l’humain seront respectés. Je pense et j’espère encore que nous pourrons repartir en vacances avec la maison des jeunes de Banneux. Pour finir, mon souhait le plus cher serait de pouvoir retourner à l’école sans masque et sans devoir penser à toutes ces règles sanitaires tout le temps.

Auteur : Luca, 14 ans, Banneux

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Théâtre !

Théâtre !

Pour Lisa, tout s’éclaire quand vient la scène ! Passionnée, elle nous parle de son activité préférée, de comment elle vit, elle vibre quand le rideau se lève. Suivons la sur les planches !

Tout commence à mes 9 ans

Ça fait huit ans que je fais du théâtre. Actuellement, je suis dans la section art dramatique de mon académie et j’adore ça. Pourtant je suis assez timide. Je me souviens encore d’un monologue que je devais jouer, devant toute ma classe, pour mon cours de français, en troisième secondaire. J’étais restée tétanisée au milieu de la scène sans pouvoir dire un mot. Pourtant, ça faisait quelques années que je faisais du théâtre et j’avais déjà fait plusieurs représentations. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi j’étais dans cet état-là lors de ce monologue. C’est vrai que j’étais stressée mais pas plus que d’habitude. C’est dans ces moments-là, que je me demande si les comédien·ne·s professionnel·le·s sont aussi nerveux ou nerveuses que moi.

Une pièce au théâtre de Liège

D’ailleurs, l’année passée, je suis allée voir la pièce de théâtre Ruy Blas (1) au théâtre de Liège avec l’école. Alors que certains élèves étaient juste intéressé·e·s par le fait qu’on ait du temps libre avant la représentation, moi j’étais vraiment contente d’avoir l’occasion de voir cette pièce. J’ai été impressionnée par le jeu des acteurs et des actrices. C’est tellement différent de voir tout ça en vrai, plutôt que sur un écran. Je tentais d’analyser leurs expressions faciales, leur manière de bouger. Mais comment font-ils pour être aussi convaincants ? Je suis sortie du théâtre, juste admirative et, je dois l’avouer, un peu envieuse de leur talent. À ce moment-là, j’ai compris que le théâtre était une expérience extraordinaire, tant à regarder, qu’à jouer.

L’Académie

Cette année-là, j’étais vraiment très timide. J’osais à peine dire quand un texte ne me plaisait pas. Puis, au fur et à mesure, on finit par se détendre, on sympathise avec les autres personnes du cours. D’ailleurs, on peut côtoyer tous types de personnes au théâtre : des plus jeunes et des plus âgées, ou encore des personnes sans expérience avec expérimentées …

La pièce

Cette année, je suis même en groupe avec des passionné·e·s qui créent leur propre pièce de théâtre ! À chaque rentrée, notre professeur nous propose plusieurs textes et nous demande d’en choisir un ou deux. Le plus difficile, c’est de se mettre d’accord. Ensuite, on répète pendant plusieurs mois. J’apprends à bien choisir mes intonations ou mes positions sur scène … C’est hyper enrichissant ! Pour moi, le plus important, c’est lorsqu’on commence à bien connaître nos répliques. Sans nos feuilles en main pour nous restreindre dans nos mouvements, on est plus à l’aise. C’est souvent à ce moment-là qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps pour travailler, et qu’on commence réellement à chercher les accessoires nécessaires pour les scènes.

On joue !

Après quelques répétitions générales, vient le jour de la représentation publique. C’est le moment tant attendu et tellement redouté. Et si j’avais un trou de mémoire ? Si j’oubliais de me placer au bon endroit, au bon moment ? Je vérifie vingt fois par heure si j’ai bien tous mes accessoires et je relis mon texte jusqu’à m’embrouiller la tête. Puis, c’est notre tour. Notre prof nous appelle et nous demande de finir de nous habiller. Dans les coulisses, le stress monte. Pas un mauvais stress, un stress dû à l’adrénaline, à l’excitation de monter sur scène, à l’envie de bien faire les choses ! Je respire un grand coup puis j’entre en scène. Bizarrement, le stress a disparu, et ma timidité aussi. En fait, je ne suis plus moi, je suis le personnage et personne d’autre. Les mois de répétitions ont été bien utiles : les répliques et gestes viennent naturellement. Les rares petits trous de mémoire passent totalement inaperçus, comblés par la répartie de la personne en face de moi. À ce moment-là, je ne me demande plus si je joue bien ou mal, les dés sont jetés, alors autant en profiter. En sortant de scène, une ambiance euphorique plane dans l’air. On est tou·te·s fiers d’avoir enfin pu montrer notre travail. Évidemment, tout n’a pas été parfait, mais rien ne l’est jamais dans la vie. L’important, c’est de s’amuser, d’apprendre de nouvelles choses, et de faire de nouvelles rencontres.

