Envie d’un autre monde

Envie d’un autre monde

Antoine se pose bien des questions et quand il s’interroge, ce n’est pas pour savoir si c’est de la cannelle ou de la muscade qu’on doit mettre dans la compote de pommes … Quand il s’interroge, c’est sur ses actions, son parcours, son identité… “Le plus important est de ne pas arrêter de poser des questions.” Antoine serait-il d’accord avec cette citation d’Albert Einstein ? Probablement !

Bizarre vous avez dit bizarre ?

Qui ne s’est jamais senti bizarre, décalé, largué ? De nombreuses situations nous font entrer dans une démarche de questionnement de notre comportement, de nos paroles. Est-ce que j’ai utilisé les bonnes paroles ? Est-ce que l’action que je viens de réaliser n’était pas totalement inappropriée ? Que pensent les autres de moi ? Suis-je normal ? Ou bizarre ? Ces questions, comme beaucoup d’autres, je me les pose régulièrement… Mais pourquoi, pourquoi toujours se poser ces questions ? La société catégorise, range, trie et juge chaque être humain sous toutes ses coutumes, sous toutes ses coutures : âge, métier, étude, origine, couleur de peau, handicap, orientation sexuelle….

Différence fait force

Tout cela pour rechercher une « perfection » attendue par la société. La différence n’est plus acceptée. Elle est refoulée et mise de côté, comme une maladie contagieuse. La différence est vue comme un frein, une partie sombre de la société, comme si elle était néfaste à son bon développement. Moi je pense qu’au contraire, la différence fait notre force, nous enrichit. Elle apporte énormément de plus à notre société. Ce sont les échanges avec des personnes différentes qui nous font grandir et comprendre. Si nous voulons vivre dans une société plus harmonieuse et plus juste, je crois qu’il est indispensable de passer à un système plus inclusif et de stopper net ces vieux réflexes barbares au sujet de ce qui nous est étranger. Cette peur de l’étranger, cette peur de la différence est depuis toujours présente mais il est temps d’y mettre fin si nous voulons évoluer. Pour moi, dans notre système actuel, on favorise la désinformation. À l’école, par exemple, on ne nous apprend pas ce qu’est l’autisme, on n’aborde pas les questions sur les genres, les handicaps, le racisme … Pourtant, cela serait tellement bénéfique ! Ça casserait les nombreux préjugés qui sont encore et tellement omniprésents. Au-delà de ce sujet de la différence, nous sommes en permanence jugé sur notre apparence, notre façon de penser etc…

Libre de choisir

Ce jugement permanent angoisse et est clairement un frein au développement personnel. Pour parler d’un sujet plus personnel qui me tient particulièrement à cœur, je trouve que le choix d’étude est aussi un milieu propice en jugement. En effet, lorsque l’on veut se lancer dans un milieu artistique, comme la musique, on remarque que rien n’est fait pour favoriser ce domaine. Déjà beaucoup de gens vous découragent d’entreprendre de telles études, mais au-delà de ça, on voit aussi que le gouvernement ne met strictement rien en œuvre pour aider le milieu. Le choix d’étude artistique en deviendrait presque un « suicide sociétal », on est marginalisé. Et ça doit changer.

Permis de rêver

Selon moi, aujourd’hui, beaucoup de jeunes passent à côté de leurs rêves juste parce que le milieu artistique est totalement délaissé par le gouvernement. Pour moi, un changement est donc nécessaire pour que la différence ne soit plus un poids mais une force, que le jugement se transforme en amour. Voici quelques pistes qui, pour moi, favoriseraient cette transition :

  • Plus d’information au niveau scolaire et même parascolaire dans tout ce qui concerne le handicap, le racisme, l’orientation sexuelle…
  • Plus de reconnaissance par l’État de toutes ces communautés délaissées. Par exemple, de nombreux centres scolaires spécialisés n’ont pas assez de subsides pour pouvoir aider correctement les enfants qu’on leur envoie.
  • Plus de mixité au niveau du choix d’études. Arrêter de mettre de côté les études plus artistiques.

