Parentification

Parentification

Je ne sais pas vraiment si ce que je vais écrire sera intéressant pour qui que ce soit mais c’est quelque chose qui me tient à cœur et que je voudrais partager, dans le but, peut-être, de permettre à certaines personnes de se reconnaître, de se sentir moins seules.

Je suis née dans une famille très bienveillante, mes parents se sont toujours démenés pour mes sœurs et moi. Quand j’étais petite, nous n’avions pas beaucoup d’argent. Ma mère faisait plusieurs petits boulots et mon père, je ne me rappelle pas exactement s’il travaillait.

Je n’ai pas énormément de souvenirs positifs de mes parents et il m’arrive d’ailleurs de m’en vouloir à ce sujet car ils ont fait de leur mieux. Ma mère est dépressive depuis ses 13 ans, je ne pense pas qu’elle soit déjà réellement sortie de ses dépressions. Elle a toujours été en décalage avec les autres. Elle a eu ma grande sœur à 21 ans avec un homme que je ne connais pas. Ensuite, elle m’a eue à 27 ans, puis ma petite sœur, un an et demi plus tard.

Mon père, lui, a eu une enfance difficile. Il n’a pas connu son père et il a quitté son foyer à 16 ans. Il est tombé dans la drogue et la scarification. Mon père a un trouble borderline.

Maintenant que j’ai planté le décor, je voudrais parler du rôle que j’ai eu dans ma famille. Quand ma sœur est née, on avait à peine un an et demi de différence et je me suis rapidement attachée à elle. Plus on grandissait, et plus on devenait inséparables. Nous étions pourtant complètement opposées : ma sœur avait un fort caractère et a toujours eu beaucoup de colère en elle. Elle piquait souvent des crises. Moi, j’étais plutôt une petite fille discrète, calme, dont personne ne s’inquiétait. On me répétait souvent que j’étais trop sensible.

Quand j’ai eu 7 ans, mes parents ont divorcé. Un peu avant cela, ma mère avait changé de travail et devait donc partir assez tôt et rentrer assez tard. Á partir de là, je suis devenue le parent responsable de ma petite sœur. On devait se réveiller toutes seules et aller à l’école. J’étais la plus grande, donc je devais faire à manger à ma sœur, vérifier que les portes étaient fermées, éteindre les lumières, etc. Toutes ces tâches ne me dérangeaient pas, j’étais la seule à pouvoir le faire. Mais ma sœur a commencé à avoir de plus en plus de crises de colère. Elle se défoulait sur moi. Ce qui était au début des crises de petite fille se sont transformées en coups, en violence. J’étais bien trop petite pour gérer une enfant.

Mais je ne voulais pas créer de problème, je ne disais rien. Je ne voulais pas les embêter parce qu’ils étaient fatigués. J’ai fini par m’habituer aux crises de ma sœur et j’ai commencé à me renfermer sur moi-même. Je n’ai plus été sociable, sans me faire de vrais amis. C’est à la rentrée en secondaire que ma vie s’est compliquée. Je continuais à m’occuper de ma sœur sans savoir que j’étais moi-même. Je voulais seulement être invisible.

Ma sœur, elle, avait une amie. Elles se moquaient de moi, de mon apparence, de mes habits, tout en continuant à piquer des crises de colère. Elle pouvait, d’un moment à l’autre, changer complètement de visage, avoir une vraie rage, me frapper, puis oublier.

Je voudrais dire à tous les enfants qui comme moi, ont dû prendre une place qui n’est pas la leur : vous êtes légitimes. Vous avez le droit de ne pas prendre ces responsabilités parentales, vous avez le droit de dire que vous avez trop à supporter. Vous ne devez pas être les parents, ce n’est pas votre rôle.

Auteure : Suzon, 16 ans

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Corps

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Après tout, c’est quoi un corps ? Pour certaines personnes, c’est un outil de travail, pour d’autres, un moyen de locomotion. Encore d’autres vous diront que c’est la maison de leur âme. Mais pour moi, c’est synonyme de douleur.

