La vraie Coupe

La vraie Coupe

Chère Belgique,

Cela fait bientôt 27 ans que je te connais, tu es comme un frère pour moi, voire plus… comme un toit, comme une sécurité, comme une fierté. Tu m’as fait découvrir de nombreuses choses, des passions, du travail, de l’argent, tout comme la difficulté, la colère, la haine et l’école. Mais tu m’as surtout appris à les différencier et à voir les choses du bon côté.

Tu m’as rendu malheureux quand la France t’a battu 1-0 en demi-finale de la Coupe du monde de 2018. Et j’avais honte de la défaite en quart de finale, face au Pays de Galles en 2016. Je perds espoir et commence à croire que tu ne me rendras jamais heureux dans le foot.

Malgré tes nombreux défauts, je te vois comme quelqu’un de bienveillant, toujours à vouloir aider les autres en difficulté et ça, ça vaut presque une Coupe du monde.

Auteur : Costa, 26 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Pourquoi toujours eux ? Les cyclistes sont systématiquement raccrochés au mot ‘dopage’.

D’autant plus depuis l’hégémonie Armstrong, au début du millénaire. Pourtant, si l’on fait bien attention, cet acte de triche arrive bien moins régulièrement. Si certains utilisent encore des méthodes douteuses, le prisme du dopage devrait logiquement s’éteindre. En fait non. L’ombre et les souvenirs sont liés à l’époque des Tours de France, entre 1980 et 2010, avec les affaires Contador, en passant par le scandale Festina (l’apparition de l’EPO), connaissant en outre un essor lors des années Armstrong.

Il est aujourd’hui impossible de nier l’existence de ces pratiques et le fait qu’elles continueront d’exister. Certains placent des doutes en Astana car la formation est dirigée par Alexandre Vinokourov, ancien coureur qui s’était dopé durant sa carrière.

Dernièrement, l’affaire Pantano, découvert en train de se doper à l’EPO, et Stefan Denifl, vainqueur d’une grande étape de montagne sur la Vuelta, montrent que l’histoire de ce sport est également proche des faits divers. Pourtant, la courbe de nombre de coureurs dopés décroît, saison après saison. Pour autant, chaque coureur qui impressionne quelque peu est de suite accusé de triche : les Jumbos dominant le monde du vélo depuis 2 ans, les Ineos et leurs 7 Tours de France, Pogačar et sa ‘sur-domination’ en montagne. Ces coureurs ne sont-ils pas simplement les meilleurs de leur génération ? Christopher Froome, et la Sky, sur la montée de La Pierre Saint-Martin, n’est-il pas mieux préparé que Quintana, Gesink, Contador et Nibali ? Pogačar n’a-t-il pas simplement profité d’une absence de grands leaders ? La Jumbo-Visma n’a-t-elle pas simplement l’effectif le plus complet ?

Si grâce aux nombreux contrôles anti-dopage, ce dernier diminue, alors le chouchou des détracteurs du vélo est le dopage mécanique ! Que ce soit Cancellara dans le Mur de Grammont ou Froome durant toute sa carrière. Tous 2 ont intrigué par leur cadence ou puissance de pédalage. L’un a fait passer Tom Boonen, légende ultime des flandriennes, pour un cadet et l’autre, a humilié l’un des meilleurs coureurs de sa génération : Alberto Contador. Etaient-ils dopés ? Nous ne le saurons probablement jamais.