Au monde politique d’ouvrir la danse !

Pour que cela change, il faut une évolution des mentalités en ce qui concerne la différence mais cette transition doit d’abord être amorcée par les gouvernements qui doivent faire preuve de plus d’inclusion en aidant et subsidiant tous ces milieux marginalisés.

Auteur : Antoine, 18 ans

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R de la Caravane des assises de la jeunesse.

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Rêver peut-être

Rêver, un impossible rêve, comme le chantait Jacques Brel, est-ce que c’est possible ? Désolé, Grand Jacques, mais dans les rêves d’Emma, tout est permis, tout est possible !

Je suis un univers de possibilités qui s’ouvre à toi chaque nuit, une opportunité de t’évader du réel pour te plonger dans l’infini. Ici tout est possible, tu peux voyager dans le monde entier et même dans l’espace. Te rappelles-tu de la fois où tu étais sur une balançoire accrochée à la terre qui flottait dans l’univers ? Ton copain, assis à côté de toi, insistait pour que vous coupiez la corde qui vous gardait attachés à la Terre. Il disait qu’il n’y avait plus d’espoir. Avais-tu peur de tomber dans le vide? Je voulais te montrer qu’il était important d’accepter que certaines choses se finissent. Que de couper les fils, c’est aussi se permettre d’en tisser ensuite de nouveaux.

Je suis l’infini

Je suis une plaine de jeux où tu peux expérimenter la vie. Je suis la forêt où tu te perds et que tu finis par traverser pour découvrir un autre monde. J’emporte tes souvenirs, je les mélange et je les broie et parfois, je te rappelle que tu avais oublié. La frontière entre la vie et la mort devient floue, je te permets de retrouver ceux que tu as perdus, de leur parler et de leur dire au revoir. Je te permets également d’avoir de nouvelles expériences, d’entrer en contact avec tes désirs les plus profonds. Ici, il n’y a pas de temps, pas de nom, pas de genre, pas de limites géographiques. Les paysages se transforment, tu peux même voler, flotter, voir la vie d’en haut.

La vie, c’est aussi de la magie

Je te rappelle également que tu as des blessures, qu’il y a des choses en toi qui n’ont pas encore été soignées. Parfois,ça prend la forme d’une personne, d’une sensation, d’un cri ou d’une ombre qui te poursuit. Je sais que ce n’est pas toujours agréable mais je le fais pour ton bien. Prends-le comme un baume destiné à guérir tes plaies. Et puis peut-être que je provoquerai une révolte en toi, une envie d’agir et de t’exprimer. Je suis une dimension alternative, qui se superpose à ton quotidien pour te permettre de voir plus grand. En fait, je voudrais te rappeler la magie d’être vivant, d’habiter un corps et un esprit sur terre. Mais si tu en as marre d’exister, je serai ton refuge. Je serai toujours là pour toi si tu as besoin de magie. En dehors de l’espace-temps, tu finiras par me retrouver, dans tous les cas. Ta poussière se fondera avec les étoiles et tu comprendras qu’ici t’attendait le réel.

Auteure : Emma, 21 ans, Carlsbourg

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Les petits-avis, épisode 13

Les petits-avis, épisode 13

Scan-R, dès le départ, essaye de donner la parole à chacune, à chacun, à tout le monde ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post. On a donc décidé d’en rassembler plusieurs. Voici donc les témoignages de Stéphanie, Thomas et Arthur.

Arriver à la résilience par Arthur, 18 ans, Bruxelles

L’énervement peut détruire toute une vie, même plusieurs ou alors, aussi dur que cela puisse être, on peut choisir de laisser ça derrière nous. C’est important pour avancer. Ce qui a été difficile pour moi, c’est de ne pas écouter ma tête, de gérer les sentiments qui me traversaient l’esprit : la haine, l’agressivité et la violence envers certaines personnes. Ce sont des sentiments et des émotions qui compliquent la résilience. Le devoir de protection, la compréhension et l’empathie envers d’autres devraient primer pour réussir à être résilients. La résilience m’est tombée dessus, je n’ai pas pris la décision de passer par ces différentes phases. C’est simplement le temps qui en a décidé ainsi. Le temps peut être bon comme mauvais, mais ici c’est lui qui m’a aidé.

