L’école est une chance ou une torture

L’école est une chance ou une torture

L’école est une chance, Wafaa, 13 ans, Anderlecht

Pour moi, l’école c’est une chance d’arriver au métier de nos rêves.

Comme il est marqué sur la phrase ci-dessus, l’école est une chance, nous bénéficions d’une chance extraordinaire comparé à plusieurs personnes dans différents coins du monde qui elles ne bénéficient pas de l’apprentissage. Moi, je ne prends pas l’école comme quelque chose de négatif, mais de positif. Depuis petite, je me suis toujours dit que l’école est la clef qui ouvre notre avenir. Parce que c’est grâce à l’école qu’on peut atteindre nos rêves. Car si nous ne possédons pas de bases, nous ne pourrions pas aller plus haut. Donc vive l’école !!!

L’école est une torture, Asma, 13 ans, Anderlecht

Pour moi, l’école c’est une torture parce que :

-Les notes nous donnent de la pression, stress parce que, non seulement, on nous gronde, parce qu’on a de “mauvaises notes”, mais certains nous comparent.

-On nous donne beaucoup de devoirs, évaluations, ça nous épuise.

-Le harcèlement a lieu principalement et généralement à l’école.

-Des élèves nous rabaissent ou se vantent et, par la suite, nous avons un manque de confiance.

 

Auteures : Wafaa, Asma, 13 ans, Anderlecht

Ces récits ont été produits lors d’un atelier Scan-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Choisir est renoncer

Choisir est renoncer

Je te plante le décor, j’avais 14 ans, situation compliquée, situation éclatée. Lors d’une de mes nombreuses prises de confiance, je me suis rendu compte que vivre avec ma famille n’était plus possible. C’est donc à ce moment-là que j’en ai parlé avec ma maman qui travaillait au SAJ, et donc connaissait des internats. Je lui en ai parlé pas comme une demande mais plus comme une décision, décision, que j’avais prise pour moi et sans que personne ne m’y ait forcé.

Ça a été la meilleure décision de ma vie, car d’une part, j’épargnais à mes proches le jeune con et insouciant que j’étais qui leur donnait du fil à retordre. D’autre part, personnellement, on ne va pas se mentir que les débuts étaient difficiles. J’arrive dans une chambre avec 7 mecs, je ne connais personne. Je suis avec des gens qui ont l’âge de mon grand frère. Heureusement, très vite, les « anciens » viennent vers toi pour te mettre à l’aise et des liens se forment.
Pour ma part, j’ai vite rencontré 3 personnes avec qui quelque chose de très fusionnel va se créer. Et Dieu merci, j’ai la chance de les considérer comme mes meilleurs encore à l’heure actuelle, j’ai même envie de dire que ma fratrie s’est agrandie. On a traversé bon nombre d’épreuves, on a fait bon nombre de conneries mais tout cela nous a fait grandir et sans eux, je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui. Et je souhaite à tout le monde de pouvoir prendre une décision pour soi qui soit aussi bénéfique.

Auteur : Anonyme, 23 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

On parle de la migration

On parle de la migration

Durant les animations réalisées sur le thème de la Migration dans les écoles secondaires, et suite au témoignage de Sanaz, une jeune femme qui a migré en Belgique, suite au régime dictatorial de son pays d’origine, nous avons demandé aux élèves ce qui les avait touché et les messages qu’ils souhaiteraient faire passer aux jeunes et aux migrant.e.s qui liront leurs écrits…

On parle de la migration, Anonyme, Bruxelles

C’est un sujet à partager car si nous contribuons tous à les aider, nous pourrons changer leur vie. Ça me touche car je m’identifie. Je suis une personne immigrée dont les parents ont vécu la même chose, c’est pourquoi je suis touché par le sujet.

Mon message est que le parcours sera long et fatigant pour une personne immigrée mais si nous l’aidons, sa vie changera pour le meilleur. Nous créerons un monde meilleur. En conclusion, c’est un mal pour un bien. Ces parcours difficiles créent des personnes fortes.

La solitude et l’inconnu, Anonyme, Bruxelles

Arrivé dans un pays inconnu seul est difficile, on ne réalise pas jusqu’à être arrivé dans le pays de l’hôte. On recommence tout de A à Z avec des nouvelles règles. On est un peu dans le flou quand on est entouré de gens qui parlent pas la même langue et nous on est là au milieu, on se sent mis à l’écart.

Je suis moi-même une immigrée, ne perdez jamais espoir. Au jour d’aujourd’hui, je me sens comme les autres.

C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais, par Inès, 20 ans, Bruxelles 

Ce qui me touche énormément dans cette situation est la difficulté rencontrée par les jeunes enfants qui sont dans l’obligation de suivre leurs parents. Ils n’ont rien demandé et pourtant, ils doivent malheureusement subir les injustices de ce monde. C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais. L’enfant devra vivre toute sa vie avec ça, il aura une étiquette sur le front pour toujours.

