Si j’étais prof…

Si j’étais prof…

Scan-R participe aux Assises de Woluwé. Dans quel but ? Donner la parole aux plus jeunes afin de contribuer à l’amélioration de la vie communale. Hanna et Basile se mettent alors dans la peau des professeurs pour expliquer leur enseignement.

Découvrir encore et encore, Hanna, 19 ans Bruxelles

Si j’étais prof, j’organiserais plus d’activités de découverte des métiers/professions. Je trouve que déjà, lorsqu’on nous demande ce qu’on veut devenir plus tard, c’est assez compliqué d’avoir son avis, sans être influencé par les autres. De plus, si on découvrait les métiers quand on est jeune, j’ai l’impression que ça ouvrirait notre curiosité sur des choses qu’on n’aurait peut-être pas découverts au quotidien.

En plus de cela, le respect et l’importance de chaque métier pourront être mis en valeur par des personnes qui sont dans le secteur. Et, peut-être, au sein de notre commune (pour qu’on y ait plus facilement accès) mais aussi en collaboration avec les autres communes pour rencontrer d’autres jeunes et d’autres métiers.

Enseigner « la vie », Basile, 13 ans Bruxelles

Moi, si j’étais prof, j’enseignerais « la vie », c’est-à-dire la politique, se trouver un bien, payer ses impôts, gagner sa vie, etc. Parce que c’est quand même plus utile que de savoir prouver que la racine carrée de deux est irrationnelle, via une démonstration d’une page. Et puis, si possible, faire ça en mouvement (rencontres, démonstrations…).

Auteurs : Hanna, Basile, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Si j’étais prof de géographie : vers le futur

Si j’étais prof de géographie : vers le futur

J’utiliserais des casques de réalité virtuelle afin de faire plonger les élèves dans un monde particulier. Par exemple, si nous abordons le sujet des volcans ou des plaques tectoniques, ceci pourrait vraiment aider les élèves. Cependant, ces casques sont très chers et être sponsorisé ou aidé par une grande entreprise d’informatique n’est pas facile.

De même, en abordant les sujets du développement durable et des aménagements du territoire, quelque chose en lien avec l’écologie, le climat, etc., je ferais des cours pratiques, par exemple, aller voir un site avec des éoliennes, ou même aller visiter des usines qui fabriquent des panneaux solaires.

Par ailleurs, si j’étais professeur, j’aimerais bien mettre en place des cours d’informatique ou aller faire des stages, ou ateliers d’informatique, avec mes élèves car je pense que c’est un métier du futur (et actuel surtout), qui n’est pas assez mis en avant.

Ca peut commencer avec des choses simples comme l’utilisation de Scratch, et l’informatique peut même devenir une option.

Auteure : Tamara, 17 ans, Bruxelles

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Poursuivre ses passions

Poursuivre ses passions

Dans 5 ans, j’étudierai la médecine. En effet, je souhaite plus précisément travailler dans le milieu de la psychiatrie car, autour de moi, je vois plein de gens se plaignant des aides-soignantes actuelles, dans ce domaine-là, et j’ai un peu le besoin de prendre la relève pour apporter mon grain de sel à l’histoire.

J’ai une personne dans mon cercle proche qui, comme moi, a voulu aller en médecine mais a raté le concours de première année et, suite à ça, a perdu toute envie d’être productive.

Donc, si je devais donner un conseil, je vous dirais de ne pas craindre l’échec, c’est justement un moyen de se dépasser et d’aller encore plus loin. C’est le sportif qui prend de l’élan qui ira toujours plus loin.

Auteure : Anonyme, 14 ans, Bruxelles

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LES PETITS AVIS, EPISODE 31

LES PETITS AVIS, EPISODE 31

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

Tous les mêmes de quoi ?, Paul, 16 ans, Liège

Tous les mêmes ces garçons. Je trouve cette phrase super offensante car chacun est aussi unique qu’un autre. Et si oui certains se ressemblent, ce n’est pas pour cela que nous sommes tous les mêmes. C’est surtout que cela ne veut rien dire car « Tous les mêmes ces garçons« … les mêmes de quoi ?

Cela peut tout et rien dire. Je trouve que cette phrase est absolument horrible pour certains garçons qui sont absolument uniques en leur genre et qui commencent à se prendre des stéréotypes alors qu’on sait tous que ces stéréotypes sont très très faux et très souvent généralisés à cause de ces fameuses phrases et des stéréotypes qui vont avec.

Si tu n’as pas de diplôme t’iras pas loin, Didi, 19 ans, Liège

Si t’as pas diplôme t’iras pas loin. De base, c’est mes parents qui disent ça mais souvent beaucoup de gens disent ça. Je vais d’abord passer en généralité. Je ne suis pas d’accord avec cette phrase car il y a plusieurs artistes qui font de la musique du cinéma ou autre chose qui n’ont pas de diplôme mais ils sont hyper connus. Et d’autre part, il y a des gens qui ont un style de diplôme mais qui font autre chose de leur vie et ils n’ont pas la qualification pour faire l’autre chose mais on les prend quand même. Et des fois, ceux qui n’ont pas le diplôme adapté montent plus vite que celui qui a diplôme adapté.

Maintenant, je vais prendre mon cas. Voilà, moi j’aime l’école. Mais si un jour je lâche, parce que vu mon âge adapté, oui je suis encore à l’école et je m’en fous parce que j’aime l’école, mais si un jour je quitte l’école, c’est pas grave parce que ce que j’ai envie de faire acteur, cascadeur ou humoriste. Je pourrais percer même sans diplôme. Je pourrais même monter plus vite que quelqu’un qui a un diplôme. Et, d’autre part, si j’ai mon diplôme, je pourrais percer, mais je pourrais aussi descendre plus facilement. Donc vraiment cette phrase n’a aucun sens.

Ces deux récits sont à écouter aussi en podcast ici

Auteurs : Paul, Didi

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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L’école est une chance ou une torture

L’école est une chance ou une torture

L’école est une chance, Wafaa, 13 ans, Anderlecht

Pour moi, l’école c’est une chance d’arriver au métier de nos rêves.

Comme il est marqué sur la phrase ci-dessus, l’école est une chance, nous bénéficions d’une chance extraordinaire comparé à plusieurs personnes dans différents coins du monde qui elles ne bénéficient pas de l’apprentissage. Moi, je ne prends pas l’école comme quelque chose de négatif, mais de positif. Depuis petite, je me suis toujours dit que l’école est la clef qui ouvre notre avenir. Parce que c’est grâce à l’école qu’on peut atteindre nos rêves. Car si nous ne possédons pas de bases, nous ne pourrions pas aller plus haut. Donc vive l’école !!!

L’école est une torture, Asma, 13 ans, Anderlecht

Pour moi, l’école c’est une torture parce que :

-Les notes nous donnent de la pression, stress parce que, non seulement, on nous gronde, parce qu’on a de “mauvaises notes”, mais certains nous comparent.

-On nous donne beaucoup de devoirs, évaluations, ça nous épuise.

-Le harcèlement a lieu principalement et généralement à l’école.

-Des élèves nous rabaissent ou se vantent et, par la suite, nous avons un manque de confiance.

 

Auteures : Wafaa, Asma, 13 ans, Anderlecht

Ces récits ont été produits lors d’un atelier Scan-R.

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