Pourquoi pas vous ?

En conclusion, pour moi le théâtre est un des arts les plus beaux au monde. Il permet aux comédien·ne·s qui le pratique, de s’exprimer sur scène, mais aussi de travailler leur timidité. C’est pour ça que je ne peux que vous conseiller de vous lancer si cela vous intéresse. C’est une expérience qui ne peut être que bénéfique pour vous. Alors pas d’excuse, vous verrez, on ne le regrette pas !

Note de la rédactionRuy Blas est une pièce de théâtre de Victor Hugo (France 1802-1885). Elle raconte l’histoire dramatique et romantique de Ruy Blas. Il n’est que le serviteur d’un ancien ministre du roi d’Espagne et Ruy Blas est secrètement amoureux de la reine. Son patron le manipule pour, en même temps, se venger de la reine. Il est possible de découvrir cette pièce sur YouTube.

Auteure : Lisa, 17 ans, Sprimont – Florzé

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Ma chambre d’hôpital

Ma chambre d’hôpital

Après les témoignages de Léa et de Louise voici celui de Lorena, elle aussi hospitalisée dans une unité pédopsychiatrique bruxelloise. La spécialité de cette unité : apporter une aide aux 8-14 ans et lutter contre les souffrances psychopathologiques.

Ma chambre vue sur foot

Je m’appelle Lorena, j’ai 15 ans et pour commencer, j’aimerais vous montrer ma chambre. Ah mais non, c’est vrai. Vous ne la voyez pas : voilà donc une raison de vous la décrire ! Petite précision avant cette visite : notre unité a connu un déménagement et, comme j’étais déjà présente, je fus la première à avoir cette chambre. J’ai donc évidemment pris la partie avec la fenêtre. Elle donne sur un terrain de football. C’est pratique d’avoir droit, quelquefois, à des matchs même si le foot, ce n’est pas vraiment mon dada. Mais, je préfère cette place plutôt que l’autre où on entend le brouhaha des autres jeunes dès qu’elle est ouverte. Je suis dans une chambre double et c’est déjà la troisième patiente avec qui j’en partage une. La chambre, assez grande, est coupée en deux par un rideau pour pouvoir avoir, quand on le désire, un peu d’intimité. Le mobilier est neuf et dans les tons bleus. Il y a deux bureaux séparés pour ranger nos affaires personnelles. De chaque côté du rideau, il y a les lits. Moi, je les trouve assez étroits et les matelas ne sont pas confortables. Ils viennent de l’ancienne unité, ne sont pas neufs… Je vous laisse donc imaginer leur usure et même, pour certains, leur saleté …

Je me sens bien

Dans chaque chambre est disposé un tableau blanc où l’on peut écrire ou dessiner tout ce qui nous passe par la tête. Ce qui est un petit peu moins marrant, c’est que les ouvriers qui sont venus poser les tableaux ont mal fixé le mien et ont fait des trous à côté. Du coup, il n’est pas du tout stable… Mais cela ne m’a pas empêchée de dessiner un petit chat mignon sur le mien. J’ai aussi ajouté une touche personnelle dans ma partie : j’ai affiché quelques photos de mes amies et de ma famille un peu partout sur les murs et il y a aussi une guirlande lumineuse accrochée au-dessus de mon lit. Je trouve qu’il ne manque rien à cette chambre ! D’ailleurs si je devais imaginer lui donner une note sur dix, ce serait un 7. Eh oui, finalement, à part les lits assez usés et le mur défectueux, c’est une belle chambre, c’est ma chambre.