Je parle ici de mon papa, qui est arrivé si jeune dans ce pays nommé “Belgique”. Aujourd‘hui, il est heureux de pouvoir montrer le beau pays dans lequel il vivait à ses enfants.

Difficultés d’un migrant, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler du chemin des migrants jusqu’en Europe et également sur le fait que les études ne sont pas reconnues en Europe.

Par rapport aux études, cela m’a étonné. Je ne trouve pas normal que des personnes qui ont un diplôme en médecine, dans leur pays, ne puissent pas exercer ce métier en Europe et doivent refaire ces études, en français, alors que c’est long et que ce n’est pas leur langue maternelle.

Par rapport à leurs parcours jusqu’en Europe, c’est un long voyage. Les personnes ressentent énormément de stress et peuvent se faire arnaquer par les passeurs. Les personnes parcourent déjà des difficultés et les passeurs les arnaquent, je trouve ça égoïste.

Je leur souhaite énormément de courage et de soutien.

Tout recommencer, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler de la migration. Je voudrais en parler car après avoir entendu un témoignage, j’ai été choqué par le manque de considération envers les migrants. Sans parler du fait qu’ils payent des milliers d’euros pour quitter leur pays.

Ils doivent reconstruire une nouvelle vie, des études. La migrante en question avait fait 6 ans d’études en Iran en tant qu’assistante chirurgienne. Arrivée en Belgique, son diplôme n’était pas reconnu et elle doit donc recommencer ces études.

Pour conclure, la Terre appartient à tout le monde et aucune personne n’a le droit de s’approprier un territoire !

Je vous comprends et je suis conscience de la difficulté, Océane, 18 ans, Bruxelles

Ce qui me touche, suite au témoignage entendu, est le fait que certains droits et libertés ne sont pas présents. Oui j’étais au courant de cela mais je ne savais pas que cela était omniprésent dans certains pays, le fait que certains droits de base telle que la liberté d’expression n’est pas présente dans certains pays et que le fait de se révolter pour obtenir ce droit peut amener à la mort me choque.

Après cela, le fait de quitter son pays pour un nouveau monde qui nous est inconnu est une grande décision qui n’est pas sans conséquence car c’est une aventure individuelle qui peut être compliquée, suite à l’incompréhension et la présence de préjugés dans la société ou encore la peur. Avoir peur est normal, selon moi, mais avoir peur de l’individu, de l’inconnu (personne) n’est pas normal car l’inconnu est sensé aider l’autre, qu’il y ait un lien ou non avec lui-même.

Ensuite, le fait de fuir d’un pays, pour un autre, est compliqué suite au “problème” de la langue. L’incompréhension d’une langue crée la difficulté d’aide mais, cependant, l’aide et l’apprentissage sont toujours disponibles. Le changement et le nouveau départ peuvent faire peur mais j’y crois, je crois en vous, vous pouvez le faire, croyez en vous et vos capacités. Et le monde qui vous entoure est présent pour vous, utilisez-le malgré la peur qui vous envahit et vous avez toutes les clés pour y arriver. Je n’ai peut-être pas vécu cela mais je vous comprends et suis consciente de la difficulté.

Auteur·e·s : Océane, Inès, Anonymes

Ces petits avis ont été écrits lors de différents ateliers Scan-R

Retrouvez ces récits et d’autres dans notre dossier thématique

Le système scolaire et ses contradictions

Le système scolaire et ses contradictions

Je ne crois pas au système scolaire qui continue d’oppresser la liberté d’une catégorie de personnes dès leur plus jeune âge. Le même système scolaire qui prime la liberté d’expression empêche des jeunes filles de porter le voile et les pousse à cacher leurs croyances.

Le même système scolaire qui d’apparence prime le développement des jeunes mais qui les rejette et les empêche d’être eux-mêmes. Chaque élève devrait pouvoir aller à l’école sans avoir à se soucier d’être accepté ou jugé par celui-ci.

C’est ce que le système scolaire devrait leur apprendre au lieu de les obliger à restreindre leurs choix.

Auteure : Eneida, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

Un défi de chaque jour

Nous devons regarder vers l'avenir sans être prisonniers du passé. Quelles leçons pouvons-nous tirer de nos batailles pour mieux avancer ? Malgré les blessures, les douleurs, les trahisons et les...

LES PETITS AVIS, EPISODE 104

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Le savoir du monde entier

La Nuit des Temps est un roman de René Barjavel paru en 1968. Ce classique de la science-fiction pourtant abandonné par le cinéaste Cayatte et puis rejeté par l'éditeur habituel de Barjavel, Denoël,...