Au début du mois de juin, Nadal a remporté son 14e Roland-Garros. Un exploit certes, mais ce dernier fera une déclaration légèrement dérangeante. En effet, le sportif, tiraillé depuis plusieurs mois par une douleur au pied, a procédé à de nombreuses injections. Des dires qui ont amené les suiveurs de cyclisme à se questionner au sujet du Roi de la Terre Battue. Dans une interview accordée à L’Equipe, le cycliste français de chez Cofidis, Guillaume Martin, déclara : « Ce qu’a fait Nadal aurait été impossible dans le vélo, et je trouve ça normal. Si on est malade ou blessé, on ne court pas, on ne fait pas de compétition, ça me semble du bon sens ». Les explications du Français sont logiques et ce, d’autant plus quand il complète par : « En premier lieu, pour la santé des athlètes. Sur le long terme, je ne suis pas sûr que cela fasse du bien à la cheville de Nadal. Les médicaments, et encore plus les infiltrations, n’ont pas qu’un effet de guérison. Ça peut certainement avoir des effets sur la performance, donc ça me semble très limite ». D’autres avis vont dans le même sens, tel que celui de Thibaut Pinot, membre du MPCC (Mouvement Pour le Cyclisme Crédible) sur ses réseaux sociaux. Thibaut Pinot citant Laurent Vergne :

Barbara Schett : « Combien d’injections as-tu reçu pendant le tournoi ? »

Rafaël Nadal : « C’est mieux que tu ne le saches pas »

On pourrait aussi parler de la vingtaine d’injections dans le genou de Zlatan Ibrahimovic afin d’aider l’AC Milan : reconquérir un scudetto (remporter le championnat national de première division). Mais non, personne n’attaque ces légendes, ni les accuse de dopage ou de triche. Une situation normale au vu du fait que rien n’interdit la pratique de l’injection dans leur sport respectif. Moralement, on peut voir ça d’un mauvais œil. Néanmoins, leurs méthodes ne peuvent nullement être sanctionnées. N’est-elle pas là l’injustice ? Ne devrions-nous pas nous diriger vers des règles plus égalitaires entre les différents sports ? Aujourd’hui, les médicaments pouvant être utilisés dans le vélo minimisent l’impact sur les performances, là où le football ne se pose pas ce genre de question.

Selon un auditeur namurois féru de cyclisme nommé Clément Maniquet : « Il faut être beaucoup plus strict sur le dopage pour le diminuer et imposer des règles de base pour les sports olympiques ».

Toujours selon ce dernier, l’UCI (Union Cycliste Internationale) ne fera pas exploser de scandale par peur de nuire à ce cyclisme en reconstruction, 10 ans seulement après les années Armstrong. Cependant, ce matin, l’UCI se montre inflexible face au dopage et déclare : « Si une tête d’affiche doit tomber, elle tombera ».

Pour conclure, le dopage fait partie de l’histoire du cyclisme. On essaye (MPCC, UCI, etc.) de le faire diminuer mais profitons des exploits des forçats de la route, plutôt que de les accabler.

Auteur : Augustin, 16 ans, Wavre

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Chez les jeunes, le sport st souvent important et est une source de motivation. En effet, beaucoup de jeunes pratiquent le sport pour passer le temps ou même pour performer dans les compétitions professionnelles.

Mais pourquoi font-ils cela ?

Souvent, la source de motivation provient d’une envie d’être meilleur ou d’un manque de confiance en soi, comme, par exemple, un jeune qui se met au karaté pour se défendre en cas d’agression.

De plus, le sport permet aux jeunes de se déconnecter des écrans auxquels ils sont tant attachés et permet donc de pratiquer une activité plus ‘saine’ pour eux.

Mais certains parents peuvent voir le sport comme trop élitiste, ce qui peut déranger certains.

Pour conclure, le sport peut vraiment être une source de motivation chez les jeunes, ce qui peut avoir de bonnes conséquences sur eux.

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Léo, 14 ans, Namur

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Les stades de foot, plus qu’une passion

Les stades de foot, plus qu’une passion

Dans les passinoné·e·s de foot, il y a de tout ! Il y a en a qui se tatouent le blason de leur club ou la tête de leur joueur préféré, d’autres repeignent leur voiture ou leur maison aux couleurs d’une équipe ou donnent à leur enfant le nom de la star du moment. Robin n’est pas de ceux-là, sa grande passion pour le football, c’est de découvrir les stades des grandes et petites équipes

En manque …

Voici ma drogue : les stades de football. J’ai des souvenirs vivaces de chacune des fois où je suis allé dans un stade. Vous voyez les flashbacks dans les films ? Eh bien les escapades au stade, c’est exactement ça. Ce sont mes bons flashbacks à moi. Quand j’y pense, je ressens un sentiment de nostalgie. Surtout maintenant, dans cette période à durée indéterminée qui empêche tout regroupement pour ne pas répandre un tout nouveau virus. Je suis en carence des « Tous ensemble, tous ensemble, EH ! EH ! ». Va-t-on un jour être autorisés à refaire ce genre d’activités ?