Le mauvais souvenir de l’hôpital …

Un passage à l’hôpital n’est pas vraiment un grand plaisir. J’y suis déjà depuis un petit temps maintenant donc j’ai accumulé pas mal de souvenirs. Malheureusement, c’est plus facile pour moi de trouver de mauvais souvenirs plutôt que de bons… Je tiens à vous préciser que mon texte parlera de faits qui se sont passés en communauté et non par rapport à ma maladie et à ma santé. Je vais commencer par le mauvais souvenir comme ça, le texte se terminera sur une bonne note et vous laissera peut-être même un peu rêver ! 18 mars 2020 : je m’en rappelle encore comme si c’était hier. Le premier jour du confinement. On nous l’a annoncé dans l’après-midi ; tou·te·s les patient·e·s devaient rentrer chez eux, chez elles et je les voyais partir de l’unité les un·e·s après les autres. Tou·te·s partaient. Tou·te·s sauf celles et ceux qui avaient un état de santé trop délicat. J’ai alors vite compris que je devais rester ici, avec deux ou trois autres patient·e·s. Du jour au lendemain, presque tout a changé. On ne pouvait plus se toucher, plus jouer à des jeux de société, chacun de nous avait sa chaise personnelle et le pire dans tout ça, c’est qu’on devait faire le test Covid deux fois par semaine. De plus, devinez qui a chopé le Corona ? C’est bibi… Même si c’était déjà il y a longtemps cela reste le moment le plus difficile que j’ai vécu depuis que je suis à l’hôpital.

… et le bon

Venons-en donc à un sujet plus sympathique ! Cette fois, cela date d’avant le confinement. Le 16 novembre 2019, l’unité a organisé une journée à Disneyland Paris. On nous a réveillé·e·s à quatre heures du matin. Même si j’étais encore fatiguée, je me suis pressée de m’habiller et de me dépêcher pour pouvoir partir à la bonne heure. Durant tout le trajet en car, avec les autres patient·e·s, on réfléchissait déjà aux attractions qu’on ferait pour commencer la journée. Le trajet fut un peu trop long à mon gout, mais quand j’y repense, cela valait vraiment la peine car cette journée était splendide !

Mais hélas, la météo ne l’était pas et j’avais très froid. Mais je savais qu’en faisant une ou deux attractions mon humeur allait changer. De fait, une fois qu’on a commencé les attractions, je ne me suis plus arrêtée ! Je les ai presque toutes faites. Sauf celles à sensations trop fortes bien sur… À la fin de la journée, je ne voulais plus retourner à l’hôpital. J’étais trop bien à Disneyland. Comme nous sommes remonté·e·s dans le car assez tard, c’est seulement vers une heure du matin que nous sommes rentré·e·s à l’hôpital, tou·te·s épuisé·e·s, mais heureuses et heureux ! Cette journée était extraordinaire et j’en garde le meilleur souvenir de mon hospitalisation.

Auteure : Lorena, 15 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Dans ma chambre d’hôpital

Dans ma chambre d’hôpital

Comme Léa, Louise, est hospitalisée dans une unité de pédopsychiatrique à Bruxelles. Dans cette unité sont hospitalisé·e·s des jeunes âgé·e·s de 8 à 14 ans qui présentent une souffrance psychopathologique telle que le milieu institutionnel transitoire ne suffit plus. Le moral et la concentration et moral de ces jeunes n’étaient pas toujours au rendez-vous de nos rencontres et écrire en « je » est pour elles et eux un véritable défi. Louise, 11 ans, est hospitalisée depuis plusieurs semaines. C’est à sa chambre et à ce qui s’y passe qu’elle s’adresse.

Chère chambre 15/16,

À vue d’œil, tu es parfaite mais en réalité tu ne me plais pas toujours. Déjà, j’aimerais changer de côté avec Charlotte, l’autre fille qui te partage avec moi. J’aimerais, comme chez moi, être du côté de la fenêtre. Et puis, je dois dire que tu n’es pas vraiment une chambre comme celle que j’ai chez moi. À la maison, j’ai des affiches de basket aux murs, c’est décoré avec mes anciennes médailles nationales et d’autres photos sur les murs. Ici, pendant la journée, je ne me sens pas toujours chez moi … Mais bon là, en général tout va bien. Il fait bien chaud !

La journée

Tous les matins, c’est la même chose. Je me réveille et je vois que Charlotte n’est plus dans son lit, elle est déjà réveillée. J’entends parfois les autres enfants qui parlent. Je me lève, m’habille et sors de ma chambre, là, je vois d’abord le bureau de l’équipe médicale. Ensuite, on m’appelle et on me demande de prendre mon traitement.