Mon corps me fait mal, je lui fais mal et notre relation a toujours été conflictuelle. Nous nous disputons souvent, mais nous sommes d’accord sur une chose : le monde extérieur est plus toxique que notre relation.

En réalité, notre cohabitation à être difficile à cause du monde extérieur. J’aimais bien quand on jouait au foot ensemble, qu’on grimpait aux arbres. Puis, il a évolué et on m’a dit que je ne pouvais plus faire ce que j’aimais car mon corps avait choisi un autre avenir.

C’est là qu’on a commencé à ne plus s’écouter. Je le laissais dépérir car je ne voulais plus en prendre soin. Pour se venger, il me faisait souffrir en évoluant. Pendant ce temps, le reste du monde aussi s’attaquait à nous, nous montant l’un contre l’autre.

Plus les années passaient, plus je développais une haine envers mon corps. Puis un jour, il a abandonné. Ce jour m’a fait prendre conscience qu’on avait besoin l’un de l’autre, malgré nos divergences. Je ne pouvais pas vivre sans lui, et il était inutile sans moi.

Cet épisode m’a fait prendre conscience qu’on souffrait tous les deux. Même si la cohabitation est compliquée, nous formons un tout à deux. Nous avons été insultés, frappés, touchés, tout comme nous avons été câlinés, complimentés et aimés ensemble.

Je ne suis toujours pas en accord avec lui, avec ce qu’il est, ce qu’il fait mais j’ai compris que ce n’était pas sa faute. Notre relation n’est pas la plus saine et sereine, mais c’est la nôtre.

Auteur : Alex, 16 ans

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L’école dans mon monde idéal

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Analyse

En premier lieu, posons nous la question de savoir pourquoi l’école est si mal appréciée par les jeunes ?  Il y a plein de raisons :

-> le système scolaire privilégie la compétition au lieu de la coopération. Mettre des notes d’évaluation à des jeunes est contre-productive. Si le jeune s’est donné à fond pour un test et qu’il a une mauvaise note, il va dans les 3/4 du temps se faire engueuler par ses parents et se faire juger par les profs. Des fois même, le passif de l’élève resurgit, par des moqueries, ou dans les remarques de certains profs.

-> Et les horaires, parlons-en. 8h-16h, cela ne paraît pas beaucoup pour un travailleur mais quand nous comparons notre système scolaire au pays avec un système horaire plus léger, qui privilégie l’engagement des jeunes au sein de clubs sportifs, les statistiques de réussite et de bien-être sont plus concluante.

Pistes

Je pense que notre système scolaire est obsolète. Dans l’idéal, il faudrait une école qui ne prône pas la compétition avec un système où on regarde si l’élève a compris la matière et non pas ou les cours sont simplement éliminatoire en fin d’année. Pour moi, cela éviterait par exemple les fouteurs de merde qui ne font rien de toute l’année et qui passent de justesse avec les examens de fin d’année.

Il faudrait aussi un système de demi-journée de cours. Par exemple, les cours seraient donnés le matin et l’après-midi serait consacrée au sport, à l’étude, où autres activités ludiques.

Il faudrait aussi une accessibilité au une salle de sport, un terrain, ou un local pour les différents sports ou club, afin de permettre à chacun de s’entrainer, se réunir, discuter. Pourquoi ne pas imaginer une bibliothèque constamment disponible, un suivi alimentaire dès le plus jeune âge afin de s’assurer de la bonne santé de chaque élève ?

Imaginez : un système de suivi individuel pour tous les jeunes souffrant de « troubles dys » afin de ne pas accumuler de lacune étant petit et se retrouver bloqué à l’adolescence…  Il faudrait également réussir à éviter les discriminations vestimentaires, en imaginant par exemple un « code » pour chaque saison ?

Utopique ou non ?