Olé, olé, olé, olééééé

Je me souviens avoir été un jour à Gelsenkirchen, en Allemagne, pour y voir un club assez populaire du pays, le Schalke 04. J’y suis allé avec mon père, car c’était son cadeau de ma part pour son anniversaire. Ce qui est marrant, c’est qu’en achetant les billets pour le match, je ne savais pas encore que cela deviendrait ma passion. J’aimais déjà bien le foot, mais sans plus. Depuis, je m’intéresse beaucoup à la culture du groundhopping : l’amour de la visite des stades. Cette culture consiste en fait à découvrir plein d’autres stades. Quand tu te rends dans un stade, tu ne vas pas uniquement dans le stade, tu te balades dans le quartier autour, dans la ville d’à côté ou encore dans le village du stade. Tu manges un snack sur le pouce. Par exemple, au Heysel, tu mangeras une fricadelle avec de bonnes frites, à Hoffenhein, ce sera un wurst brotchen avec une radler, autrement dit une espèce de hot-dog et un panaché.

Un club, c’est un village

Les clubs de foot, quand on y pense, cela représente tout simplement un quartier, un village ou même parfois une ville ! Dans tous les cas, les clubs rassemblent les gens. C’est donc une fête de rassemblement de plein de personnes différentes qui ont une même passion. Chaque stade est un lieu de milliers de rencontres. Toutes ces personnes rassemblées constituent une nouvelle culture qui est celle du club. Pour moi, chaque stade est un bouillon de culture ! Et quand je suis dans un stade, n’importe lequel, tout ce que je vois, tout ce que j’entends résonne plus fort dans ma tête, c’est un moment mémorable. Je plane.

Auteur : Robin, 19 ans, Jette

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Depuis un petit temps, Ilann se cherchait un sport… L’histoire peut sembler étrange mais c’est avant sur Wikipédia qu’il a trouvé son bonheur ! On enfile son protège-dents et on monte sur le ring avec lui !

Je ne serai pas danseur

Je m’appelle Ilann, j’ai 19 ans. À 15 ans, j’ai commencé la boxe. Avant cela, je n’avais jamais pratiqué de sport en dehors de l’école. Et même là, j’étais nul et souvent choisi en dernier quand il fallait former des équipes. Depuis quelque temps, l’envie de me dépenser et l’idée de faire du sport me trottaient dans la tête. Mais comment choisir un sport quand on le déteste à l’école et qu’on n’a aucune idée de tous les sports qui existent ? En ligne, j’ai commencé par répondre à des quiz sur lesquels je suis tombé en tapant « quel sport choisir ? » ou encore « quel sport me correspond ? » sur Google. Généralement le quiz proposait différents types de danse. Sauf que je n’ai aucune coordination et que je n’avais pas envie de ça.

B comme …

Je décide donc de regarder sur Wikipédia la liste des sports existants, classés par ordre alphabétique et arrivé à la lettre « B », coup de cœur pour la boxe ! Et là je me dis que c’est ce sport que je veux essayer ! Un peu plus tard, en me baladant dans mon quartier, je découvre un club de boxe près de chez moi. Au départ, je l’avoue, j’avais peur d’y rentrer pour aller demander des infos. Heureusement, ma mère était avec moi ce jour-là. Elle a insisté, nous sommes rentrés et je demande alors des renseignements. J’apprends qu’il y a plusieurs types de boxes : la boxe anglaise, uniquement les poings, la boxe française, pieds et poings et la boxe thaïe, poings, genoux et coudes. Comme j’hésite un peu, la personne de l’accueil me conseille la boxe thaï : le coach est super sympa. Je décide de suivre son conseil.