Le soir je ne sais pas quoi faire pour m’occuper, je n’ai pas mes affaires pour dessiner, je n’ai pas emporté ma radio … et surtout, ma famille me manque. En plus, je te l’avoue, je ne dors pas bien ici. Je me réveille la nuit, ce qui n’est pas le cas à la maison. En plus, encore, mon matelas est très fin et je touche les lattes du sommier. Désolée mais dans ma chambre, le lit est mieux même si, en vrai, je préfère quand même une chambre comme ça que rien du tout !

Bon et mauvais moments

L’hôpital, c’est aussi des bons moments avec les copains ! Le meilleur ? Quand quand j’ai joué au kicker avec Iannis ! Mon pire souvenir ? Un vendredi après-midi. On m’a dit que ma date de sortie a été reculée. Trois semaines plus tard, je suis toujours là. À ce moment-là, j’étais en colère et triste en même temps. C’était compliqué à gérer et j’ai crié d’énervement.

La différence avec les ami·e·s d’ici et ceux en dehors de l’hôpital ? Aux ami·e·s d’ici, je peux tout dire, ils et elles comprendront. Avec celles et ceux de l’extérieur, c’est différent mais tou·te·s m’encouragent.

Auteure : Louise, 11 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Covid : quelle influence sur les enfants ?

Covid : quelle influence sur les enfants ?

Luca a 19 ans, il est bruxellois. Cette année, il réalise son service citoyen. Depuis qu’il a six ans, il fait aussi partie des mouvements de jeunesse. Cette année, il en est à sa seconde deuxième année d’animation. Ce chef louveteaux s’occupe donc de garçons âgés de 8 à 12 ans, il adore le contact, l’échange avec les plus jeunes et se pose souvent cette question : quel effet le Covid aura-t-il sur le développement social des enfants et des préadolescents ?

Difficile de comprendre

Pendant mon stage du service citoyen, j’ai pu constater que les plus jeunes, âgés entre 3 et 5 ans, ne comprennent malheureusement pas la gravité que cette maladie peut avoir sur certaines personnes. Je pense qu’ils ne savent pas non plus que ce virus peut se transmettre très rapidement. Je dis ça parce que, souvent, ils essayent de retirer mon masque en pensant que c’est un jeu, je me dis que leur cerveau n’est pas encore assez développé pour comprendre l’ampleur de ce virus. De plus, le port du masque crée parfois une barrière. Difficile de reconnaître les émotions seulement par le regard, les enfants ne se sentent pas toujours en sécurité lorsqu’ils rencontrent une personne, pour la première fois, et qu’elle porte un masque. Je ne pense pas que la vie extérieure soit très différente pour eux. Certains passent encore des après-midis chez leurs copains, copines et certaines activités extra-scolaires sont maintenues.

Où sont les loups ?

Aux réunions louveteaux, nous avons pu observer que le nombre d’enfants présents avait diminué. Malheureusement, certains parents ne veulent pas prendre de risque ou parfois juste pour une question d’équité entre frère et sœur. Disons qu’à l’heure d’écrire ces lignes, les plus grands (12 ans et plus) n’ont plus le droit aux réunions. Perso, je pense que si les enfants n’ont plus que le cadre scolaire pour s’évader un peu de chez eux et que cette situation ne s’améliore pas, à long terme cela pourrait avoir un impact sur leur développement social. Il est important que les plus jeunes aient l’occasion de se changer les idées pendant cette période compliquée. Pour certains, se changer les idées en restant à la maison, ce n’est pas facile. Surtout que, dans la société actuelle, ils sont parfois exposés aux écrans et le confinement n’a pas aidé. Il ne faut pas que cette pandémie rende des jeunes déjà accros à la technologie avant même d’arriver dans l’adolescence. Pour moi, cela pourrait amener une peur d’aller vers les autres, certains pourraient, dès leur plus jeune âge, se renfermer sur eux-mêmes. Il faut espérer que cela n’ait pas trop d’impact sur leur vie sociale future.

Patience, patience et patience

Pour conclure, je pense que plus longue sera cette pandémie, plus l’impact sur le développement social des plus jeunes sera fort. Ils sont encore trop innocents pour comprendre les conséquences que cela pourrait avoir sur eux. Notre rôle à jouer dans cette épidémie est donc de tout mettre en œuvre pour pousser nos enfants à retourner à l’école et à recommencer toute autre activité extra-scolaire dès que la vie aura repris son cours. Et dans tout ça, mon rôle à moi sera de les accueillir à bras ouverts, dès que tout reviendra à la normale.

Auteur : Luca, 19 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R