Auteure : Ludovick, 17 ans.

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Question d’identité

Question d’identité

La vie est un drôle de jeux. Une drôle de phrase, pour une drôle de situation qui bien souvent, fait rire jaune. Du simple moment embarrassant jusqu’au « mais qu’est-ce que je fou là ? ». La vie, les chemins tortueux qu’elle prend, ses hasards et tout le reste, en font un drôle de jeux.

Un drôle de jeux avec, pour première bizarrerie, ses joueurs. Neuf milliards d’êtres uniques et irremplaçables. Neuf milliard de quête, de rêve et de question.

Parmi ces questions, l’un d’entre elle m’a particulièrement occupé : celle de mon identité. J’ai été tracassé, angoissé, passionné par cette question. Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis dit : « Mais qui suis-je ? Qu’est-ce que cela implique ? Comment me définir ? »

J’ai commencé à me définir comme ceci : je suis marocain, espagnol et italien, je suis né en Belgique, et je suis musulman. Et là, c’est le début de l’explosion. Je prends conscience que mon identité n’est qu’un alignement de mots vides de sens. Je ne me reconnais plus en rien et mes questions ne sont plus que des frustrations. Alors, j’oublie. Et parfois, je m’oublie. Mais la vie est un drôle de jeux et je refuse de quitter la partie, même si elle n’est pas tout le temps amusante.

Alors, j’ai emprunté tous les petits sentiers et autres chemins tortueux, comme si la réponse à toutes mes questions s’y trouvait. Je me suis inventé ma morale et mon propre code de conduite comme si je voulais me recréer.

La vie est faite de hasard et de rencontres et j’ai fini par rencontrer ceux qui ont rallumé les lumières sur mon chemin. Comme poussé par une main invisible et bienveillante, j’ai quitté les sentiers tortueux pour ceux qui te challenge, qui demande ton attention et ta bienveillance.

J’en arrive donc au présent, à mon état actuel. Plus assagi, plus calme et en adéquation avec moi-même. Aujourd’hui, je me défini par mes valeurs et mes actions, reconnaissant mes racines familiales mais certainement pas enfermé dans une nationalité.

Certainement pas enfermé. Voilà peut-être la seule chose à retenir. L’identité est complexe et multiple. Elle est unique, mais certainement pas figée.

Auteur : Ilyas, 21 ans.

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La considération

La considération

Le plus révoltant dans ce monde, c’est le corps professoral ou plutôt, l’inhumanité qui peut s’en dégager. J’ai le sentiment que beaucoup deviennent prof pour se distinguer, exercer un pouvoir. La notion de partage ou encore d’humanité semble totalement oubliée. On parle à des chiffres, on lit des slides, on se fou ouvertement de la gueule de certains élèves, on met en avant certains autres. On créé une compétition entre élève comme si le « m’as-tu vu » qui règne dans les couloirs n’était pas suffisant. Ils sont au pouvoir parce que c’est eux qui deviennent les maîtres de ta réussite. Certains arrivent à te faire comprendre que s’ils veulent, ils peuvent faire de ta vie un enfer. D’autres te noient dans le travail. En fait, je réalise qu’il manque cette notion d’échange. Je vous offre une partie de mon savoir, et je ne l’utilise pas comme pouvoir. Je vous tends la main au lieu de vous pousser, et j’attends vos retours. J’attends une relation vraie au lieu de vous frustrer. Je vous vois, je vous entends, je vous considère. C’est de ça dont on a besoin. La semaine passée dans mon école, on m’a dit qu’une prof marquera à tout jamais les esprit : Monia G., parce qu’elle connait mon nom, parce que jamais je n’ai eu à m’excuser d’être ce que je suis, de penser ce que je pense et de le partager. La bienveillance était tellement installée qu’on a plus peur de se tromper. C’est malheureux que l’on prenne la considération comme une denrée rare…

Auteure : Valentina, 24 ans.

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