Première séance

La semaine suivante, toujours avec ma mère, nous poussons les portes de la salle de boxe. On se retrouve avec des hommes musclés, tatoués, têtes rasées… En voyant ça, ma mère a été effrayée, moi j’ai juste été impressionné. Je me suis surtout dit que je voulais être comme ça plus tard ! Le cours d’essai se passe super bien, je fais du sport comme je n’en avais jamais fait : avec plaisir, je rigole, les gens veulent bien faire équipe avec moi, ils me considèrent comme leur égal. Et ça, malgré le fait que je sois nouveau ou que je n’ai pas beaucoup d’endurance… Je tombe amoureux de ce sport et m’y engage à raison de deux à trois fois par semaine. Je découvre un moyen de rencontrer de nouvelles personnes. Je sors de mon milieu, c’est aussi une échappatoire au stress et aux problèmes que j’ai parfois à la maison et à l’école.

Les séances se multiplient

Plus le temps passe, plus je prends les entrainements au sérieux. Je deviens de plus en plus doué. Le public change, les anciens boxeurs du club partent petit à petit et, peu à peu, je deviens la personne qui est là depuis le plus longtemps. Le coach commence à me demander de l’aider à corriger les postures des débutants, de leur montrer les exercices… Plus le temps passe, plus nous sommes nombreux et le coach décide alors de nous séparer en deux groupes : débutants et expérimentés. Pour les seconds, l’entrainement sera plus intense et nous aurons des petits combats ! J’avais peur, j’étais fatigué et surtout je ne pensais pas en être capable. Mais je prends tellement de plaisir que je ne peux pas abandonner. Je développe une hygiène de vie plus saine. Je fais du sport en plus, je mange sainement, je trouve mon rythme entre le sport et l’école. J’ai de nouveaux amis et je commence à vivre beaucoup mieux mon adolescence.

Tout change !

Grâce à la boxe, je me muscle aussi beaucoup ! Je me suis trouvé une passion et je me rends compte, petit à petit, de ce dont je suis vraiment capable. Parfois, je repense à qui j’étais avant et à quel point j’ai changé. Je me sens mieux dans mon corps et dans ma tête. Un jour, mon coach me propose de faire de la compétition. Moi qui, au début, me disais que jamais, je dis bien jamais, je ne serais capable de faire de la compétition, je me laisse finalement tenter par l’idée. Même si je suis totalement paniqué rien qu’à l’imaginer. À partir de là, je commence à faire du sport quasiment tous les jours, je fais encore plus attention à mon alimentation et je me fixe alors cet objectif de participer aux compétitions. Peu importe si je gagne le combat ou pas, je veux m’éclater et réussir à accomplir quelque chose dont je me sentais incapable quelques mois plus tôt. Et ça y est, les compétitions commencent. Je fais deux combats, je suis fier de ma technique ! J’y rencontre encore d’autres personnes aussi passionnées que moi. Je dois être plus fort que mon stress et que ma peur de combattre devant un public.

Merci la boxe !

Je réalise mon objectif et je le fais même bien. Je me rends compte à quel point j’ai progressé, que ce soit au niveau du sport et au niveau de ma confiance en moi. Après avoir réalisé cet objectif, je m’en suis aujourd’hui fixé un autre, partir en Thaïlande pour faire des combats là-bas. La boxe m’a apporté beaucoup de choses. Elle m’a fait sortir de ma zone de confort, j’ai été un peu obligé de me sociabiliser, ce qui a toujours été une grosse difficulté pour moi, mais ça m’a aussi permis de rencontrer des personnes qui sont aujourd’hui des amis proches. Je suis devenu une meilleure version de moi-même, je suis plus confiant, plus posé, moins agressif et je ne me laisse plus marcher sur les pieds. Je sais que, maintenant, je suis capable de réaliser mes rêves et mes objectifs !

Auteur : Ilann, 19 ans, Bruxelles

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