Rêve ou réalité ? par Stéphanie, 16 ans, Barvaux-sur-Ourthe

J’avais 10 ans quand c’est arrivé. Un jour comme les autres, j’ai marché pour rejoindre mon arrêt de bus. Je me souviens très bien du temps : ciel bleu et vent froid. Mes bottillons laissaient passer l’air et rendaient mes chevilles rigides. Mon vieux manteau était mouillé de la veille, j’ai emprunté la vieille veste jaune moutarde de ma grand-mère. Je détestais cette veste… Elle avait une odeur qui me donnait envie de vomir.
Quand je suis montée dans le bus, il était plein de monde, j’ai pris place à côté d’un garçon endormi. Je me suis dit qu’au moins, j’aurais la paix. Durant le trajet, j’avais l’habitude de regarder le paysage et la couleur des arbres. Ce jour-là, je n’en avais pas la force, je luttais contre le sommeil. Dix minutes, c’est le temps que j’avais avant d’arriver à l’école. J’ai fermé les yeux. Et là je l’ai vue. Noire, courant à vive allure, les crins aux vents, elle donnait l’impression de voler. Cette magnifique jument courait à toute vitesse dans le même sens que le bus. Elle me semblait si proche et en même temps si loin. C’est en regardant au loin que j’ai compris pourquoi elle courait si vite. Elle a tourné la tête et j’ai compris.
Mon voisin m’a secoué le bras. Nous étions arrivés. “Désolé mais ton pied écrase mon sac.” Je ne m’en étais même pas rendu compte mais j’ai dû m’agiter car toutes mes affaires étaient tombées. Le garçon poursuit : “Ah et au fait, ça va ? Parce que tu avais l’air de faire un drôle de rêve.” Pardon lui demandais-je … “Oui oui, tu as bien entendu. Tu n’arrêtais pas de crier ce nom… Jazz.” Descendant du bus, j’ai repensé à cette scène … Tout cela m’avait l’air tellement vrai …

Bref, j’ai oublié mes écouteurs par Thomas, 18 ans, Bruxelles

Il est 16 heures. Je marche jusqu’à l’arrêt de métro pour rentrer chez moi après une journée de cours. J’ai oublié mes écouteurs chez moi. Ça me soule. Mon trajet va passer beaucoup plus lentement. Écouter de la musique, ça me fait oublier où je suis. Le temps passe tellement vite quand j’écoute de la musique. Que je sois triste, heureux ou en colère, il y aura toujours un type de musique qui correspond à mon état d’esprit. Putain ! La musique c’est un don du ciel !

En ces temps compliqués où nos libertés sont fortement restreintes, je me rends compte que le simple fait de pouvoir écouter de la musique est une chance. La musique me permet de m’échapper, de me sentir libre même enfermé dans ma petite chambre. C’est fou à quel point la musique peut changer le cours de ma journée. J’ai oublié mes écouteurs et ça me soule, ça me soule car je suis fatigué et que j’ai envie de me vider la tête. J’aurais écouté une petite musique ambiante qui m’aurait rendu la bonne humeur et le smile.
Bref… J’ai oublié mes écouteurs.

Auteur·e·s : Stéphanie, Arthur & Thomas

Ces articles ont été écrits lors d’ateliers Scan-R 

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Le temps des gouttes, celui de la fleur

Le temps des gouttes, celui de la fleur

Bloqué·e, confiné·e, cloîtré·e ? Une petite goutte ne connait rien de tout cela. Lucie nous raconte l’incroyable et poétique voyage de sa petite goutte !