Comment trouver la force d’avancer ?

Courage, mes amies et amis de la rue ! Courage face aux difficultés de dormir dehors, de rentrer dans un abri de nuit ou d'avoir un squat. Nous sommes prisonniers de la rue, et chaque douleur reste...

Au-delà des tourments

Quand Azalée retourne à Charleston régler les dernières affaires concernant le décès de sa mère, les démons de sa jeunesse resurgissent. La carapace qu’elle s'était forgée se craquelle. Tout au long...

Bonjour, l’Etat du futur

Une fois j’étais aux urgences en train d’attendre et le téléphone envahissait les mains des gens : enfants de tout âge, personnes âgées, parents, plus personne ne se parlait. De nos jours, le...

Le p’tit truc

Le film Un petit truc en plus, réalisé par Arthus, est une véritable pépite cinématographique qui mêle parfaitement l’humour, la tendresse et la réflexion sur les relations humaines. Dès la première...

Le pouvoir de l’écriture

Mon plus grand rêve serait d’écrire. Ecrire pour vivre, écrire pour exister. Mes mots seraient un océan pour ceux en recherche de grandeur, ils apaiseraient les esprits, ils réchaufferaient les...

Apprécier le présent

Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir à votre enfance ? Avez-vous déjà ressenti de la nostalgie pour cette époque insouciante que vous viviez lorsque vous n’étiez qu’un enfant ? À mon avis, le...

La solitude peut-elle vous rendre heureux ?

Lorsque je suis seule, je me sens mieux que jamais. Pourquoi ? Lorsque je suis seule, je me sens libre et en paix avec moi-même. D’après moi, il est important de savoir vivre avec soi-même avant de...
Aucune aide

Aucune aide

Ce qui me révolte, c’est le système à l’heure actuelle. Les élèves sont dégoûtés de l’école. La raison ?

Les profs et les élèves sont surchargés et stressés, ce qui rend les professeurs moins aptes à être disponible pour nous, totalement. Ce qui rend les élèves moins motivés.

Depuis le covid, beaucoup d’élèves ont décroché et le système ne nous a pas aidés. Le taux d’absentéisme a augmenté de 90,5 % en 3 ans et la réponse est « cela est de notre faute ».

Nous sommes des humains, se faire crier dessus et ne rien comprendre nous mets mal et nous décourage. Des reformes sont mises en place sans nous tenir au courant, nous les élèves, les premiers concernés et cela est plus que révoltant.

 

Auteure : Anaëlle, 15 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

Un défi de chaque jour

Nous devons regarder vers l'avenir sans être prisonniers du passé. Quelles leçons pouvons-nous tirer de nos batailles pour mieux avancer ? Malgré les blessures, les douleurs, les trahisons et les...

LES PETITS AVIS, EPISODE 104

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Le savoir du monde entier

La Nuit des Temps est un roman de René Barjavel paru en 1968. Ce classique de la science-fiction pourtant abandonné par le cinéaste Cayatte et puis rejeté par l'éditeur habituel de Barjavel, Denoël,...

Comment trouver la force d’avancer ?

Courage, mes amies et amis de la rue ! Courage face aux difficultés de dormir dehors, de rentrer dans un abri de nuit ou d'avoir un squat. Nous sommes prisonniers de la rue, et chaque douleur reste...

Au-delà des tourments

Quand Azalée retourne à Charleston régler les dernières affaires concernant le décès de sa mère, les démons de sa jeunesse resurgissent. La carapace qu’elle s'était forgée se craquelle. Tout au long...

Bonjour, l’Etat du futur

Une fois j’étais aux urgences en train d’attendre et le téléphone envahissait les mains des gens : enfants de tout âge, personnes âgées, parents, plus personne ne se parlait. De nos jours, le...

Le p’tit truc

Le film Un petit truc en plus, réalisé par Arthus, est une véritable pépite cinématographique qui mêle parfaitement l’humour, la tendresse et la réflexion sur les relations humaines. Dès la première...

Le pouvoir de l’écriture

Mon plus grand rêve serait d’écrire. Ecrire pour vivre, écrire pour exister. Mes mots seraient un océan pour ceux en recherche de grandeur, ils apaiseraient les esprits, ils réchaufferaient les...

Apprécier le présent

Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir à votre enfance ? Avez-vous déjà ressenti de la nostalgie pour cette époque insouciante que vous viviez lorsque vous n’étiez qu’un enfant ? À mon avis, le...

La solitude peut-elle vous rendre heureux ?

Lorsque je suis seule, je me sens mieux que jamais. Pourquoi ? Lorsque je suis seule, je me sens libre et en paix avec moi-même. D’après moi, il est important de savoir vivre avec soi-même avant de...