Dans un nuage

Je suis une petite goutte d’eau très timide qui a du mal à rentrer en contact avec les autres. Je suis une toute partie d’un nuage. Autour de moi, il y a différents petits groupes de gouttes d’eau. Je n’ai que quelques ami·e·s qui viennent me rendre visite de temps en temps, mais la plupart du temps, je suis seule. Je rêve de moi, entourée de personnes sur qui je peux compter, avec qui je peux rigoler. Je regarde les autres s’amuser, rire, jouer mais je n’ose pas m’approcher.

L’atterrissage est pour bientôt

Au fur et à mesure, le nuage dans lequel je suis s’allège. De temps en temps, des gouttes d’eau tombent. Les groupes se séparent. À présent, beaucoup de gouttes se retrouvent seules. Elles se rapprochent de moi. Je communique avec elles sans avoir peur. J’apprends à connaitre chacune de ces gouttes, son caractère, sa personnalité et même ses talents. Je ris et je m’amuse. Je ne suis plus seule. Quand arrive le moment de tomber sur terre, je dis au revoir à mes nouvelles amies, puis, enfin, je tombe. Dans ma chute, je fais encore de nouvelles connaissances. Vite, je me lie d’amitié, je m’assemble avec elles. Plus nous descendons, plus nous sommes. Nous ne formons plus qu’une grosse goutte d’eau remplie d’amitié et de bonheur. Nous sommes bientôt arrivées et avons hâte d’atterrir. Je suis heureuse, je me sens bien, je m’entends avec tout le monde. L’heure de l’atterrissage est arrivée. Notre grosse goutte d’eau va se disperser mais chacune des gouttes laissera en moi un souvenir joyeux. Nous nous éclatons sur la capuche d’une personne. Tout le bonheur qui était à l’intérieur va envahir cette personne. Même si les différents participants de la goutte se sont disséminés, il restera toujours une partie de nous qui se souviendra de ces petits moments partagés entre amis.

Ça bouge

Pour ma part, j’ai longé tout le corps de la personne pour arriver dans l’herbe humide. Là, je me suis tout doucement infiltrée dans le sol pour rejoindre une petite racine que j’ai alimentée. Petit à petit, je suis montée dans la tige pour, enfin, arriver au sommet. Après quelques jours de pluie vient le soleil. Sous moi, je sens que ça bouge. Quelque chose s’ouvre. Plus le soleil monte, plus ça bouge. Après quelques minutes, je tombe dans un trou. Dans ce trou, tout autour de moi, je trouve des gouttes d’eau qui me saluent. Je les reconnais, ce sont mes amies du nuage. Pendant que nous nous racontons nos petites péripéties, la plante ne cesse de s’ouvrir, jusqu’à ce qu’elle ne bouge plus. Quelque chose sort …

La fleur

C’est beau et rayonne de couleurs. C’est une très jolie fleur. Le soleil chauffe et petit à petit, je m’évapore et je remonte vers le ciel. La fleur que je voyais de très près, puis d’un peu plus loin, puis de plus loin encore s’éloigne. Je peux enfin distinguer la sublime fleur d’un rouge étincelant. Je m’éloigne de plus en plus et vois cette fleur qui forme un cœur, le cœur de l’amour. Au premier des premiers jours, nous avons toutes et tous commencé seul·e. Plus on avance, plus nous faisons de belles rencontres et vivons un tas de superbes aventures. Même si nous restons seul·e longtemps, il faut toujours voir le bout du tunnel. Il ne faut jamais abandonner et toujours croire en soi. Nous pouvons trouver l’amour sur terre comme dans le ciel.

Auteure : Lucie, 14 ans, Chevron

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Rêver ? Je le fais aussi éveillée !

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Qu’elle soit énervée, triste ou perdue, Emy rêve éveillée, c’est un peu étrange, un peu bizarre mais pourtant, c’est son truc !

Fermer les yeux

Rêver, mais d’une manière un peu particulière : je rêve éveillée. Certains font du vélo, de la course à pied … Eh bien moi, je rêve. Cela me permet, par exemple, de me calmer quand je suis énervée. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai commencé à le faire. J’étais très agacée et je n’en pouvais plus des reproches de mon entourage ! Que ce soit mes parents, mes professeurs ou mes amis, cela ne cessait d’augmenter ma colère. Une colère qui brulait en moi ! Je me suis donc isolée dans ma chambre et je me suis couchée dans mon lit. J’ai fermé les yeux et une idée m’est apparue … Rêver, mais consciemment ! Je l’ai fait une fois et c’est très vite devenu un « hobby. » Depuis, c’est un très bon moyen pour moi de me calmer. Je m’imagine alors des endroits calmes, où je peux me reposer, réfléchir, profiter. Je m’imagine une vie parfaite, une vie où je ne m’énerverais jamais. Vous allez me dire que cela n’existe pas, mais quand on rêve, … Tout est possible !

La plage

Mon endroit calme favori est un petit peu cliché, mais j’y trouve quand même mon bonheur : c’est une plage au sable blanc, à l’eau turquoise. Une limonade à la main, l’écume de l’eau me mouille légèrement les orteils. Derrière moi se trouve un paysage resplendissant, avec des palmiers aux couleurs à la fois vives et agréables. Le bruit apaisant des vagues s’écrasant sur le sable humide me berce jusqu’à m’endormir. Quand soudain j’ouvre les yeux, je suis en fait dans ma chambre, là où je me suis isolée pour me calmer.

Le réveil

Après ce rêve éveillé, je suis alors plus ouverte aux discussions et, je l’avoue, je m’excuse aussi plus facilement. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle je rêve : je le fais aussi pour le plaisir. À ce moment-là, je m’imagine plutôt dans des endroits cools et amusants. J’ai d’ailleurs rêvé, il n’y a pas si longtemps, d’un endroit où j’aime particulièrement aller : les parcs d’attractions. C’est un endroit qui me donne beaucoup d’adrénaline et je suis une fille qui adore ce genre de sensations. Le simple fait de m’imaginer tous ces manèges qui virevoltent me fait du bien et me fait passer un bon moment.

Rêver pour tout !

Et mes raisons de rêver éveillée ne s’arrêtent pas là ! Je rêve aussi quand je ne me sens pas bien mentalement. Surtout en ces temps d’épidémie. Je suis parfois triste car je ne peux plus inviter des amies et le fait de m’imaginer qu’elles découvrent ma maison apaise ma peine. Je me sens aussi seule donc j’imagine mes grands-parents et toute ma famille réunie dans mon salon à discuter comme si cette maladie n’existait pas. Un sourire se dessine alors sur mon visage et il me redonne espoir. L’espoir de revoir ces personnes comme avant. Cela me permet aussi de me faire sourire quand mes parents ne sont pas disponibles pour jouer avec moi car ils doivent, par exemple, préparer le repas ou faire le linge.

Endormie ? Je rêve aussi !

Bien évidemment, je rêve aussi endormie. Mais bizarrement, ces rêves-là sont influencés par ceux que je fais consciemment. Je peux, par exemple, me voir courir sur la fameuse plage de sable blanc. Je peux aussi avoir l’impression de virevolter dans les airs grâce à des attractions … C’est bizarre mais c’est aussi amusant. Beaucoup de personnes ne contrôlent pas leurs rêves, mais moi, j’y arrive un petit peu, comme si je pouvais les programmer. J’aimerais les contrôler complètement mais il y encore du travail à faire pour y arriver. Mais cela n’empêche que je fais déjà moins de cauchemars la nuit ! Bref, tout cela pour dire que rêver consciemment, c’est comme un jeu et une porte de sortie à la fois. C’est mon petit truc à moi qui fait de moi la personne que je suis. C’est un peu mon caractère, ma force, ma détermination, ma fragilité et ma personnalité. C’est grâce à cela que je suis moi-même ! Ma personnalité se résume donc à cet adjectif : très rêveuse.

Auteure : Emy, 12 ans, Comblain-au-Point

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